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À propos de la crise de l’
Unesco
(mars 1953)k La démission de M. Trygve Lie a fait parler d’une cri
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ission de M. Torres Bodet, directeur général de l’
Unesco
, ne révèle certes pas une crise de la culture, mais bien du principe
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se indifférence dont témoignent, à l’endroit de l’
Unesco
, les milieux proprement culturels. Nous ne voyons, pour notre part, a
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qu’il existe un malaise général à l’endroit de l’
Unesco
, et cela non seulement dans l’opinion, probablement superficielle dan
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facile à trouver. Car, en somme, qu’est-ce que l’
Unesco
? Un organisme qualifié de « culturel », mis sur pied par les gouvern
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cessaire, reste loin d’épuiser la question. Car l’
Unesco
n’a jamais prétendu faire la culture, ou faire de la culture. L’Unesc
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tendu faire la culture, ou faire de la culture. L’
Unesco
veut aider la culture, et plus encore aider les peuples à se cultiver
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uel de neuf millions de dollars, comme celui de l’
Unesco
, est gigantesque. Au regard des tâches mondiales que l’Unesco s’assig
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gigantesque. Au regard des tâches mondiales que l’
Unesco
s’assigne, il est simplement ridicule ; pire encore si l’on ose le co
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qu’ont imaginé il y a sept ans les créateurs de l’
Unesco
. Le système souffre de trois vices majeurs : il est trop vaste, il es
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re par des organismes régionaux (comme on dit à l’
Unesco
) et non point mondiaux. 2. Centralisé. La réalité de la culture ne se