1
puissante » ou « plus puissante » que les leurs.
Car
les faits nous suffisent, et quant aux libertés, nous en avons plus q
2
Je serais tenté de lui dire : l’esprit critique.
Car
cet esprit nous renvoie sobrement à nos inquiétudes personnelles, qui
3
le politique, même neutre, et même démocratique ;
car
dès l’instant où la culture se subordonne à une politique quelconque,
4
de cliché. Mais l’historien jugera différemment.
Car
à ses yeux cette notion fondamentale, cette conquête majeure de l’Occ
5
certain que par rapport à notre vie individuelle.
Car
le Progrès à l’origine signifiait une libération, et de nos jours enc
6
s de nous décider nous-mêmes, donc d’être libres.
Car
la seule liberté qui compte pour moi — dira tout véritable Européen —
7
stes, ce sera bien notre faute dans les deux cas.
Car
il faut faire l’Europe, ou il faudra subir soit leur intervention, so
8
si l’on y croit vraiment… (J’écris on à dessein :
car
ce ne sont pas les mêmes qui, en Europe, font la culture et ont l’arg
9
— voilà des objectifs concrets. Ils sont vitaux.
Car
si l’Europe et l’Amérique n’arrivent pas à s’entendre effectivement,
10
s cette phrase était le poison, pour Kierkegaard.
Car
toute son œuvre, toute sa carrière d’auteur n’avait eu d’autre sens,
11
turé, traîné de prison en prison, et puis enfin —
car
c’est bien d’un véritable témoin de la vérité que nous parle le profe
12
de n’avoir pas fait d’Hamlet un drame religieux.
Car
, si les scrupules d’Hamlet ne sont pas d’ordre religieux, le héros ce
13
el me dit : Ne dis pas : Je ne suis qu’un enfant.
Car
tu iras vers tous ceux auprès de qui je t’enverrai, et tu diras tout
14
préciser la part de la Providence dans mon œuvre.
Car
je me rendrais coupable de déloyauté envers Dieu si je prétendais avo
15
e toute ma production esthétique est une fraude ;
car
cette formule concède un peu trop à la conscience. Mais elle n’est pa
16
Mais elle n’est pas tout à fait fausse non plus,
car
j’ai eu conscience de moi au cours de cette éducation et dès le début
17
ar analogie me paraît être l’expérience poétique.
Car
le poète, lui non plus, ne sait et ne saura jamais s’il ne fait qu’ép
18
rd, s’oppose diamétralement à la notion courante.
Car
, selon cette dernière, suivre sa vocation, c’est aller dans le sens o
19
s toute l’affaire. Et peut-être facile à trouver.
Car
, en somme, qu’est-ce que l’Unesco ? Un organisme qualifié de « cultur
20
que nécessaire, reste loin d’épuiser la question.
Car
l’Unesco n’a jamais prétendu faire la culture, ou faire de la culture
21
primerie pour développer tous ses effets sociaux,
car
il a fallu attendre pour cela l’instruction publique et la grande pre
22
rmulé les buts communs susceptibles de nous unir.
Car
ce ne sont pas seulement leurs origines, mais les buts qu’ils regarde
23
’améliorer le terroir nourricier du nationalisme.
Car
l’Europe n’est pas l’addition de vingt-quatre « histoires nationales
24
e) rétabliront en fait la souveraineté du peuple,
car
le peuple sera associé à leur gestion. Il importe d’expliquer cela au
25
gestion. Il importe d’expliquer cela aux masses,
car
ainsi sera dissipée la crainte que suscite la perte de la souverainet
26
ent l’effort de s’assimiler l’ABC du fédéralisme,
car
sans lui l’union de nos pays reste pratiquement impensable — si j’ose
27
rcs ? C’est à quoi nous en sommes, et c’est pire.
Car
une absurde conjoncture veut que les décisions vitales du pays dont d
28
Je réponds oui pour inquiéter, mais c’est gênant,
car
la chose dont on me parle n’existe pas. La « musique moderne », en ef
29
eurs, ce n’est pas cette génération qui le verra.
Car
le style d’une époque est très rarement sensible aux gens qui vivent
30
emagne disparaissait totalement et à tout jamais.
Car
s’il n’en restait qu’un, je craindrais celui-là, dit en substance Fra
31
danger communiste. En France, on est plus nuancé.
Car
il est évident pour tout cartésien progressiste, que deux-cents divis
32
ce processus évolutif se pose encore à M. Bevan.
Car
c’est précisément « à cet égard » (c’est-à-dire au sujet du passage à
33
eur de Mao Tsé-toung devant ses propres Chinois ?
Car
voici la situation. « Le dernier recensement fait apparaître une popu
34
Orient symbolique, comme par une double négation,
car
l’Orient ne connaît pas ce tragique absolu qui naît de l’acte irréver
35
tre lui, il ne s’agit en aucun cas de révolution,
car
la subversion vient de l’extérieur, ou vise un pouvoir étranger. La n
36
ère tâche de l’État sera d’écraser les opposants,
car
la nation est religion et les religions, en Occident, ne transigent p
37
e suppose ? De la foi, qui est confiance en Dieu.
Car
« si Dieu est le créateur du monde, il est désormais responsable de c
38
Science, recherche « impitoyable » de la vérité.
Car
la vérité, pour la foi, ne peut être que celle de Dieu, même quand el
39
is avec les caractères classiques de la matière ;
car
celle-ci a revêtu précisément les attributs que les matérialistes pen
40
e, les spiritualistes n’ont pas lieu de pavoiser,
car
, pour les mêmes raisons, leur idée de l’esprit paraît fort compromise
41
système du monde qu’ils qualifient de panthéiste.
Car
si le cosmos est vraiment infini à la fois dans le temps et dans l’es
42
rière-plan que celui de la dogmatique chrétienne,
car
ils ne représentent en réalité que des variantes de l’argument trinit
43
aveugle que celle qu’on reprochait au Moyen Âge.
Car
les vérités théologiques d’alors étaient plus à la portée du croyant
44
alisme épuré », c’est-à-dire en fait un dualisme.
Car
l’homme est conçu désormais comme une âme enfermée dans un corps. Il
45
ls l’ont payé d’un prix moins visible et tangible
car
on ne mesure pas les valeurs spirituelles, ni ce que l’homme perd en
46
dire que tout nous mène vers une ère religieuse.
Car
la culture n’est en fin de compte qu’un prisme diffracteur du sentime
47
e soit plus vraie que l’ascendante, ou l’inverse,
car
elles sont illusoires toutes les deux. Mais l’illusion d’un retour à
48
n’est point par accident qu’un dictateur est fou,
car
il faut être fou pour se faire dictateur, la dictature étant la forme
49
? Ne serait-il pas plus simple de le dire ? Non,
car
tout se compliquerait aussitôt. Si Staline et le stalinisme n’étaient
50
and on reçoit, en plus, l’ordre d’être autonome !
car
tout change aussitôt, du seul fait que la question n’est plus simplem
51
s, chaque PC volera de nos propres ailes » ? Non,
car
l’ordre voulait qu’on se déclare autonome en reniant le nom de Stalin
52
On recule encore devant le troisième blasphème…).
Car
l’erreur a bien dû se glisser quelque part ; elle est là et on l’a re
53
. Insoluble problème, et les risques sont graves.
Car
ou bien tout se défait ; ou les « crimes de Staline » apparaissent co
54
l’éventualité d’une démonstration par l’absurde ?
Car
une telle analyse, si elle reste orthodoxe, devrait montrer soit que
55
Pour l’URSS, la perte ne serait pas moins grave,
car
l’URSS sans ses partis ne serait plus que la Russie. Aussitôt, son im
56
st pas africain, et qu’il n’habite pas en Égypte.
Car
, en effet… Non-ingérence En juin dernier, le colonel Nasser con
57
urel » m’assure-t-on. Voilà qui juge une société.
Car
il n’y a rien de naturel ni de raisonnable en tout cela. On voulait d
58
rande distance. On attend la suite. Elle viendra.
Car
, en effet, la plupart de nos rêves millénaires sont déjà des réalités
59
ns la conscience européenne — et dans elle seule,
car
l’Amérique du Nord n’a pas bougé — n’est pas encore définissable. Sou
60
u’ait eu la Chine, pour avoir chassé les jésuites
car
, dit-il, « ce n’était pas parce qu’il était intolérant, c’était au co
61
est un mal imaginaire, et un bien réel pour eux ;
car
où est le mal… d’être libre au lieu d’être esclave ? » Là-dessus, l’
62
aurait le plus grand tort d’y mêler de la morale.
Car
la neutralité n’est défendable qu’en tant que mesure politique, donc
63
question concrète est l’indépendance de l’Europe.
Car
il faut être indépendant pour rester neutre ou pouvoir se déclarer te
64
à elle seule les chances d’éclatement du conflit.
Car
, sans l’appoint européen, les forces demeurent sensiblement égales. 3
65
ison. Et les anticommunistes ont doublement tort,
car
bien que l’histoire leur donne raison d’avoir dit que la politique co
66
e-Hélène. Et, s’il l’avait dit, il aurait eu tort
car
de son temps rien ne menaçait l’Europe dans son ensemble sinon lui. M
67
ances égales à tous, comme le prétend la théorie.
Car
le bon sens voudrait que le libéralisme utilise la contrainte contre
68
ve qu’on ne croit pas au reproche qu’on lui fait.
Car
il est clair qu’un vrai parti totalitaire a tous les droits, en régim
69
uge ses vues « superficielles », non sans raison,
car
ce sont celles qu’on lui attribue. Mais on admet pourtant « qu’il par
70
à l’exception, partielle seulement, de la nôtre.
Car
l’Europe a su se défendre, depuis un siècle et demi, tant bien que ma
71
late exemplairement dans un pays comme l’Algérie.
Car
c’est ici la vraie nature de la tragédie algérienne, au-delà de ses a
72
s, ils ont réalisé tout cela bien mieux que nous,
car
nous sommes restés à mi-chemin, en marchant dans la même direction. A
73
. Ce sera peut-être encore Démocratie, qui sait ?
car
ce genre de mot sert à tout, et cela peut rassurer les vieux routiers
74
hommes égaux, ils ne feraient jamais d’élections,
car
celles-ci visent au choix des meilleurs. Ils mettraient simplement au
75
me parler surtout d’une querelle de générations !
Car
il se trouve que ces hommes politiques ont le même âge que ces auteur
76
s ? R. — 64 ans et demi, et saluez, je vous prie,
car
ce n’est pas seulement le pouvoir d’invention, mais le pouvoir de ren
77
onc ! Mais les interruptions ne sont pas admises,
car
« on ne fait pas de politique dans cette enceinte ». Le seul qui enfr
78
à eux seuls, même s’ils défendent les libertés. (
Car
il peut arriver que la dialectique leur en donne l’autorisation.) Aut
79
l unir l’Europe ? », on peut répondre : 1. — Non,
car
seules nos nations existent. Mais depuis quand ? La moitié de ces nat
80
de l’Europe peut-elle subsister seule ? 2. — Non,
car
l’Europe est bien finie, l’avenir est aux USA, à l’URSS, à la Chine,
81
les de mieux qui ne soit né chez nous ? 3. — Non,
car
l’Europe unie n’intéresse pas les autres. Ainsi, l’industriel prétend
82
la former, ou d’abord de la consulter. 4. — Non,
car
l’Europe ne peut pas se faire sans les Anglais. (Cas particulier du p
83
plaindre, alors, qu’on les en a exclus. 5. — Non,
car
l’Europe est coupable : elle a détruit les autres civilisations, c’es
84
teur commun : le masochisme occidental. 6. — Non,
car
l’Europe à faire n’est pas celle qu’on nous fait. Car on fait une Eur
85
l’Europe à faire n’est pas celle qu’on nous fait.
Car
on fait une Europe vaticane, dit la gauche. Car on fait une Europe di
86
. Car on fait une Europe vaticane, dit la gauche.
Car
on fait une Europe dirigiste, dit la droite. Car on ne fait pas l’Eur
87
Car on fait une Europe dirigiste, dit la droite.
Car
on ne fait pas l’Europe, disent les fédéralistes. Et chacun se renfro
88
esprits et les cœurs, éduquer, former, informer.
Car
les obstacles sont dans les esprits, ou dans les préjugés sentimentau
89
es masses ? 4. Il faut créer une force politique.
Car
la raison, la persuasion et la technique ne sont rien sans la force,
90
, l’URSS préférant frapper l’esprit des foules, «
car
on ne vit pas de pain seulement »… Chacun récolte donc ce qu’il a sem
91
e le réfuter. Comment se fait une nouvelle ? —
Car
il se passe à chaque seconde d’un temps théoriquement simultané sur t
92
a radio, à quoi tout se réduit au bout du compte.
Car
c’est bien compte tenu de ces informations que se décide la politique
93
eraient donc nos vrais maîtres ? C’est trop dire.
Car
elles sont irresponsables. Trois exemples. — On dit un peu partout
94
ew York. Mais l’écho reste faible dans la presse.
Car
les agences ont décidé, ce jour-là, de donner les manchettes à Stalin
95
es conclusions que le monde en tire sont fausses,
car
l’échec du petit pamplemousse est moins celui des USA que celui de le
96
l’Utopie se définit comme un système sans avenir.
Car
ainsi que l’a bien vu Toynbee, les utopies sont en réalité « des prog
97
’est plus drôle du tout. Il faut faire attention.
Car
la science a déjà devancé nos poètes. « Dans cent ans, dit le profess
98
radicale que ne l’a fait jusqu’ici la technique,
car
elle changera le mode d’appréhension de l’existence, de soi, des autr
99
durable, ou remplacée par une culture plus haute.
Car
auparavant, ses périodes dites par certains de décadence peuvent être
100
. Perte de rayonnement ? C’est tout le contraire.
Car
si l’Europe n’imite aucune autre culture, même pas le passé de la sie
101
mpérialisme ou d’orgueil provincial. Le Droit. —
Car
l’Occident est la seule civilisation connue qui se soit posé la quest
102
ns raisonnables, et voilà leur faiblesse commune.
Car
si l’on veut que l’Europe unie soit dotée d’une capitale, c’est juste
103
un « Paris » transposé, qu’on aille donc au vrai,
car
on n’en fera pas d’autre. Mais si l’on veut vraiment un district fédé
104
France et l’intégration de la France à l’Europe.
Car
cela supposerait qu’on est tantôt nationaliste, tantôt fédéraliste. Q
105
c’est de cela qu’il nous faut parler et disputer,
car
ce que le monde entier attend de nous, ce n’est pas une résolution de
106
l’origine, et il en demeure la nostalgie secrète.
Car
l’un et l’autre sont issus des jacobins, qui fournirent à l’histoire
107
ous êtes un homme de droite. » Phrases insensées.
Car
en supposant que l’idéologie de tel ou tel parti fût un peu cohérente
108
ce ministère ne représentait pas une politique :
car
dans ce cas elle l’eût aussitôt renversé. Elle ne voyait en lui que l
109
, mais ne préjugeaient pas de l’avenir du régime.
Car
la vie politique n’a jamais dépendu des articles et paragraphes. Elle
110
ne peut être défini par une trompeuse majorité71.
Car
le vrai Peuple vote à gauche de Guy Mollet, c’est-à-dire à l’est de l
111
la mauvaise foi. On devrait donc se l’interdire,
car
au fait, il ne sert à rien dès l’instant que chacun se déclare démocr
112
clarée en fait, dans un monde où tout est permis.
Car
la passion suppose toujours, entre le sujet et l’objet, un tiers qui
113
r fou de sa fille. Mais cet amour est impossible,
car
Lolita n’a pas 13 ans. Cependant, mon héros l’enlève et il fuit avec
114
u dans le voisinage de celle qui doit me rejeter,
car
loin d’elle ma vie n’a pas de sens, c’est près d’elle que je veux me
115
se de l’écrivain ne suffit pas, bien que sincère.
Car
il faut voir que cette ambiguïté, qu’il nous propose malgré lui, n’es
116
iler ni excuser le caractère scandaleux du roman,
car
il apparaît essentiel, et l’auteur ne manque pas une occasion de le s
117
véritables, au sens « tristanien » de ces termes.
Car
il manquerait entre les deux protagonistes l’obstacle nécessaire, la
118
isme intérieur. L’hypothèse n’est pas arbitraire,
car
c’est précisément ainsi que les choses se passent dans le grand livre
119
océdant généralement par antithèses et paradoxes.
Car
on n’aura jamais assez de mots et de métaphores, et de clichés réinve
120
sa pensée paraît réfractaire à toute description,
car
elle opère sur des mythes concrets plutôt que sur des formules explic
121
s faits nouveaux et vrais, dans un certain style.
Car
il n’est point de vérité sans forme. Quelques pages étranges et puiss
122
on mériterait-il d’être appelé Judas numéro deux.
Car
il ne s’agit pas de professer une chose mais d’être la chose. Le rare
123
on avis, qu’une intention profondément délibérée.
Car
il s’agit ici d’une maïeutique, s’exerçant sur les mythes de l’âme. J
124
ne l’ont pas lu, en suivant la méthode usuelle :
car
on ne le trouverait pas, on ne toucherait rien de lui en partant de g
125
, à cette génération, le progrès dans la liberté.
Car
il est clair que ce problème numéro 1 de notre siècle déborde toute c
126
serai très bref, bien qu’il soit le mot capital.
Car
la liberté, voyez-vous, ce n’est pas quelque chose dont nous devons p
127
prement humaines qui donnent un sens à notre vie.
Car
la culture, c’est tout d’abord : transmettre des recettes de vie, des
128
certes, mais elle seule nous conduit à nos fins.
Car
la liberté se concrétise dans l’augmentation continuelle des possibil
129
le cherche avec beaucoup de soins et de finesse,
car
aucune carte ne l’indique. Son nom même est une contradiction, car co
130
ne l’indique. Son nom même est une contradiction,
car
comment le croisement de huit chemins publics peut-il former un « coi
131
ne pure possibilité, — possibilité pour l’esprit.
Car
personne ne fréquente ce lieu, sauf un petit insecte qui se hâte, len
132
comme Elvire : — Toi, meurtrier de mon bonheur !
Car
en vérité, cette pièce s’est emparée de moi d’une façon si diabolique
133
e sa spontanéité. La musique seule va s’y prêter.
Car
elle est un langage des sens, mais le sens de l’ouïe plus que tout au
134
ouvera dans le génie sensuel son « objet absolu »
car
« l’état d’âme sensuel est trop lourd et trop dense pour être porté p
135
d’aucun préparatif, d’aucun plan, d’aucun temps,
car
il est toujours prêt, l’énergie est constamment présente en lui et le
136
de l’instant. Ses conquêtes sont sans histoire, «
car
le temps lui manque ». « La voir et l’aimer sont une seule chose… et
137
de son opéra. On pourra multiplier les Faust 100,
car
« l’idée de Faust suppose une telle maturité d’esprit qu’il est natur
138
e, et qu’il doit exalter et condamner sans cesse,
car
elle est lui autant que lui, mais elle est ce qu’il refuse en lui. El
139
nt encore que des rapports abstraits avec la vie,
car
« la résolution, la résolution de la convoitise, est la pointe de l’e
140
choisit d’aimer le plus souvent qu’il le pourra,
car
c’est la femme qu’il aime, et dans chaque femme réelle, c’est ce qui
141
choisit d’aimer une seule femme et de l’épouser,
car
le mariage est cette décision qui « traduit l’exaltation en réalité »
142
e sa possibilité ; il n’est pas derrière le Mari.
Car
celui-ci représente et défend l’impossibilité que Kierkegaard subit,
143
ne fut un génie par la jeune fille qu’il posséda,
car
par elle il ne devint que conseiller d’État ; pas un ne fut un héros
144
ne fut un héros par la jeune fille qu’il posséda,
car
par elle il ne devint que général ; pas un ne fut poète par la jeune
145
un ne fut poète par la jeune fille qu’il posséda,
car
par elle il ne devint que père ; et pas un ne fut un saint par la jeu
146
ne fut un saint par la jeune fille qu’il posséda,
car
il n’en posséda aucune, et ne voulut en posséder qu’une seule, qu’il
147
ce, qui jamais plus ne lui tombera en partage ! —
Car
le monde des choses tout entier ne trouvera plus une bouchée à donner
148
orale sociale et ses lois laïques ou religieuses.
Car
elle sera bientôt soumise à l’épreuve imprévue de la durée, qui modif
149
d’une nuit. Tristan veut au contraire l’éternité,
car
il veut échapper à la souffrance, et la souffrance est liée au temps
150
eparaît peu après dans le second Zarathoustra : «
Car
je t’aime, ô éternité ! ») Une certaine dialectique formelle étant co
151
hante. — Mais que peut signifier cette harmonie ?
Car
la liberté, pour les Masques, c’est de tuer le traître séducteur, et
152
vers l’extérieur, vers les vérités constituées :
car
celles-ci ne sont pas « vraies » (si elles sont souvent utiles), et l
153
l’amour d’un autre, et donc de tout amour réel :
car
sans prochain, l’amour ne sait plus où se prendre. Tout amour véritab
154
aison. C’était pour lui « une nécessité vitale ».
Car
il fallait retenir toute une jeunesse impatientée par « une propagand
155
c’est dépassé, c’est en retard sur les réalités (
car
les Six sont déjà bien au-delà), et c’est absolument inadéquat aux ex
156
par là, probablement, mais pourquoi s’y arrêter ?
Car
l’Histoire n’en fera rien. L’Europe a sécrété le nationalisme qui inf
157
présent statut de neutralité, et c’est absurde :
car
la Suisse fait partie de l’Europe, qu’elle le veuille ou non ; et res
158
moins, ses qualités culturelles de plus en plus,
car
elles seules sont perçues comme signes distinctifs. Ou encore : le po
159
lus : il n’y a pas de grandes sociétés possibles,
car
il n’y a plus de societas véritable quand les socii cessent de se sen
160
fédérale peuvent assurer l’indépendance relative (
car
il n’en existe pas d’autres) d’une communauté politique, et procurer
161
unique sa grâce très secrète à l’avenir européen.
Car
la Suisse détient un mystère, ou plutôt elle est ce mystère. Il m’a f
162
ompte. Points de détail et nuances méticuleuses :
car
c’est seulement dans le détail concret qu’on voit jouer ce qu’on appe
163
n tant que tels n’avaient rien obtenu de concret,
car
leur but spécifique était, précisément, de lier toutes les activités
164
s faut le décider, en toute conscience, et vite ;
car
le choix de la fin implique évidemment celui des moyens adéquats ; ma
165
re temps. Précisons : des vingt ans qui viennent.
Car
à ce prix seulement nous ferons l’Europe, et nous la ferons pour tout