1 1953, Preuves, articles (1951–1968). À propos de la crise de l’Unesco (mars 1953)
1 À propos de la crise de l’ Unesco (mars 1953)k La démission de M. Trygve Lie a fait parler d’une cri
2 ission de M. Torres Bodet, directeur général de l’ Unesco , ne révèle certes pas une crise de la culture, mais bien du principe
3 se indifférence dont témoignent, à l’endroit de l’ Unesco , les milieux proprement culturels. Nous ne voyons, pour notre part, a
4 qu’il existe un malaise général à l’endroit de l’ Unesco , et cela non seulement dans l’opinion, probablement superficielle dan
5 facile à trouver. Car, en somme, qu’est-ce que l’ Unesco  ? Un organisme qualifié de « culturel », mis sur pied par les gouvern
6 cessaire, reste loin d’épuiser la question. Car l’ Unesco n’a jamais prétendu faire la culture, ou faire de la culture. L’Unesc
7 tendu faire la culture, ou faire de la culture. L’ Unesco veut aider la culture, et plus encore aider les peuples à se cultiver
8 uel de neuf millions de dollars, comme celui de l’ Unesco , est gigantesque. Au regard des tâches mondiales que l’Unesco s’assig
9 gigantesque. Au regard des tâches mondiales que l’ Unesco s’assigne, il est simplement ridicule ; pire encore si l’on ose le co
10 qu’ont imaginé il y a sept ans les créateurs de l’ Unesco . Le système souffre de trois vices majeurs : il est trop vaste, il es
11 re par des organismes régionaux (comme on dit à l’ Unesco ) et non point mondiaux. 2. Centralisé. La réalité de la culture ne se
12 Rougemont Denis de, « À propos de la crise de l’ Unesco  », Preuves, Paris, mars 1953, p. 74-76.
2 1954, Preuves, articles (1951–1968). La table ronde de l’Europe (janvier 1954)
13 ministres, du Comité des experts culturels, de l’ Unesco et de l’Organisation du traité de Bruxelles assistaient à la réunion.