1 1951, Preuves, articles (1951–1968). Neutralité et neutralisme (mai 1951)
1 moyens. D’une part, la politique, prise pour fin absolue devient la plus cruelle des religions, en même temps qu’elle perd ses
2 1952, Preuves, articles (1951–1968). Le sens de nos vies, ou l’Europe (juin 1952)
2 t la notion, chrétienne à l’origine, de la valeur absolue de la personne humaine — de chaque personne humaine. Pour beaucoup d’
3 1953, Preuves, articles (1951–1968). Deux princes danois : Kierkegaard et Hamlet (février 1953)
3 ligieux) qui ouvrit les yeux de Kierkegaard sur l’ absolu du christianisme véritable et lui permit de découvrir cette vérité te
4 in de rétablir dans sa pureté première l’exigence absolue de l’Évangile. La tâche apparaît surhumaine. Et nous voyons les deux
5 our forcer notre époque détraquée à reconnaître l’ absolu chrétien et, sinon à lui obéir, tout au moins à cesser de se dire chr
6 in de la vérité, c’était commettre à l’égard de l’ absolu chrétien le crime de lèse-majesté qualifié, c’était se moquer de l’Év
7 certains cas, à la morale. C’est courir un risque absolu . Quelles aides, quels repères, quels principes directeurs nous offrir
4 1954, Preuves, articles (1951–1968). Politique de la peur proclamée (novembre 1954)
8 éalité. La peur de l’Allemagne étant infinie — ou absolue — c’est-à-dire indépendante de quoi que ce soit que l’Allemagne réell
5 1955, Preuves, articles (1951–1968). Le Château aventureux : passion, révolution, nation (mai 1955)
9 négation, car l’Orient ne connaît pas ce tragique absolu qui naît de l’acte irréversible, engageant sans retour la personne. E
10 ne se dira « souveraine », à l’imitation des rois absolus qui n’avaient de comptes à rendre qu’à Dieu seul — mais il n’y a plus
11 supérieure à leurs « droits » et limitant leur «  absolue souveraineté ». Pendant cent ans, l’Europe qui se croit rationnelle v
12 haine plus que d’amour, la nation revendique des absolus dont il est manifeste qu’elle est spirituellement indigne et matériel
13 contradictions essentielles entre la souveraineté absolue et la paix, entre l’État-nation et la liberté, entre le sacré nationa
14 ses mains, il l’embrasse, et il croit embrasser l’ Absolu , parce que sa soif n’attendait rien de moins. Mais semblable aux aman
15 squ’au sacrifice éperdu. Alors je ferai d’Iseut l’ absolu du désir, et elle le sera tant qu’un obstacle réel ou non entre elle
16 on entre elle et moi, même embrassés, empêchera l’ Absolu d’échouer dans la durée. Devant l’impossible défi, l’homme dit : c’es
17 ment du christianisme originel, son exigence de l’ absolu réalisé dans cette vie limitée, dans ce temps qui nous fuit, dans cet
6 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure occidentale de l’homme : L’exploration de la matière (août 1955)
18 la réalité du monde. Ce Dieu qui exige la vérité absolue ne veut pas qu’on le saisisse à l’aide d’illusions. Il rejette les th
19 le » devint courante : elle signifiait l’évidence absolue , mettant fin à toute discussion. La science était censée garantir ce
20 en même temps l’existence de l’idée d’un Ailleurs absolu , d’un totaliter aliter. Et rien ne peut faire qu’une telle idée provi
21 ’en-soi et pour soi (An und Für sich) de l’esprit absolu (synthèse). On peut affirmer sans nulle crainte que ces produits extr
22 solée de ses complémentaires et poussée jusqu’à l’ absolu . Une doctrine ne peut être qualifiée d’hérétique que si elle a pris s
7 1956, Preuves, articles (1951–1968). Les joyeux butors du Kremlin (août 1956)
23 simplette va nous y aider peut-être. Soit un chef absolu qui ordonne à ses sujets de se peindre le visage en rouge. Cela dure
8 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la neutralité européenne (mars 1957)
24 s partout et en toute circonstance, d’une manière absolue , sans révision possible, la sage devise de sa neutralité, devenue tab
9 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur un patriotisme de la terre (mars 1958)
25 avion continuait vers l’espace infini ? Tristesse absolue , fin du Sens. Déchirant amour de la Terre ! Dans cent ans « En
10 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur la prétendue décadence de l’Occident (avril 1958)
26 il tire ses prétentions universelles. L’indigence absolue de sa spiritualité le rendra vite inapte à les soutenir. as. Roug
11 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le régime fédéraliste (I) (août 1958)
27 ent incompatibles. On ne peut vouloir à la fois l’ absolu national et la fédération supranationale. On ne peut vouloir à la foi
12 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le vocabulaire politique des Français (novembre 1958)
28 ge et limite son pouvoir : il sera donc dictateur absolu . Tout pouvoir, dans un monde sans Dieu, devient fatalement abusif. En
13 1959, Preuves, articles (1951–1968). Nouvelles métamorphoses de Tristan (février 1959)
29 stique et la morale, la croyance et la science, l’ absolu et le raisonnable, enfin l’amour-passion et le mariage. N’en sommes-n
30 échappe aux rythmes naturels et joue le rôle d’un absolu préférable à la vie elle-même. La possession de cet inaccessible devi
31 il est devenu la proie d’un pouvoir beaucoup plus absolu  : l’état de passion. J’ai montré dans L’Amour et l’Occident comment
14 1959, Preuves, articles (1951–1968). Sur une phrase du « Bloc-notes » (mars 1959)
32 gique propre, se croisent en ce point de scandale absolu . Il y a d’une part la lutte d’un peuple pour la dignité, la justice,
15 1959, Preuves, articles (1951–1968). Rudolf Kassner et la grandeur (juin 1959)
33 ent ; ou encore les dissout dans une réalité plus absolue . Telle est la forme des dialogues où culmine son art. De ces dialogue
16 1960, Preuves, articles (1951–1968). Les incidences du progrès sur les libertés (août 1960)
34 s refusons d’accorder à la politique cette valeur absolue de fin en soi que lui donnent les totalitaires — tant qu’un jour il n
35 de ces fins dernières, serait-elle à son tour un absolu  ? Non, certes, mais elle seule nous conduit à nos fins. Car la libert
17 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (I) (avril 1961)
36 e, exclu par l’esprit, trouvera donc son « médium absolu  » non pas dans la parole mais bien dans la musique ; et de même la mu
37 usique trouvera dans le génie sensuel son « objet absolu  » car « l’état d’âme sensuel est trop lourd et trop dense pour être p
38 voitise effrénée du désir, mais aussi le triomphe absolu de ce désir, triomphe auquel il serait vain de s’opposer. Si d’aventu
39 relle, Don Juan incarne donc, si l’on ose dire, l’ absolu nihilisme moral. Il séduit par la seule énergie du désir. Je ne l’im
40 le médium et l’idée », d’où « la valeur classique absolue  » de son opéra. On pourra multiplier les Faust 100, car « l’idée de F
41 ne conçoit que deux manières de vivre dignes de l’ absolu et possibles pour lui : ou bien le séducteur, ou bien l’anachorète102
42 subit et souffre, et s’efforce de dépasser vers l’ absolu , vers ce qu’il veut devenir selon l’esprit. Si tel est bien son mythe
43 ination, trouve son expression suprême, unique et absolue , poétiquement absolue, dans le fait qu’il n’y a au monde qu’un seul ê
44 pression suprême, unique et absolue, poétiquement absolue , dans le fait qu’il n’y a au monde qu’un seul être bien-aimé, et que
45 « seconde fois » n’est rien… Une fois est le tout absolu , et la seconde fois la ruine absolue de tout.103 Certes, le Jeune H
46 s est le tout absolu, et la seconde fois la ruine absolue de tout.103 Certes, le Jeune Homme d’« In Vino Veritas », qui n’a j
47 liera que Don Juan et Faust cherchent tous deux l’ absolu , et que le héros unique s’appelle Faust quand il demande cet absolu à
48 héros unique s’appelle Faust quand il demande cet absolu à la science, Don Juan quand il le demande à la volupté. » Etc. 101.
49 on coupable ? » 107. Chapitre III, « Le Paradoxe absolu (une chimère métaphysique) ». 108. Cf. supra, « Kierkegaard et Trist
18 1968, Preuves, articles (1951–1968). Vingt ans après, ou la campagne des congrès (1947-1949) (octobre 1968)
50 eux Grands, le mythe des souverainetés nationales absolues sont dénoncés et vidés de leur contenu terroriste, de même que les fa
51 de réviser le dogme des souverainetés nationales absolues . De son côté l’UEF voyait venir à elle le mouvement démo-chrétien des
52 mieux qu’une alliance de souverainetés nationales absolues . Le rapport politique (d’inspiration unioniste) proposait un conseil
19 1970, Preuves, articles (1951–1968). Dépasser l’État-nation (1970)
53 s conquises par l’une d’entre elles, aux pouvoirs absolus de l’État. C’est vouloir faire coïncider sur un même territoire, défi
54 n, alléguant une indépendance et une souveraineté absolues aussi peu défendables en droit qu’elles deviennent illusoires en fait
55 re la prétention de l’État-nation à leur monopole absolu . Il  faut distribuer les pouvoirs étatiques aux différents niveaux de
56 t jalousement leurs prétentions à la souveraineté absolue . Je ne crois pas à cette amicale des misanthropes. Je crois à la néce