1 1953, Preuves, articles (1951–1968). « Nous ne sommes pas des esclaves ! » (juillet 1953)
1 euves de force que le PC institue en son nom » ! ( J.-P. Sartre ). Allez redire devant ces morts en bleus de travail que le parti comm
2 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure technique (octobre 1955)
2 la vie, bien plus « païen », par cela même, qu’un J.-P. Sartre , qui se place au niveau de la morale, dans le prolongement des exigen
3 1956, Preuves, articles (1951–1968). Les joyeux butors du Kremlin (août 1956)
3 se et approuvée presque dans les mêmes termes par Jean-Paul Sartre dans Les Temps modernes 48. La voici condensée par Sartre en quelques
4 ans Les Temps modernes 48. La voici condensée par Sartre en quelques lignes d’une clarté limpide, mais trompeuse : « Ceux qui
5 et ils sont faits par elle. » Notons d’abord que Sartre « reconnaît » que K. et les siens eurent « des postes et des charges
6 isme en général ? Il le faut bien, puisque, selon Sartre , il aurait pu « se supprimer lui-même » sans entraîner, que l’on sach
7 Pourtant, le PC de France se disait stalinien, et Sartre l’approuvait en général (« Ses positions, dans l’ensemble, ont été ju
8 me le stalinisme contenait autre chose que ce que Sartre et l’Histoire en pouvaient approuver, puisqu’il est aujourd’hui conda
9 pas simplement dépassé — par ceux-là mêmes en qui Sartre veut voir les meneurs du mouvement de l’Histoire qui les mène. (« … i
10 donc cette autre chose qui est condamnée, et que Sartre n’approuvait pas ? L’action personnelle de Staline, en tant que disti
11 ivre à l’autre ? Or ils sont morts, si j’en crois Sartre , au même instant, par une extraordinaire coïncidence (la déstalinisat
12 lectique ! Si l’on déduit du « stalinisme » selon Sartre , d’une part ce qu’il en approuvait en dehors de l’URSS et de ses cond
13 de l’Histoire (ainsi que le veulent Deutscher et Sartre ), dialectique dont la « nécessité » aurait le grand avantage de rendr
14 . « Verser dans l’anticommunisme », aux yeux d’un Sartre , par exemple, c’est quitter le parti de la bonne foi. Ce lieu commun,
15 t il attaque les adversaires. Je suis certain que Sartre , par exemple, tire honnêtement ses revenus de la classe bourgeoise, q
16 à mi-chemin entre l’idée de bonne foi telle qu’un Sartre pouvait jadis la définir, et la discipline du PC, on conçoit le malai
17  rare capacité d’adaptation », pourtant louée par Sartre , soudain semble en défaut. Certes, son refus tacite de « déstaliniser
18 l nous faudra donc le créer. 44. Comme le veut J.-P. Sartre , Les Temps modernes, n° 123, p. 1524. 45. N’est-ce pas l’avis de Sar
19 nes, n° 123, p. 1524. 45. N’est-ce pas l’avis de Sartre , qui écrit : « Le culte de la personne… coûtait cher en vies humaines
20 ) n’ont jamais fait de mal qu’à leur auteur. Mais Sartre parle d’un « culte de la personne ». Étrange erreur, venant d’un phil
21 t que le procédé est courant dans Esprit. Quant à Sartre , il écrit dans ses Temps modernes (n° 123, p. 1521) : « On ne répond
4 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur deux écrivains politiques (juin 1957)
22 rer que la politique des communistes était juste, M. Sartre publie dans la même revue 119 pages pour démontrer que cette politiqu
23 ntion était l’expression d’une politique », écrit Sartre . Admettons que personne ne l’ait vu à part lui. L’histoire récente de
24 t « exprimé » à Budapest une politique à laquelle Sartre avait pourtant donné raison. Et les anticommunistes ont doublement to
25 re ; ce qui leur ôte le droit de faire reproche à Sartre d’avoir approuvé hier ceux auxquels il donne tort aujourd’hui. Les di
26 ialecticiens qui avaient eu la patience de suivre Sartre depuis quelques années devaient s’attendre soit à ce qu’il justifiât
27 ’un mea culpa sa condamnation du crime. Mais non. Sartre a décidé de protéger sa retraite stratégique derrière un rideau d’ins
28 les complices de la politique qu’il exprime. Si M. Sartre n’a pu « digérer » Budapest, comme il l’écrit, ce n’est point qu’il a
29 dapest pourrait être jugée par quiconque. Et seul Sartre , parlant au nom du Socialisme, a le droit de protester contre les Rus
30 mes existantes sont condamnées sans exception par Sartre  : communisme, trotskisme, social-démocratie germanique et latine, tra
31 ste-t-il ? Comment juger ? On ne le peut, précise Sartre , qu’au nom du seul point de vue transcendant qu’il accepte, et qui es
32 isme lui-même ». Mais qui incarne cette essence ? Sartre seul, qui s’est mis en situation de n’être reconnu comme camarade val
33 La seule victime des polémiques interminables où Sartre épuise une « vaine passion » morigénante sera-t-elle donc l’existenti
34 e ? Deux confusions et deux Suisses Le même Sartre écrivait naguère que je me suis tu sur Suez mais « abondamment expliq
35 Si c’est être abondant, il n’y a pas de mot pour Sartre qui a donné trois-cents pages sur Budapest, tandis que je ne connais
36 e découverte. « Je connais M. de Rougemont, écrit Sartre , c’est un homme doux, bien élevé, et par-dessus le marché un Suisse :
37 jugeait le PC au nom de ses fins — comme le veut Sartre — il faudrait l’interdire au nom des nôtres. En effet, le 2e congrès
5 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur un certain cynisme (septembre 1957)
38 uine, c’est pire que Bardamu. Et Jean Genet, dont Sartre essaya de faire un saint, n’est-ce pas français, n’est-ce pas cynique
6 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le vocabulaire politique des Français (novembre 1958)
39 ière univoque, invariable et clairement déclarée. Sartre , décrivant la manifestation du 4 septembre, nous montrait « au milieu
40 tout est plus net !   Sur une phrase insensée. —  Jean-Paul Sartre est une belle intelligence. Quand il écrit la phrase suivante : « Il
41 L’image du père. — N’est-il pas remarquable que Sartre , introduisant une longue diatribe contre la monarchie nouvelle, s’en
42 foi en échange de son aide et protection ». Et si Sartre est contre de Gaulle, c’est qu’il est d’abord contre Dieu : de Gaulle
43 out bien pesé… « Je ne crois pas en Dieu, insiste Sartre — mais si dans ce plébiscite je devrais choisir entre Lui et le préte
44 ; mais elle échoue dans un sophisme. En effet, si Sartre préfère Dieu au Général, c’est qu’il peut nier l’existence de Dieu, n
45 En d’autres termes : dans le monde sans Dieu d’un Sartre , de Gaulle doit nécessairement apparaître comme le Tyran sans frein n
7 1960, Preuves, articles (1951–1968). Sur la détente et les intellectuels (mars 1960)
46  », et j’étais « payé par les Américains », comme Sartre et Camus, d’ailleurs. Quelques années plus tard, la consigne changeai
8 1968, Preuves, articles (1951–1968). Vingt ans après, ou la campagne des congrès (1947-1949) (octobre 1968)
47 sonnalistes dès 1932, a été attribuée vers 1945 à Sartre , par une erreur journalistique manifeste, dont je n’ai pas souvenir q