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euves de force que le PC institue en son nom » ! (
J.-P. Sartre
). Allez redire devant ces morts en bleus de travail que le parti comm
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la vie, bien plus « païen », par cela même, qu’un
J.-P. Sartre
, qui se place au niveau de la morale, dans le prolongement des exigen
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se et approuvée presque dans les mêmes termes par
Jean-Paul Sartre
dans Les Temps modernes 48. La voici condensée par Sartre en quelques
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ans Les Temps modernes 48. La voici condensée par
Sartre
en quelques lignes d’une clarté limpide, mais trompeuse : « Ceux qui
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et ils sont faits par elle. » Notons d’abord que
Sartre
« reconnaît » que K. et les siens eurent « des postes et des charges
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isme en général ? Il le faut bien, puisque, selon
Sartre
, il aurait pu « se supprimer lui-même » sans entraîner, que l’on sach
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Pourtant, le PC de France se disait stalinien, et
Sartre
l’approuvait en général (« Ses positions, dans l’ensemble, ont été ju
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me le stalinisme contenait autre chose que ce que
Sartre
et l’Histoire en pouvaient approuver, puisqu’il est aujourd’hui conda
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pas simplement dépassé — par ceux-là mêmes en qui
Sartre
veut voir les meneurs du mouvement de l’Histoire qui les mène. (« … i
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donc cette autre chose qui est condamnée, et que
Sartre
n’approuvait pas ? L’action personnelle de Staline, en tant que disti
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ivre à l’autre ? Or ils sont morts, si j’en crois
Sartre
, au même instant, par une extraordinaire coïncidence (la déstalinisat
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lectique ! Si l’on déduit du « stalinisme » selon
Sartre
, d’une part ce qu’il en approuvait en dehors de l’URSS et de ses cond
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de l’Histoire (ainsi que le veulent Deutscher et
Sartre
), dialectique dont la « nécessité » aurait le grand avantage de rendr
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. « Verser dans l’anticommunisme », aux yeux d’un
Sartre
, par exemple, c’est quitter le parti de la bonne foi. Ce lieu commun,
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t il attaque les adversaires. Je suis certain que
Sartre
, par exemple, tire honnêtement ses revenus de la classe bourgeoise, q
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à mi-chemin entre l’idée de bonne foi telle qu’un
Sartre
pouvait jadis la définir, et la discipline du PC, on conçoit le malai
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rare capacité d’adaptation », pourtant louée par
Sartre
, soudain semble en défaut. Certes, son refus tacite de « déstaliniser
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l nous faudra donc le créer. 44. Comme le veut
J.-P. Sartre
, Les Temps modernes, n° 123, p. 1524. 45. N’est-ce pas l’avis de Sar
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nes, n° 123, p. 1524. 45. N’est-ce pas l’avis de
Sartre
, qui écrit : « Le culte de la personne… coûtait cher en vies humaines
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) n’ont jamais fait de mal qu’à leur auteur. Mais
Sartre
parle d’un « culte de la personne ». Étrange erreur, venant d’un phil
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t que le procédé est courant dans Esprit. Quant à
Sartre
, il écrit dans ses Temps modernes (n° 123, p. 1521) : « On ne répond
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rer que la politique des communistes était juste,
M. Sartre
publie dans la même revue 119 pages pour démontrer que cette politiqu
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ntion était l’expression d’une politique », écrit
Sartre
. Admettons que personne ne l’ait vu à part lui. L’histoire récente de
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t « exprimé » à Budapest une politique à laquelle
Sartre
avait pourtant donné raison. Et les anticommunistes ont doublement to
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re ; ce qui leur ôte le droit de faire reproche à
Sartre
d’avoir approuvé hier ceux auxquels il donne tort aujourd’hui. Les di
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ialecticiens qui avaient eu la patience de suivre
Sartre
depuis quelques années devaient s’attendre soit à ce qu’il justifiât
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’un mea culpa sa condamnation du crime. Mais non.
Sartre
a décidé de protéger sa retraite stratégique derrière un rideau d’ins
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les complices de la politique qu’il exprime. Si
M. Sartre
n’a pu « digérer » Budapest, comme il l’écrit, ce n’est point qu’il a
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dapest pourrait être jugée par quiconque. Et seul
Sartre
, parlant au nom du Socialisme, a le droit de protester contre les Rus
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mes existantes sont condamnées sans exception par
Sartre
: communisme, trotskisme, social-démocratie germanique et latine, tra
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ste-t-il ? Comment juger ? On ne le peut, précise
Sartre
, qu’au nom du seul point de vue transcendant qu’il accepte, et qui es
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isme lui-même ». Mais qui incarne cette essence ?
Sartre
seul, qui s’est mis en situation de n’être reconnu comme camarade val
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La seule victime des polémiques interminables où
Sartre
épuise une « vaine passion » morigénante sera-t-elle donc l’existenti
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e ? Deux confusions et deux Suisses Le même
Sartre
écrivait naguère que je me suis tu sur Suez mais « abondamment expliq
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Si c’est être abondant, il n’y a pas de mot pour
Sartre
qui a donné trois-cents pages sur Budapest, tandis que je ne connais
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e découverte. « Je connais M. de Rougemont, écrit
Sartre
, c’est un homme doux, bien élevé, et par-dessus le marché un Suisse :
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jugeait le PC au nom de ses fins — comme le veut
Sartre
— il faudrait l’interdire au nom des nôtres. En effet, le 2e congrès
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uine, c’est pire que Bardamu. Et Jean Genet, dont
Sartre
essaya de faire un saint, n’est-ce pas français, n’est-ce pas cynique
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ière univoque, invariable et clairement déclarée.
Sartre
, décrivant la manifestation du 4 septembre, nous montrait « au milieu
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tout est plus net ! Sur une phrase insensée. —
Jean-Paul Sartre
est une belle intelligence. Quand il écrit la phrase suivante : « Il
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L’image du père. — N’est-il pas remarquable que
Sartre
, introduisant une longue diatribe contre la monarchie nouvelle, s’en
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foi en échange de son aide et protection ». Et si
Sartre
est contre de Gaulle, c’est qu’il est d’abord contre Dieu : de Gaulle
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out bien pesé… « Je ne crois pas en Dieu, insiste
Sartre
— mais si dans ce plébiscite je devrais choisir entre Lui et le préte
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; mais elle échoue dans un sophisme. En effet, si
Sartre
préfère Dieu au Général, c’est qu’il peut nier l’existence de Dieu, n
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En d’autres termes : dans le monde sans Dieu d’un
Sartre
, de Gaulle doit nécessairement apparaître comme le Tyran sans frein n
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», et j’étais « payé par les Américains », comme
Sartre
et Camus, d’ailleurs. Quelques années plus tard, la consigne changeai
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sonnalistes dès 1932, a été attribuée vers 1945 à
Sartre
, par une erreur journalistique manifeste, dont je n’ai pas souvenir q