1 alutaire, mais dans la catastrophe de la mort des amants . « Viens, douce mort », chante l’âme apaisée au plus pur des chorals

2 oif n’attendait rien de moins. Mais semblable aux amants tragiques de la légende, avec ce philtre enthousiasmant qui annule le

3 lita de Vladimir Nabokov, s’intitule « Le dernier amant  ». Et l’héroïne de L’Homme sans qualités de Robert Musil, dit à plusi

4 es, du coup de foudre initial jusqu’à la mort des amants séparés, conséquence d’un amour interdit qui les exile de la communau

5 l’Éros, et il le dit75. Comme dans Tristan, « les amants fuient le monde et lui, eux ». Enfin, comme dans Tristan, ils meurent

6 sions du xiie siècle et dans Wagner, la Mort des Amants légendaires. C’est qu’en réalité, H. H. et Lolita n’ont jamais connu

7 actère spectral si fascinant. C’est pourquoi les amants passionnés en viennent toujours à invoquer le mythe platonicien des d

8 n, entrelacés et enlacés à l’indicible comme deux amants qui, l’instant d’après, se précipiteront dans le vide. Ils se précipi

9 uite à écrire — Musil transpose ici l’épisode des amants légendaires bannis dans la forêt du Morois : le philtre ayant cessé d

10 forêt, le second mariage, la dernière réunion des amants dans la mort… Il n’y a qu’un seul roman dans nos littératures ! Une s

11 ut l’inaccessible. Cet état dans lequel les vrais amants , poètes, mystiques et créateurs, voudraient se maintenir une fois qu’

12 e, et les penseurs qui en manquent sont comme des amants sans passion, c’est-à-dire de piètres partenaires. Mais le paroxysme

13 ’est lui-même, en tant que philosophe, en tant qu’ amant de la « Sagesse » qui se croit devenu Don Juan, et qui se définit com

14 e ; — oui, peut-être sommes-nous, nous aussi, des amants malheureux. La connaissance s’est transformée chez nous en passion qu

15 mpératrice Théodora faisait tuer avant l’aube ses amants d’une nuit. Tristan veut au contraire l’éternité, car il veut échappe

16 attachements terrestres, — elle veut ce ciel où l’ amant et l’aimée se confondent en un seul être, dans le règne sans fin de l