1
pas nos réalités — et leurs chefs doivent masquer
cette
absence par des slogans. Nous n’avons nul besoin d’une mystique « aus
2
gie, je serais tenté plutôt de l’en féliciter. Si
cette
jeunesse, qui a vu les camps comme résultat des idéologies, et qui a
3
és, de réponses, de questions, de contradictions.
Cette
prodigieuse diversité peut angoisser. Mais elle est d’autre part la c
4
ellectuels depuis un siècle ou deux. Mais combien
cette
maladie même est-elle plus proche de l’idéal humain que le collectivi
5
en. Elle le met à la pointe du genre humain. Dans
cette
passion de différer les uns des autres, nous trouvons tous, nous les
6
à que nous devons lutter, je veux dire : — contre
cette
manière de mettre la culture au service de la politique, de n’importe
7
culture se subordonne à une politique quelconque,
cette
politique tend à devenir totalitaire, par un penchant inexorable. c
8
’est tenu à Bombay, du 28 au 31 mars. Au cours de
cette
conférence, Denis de Rougemont, qui représentait le Congrès internati
9
is d’essais cent-mille tonnes de blé aux Indiens.
Cette
parabole permet l’économie d’autant d’exemples de ce genre qu’il y eu
10
’oreilles, dit le proverbe. Comment lutter contre
cette
« évidence » ? Il me semble pourtant que le contraire est vrai, que c
11
semble avoir oublié, et le prolétariat hérite de
cette
erreur. Si la culture est tout d’abord prise de conscience de l’homme
12
arts est la preuve d’une décadence de l’Occident.
Cette
mystification date des nazis. Notre art « dégénéré » survit à leur em
13
res. Faut-il opter, ou faut-il au contraire viser
cette
forme de compromis que fournit la notion nouvelle d’optimum ? Faut-il
14
oyer mondial de leur marché comme de leur gloire.
Cette
aventure va-t-elle nous apparaître comme un passé déjà, ou comme l’ef
15
re à l’accusation de sabotage. S’ils tombent dans
cette
erreur et s’ils y persévèrent, l’Oriental l’expiera dans ses vies ult
16
s vies ultérieures, tandis que le Soviétique, dès
cette
vie-ci, sera « rééduqué » pour l’avenir collectif. Nous voyons au con
17
on milieu, il les déclare absurdes ou scandaleux.
Cette
manière d’opposer l’individu au tout, et d’attribuer l’absurdité non
18
années de la Crucifixion, hors d’un monde né avec
cette
religion qui fit dépendre le salut de l’homme non point de l’observan
19
ent l’Europe. On peut donc définir l’Europe comme
cette
partie de la planète où l’homme, sans relâche, se remet en question,
20
tirer une liberté plus haute. Or le fondement de
cette
révolution, son ressort et sa cause finale, c’est la notion, chrétien
21
s l’historien jugera différemment. Car à ses yeux
cette
notion fondamentale, cette conquête majeure de l’Occident, n’est rien
22
emment. Car à ses yeux cette notion fondamentale,
cette
conquête majeure de l’Occident, n’est rien de moins que la résultante
23
irection et un visage ; mais aussi responsable de
cette
vocation vis-à-vis de ses prochains et de la société ; c’est donc un
24
ien réelle, mais qu’il est seul à pouvoir courir.
Cette
valeur unique de tout homme, voilà la grande nouveauté, le grand cont
25
) si elles ne traduisent pas toujours directement
cette
notion de l’homme, en dérivent, en tout cas, d’une manière démontrabl
26
activités, seraient proprement inconcevables sans
cette
notion originelle de la personne. Prenons d’abord le phénomène de la
27
courriers du cœur. Je constaterai maintenant que
cette
passion qui tient une telle place dans nos vies, ou tout au moins dan
28
çable, infiniment distinct de tous les autres. Or
cette
croyance, l’Asiatique ne l’a jamais eue. Ses religions ne l’y prépare
29
ent de plus en plus à prendre à son sens littéral
cette
maxime de la démocratie qui dit qu’un homme en vaut un autre, et donc
30
t que gêner le rendement du stakhanoviste modèle.
Cette
passion, donc, qui nous paraît si « naturelle », est en réalité excep
31
Pascal peut placer dans la bouche même du Christ
cette
phrase célèbre : « Je pensais à toi dans mon agonie ; j’ai versé tell
32
C’est même cela que nous nommons « créer ». Mais
cette
idée de l’originalité, dans les arts ou dans la conduite, ne signifie
33
a décidé de m’imposer toute faite. Si je perdais
cette
liberté fondamentale, alors vraiment ma vie n’aurait plus aucun sens.
34
e est aussi la conscience du monde. J’illustrerai
cette
seconde thèse par trois remarques très simples, quoique peut-être iné
35
os pays, et que c’est précisément pour remédier à
cette
carence que nous avons fondé à Genève, le Centre européen de la cultu
36
ous cherchons et nous parvenons à les comprendre.
Cette
attitude, absolument particulière, sans précédent dans les annales de
37
rope comme volonté de conscience — et j’opposerai
cette
expression à celle de volonté de puissance. Troisième remarque : l’Eu
38
lieu de conscience extrême de toute l’humanité —
cette
Europe, j’ose le dire, indispensable au monde — mais cette Europe aus
39
ope, j’ose le dire, indispensable au monde — mais
cette
Europe aussi qui peut périr demain. La situation paraît tragiquement
40
Quand on me demande maintenant : quelle est donc
cette
Europe que vous voulez unir pour la sauver ? Je réponds que ce n’est
41
ue chez nous. Politiquement, on sait ce que donne
cette
attitude ambivalente : aidez-nous avec vos dollars, mais si vous exig
42
ifiquement établie » outre-mer. Comment sortir de
cette
broussaille de malentendus ? La bonne volonté n’y suffit pas ; elle e
43
re l’Europe et l’Amérique. Pour qu’un dialogue de
cette
nature soit juste, et pour qu’il puisse créer une atmosphère plus sai
44
jaillissement de toute son œuvre. Mais l’acte que
cette
œuvre préparait, cet acte après lequel, semblable au prince Hamlet —
45
le dévoilement progressif du sens et de la fin de
cette
vocation, secrètement orientée, dès le début, vers une action unique
46
dans la littérature occidentale, un prototype de
cette
action tragique, une pièce célèbre dont il nous apparaît que la forme
47
effrayante, devant laquelle il hésite longtemps.
Cette
mission, qu’il ne peut révéler qu’indirectement, l’isole de ses sembl
48
». Le suicide le tente. Mais il réussit à masquer
cette
mélancolie sous des dehors d’une gaieté sarcastique, d’un esprit pétu
49
mélancolie, où une autre puissance me retenait. »
Cette
disposition, ajoute-t-il, l’a condamné à observer, à réfléchir la vie
50
fait jurer par trois fois de garder le secret sur
cette
révélation. Kierkegaard, lui aussi, reçut dès sa jeunesse communicati
51
t était lié à la mémoire de son père. Il qualifie
cette
révélation de « grand tremblement de terre » dans sa vie. C’est bien
52
hristianisme véritable et lui permit de découvrir
cette
vérité terrible : le soi-disant christianisme des temps modernes est
53
de Danemark » et que leur destin sera de dénoncer
cette
situation, advienne que pourra… Les caractères étant donnés, la missi
54
ntant l’assassinat de son père et l’usurpation. «
Cette
représentation, dit-il, est le moyen par lequel je surprendrai la con
55
ncolie » : il ne se sent pas le droit de troubler
cette
enfant, de l’entraîner dans des tourments auxquels lui-même risque pa
56
is de succomber. « Qui peut comprendre, écrit-il,
cette
contradiction de la douleur : ne point se révéler et faire mourir l’a
57
e jamais : c’était nécessaire… » Il me semble que
cette
conduite, dans sa duplicité plus douloureuse que scandaleuse, ne manq
58
alogies précises avec la conduite d’Hamlet devant
cette
autre enfant qu’est Ophélia. Hamlet a compris lui aussi que l’amour s
59
ois que l’idée de mon existence fait naufrage sur
cette
jeune fille, ergo la jeune fille doit disparaître. Sur sa perte passe
60
egaard, l’équivalent de ce sommet du drame, ou de
cette
« chute » tragique ? Un incident minime, une simple phrase, et qui po
61
mme celle d’un « vrai témoin de la vérité ». Dans
cette
phrase était le poison, pour Kierkegaard. Car toute son œuvre, toute
62
et, qui rétablit les différences. Chose curieuse,
cette
note de deux pages est publiée en appendice au livre dans lequel Kier
63
rer dans le même sens. On pourra donc interpréter
cette
vocation de deux manières tout opposées. On pourra toujours dire de K
64
ant, à devenir un témoin de la vérité. Cependant,
cette
ambiguïté dans notre idée courante de la vocation n’est pas celle qui
65
pouvoir affirmer qu’au début je l’ai saisie avec
cette
netteté : et pourtant c’est bien moi qui ai accompli cette œuvre et l
66
teté : et pourtant c’est bien moi qui ai accompli
cette
œuvre et l’ai menée à chef, pas à pas, avec ma réflexion. … S’il me f
67
ute ma production esthétique est une fraude ; car
cette
formule concède un peu trop à la conscience. Mais elle n’est pas tout
68
n plus, car j’ai eu conscience de moi au cours de
cette
éducation et dès le début. … Dès le premier moment, l’élément religie
69
nvisible tant qu’on ne se risque pas à y marcher.
Cette
« lumière sur mon sentier », dont nous parle un psaume de David, n’éc
70
ous propose, c’est la souffrance, lorsqu’il écrit
cette
phrase lourde de sens : « Ce n’est pas le chemin qui est difficile, m
71
mais, plus radicalement, comme la voie même… 3.
Cette
image du saut me fait songer à la scène finale du beau film que Laure
72
l s’agit d’ordres différents, dirait Pascal. Mais
cette
constatation, quoique nécessaire, reste loin d’épuiser la question. C
73
de dollars consentis par les gouvernements. Avec
cette
somme, on pourrait entretenir 130 centres européens de la culture (un
74
araissent. C’est donc de là qu’il faut partir, de
cette
base-là, non point d’une organisation abstraite parce que mondiale, e
75
e calquer les organisations d’aide culturelle sur
cette
réalité de base. Partir d’en bas, non pas d’un centre trop élevé, et
76
péen de la culture, les directeurs de festivals).
Cette
méthode s’est montrée la plus économique, la plus rapide et la plus e
77
tanks soviétiques ont tiré sur la foule ouvrière.
Cette
phrase qu’on n’a pas lue dans la presse communiste, nos enfants la li
78
s enfants la liront dans leurs livres d’histoire.
Cette
phrase a été dite, une fois pour toutes. Elle n’est pas mensongère, e
79
ntaines de morts et de blessés. Étant dite, et de
cette
manière, non par certains pour les besoins d’une polémique, non par l
80
, ou de Staline, mais dite, et sans retour, et de
cette
manière-là, par la révolte et les blessures et les cadavres des ouvri
81
sures et les cadavres des ouvriers de Berlin-Est,
cette
phrase crie sur la terre entière une vérité que l’on n’éteindra plus
82
retire à la religion et aux morales en dérivant.
Cette
situation est toute nouvelle dans l’histoire de l’humanité. Elle pose
83
oir que trente-neuf ans plus tard, sur la base de
cette
équation, une bombe nouvelle tuerait en une seconde plus de cent-ving
84
. Il me reste à vous dire, en deux mots, pourquoi
cette
conférence se tient ici et non ailleurs. La liberté dans la recherche
85
enture humaine. Nous cherchions un lieu propice à
cette
atmosphère souhaitée. Et nous avons trouvé, dans cette Europe inquièt
86
atmosphère souhaitée. Et nous avons trouvé, dans
cette
Europe inquiète, une grande cité qui offrait l’exemple du dynamisme c
87
t, le congrès international “Science et Liberté”.
Cette
rencontre organisée par le Congrès pour la liberté de la culture a ré
88
e de gouvernement, dit-il, n’est exempt de vices.
Cette
critique que nous autres, chercheurs, appliquons à des mesures admini
89
de l’idée européenne en Europe et dans le monde.
Cette
initiative fut approuvée par les délégués des ministres. Au cours d’u
90
ans son unité historique et les moyens d’exprimer
cette
unité en termes contemporains ». Chacune de ces personnalités serait
91
et spirituel. Il avait été décidé finalement que
cette
table ronde se réunirait à Rome le 13 octobre et siégerait pendant qu
92
à Rome l’automne dernier. Pour situer rapidement
cette
entreprise, partons de la deuxième question : où sommes-nous, Europée
93
rd’hui, apparaissent transitoires et relatives. À
cette
fin, j’avais introduit, dans les six thèmes proposés, l’idée d’un des
94
l’avons communiqué, « donné » au monde entier, et
cette
liqueur tout d’abord enivrante est bientôt devenue poison. C’est à no
95
r effet de nous « séparer du monde ». Je note que
cette
résistance à un nationalisme européen encore imaginaire est très géné
96
s, de l’Église catholique, et des clubs jacobins.
Cette
croyance, en fait illusoire, est la racine des pires impérialismes :
97
s principes nous sont communs depuis des siècles.
Cette
culture est le cœur d’une civilisation qui, elle, est devenue vraimen
98
pour le meilleur et pour le pire. Afin de sauver
cette
culture menacée par les chocs en retour d’une civilisation qu’elle a
99
a fondée, puis exportée sans nul discernement, à
cette
fin seule, et non pour quelque impérialisme trop évidemment inconceva
100
eur souveraineté nominale. Quant à l’essentiel de
cette
souveraineté, elles l’ont perdu, et sans retour. À la question : pour
101
leur logique. Il repose en effet tout entier sur
cette
« logique du contradictoire » que M. Stéphane Lupasco vient de formul
102
obe et vivifie une culture millénaire, on tuerait
cette
Europe en l’unifiant, mais elle mourrait si elle restait divisée. Il
103
être un terme plus juste — et il insiste pour que
cette
notion trouve sa place dans les conclusions de la table ronde. M. Ko
104
miers livres, « la décadence des lieux communs ».
Cette
analyse, devenue à son tour lieu commun, a prospéré depuis, par une i
105
emps que la moitié de l’Asie. Il baptise « paix »
cette
conquête par la force, et « provocation belliciste » toute tentative
106
é tous les efforts de leurs auteurs, ce n’est pas
cette
génération qui le verra. Car le style d’une époque est très rarement
107
ue est très rarement sensible aux gens qui vivent
cette
époque, et ceci pour les mêmes raisons qui veulent qu’un psychanalyst
108
t plus que faire. Nous sommes dans une impasse… »
Cette
impasse est purement « historique », créée par l’esprit historique. N
109
t courir tout de suite au-delà, sans avoir mérité
cette
liberté… De là sans doute le ton crispé, voire coléreux, de beaucoup
110
e à faire passer la technique et la théorie avant
cette
chose vague et pourtant puissante qu’est l’accord spontané du novateu
111
spontané du novateur et du plaisir des auditeurs.
Cette
chose qu’on nomme tout simplement le goût. ⁂ Comment remédier à cette
112
mme tout simplement le goût. ⁂ Comment remédier à
cette
situation, qui est aussi celle de la peinture et de la poésie au xxe
113
ompositeurs auraient sans doute avantage à placer
cette
coque de noix comme instrument de percussion dans leur orchestre ; no
114
uis Faust “disait toujours non”, s’est fatigué de
cette
attitude ennuyeuse et a découvert qu’il était plus stimulant de se fa
115
de do majeur) et d’essayer sur nos contemporains “
cette
chose vague et pourtant puissante” qu’est la séduction de cette disso
116
gue et pourtant puissante” qu’est la séduction de
cette
dissonance au goût de révolte, de soufre et d’œillet vert. Cette chos
117
e au goût de révolte, de soufre et d’œillet vert.
Cette
chose que Denis de Rougemont a la diablerie de nommer “simplement le
118
ion voisine, ils s’élèveront au premier rang dans
cette
nation pour y prendre une revanche éclatante, pour la punir en la for
119
ravaux : c’étaient ses notes, à peine retouchées.
Cette
efficacité silencieuse et modeste, cette extrême attention portée à n
120
ouchées. Cette efficacité silencieuse et modeste,
cette
extrême attention portée à nos débats par un homme d’État du premier
121
lus qu’à sa retraite de la vie politique, c’est à
cette
trahison soudaine de la cause et des réalités européennes qu’il faut
122
On sait que Guareschi paie d’une année de prison
cette
calomnie forgée par des néo-fascistes (voir Preuves , n° 39, p. 64).
123
que l’Allemagne réelle fasse ou non, soit ou non,
cette
peur ne pourrait donc être supprimée que si l’Allemagne disparaissait
124
iècle », a dit un historien sérieux. À l’appui de
cette
remarque fameuse, rappelons une série de faits incontestables — dont
125
er une ardeur insensée à propos de bouts de bois.
Cette
forme, cette structure agissent encore sur nous, même quand nous igno
126
insensée à propos de bouts de bois. Cette forme,
cette
structure agissent encore sur nous, même quand nous ignorons les orig
127
sons mélancoliques du luth inventé par Manès. Et
cette
musique de gnose n’a cessé d’inquiéter le cœur sauvage de l’homme enf
128
t. Elles lui substituent le serment conclu contre
cette
vie au nom de la seule passion. Ici paraît la forme religieuse du phé
129
on être fut changé. Il devint un autre homme…10
Cette
« vie nouvelle » — dans le monde comme n’étant pas du monde — n’est p
130
n ne pouvait donc apparaître que dans le monde où
cette
croyance à l’être unique faisait partie de la religion de tous. Son é
131
air fragile et provisoire, et du temps décisif de
cette
vie dans la chair, dans son angélisme essentiel, la passion ne peut r
132
psycose. « Notre engagement n’était pas pris pour
cette
vie », dit Novalis parlant de sa fiancée perdue. Sur la tombe de Tris
133
ntérieur de toutes choses et de l’Ordre lui-même,
cette
notion a la même extension dans l’espace et le temps que le « monde c
134
Orient n’a pas connu pareille coupure des temps —
cette
coupure de l’histoire en deux, qui a fait l’Histoire. L’Asie du Sud a
135
éternel, mort pour nous mais présent dans la foi,
cette
« ferme assurance des choses qu’on ne voit pas ». Le Parti au contrai
136
des militants dans un monde idéal et futur, mais
cette
foi n’est gagée que sur le sacrifice et la mort de ses adversaires. O
137
olutions de l’Europe ont fomenté le nationalisme,
cette
troisième et peut-être mortelle frénésie religieuse de l’Occident.
138
aissance, mais d’avenir et de volonté. Toutefois,
cette
idéologie n’est pas le fait du peuple entier, mais d’un parti ; et ce
139
principe auquel il tend comme à sa fin. Une fois
cette
fin atteinte, il n’a plus rien à faire dans le monde. » Et encore : «
140
iquer à leur tour le droit de dominer l’époque. À
cette
fin, chacun prétendra qu’il incarne « le plus haut concept de l’Espri
141
ans, l’Europe qui se croit rationnelle vivra sur
cette
absurdité fondamentale. En 1914, elle en mourra. Mais comment cette a
142
ndamentale. En 1914, elle en mourra. Mais comment
cette
absurdité a-t-elle pu triompher pendant un siècle et plus ? En singea
143
rgeront d’en rédiger les hymnes et le catéchisme.
Cette
religion nationale, que l’on a comparée très justement au shintoïsme,
144
le devoir sacré de le dire de son nous. Pourtant,
cette
religion demeure bien incapable d’animer l’existence tout entière de
145
ont des expressions courantes en temps de guerre.
Cette
rhétorique émeut des millions d’hommes, qui en oublient du même coup
146
émonie des États-Unis. Ceux-ci n’ont pas souhaité
cette
responsabilité, et ne sont pas équipés pour l’exercer : c’est par là
147
là qu’ils diffèrent profondément de Rome, devant
cette
Grèce agrandie que figure assez bien l’Europe. Une Europe américanisé
148
nt. Si l’on me demande pourquoi, je répondrai par
cette
phrase qui est la parabole biologique d’une vérité fondamentale de l’
149
ient, mais aux dépens de la saveur des fruits.) À
cette
même crainte se rattache celle de voir s’évanouir, avec l’Europe, la
150
pu l’actualiser — c’est le Scandale. Il en reste
cette
soif d’une vraie communauté qui déclenche les révolutions et qui entr
151
croire au pardon. L’homme se révolte alors contre
cette
liberté radicale et vertigineuse, au nom d’une liberté qu’il rêve à s
152
e originel, son exigence de l’absolu réalisé dans
cette
vie limitée, dans ce temps qui nous fuit, dans cette chair impérieuse
153
te vie limitée, dans ce temps qui nous fuit, dans
cette
chair impérieuse et débile, n’a pas cessé de travailler les âmes depu
154
révisée de cet ouvrage doit paraître à la fin de
cette
année. 10. Tristan, de Gottfried de Strasbourg. 11. Bien qu’ils vi
155
la religion, tel qu’il a dominé le xixe siècle ?
Cette
opposition même eût-elle pu se produire en dehors d’une civilisation
156
avec le monisme des ultimes sagesses orientales.
Cette
même doctrine, implicitement, confère au monde manifesté de la matièr
157
vrai homme » en une seule et même Personne, et si
cette
Personne à son tour est à la fois vraiment distincte et vraiment reli
158
scientifique, naît et renaît sans fin ni cesse de
cette
tension. S’il est vrai que le secret de la synthèse est de « comprend
159
ue les théologiens ne peuvent manquer d’observer.
Cette
lumière qui consiste à la fois en « vraies ondes » et « vrais corpusc
160
ne sert de rien », mais pourtant c’est bien dans
cette
vie, dans cette existence toute charnelle22 que l’homme doit se conve
161
», mais pourtant c’est bien dans cette vie, dans
cette
existence toute charnelle22 que l’homme doit se convertir ; c’est « i
162
as moins sa délivrance finale et sa résurrection.
Cette
dialectique violente et tourmentée, cette insistance des évangiles et
163
ection. Cette dialectique violente et tourmentée,
cette
insistance des évangiles et des épîtres sur la réalité mortelle de la
164
raire, le chrétien a été capable de faire avancer
cette
science, grâce à son christianisme et ensuite contre son christianism
165
ocrite ; Thomas aussi, et même Descartes cèdent à
cette
impulsion grecque qui veut à tout prix établir une forme close, paral
166
ême à y pénétrer en s’y subordonnant. D’où vient
cette
exigence proprement insatiable, « à la fois inquiète et sûre d’elle-m
167
, à la fois universelle et incorruptible, naît de
cette
tension, de cette lutte avec l’idée de Dieu jusque dans la connaissan
168
selle et incorruptible, naît de cette tension, de
cette
lutte avec l’idée de Dieu jusque dans la connaissance du réel, qui po
169
oment de l’histoire et de l’Aventure occidentale,
cette
grande poussée aveugle, cet enfoncement de taupe dans une galerie où
170
nier — peut-être fallut-il ce dernier sacrifice,
cette
longue intermittence du spirituel, pour que le fond de la matière fût
171
e sa matière, que dira le spiritualiste en voyant
cette
même science envahir son domaine ? Certains philosophes, se fondant s
172
de la science, nous butons contre le mystère que
cette
science avait cru pouvoir éliminer. Le Cosmos tout entier se résout e
173
a matière ! Mais derrière ce voile, qu’y a-t-il ?
Cette
question n’a pas de sens, nous dit-on. Dans l’Univers d’Einstein (ill
174
erdiction d’interroger, n’auront jamais raison de
cette
Question : elle nous juge et pose nos limites, qui sont celles du sav
175
provienne d’un monde suffisant et fermé sur soi.
Cette
« voie négative » de la science nous conduit à l’inconnaissable. C’es
176
isse qu’on traduit, réelle et populaire. Derrière
cette
campagne unanime, distinguons deux espèces de motifs allégués. On pro
177
: quoique unanime parmi nos sages et leur public,
cette
réaction reste impuissante. Elle a parfois privé les savants de subve
178
masses ; elle contribue de la sorte à entretenir
cette
« crise », qui est le thème préféré de nos meilleurs esprits. Et pour
179
en général d’arguments pathétiques mais peu sûrs,
cette
angoisse devant l’ère des machines et de la Bombe n’en est pas moins
180
ou d’amasser plus de nourriture et de richesses :
cette
théorie « économique » ou utilitaire suppose un type d’homme peu conn
181
is c’est la seule figure qui permette d’illustrer
cette
théorie tragique, reflétant le goût du temps plus que la réalité. L’h
182
l’homme entre en jeu, ce n’est pas pour attaquer
cette
Nature animée d’intentions qui sont loin d’être toutes malveillantes
183
une sorte de distance entre la Nature et sa vie —
cette
distance est le « milieu » dans lequel il existe —, l’esprit conçoit
184
Nature est donc l’œuvre d’un Autre. On a reconnu
cette
attitude manichéenne qui accompagne régulièrement l’ascension des rel
185
bandon de toute espèce d’effort technique. Devant
cette
même Nature désormais réprouvée par l’hostilité des plus « purs », le
186
ans âme, dont il faut découvrir le mode d’emploi.
Cette
seconde attitude, contrecoup de la première, servira la technique mod
187
homme n’est pas encore, il s’en faut, au terme de
cette
entreprise, mais il a déjà le droit de le rêver accessible. (Les inon
188
thifiée, qui nous domine et nous « déshumanise ».
Cette
projection du Mal sur la machine trahit un fléchissement de la vie sp
189
chines ou Nature, douées d’intentions autonomes :
cette
démarche magique ne doit plus nous tromper. Les penseurs d’aujourd’hu
190
e capacité de nuire à l’homme. Retour à la magie.
Cette
double confusion me paraît rendre compte des erreurs les plus manifes
191
aliser enfin ses bénéfices humains. Les loisirs.
Cette
guérison du mal technique par la technique elle-même est-elle une uto
192
en croissance incontrôlable. Mais le seul fait de
cette
prise de conscience fixe enfin l’un des objectifs proprement humains
193
nant les moyens à trouver qui devront s’adapter à
cette
fin reconnue, non l’inverse comme auparavant. Ces moyens à trouver, n
194
Que faire de ma vie ? » ne sera plus réprimée par
cette
réponse, plusieurs fois millénaire : « La gagner ! » Elle sera subite
195
a qualité, ou créativité, ou nocivité relative de
cette
invasion de la culture, nul ne saurait en préjuger : je dis seulement
196
Notons qu’en retour, les deux grands mystiques de
cette
époque se trouvaient être des ingénieurs des mines : Swedenborg et No
197
que le travail est le vrai temps, le temps plein.
Cette
hiérarchie des valeurs a dominé jusqu’à nos jours. Elle explique en p
198
de l’Histoire, fiction commode. Loin d’ajouter à
cette
littérature, j’examinerai les trois questions suivantes : Que se pass
199
des PC. Pour corriger le daltonisme provoqué par
cette
illusion, pour mieux voir ce qui se passe, voyons ce qui ne se passe
200
mme « un agent de l’impérialisme international ».
Cette
bouffonnerie, probablement insurpassable, porte à sa perfection le st
201
a seule mesure qui donnerait un contenu concret à
cette
promesse : la reconnaissance du droit d’opposition. 7. K. demande la
202
as un moyen, que dis-je, le seul moyen, de sauver
cette
méthode éminemment marxiste, dont on pourrait croire, autrement, qu’e
203
uvelle. Les dirigeants actuels sont les hommes de
cette
politique : ils la font, et ils sont faits par elle. » Notons d’abord
204
se demander ce qu’ils font encore là. Passons sur
cette
métamorphose — la dialectique en a fait d’autres — et posons une ques
205
et ils sont faits par elle. ») Quelle était donc
cette
autre chose qui est condamnée, et que Sartre n’approuvait pas ? L’act
206
peuvent ou doivent découler, dans l’immédiat, de
cette
situation en partie renouvelée, pour les anticommunistes d’abord, pui
207
es tyrannies quel qu’en soit le prétexte allégué.
Cette
attitude le rend suspect aux yeux des adversaires de toutes les tyran
208
onciations du communisme — stalinien durant toute
cette
période — étaient de « mauvaise foi », inventées, mensongères, calcul
209
les rues de Poznań les ouvriers qui souffrent de
cette
dictature, bien qu’elle soit en principe la leur, n’est pas revenir à
210
nt le bien de la classe ouvrière. C’est au nom de
cette
cause unique qu’ils justifiaient l’URSS à tout coup. Justification er
211
Benda déclarait, au contraire : « Le malheur pour
cette
thèse est que les faits relevés contre les inculpés sont établis, bie
212
est encore et toujours de bonne foi en retrouvant
cette
trace sur le cadavre du même Rajk réhabilité. N’a-t-il pas obéi dans
213
ation morale reste sans prise sur des troubles de
cette
nature. Et, plutôt que de leur retourner tant d’insultes outrées dont
214
ntérêt du Parti, non de l’examen libre des faits.
Cette
vérité qu’ils disent maintenant par ordre, et que nous disions par co
215
teur des prolétaires du monde entier. On dira que
cette
morale formelle n’a pas d’importance politique. Il est vrai, mais nou
216
le classe (ou de quelle puissance en tenant lieu)
cette
trahison aurait été commise. Omission stupéfiante de la part d’un mar
217
venus ». Et il poursuit : « C’est sans doute pour
cette
raison » que lesdits anticommunistes tentent de minimiser la réalité
218
faires privées ! Nous irons dénoncer devant l’ONU
cette
abominable pression ! B. Comment vous avancer les capitaux requis san
219
histoire du canal de Suez illustre ce dialogue et
cette
évolution. Le verrou de l’islam Les Pharaons, ancêtres de la ci
220
l’isthme de Suez à leurs dépens. Ils eussent par
cette
entreprise conservé l’empire du commerce des Indes, mais les difficul
221
e avec un groupe de fidèles en Égypte. Ces plans,
cette
idéologie progressiste et humanitaire, étudiés et repris par Lesseps,
222
sclavage d’innombrables êtres humains maintenus à
cette
fin dans l’obscurantisme ». La question n’est donc pas de savoir ce q
223
L’autorité d’un prix Nobel garantit la valeur de
cette
superstition, dont nul profane n’oserait encore douter qu’elle se pla
224
ulaire » ou qu’elle n’est rien qu’une dictature.)
Cette
phrase est capitale, parce qu’elle pousse à l’absurdité la logique ja
225
s ont reçu leur lot d’esclaves pour avoir financé
cette
atroce ingérence dans la souveraineté nationale d’innocentes monarchi
226
rs les planètes, qui n’est qu’un rêve encore pour
cette
génération, se réalise au xxe siècle, quels motifs bien précis, bass
227
e de cela ! Nos descendants seront dans l’erreur,
cette
petite note en soit témoin : à la date où je l’écris, nous ne savons
228
ites par les Russes, illustrent — vraies ou non —
cette
dialectique du rêve. L’Europe, héritière des Romains, annexait ou col
229
rocket nommé Coexistence ira porter dans le vide
cette
abstraction fuyante, concrétisée en forme de ballon de football. S’il
230
iés par la névrose nationaliste, au lieu de faire
cette
Europe qui aurait seule pu répondre. Je partage cette honte pour avoi
231
e Europe qui aurait seule pu répondre. Je partage
cette
honte pour avoir toléré trop de mauvais prétextes à ne rien faire, tr
232
atures finissent mal. Avions-nous vraiment oublié
cette
leçon simple de l’Histoire, trop claire sans doute pour qu’on y croie
233
r la liberté, pour la Hongrie et pour l’Europe. »
Cette
Europe qui aurait pu, en s’unissant plus tôt, cette Europe qui pouvai
234
tte Europe qui aurait pu, en s’unissant plus tôt,
cette
Europe qui pouvait, en rassemblant ses forces à l’appel angoissé de l
235
er la honte éternelle qui accable désormais toute
cette
génération, la Hongrie massacrée sous les yeux de l’Occident, hurlant
236
pas d’eux-mêmes, ils obéissent à des paroles. Et
cette
révolution, ce n’est pas le mouvement de l’Histoire qui a déclenché s
237
pas. C’est leur mauvaise conscience qui a trouvé
cette
astuce dont on se demande si elle est plus indécente que pitoyable. A
238
nes, dit un journal. C’est la moitié du peuple de
cette
ville, dont un quart vote pour les communistes. La foule pendant une
239
he 11 novembre 1956 L’Europe se tait… Honte à
cette
Europe silencieuse Et qui n’a pas conquis sa liberté ! Lâches, les pe
240
donc vous faire un dessin ? Que je n’aie rien dit
cette
fois de Perón, de Franco, de Katyn et de la Corée, du siège de Varsov
241
répète depuis neuf ans que je me suis arrêté dans
cette
ferme, au pied du Jura, face aux Alpes, à 8 kilomètres de Genève, sur
242
et notre siècle, entre ces jardins de Candide et
cette
Bourse des valeurs de toute l’Europe qui fait sa rumeur à Genève. Le
243
; que dis-je, entre la maladie et le diagnostic !
Cette
espèce-là de neutralité s’est traduite par les abstentions du délégué
244
es cris de leurs victimes. On a vu ce jour-là que
cette
neutralité se réduit à la mauvaise foi. Mais s’agit-il vraiment de ne
245
s de son statut de neutralité, et tend à faire de
cette
devise d’État tout autre chose que n’avaient prévu ses garants : une
246
en prise ». Littré ajoute, non sans sévérité : «
Cette
position témoigne chez l’adversaire d’une si grande maladresse qu’on
247
x grandes questions se posent : 1° L’union faite,
cette
neutralité serait-elle « dans les vrais intérêts » de l’humanité enti
248
onde occidental. Chemin faisant, j’ai signalé que
cette
neutralité européenne — comme toute neutralité moralement acceptable
249
st pas entraînée automatiquement dans le conflit.
Cette
certitude diminue à elle seule les chances d’éclatement du conflit. C
250
vocabulaire courant. Je n’aurais pas mené en vain
cette
recherche sans prévention, si les difficultés qu’elle a mises en lumi
251
nie, n’est rien d’autre qu’indépendance. c) Mais
cette
indépendance n’existerait vraiment que par rapport à l’URSS et aux Ét
252
s. L’optimum serait en vue s’il était reconnu que
cette
limitation de l’esprit d’aventure correspond à un moindre mal que tou
253
r d’une union de l’Europe, faciliter les voies de
cette
union en ralliant les pays de l’Est. 64. Voir ma chronique de mars
254
e dans la même revue 119 pages pour démontrer que
cette
politique était fausse. Motif du revirement : l’intervention russe à
255
oviétique est juste, Budapest est l’expression de
cette
politique, et je suis le seul à le voir, mais Budapest est une faute
256
le voir, mais Budapest est une faute grave, donc
cette
politique était fausse, et j’ai seul le droit de le dire, l’ayant sou
257
i dénoncerait le crime comme tel ; mais parce que
cette
erreur « impardonnable » fait du tort à la cause du Socialisme. Le So
258
est « le Socialisme lui-même ». Mais qui incarne
cette
essence ? Sartre seul, qui s’est mis en situation de n’être reconnu c
259
réduits à l’état de neutrissimes. D’où peut venir
cette
tendance commune à juger des idées sur le vu d’un passeport ? Mon poi
260
t pas national, comme le suggère le titre même de
cette
chronique. Au fait, ne serait-ce pas là l’explication ? Ferney rappel
261
défend pas, comme on le voit en la transposant de
cette
manière : « Le caractère scientifique du conflit (entre la théorie on
262
Soviets le voudraient aussi. Quoi de commun entre
cette
volonté impérialiste d’un État s’imposant à tous les autres, et la vo
263
i concéder pour autant les privilèges qu’entraîne
cette
étiquette. Ce qui prouve qu’on ne croit pas au reproche qu’on lui fai
264
e européen, somme toute, a peu changé. » On donne
cette
phrase, inventée de toutes pièces, comme justifiant la thèse du livre
265
on mondiale ». Qui pourrait se charger d’élaborer
cette
politique de civilisation ? Elle demande un débat sur le fond, dont l
266
u’on ne chicane pas sur les frontières à venir de
cette
union : nul ne sera contraint d’entrer, et nul exclu. Tout dépendra d
267
aux États-nations d’aujourd’hui. La conscience de
cette
fin européenne (devenant à son tour moyen au plan mondial) doit inspi
268
générations que nous pourrons les supputer. D’où
cette
enquête. Elle ne portera pas sur les moyens politiques ou économiques
269
cessité de s’unir les concerne et que l’avenir de
cette
union s’inscrit dans les données de leur dessein personnel. Deux Fran
270
ime (octobre 1957)am Une terrasse de café, sur
cette
place de Venise que le Guide bleu décrit un peu mystérieusement comme
271
e, ceints d’étuis à Leica. R. — Avez-vous entendu
cette
femme à l’autre table ? Elle trouve Venise « artificielle » ! A. — Je
272
e l’accès à ceux qui pensent et qui parlent comme
cette
dame. Ces hordes de barbares aux mollets nus qui se promènent sur Sai
273
qu’une démocratie saine ne peut fonctionner qu’à
cette
condition. Cette foule qui choque l’esthète, je la trouve si touchant
274
e saine ne peut fonctionner qu’à cette condition.
Cette
foule qui choque l’esthète, je la trouve si touchante ! Elle s’amuse,
275
e Problème des Loisirs qui défile devant nous sur
cette
place. L’éducation des masses exige tout autre chose que le simple dé
276
noncée, surtout si leur crime consistait à porter
cette
erreur au pire. Or, Hitler et Staline n’ont fait en réalité que pouss
277
t rassurer les vieux routiers de la gauche, comme
cette
partie de la droite à laquelle il suffit qu’un régime apparaisse péri
278
ction en tant que procédé antidémocratique ? R. —
Cette
raison ne serait pas suffisante. Voyons plutôt le mérite du procédé.
279
z un point. Ce mélange de plébiscite et de rugby,
cette
compétition plus sportive que proprement politique et qui finit par d
280
ne série de conférences. L’Europe et le monde fut
cette
année le sujet jeté dans la lice pour y être « traité » en dix jours
281
uation du franc. On lui répond très sobrement que
cette
opération n’est pas un crime, mais une nécessité reconnue de longue d
282
s admises, car « on ne fait pas de politique dans
cette
enceinte ». Le seul qui enfreint la consigne, en condamnant l’action
283
1. Il ne faut plus de guerres franco-allemandes.
Cette
conviction fit les premiers fédéralistes parmi les dirigeants des mou
284
isme est bon. Et vous auriez eu bien raison, mais
cette
lucidité à sens unique est une des marques de la confusion générale.
285
hautes fonctions ».) Allant jusqu’à l’extrême de
cette
logique, j’annonce dès aujourd’hui que l’arrivée sur la Lune d’une mi
286
que sensation renouvelée. On ne peut plus arrêter
cette
bêtise déchaînée. Mais un peu d’esprit politique saura toujours préve
287
nd public à l’idée des satellites ; b) liaison de
cette
idée avec des questions scientifiques assez ingrates et des réalités
288
s remplaçant les nouvelles. Il est clair que dans
cette
optique, les nouvelles sont les événements, ceux-ci n’ayant pas d’exi
289
il est pour — par quelque journaliste américain.
Cette
interview datait de plusieurs jours en arrière. On la sort par hasard
290
? Sinon que les Russes, une fois de plus, etc. Or
cette
photo avait paru depuis longtemps en France, dans une revue spécialis
291
mbien coûte la guerre d’Algérie ? Est-il vrai que
cette
dépense explique la crise actuelle, qu’on prétend surtout financière
292
romain, par l’Europe dans le Monde d’aujourd’hui.
Cette
prévision est la plus optimiste. On me dira qu’elle se fonde sur du w
293
Dernière pudeur Notre Europe, dira-t-on, dans
cette
immense affaire, perd beaucoup de son importance. Oui, mais la découv
294
ns la terreur et la pitié. L’humanisme n’est plus
cette
chose molle qu’on obtient en évaporant l’essence chrétienne de l’Occi
295
ttre de maudire les relations sociales. C’est sur
cette
énigme que roule la sagesse du monde. Ces nouvelles sont d’assez anci
296
ons de fidèles. Frottez-vous bien les yeux devant
cette
évidence que vous n’aviez jamais enregistrée. L’affaiblissement du su
297
yant du même coup la seule candidature sérieuse à
cette
fonction. Une civilisation qui se prendrait naïvement pour universell
298
tous temps et fonde mieux que la raison classique
cette
ambition œcuménique. Les Moyens. — L’appareil d’exploration, d’infor
299
itants, qu’on prenne la Suisse, tout équipée pour
cette
fonction désignée par sa neutralité traditionnelle. Finalement, si la
300
nnelle. Finalement, si la Suisse refuse au nom de
cette
même neutralité, qu’on renonce alors à l’improvisation d’une capitale
301
ix ? Ou que l’on s’amuse à discuter la reliure de
cette
Constitution, qui est seule urgente, mais dont le premier mot n’est p
302
e conduirait à douter de l’opportunité de définir
cette
attitude et cette pratique. Si je m’y essaie toutefois, et une fois d
303
ter de l’opportunité de définir cette attitude et
cette
pratique. Si je m’y essaie toutefois, et une fois de plus, c’est que
304
onfédération ? À ceux qui ont coutume de poser
cette
question préalable, et qu’ils croient insidieuse, on peut dire tranqu
305
ux qui insistent pour préférer à la fédération («
cette
utopie ») une confédération (« plus réaliste ») seraient bien en pein
306
t autre que la solution du fédéralisme intégral.
Cette
expression désigne une doctrine réaliste. Elle affirme que celui qui
307
de ces partis, mais seulement à leur impuissance.
Cette
« garantie des libertés » n’est pas durable, outre qu’elle manque de
308
fût un peu cohérente, le simple fait d’appliquer
cette
idéologie à toute situation nouvelle et imprévue impliquait une erreu
309
ns nul rapport aux situations toujours nouvelles.
Cette
espèce d’idéalisme politique se manifestait parfois d’une manière ext
310
atrième, c’était le moment de chute du ministère.
Cette
conception fort dramatique mais négative de la conduite des affaires
311
s efficace, et comme on ne peut forcer la dose de
cette
drogue sans cesse édulcorée, on essaie de se rattraper en multipliant
312
croire les étymologies : je n’en jugerai pas dans
cette
chronique. Je voudrais seulement signaler des difficultés sémantiques
313
ire celui que préconise une minorité éclairée. Si
cette
minorité prenait le pouvoir, quelle serait alors la différence formel
314
oterais plutôt pour Dieu : il est plus modeste. »
Cette
phrase bizarre esquisse une distinction — rhétorique ou sincère, je n
315
es de Tristan (février 1959)ax La passion est
cette
forme de l’amour qui refuse l’immédiat, fuit le prochain, veut la dis
316
au besoin, pour mieux se ressentir et s’exalter.
Cette
définition rend compte de la plupart des vrais romans, par quoi j’ent
317
uffit pas, bien que sincère. Car il faut voir que
cette
ambiguïté, qu’il nous propose malgré lui, n’est pas du tout accidente
318
osséder l’enfant, dont il épouse d’abord la mère.
Cette
malheureuse mourra bientôt, renversée par une auto. H. H. emmène Loli
319
de l’objet même de la passion décrite ; mais sans
cette
immaturité, point d’obstacle et donc point de passion… Peut-être le l
320
ion. Par bonheur, il se trouve que Musil a décrit
cette
disposition para-mystique dans un langage plein de correspondances av
321
t-être, chez Agathe, il ajoute : Si j’ai raconté
cette
histoire, c’est qu’elle est une préface à l’amour fraternel ! Je ren
322
es couleurs brûlent à l’extrême de la passion. À
cette
rêverie se mêle l’image de sa sœur Agathe, retrouvée après de longues
323
t anglais, on sait assez la fortune littéraire de
cette
forme d’amour interdit, dont il serait curieux de chercher pourquoi l
324
stalgie d’un désir infini, quitte à nommer destin
cette
projection. C’est alors la dialectique de la pure passion tristanienn
325
e, c’est faire une confusion. On croit aimer toi,
cette
personne qui a provoqué la passion, et qu’on peut prendre dans ses br
326
ement c’est la personne provoquée par la passion,
cette
idole barbare, qui n’est pas la même ! — À t’entendre, dit Agathe, il
327
autre. D’où l’illusion que le Moi s’abolit dans
cette
Nuit de l’indistinction que chante le deuxième acte de Tristan : La
328
te. C’est pourquoi Musil semble bien avoir écarté
cette
fin-là, conforme à la logique du Mythe, pour s’engager dans la voie d
329
pour soi, au sommet, cesser simplement d’être. »
Cette
attitude, qui rejoint le détachement bouddhique, mais qui pourrait au
330
l’Ithaque d’une moderne odyssée spirituelle. Mais
cette
présence heureuse dans l’amour partagé n’évoque-t-elle pas aussi un m
331
s qu’on écrit des romans et qui passionnent. Mais
cette
convention littéraire, condamnant le mariage accompli, n’est-elle pas
332
la première place. Il peut sembler d’ailleurs que
cette
fortune subite (réduisant à néant les dires d’experts) soit le seul t
333
uoi je vous supplie de ne pas prendre à mon égard
cette
mesure extrême… J’insiste, la main sur le cœur, que j’ai contribué à
334
en communion avec son peuple. Comment comprendre
cette
démarche, venant d’un homme qu’on ne peut soupçonner de lâcheté ? Le
335
t sans espoir. Mais quelle peut être la nature de
cette
« Iseut » inaccessible, dont il semble être le Tristan ? Et quel est
336
t meurt dans la foule. Inexplicablement reparue à
cette
heure, Lara vient pleurer sur son cadavre. Elle est arrêtée peu après
337
étype de la passion, au xiie siècle. Écoutez-la,
cette
« vieille et grave mélodie » renouvelée du Tristan de Wagner. Jivago
338
me, à ce rayon qui, peu à peu, s’obscurcissait, à
cette
musique qui s’estompait, qui s’est fondue avec mon existence même, qu
339
et rasant la forêt de ses derniers rayons. C’est
cette
image qui lui fait voir « dans la nature, dans le couchant, dans tout
340
ne petite fille ». Mais voici l’aveu décisif ; et
cette
ambiguïté qui m’arrêtait (parlent-ils donc, ces romanciers, d’une soc
341
: Au fait, qu’était-elle donc pour lui ? Oh ! à
cette
question, il avait toujours une réponse prête. C’est une soirée de pr
342
alpitant de vie. Et ce lointain, c’est la Russie,
cette
mère glorieuse, incomparable, dont la renommée s’étend au-delà des me
343
rable, dont la renommée s’étend au-delà des mers,
cette
martyre, têtue, extravagante, exaltée, adorée, aux éclats toujours im
344
elle les soumet le héros, parlant pour l’auteur :
cette
critique fait partie de la justification de la passion, bien plus qu’
345
, nous l’avons vu, n’est guère moins dépendant de
cette
société qu’il récuse : c’est elle qui lui a fourni, jusqu’à nos jours
346
oir la fin d’un genre, qui serait aussi la fin de
cette
forme de passion dont la littérature entretenait le culte ? Quels tab
347
ort à Genève, dans la misère, en 1942. 73. Toute
cette
partie « géographique » du livre évoque une parodie du voyage de Nils
348
vous expliquer qu’il y a dix fautes par mot dans
cette
page malheureuse ? Erreur sur l’Allemagne, erreur sur la France, erre
349
éens », erreur sur vos propres motifs en écrivant
cette
page, erreur sur l’époque… Le compte y est-il ? En tous cas, c’en est
350
lle n’est pas un dictateur et je l’encourage dans
cette
idée, tout en le poussant à étudier la biographie de feu Staline — ce
351
e quels « Européens » qui méritent mieux ce nom ?
Cette
union de l’Europe que réclamaient Churchill et les fédéralistes issus
352
ain ou au mépris de vos lecteurs ? À supposer que
cette
réunion s’opère un jour, en dépit de vos craintes et de celles de Khr
353
ssant ? Mais c’est cela justement qui m’inquiète,
cette
attaque en passant, gratuite… Et qu’elle vienne après tant de silence
354
stice, la liberté et la prospérité. Admettons que
cette
cause excuse ce massacre. Il y a d’autre part ce que l’on nomme les e
355
mort. Ce qui devait rester sacré est profané par
cette
mise en scène, ce qui devait rester profane est sacralisé par l’horre
356
mondains, pensais-je, savent encore exclure avec
cette
parfaite assurance, mais par manie, au nom d’une mode. Ici, tout au c
357
mposaient, au sens magique du mot, les charmes de
cette
prose et son autorité. J’écrivais : Dans la mesure même où Kassner s
358
finis que par leurs rapports mutuels et tirent de
cette
interdépendance leur valeur originale. Kassner reprend un des thèmes
359
e aussi de son apparente obscurité. D’où provient
cette
obscurité si fascinante ? De cela sans doute que Rudolf Kassner se ga
360
, c’est que chez Kassner, comme chez Kierkegaard,
cette
présence s’accommode d’une ironie qui chez d’autres serait plutôt le
361
tres moyens disposons-nous, qui soient ordonnés à
cette
fin ? Ce sont moyens de poésie, c’est-à-dire d’âme, inadéquats sans d
362
te dans le bourg de Sierre en Valais, non loin de
cette
tour de Muzot où Rilke passa la fin de sa vie. À travers les longs co
363
xpression française ? — amusé de retrouver en moi
cette
persistance du premier choc reçu par mon adolescence prolongée. Trans
364
le voyais bien, je jouais encore avec l’idée que
cette
relation devait exclure tout bavardage et comporter quelque cérémonia
365
t qu’il a si bien su taire dans toute son œuvre :
cette
manière discrètement ascétique, ou pour mieux dire allègrement discip
366
es, ascètes, « indiscrets » ou ratés exemplaires.
Cette
collection de types de notre siècle puisait dans l’Europe de naguère
367
mort du poète, jusqu’au trentième anniversaire de
cette
mort. Dès le premier de ces essais, Kassner, tout en mettant le Poète
368
e la Liberté. Monde viril où ne peut régner que «
cette
prose qui exclut les vers : Blaise Pascal, Laurence Sterne et Søren K
369
nion ultime du But et du Sens. Si je m’en tiens à
cette
interprétation du zen, Denis de Rougemont a raison ; il y a du zen, e
370
n, en fait, dans tous mes écrits, à commencer par
cette
« Morale de la musique » qui aujourd’hui, à cause de cela, remonte ve
371
Et certes, il m’est souvent venu à l’esprit que
cette
Einbildungskraft 87, qui joue dans toute son œuvre un rôle aussi fond
372
e soucient davantage de limites que de causes. Et
cette
notion de limite, si importante pour lui, le ramène à Rilke, dont il
373
les hommes auxquels la Langue a été donnée. C’est
cette
question que le 23e des Sonnets à Orphée pose, ou tout au moins, comm
374
ndant des heures, chaque soir — et que c’est bien
cette
volupté qu’on pourrait qualifier de bouddhiste… Si j’avais pu revoir
375
le dans l’histoire. Maintenant, comment passer de
cette
réalité qui est liberté de la personne, à celle du zen qui est négati
376
type même du créateur au xxe siècle. En abordant
cette
œuvre difficile et mal connue (surtout en France) par l’un de ses asp
377
me, l’Hamlet de l’idée de foi ?… » Je développais
cette
même idée dans mon essai sur Kierkegaard et Hamlet, deux princes dano
378
ans. « N’importe qui, observant le déroulement de
cette
compétition, peut donc juger quel est le meilleur des deux systèmes.
379
unisme, K. répond : « Les gens qui argumentent de
cette
manière créent de la confusion, volontairement ou non, en confondant
380
en est une autre, il faut cesser de « confondre »
cette
théorie et cette praxis. Mais cela revient à dire, en somme, qu’il fa
381
il faut cesser de « confondre » cette théorie et
cette
praxis. Mais cela revient à dire, en somme, qu’il faut cesser de pens
382
votre continent — quand ils auront « gagné » dans
cette
compétition — la grande idée que vous proposera M. Lippmann pour réve
383
l’URSS rattrapera l’Amérique. (J’entends bien sur
cette
Terre, non dans la Lune.) Les grandes masses se dessinent. — Le vo
384
une manière détendue que ma seule intention, dans
cette
chronique, est d’essayer de comprendre un problème très confus dont j
385
la guerre froide dans les pages de Preuves ». «
Cette
revue essaie de prouver que la coexistence est impossible et que la g
386
el système, fût-il celui de nos États, c’est dans
cette
mesure-là que nous étions des « antis ». Au reste, nous pensions surt
387
chose, notable il est vrai, dans le camp russe :
cette
phrase de l’article de K. publié par Foreign Affairs, distinguant par
388
au contraire, qu’ils soient de faux Occidentaux…
Cette
faiblesse congénitale dans l’attitude des communistes russes mal ress
389
es communistes russes mal ressuyés du stalinisme,
cette
terreur sincère devant le dialogue égal, réduit à peu de choses les c
390
r ensemble sur les immenses problèmes que pose, à
cette
génération, le progrès dans la liberté. Car il est clair que ce probl
391
de vous donner de nos buts répond suffisamment à
cette
question. Mais on insiste, la presse insiste, et les interviewers ins
392
rts. Mais nous refusons d’accorder à la politique
cette
valeur absolue de fin en soi que lui donnent les totalitaires — tant
393
ns-nous ici pour méditer. Et nous suivrons tantôt
cette
allée de lumière frayée dans les hautes futaies par les rayons obliqu
394
s par les rayons obliques de l’après-midi, tantôt
cette
allée assombrie, et qui s’anime au gré d’un vent soudain, dont on ne
395
éveillé et qui ressuscite en plein enthousiasme.
Cette
page introduisant les discours sur l’amour qui composent « In Vino Ve
396
— Toi, meurtrier de mon bonheur ! Car en vérité,
cette
pièce s’est emparée de moi d’une façon si diabolique que je ne pourra
397
ychique et non sensuel, « et c’est ce qui inspire
cette
pudeur qui caractérise tout amour grec »98. Il s’oppose plus encore à
398
n, nulle puissance du monde n’en ayant eu raison.
Cette
description du mythe par Kierkegaard n’est pas seulement inspirée de
399
r » sans aucune compétence technique)101 retenons
cette
observation centrale : « Don Juan donne leur intérêt à tous les autre
400
que passions déterminées par Don Juan, sont dans
cette
mesure même musicaux. « On peut arriver pendant la représentation, on
401
an de la légende et de Mozart. Le contraste entre
cette
discrétion, voire ce mutisme, et cette luxuriance verbale, est de ceu
402
aste entre cette discrétion, voire ce mutisme, et
cette
luxuriance verbale, est de ceux qui expriment à coup sûr les données
403
n’y a au monde qu’un seul être bien-aimé, et que
cette
« seule fois » de l’amour est l’amour, et que la « seconde fois » n’e
404
e seule femme et de l’épouser, car le mariage est
cette
décision qui « traduit l’exaltation en réalité ». Loin d’appauvrir l’
405
et d’assurances de sa fidélité. « Qui comprendra
cette
contradiction de la douleur : ne point se révéler, et faire mourir l’
406
me de toute éthique existentielle. Mais voici que
cette
décision échappe à l’homme, donc à l’éthique temporelle et autonome :
407
en elle a éveillé l’enthousiasme chez l’homme, à
cette
femme qui l’a ainsi enthousiasmé, il aurait dû pourtant s’unir pour l
408
107 : Il ne faut pas penser de mal du paradoxe,
cette
passion de la pensée, et les penseurs qui en manquent sont comme des
409
nces s’entendent dans la passion de l’instant, et
cette
puissance est justement l’amour. Cette forme de pensée est tristanie
410
stant, et cette puissance est justement l’amour.
Cette
forme de pensée est tristanienne. Elle est d’abord une forme d’existe
411
e était au-delà des mers, dans une autre île. Que
cette
forme d’amour nostalgique et de possession par la perte transparaisse
412
tre, en effet, que « l’Individu ». Or on sait que
cette
catégorie kierkegaardienne par excellence désigne l’homme isolé par l
413
la dédicace des Discours religieux de 1843, sous
cette
forme : « À l’Individu qu’avec joie et reconnaissance, j’appelle mon
414
our à vie peut être considéré comme la règle. Par
cette
ténacité d’une noble croyance, maintenue malgré des réfutations si fr
415
t que par le ton, et par l’évocation de Socrate —
cette
attaque frontale : Le philosophe a horreur du mariage, et de tout ce
416
r ironie, précisément pour démontrer la vérité de
cette
thèse.110 « Marie-toi, ne te marie pas, dans les deux cas tu le reg
417
ais dans l’esprit de Nietzsche, elle désigne déjà
cette
passion « noble » qui dès le xiie siècle a fait porter au premier ra
418
rer avec une telle licence, sans la sauvegarde de
cette
illusion. Le mythe nous protège contre la musique, et lui seul, d’aut
419
cal : l’amour en retour ! » Et que peut enseigner
cette
Carmen de Bizet, que Nietzsche opposera « comme une antithèse ironiqu
420
faire périr l’humanité ? Qu’à cela ne tienne ! «
Cette
pensée, elle aussi, est sans puissance sur nous. Le christianisme s’e
421
lons-nous donc franchir la mer ? Où nous entraîne
cette
passion puissante, qui prime pour nous sur toute autre passion ? Pour
422
toute autre passion ? Pourquoi ce vol éperdu dans
cette
même direction, vers le point où jusqu’à présent tous les soleils déc
423
u bien (Enten – Eller) et qu’on peut résumer dans
cette
alternative : — ou bien Don Juan, ou bien le Tristan de la Foi. Était
424
18. Le choc profond que dut éprouver Nietzsche, à
cette
nouvelle, précède donc de très peu l’illumination de Sils-Maria, le r
425
scende le monde de la Loi. Enfin tout se ramène à
cette
opposition : Don Juan est le démon de l’immanence pure, le prisonnier
426
sulte un vrai couple. Cela signifie qu’au sein de
cette
entité nouvelle, les relations entre les trois termes — échanges sexu
427
tic sur son évolution, devront donc s’établir sur
cette
base. Il en va de même pour une vie personnelle considérée dans sa du
428
un « instinct raisonnable ». (Saluons au passage
cette
nouveauté.) « J’ai cueilli une pomme ; je l’ai trouvée bonne. J’en vo
429
de la vie d’une cellule. On sait aujourd’hui que
cette
vie dépend de l’action simultanée de deux acides nucléiques, concentr
430
intenant une âme individuelle, ou même un couple,
cette
« cellule sociale » : son bonheur sera conditionné par la présence de
431
incre et modifier le cœur secret, le « noyau » de
cette
âme, et voici la névrose déclarée, le drame et l’éclatement du couple
432
ble de ressusciter sous l’effet d’un choc émotif.
Cette
analogie biologique n’explique pas, on s’en doute, la nature en soi d
433
en passant — qu’un seul exemple d’application de
cette
même dialectique à la « vie » politique. Le totalitarisme est caracté
434
ce type dur, ce regard “objectif”, ce teint pâle,
cette
lourdeur dans le bas du visage, qui permet de reconnaître au premier
435
e harmonie triomphante. — Mais que peut signifier
cette
harmonie ? Car la liberté, pour les Masques, c’est de tuer le traître
436
veut braver le destin, mais elle y succombera. Or
cette
liberté seule nous intéresse ; les autres ne sont guère que revendica
437
avant eux, ni les mystiques de l’islam après eux.
Cette
connaissance ne peut être obtenue par un défi à la morale courante, n
438
ans un esprit nouveau, non selon la lettre. »131.
Cette
liberté seule « vraie » ne peut être le terme d’aucune espèce de reve
439
re. Tout amour véritable est relation réciproque.
Cette
relation s’établit tout d’abord à l’intérieur de chaque personne, ent
440
posé une épée symbolique ? Pour qu’une passion de
cette
nature n’aboutisse point à quelque « malheur exemplaire », il faudrai
441
ne fait qu’une ou deux allusions très voilées à
cette
transformation physique. Il faut croire que mon hypothèse se lisait e
442
ne regarde que son peuple et personne d’autre ».
Cette
déclaration solennelle, tous les peuples du monde l’approuvent. Mais
443
trouvent l’espoir ne veulent plus que la paix, et
cette
volonté populaire, mieux que tous les traités indispensables, garanti
444
t la formation ne lui avait rien coûté… alors que
cette
formation avait lourdement grevé le budget d’un pays où l’État assume
445
n133. Tous les européistes chevronnés ont déploré
cette
« journée noire » où de Gaulle les avait empêchés de sacrifier les bu
446
urope », alors qu’il a réaffirmé les principes de
cette
formation, contre ses propres fondateurs, longtemps raillés par son p
447
prise par lui-même… Qui a perdu, qui a gagné dans
cette
affaire ? Question oiseuse ainsi posée en termes de personnes par tou
448
n termes de personnes par toute la presse, et par
cette
opinion publique qui n’est rien d’autre que ce qu’en dit la presse sa
449
rouverons là l’occasion de nous assurer en Europe
cette
prépondérance que nous avons si sottement refusée dans les années 195
450
. 133. 74 % d’opposants en novembre 1962. 134.
Cette
expression est de Michel Debré, lequel m’écrivait en 1953 que les Six
451
is qui ne le sont plus qu’au niveau des discours,
cette
Europe minima ne saurait être qu’une forme de transition tactique ver
452
che et le Pentagone, n’arriveraient pas à imposer
cette
unification tout extérieure aux dépens de l’union réelle. Toutefois,
453
e en Europe ne la propose : il est trop clair que
cette
formule totalitaire mais sans doctrine millénariste et sans passion n
454
ncorporer à la communauté de la Grande Europe. De
cette
façon, elle n’aura pas vécu en vain ni sans gloire138. » Pratiquement
455
l’idée de réunir des états généraux de l’Europe.
Cette
idée aussitôt adoptée conduit à la convocation du congrès de l’Europe
456
ence qui se tient à Lausanne en décembre 1949. De
cette
conférence et de l’action du CEC vont naître successivement : le Cent
457
. Adhérer à l’union européenne serait contraire à
cette
neutralité. La Suisse recevrait des ordres d’un pouvoir extérieur, et
458
urrait qu’y perdre son prestige international, et
cette
réserve originale qui fait qu’on la distingue encore parmi les cent-v
459
thropiques pourraient être opposées sincèrement à
cette
thèse de simple bon sens. Arguments constitutionnels. — Si la Suisse
460
ages, des yodleurs et de gras pâturages. En fait,
cette
« caractéristique nationale » n’en est plus une depuis longtemps. Ver
461
ire peu suisse. Mais je sens deux autres motifs à
cette
espèce d’embarras. Ceux qui se réclament très haut de nos traditions
462
nt européen, nous avons réussi beaucoup mieux que
cette
fameuse neutralité — nécessité subie, à l’origine, et dont nous fîmes
463
est que trop connue. Pourquoi parler toujours de
cette
vertu qui ennuie, de cette pratique négative, quand nous avons cette
464
uoi parler toujours de cette vertu qui ennuie, de
cette
pratique négative, quand nous avons cette expérience passionnante, re
465
uie, de cette pratique négative, quand nous avons
cette
expérience passionnante, remarquablement positive et tellement opport
466
llement opportune à l’échelle mondiale ? Pourquoi
cette
timidité ? L’histoire n’est pas faite par des gens qui défendent leur
467
amme d’action pour l’année ou les années à venir.
Cette
procédure serait de nature à affaiblir la situation du gouvernement a
468
quoi l’un des journalistes romands qui commentent
cette
déclaration presque incroyable demande avec une sorte de cruel bon se
469
e à ce que l’on nomme ailleurs la politique. Mais
cette
vertu fédéraliste se trouve être aujourd’hui le frein automatique à t
470
totalitaires, tendant vers l’uniforme, sont dans
cette
mesure régressifs. En revanche, pour la complexité, la Suisse ne crai
471
culière dans un sens toujours négatif — alors que
cette
même situation pourrait à juste titre être invoquée comme faisant au
472
pour la modestie on ne craindrait plus personne.
Cette
image convenue de la Suisse de naguère ne ferait sourire ou ricaner q
473
utopie. Au surplus, les réalités ont déjà dépassé
cette
fiction helvétique. Il est trop tard pour la reconstituer, à supposer
474
e ferait peur aux autres. La Suisse perdrait dans
cette
affaire son indépendance et ses caractéristiques nationales. Ce serai
475
appelle « se réserver », à Berne. Il se peut que
cette
attitude soit la seule qui convienne à un petit pays, pluraliste, et
476
qui étaient ce que Joyce préférait en Suisse. Et
cette
façon de vous dire merci quatre ou cinq fois, quand vous achetez une
477
quand vous achetez une carte postale, un timbre,
cette
gentillesse qui étonne même les Américains, et qui est la preuve exqu
478
ou rudes, sentimentales, austères ou savoureuses,
cette
densité de cultures différentes, et tant d’histoire présente en tous
479
ux guérisseurs de l’Appenzell, aux prix Nobel. Et
cette
science ou cet art de la vie communale, du pacte primitif aux syndics
480
nt de ses recherches n’aurait l’idée de voir dans
cette
mise en commun une diminution quelconque de leur indépendance, bien a
481
du Conseil de l’Europe, et par l’intermédiaire de
cette
organisation. 146. On sait que jusqu’à ces dernières années, les cit
482
nt à la Constitution, du 3 avril 1961, a rapporté
cette
sage mesure symbolique, qui reprendrait toute sa force dans le cas qu
483
André Breton (novembre 1966)bk Vers
cette
forêt de plaine où je vais chaque jour, j’ai marché sans penser à rie
484
l’exil américain, ses violentes dérives intimes,
cette
longue aliénation parfois libératrice, il a fallu tout cela pour que
485
en train de causer. Trente machines à écrire dans
cette
salle, en contrepoint avec deux télétypes. Visières vertes aux fronts
486
, le seul qui s’avouât et se voulût « chrétien ».
Cette
inconcevable anomalie l’inquiétait fort et parfois, subitement, sembl
487
substance (ravi de l’ambiguïté du mot croire dans
cette
phrase). « Qu’est-ce que cela peut faire à Breton ? À chacun sa mytho
488
ant le déjeuner, sur la galerie : — Qu’est-ce que
cette
catégorie de l’infra-mince dont vous parlez dans le numéro spécial de
489
nt le lac, ses golfes et ses îles. Je dis combien
cette
vue m’apaise et me satisfait. — Vous êtes sans cloute presbyte ? Tene
490
on, plutôt que dans la terreur ou la méditation. (
Cette
réaction, je le crains, va se généraliser.) Et chacun s’efforçait de
491
dix ans. — Je savais ! déclara le capitaine, avec
cette
simplicité exaspérante qu’affecte Sherlock Holmes devant Watson. Il n
492
nt. La réussite de sa vie tiendra sans doute dans
cette
faculté mystérieuse de rendre exemplaires, mémorables, chargés de sen
493
itique, tel que nous l’avions pratiqué bien avant
cette
époque de l’après-guerre où le mot fit la fortune soudaine de ceux qu
494
l’action qu’elle a exercée. Je voudrais comparer
cette
action non pas à celle d’un général qui conquiert une position, ni d’
495
papier de l’après-guerre) ; enfin, les acteurs de
cette
période s’en vont : sur une photo prise à La Haye, autour de Churchil
496
: c’étaient eux qui prolongeaient leur élan dans
cette
volonté d’action européenne154. Et plusieurs de leurs chefs se retrou
497
te de Ventotene, 1942, et revue L’Unita Europea).
Cette
composante personnaliste-résistante était représentée à Montreux par
498
future union de l’Europe. La cheville ouvrière de
cette
action avait été le Dr Retinger155, bras droit du général Sikorski, c
499
nne ». Le 15 novembre, Brugmans rendait compte de
cette
réunion devant le comité central de l’UEF. Le procès-verbal que j’ai
500
n certain pessimisme chez beaucoup, comme si déjà
cette
décision impliquait plus qu’une concession : une sorte d’admission de
501
ques, conscients ou inavoués, qui contribuèrent à
cette
décision fatidique. Il se peut que le sort de l’Europe fédérale se so
502
lieu d’une simple société de gouvernements). Dans
cette
hypothèse, les chances des états généraux eussent été les plus grande
503
en attendait. 2° Afin de prouver qu’il partageait
cette
vue, le comité de liaison devait charger la commission culturelle de
504
le que je l’avais souhaitée. « Je suis d’avis que
cette
déclaration doit fournir le point de départ de notre action commune a
505
essage final : on tentait de casser ou d’émousser
cette
pointe fédéraliste du Congrès… Je quittai la séance au milieu de l’ap
506
avait pleuré. Nous étions tous assez nerveux, en
cette
veillée d’armes. Le congrès de La Haye : 7 au 11 mai 1948 extr
507
mai 1948 extrait de mon journal, mai 1948 : «
Cette
architecture de grandes poutres, chevrons et traverses sculptées, sou
508
ards le long des parois blanches et nues, jusqu’à
cette
rangée d’écussons aux lions couchés trois par trois. Plus bas, des ta
509
scinantes qui dépassent le dossier des fauteuils.
Cette
nuque très large et rouge, c’est Ramadier ; cette nuque placide et bl
510
Cette nuque très large et rouge, c’est Ramadier ;
cette
nuque placide et blonde, c’est van Zeeland ; et cette absence de nuqu
511
e nuque placide et blonde, c’est van Zeeland ; et
cette
absence de nuque, c’est Paul Reynaud. Une nuque blanche et gonflée au
512
ngt ans. « Devant nous, tout autour de nous, dans
cette
grande salle des Chevaliers, qui est celle d’un très vieux Parlement,
513
ce à peine. L’histoire seule dira le vrai sens de
cette
cérémonie sans précédent. » Dès le 8 mai, les congressistes se répar
514
ituelle confusion des congrès, bien illustrée par
cette
suite de déclarations faites par des membres de la seule délégation n
515
ctifs de nos peuples ; et enfin de considérer que
cette
union sera le premier pas vers une fédération mondiale. L’influence d
516
voulons une défense commune”. » Sandys ajouta : «
Cette
phrase n’a pas été discutée par le Congrès. Désolé, mais il faut reno
517
s « dures » furent acclamées : c’était trop tard.
Cette
victoire à la Pyrrhus des radicaux (ou tenus pour tels) n’empêcha pas
518
chives de I’UEF, daté du 24 septembre 1947. 157.
Cette
lettre, dont l’importance est évidente, est publiée ici pour la premi
519
soit constituée une Assemblée européenne… » 159.
Cette
intervention en faveur du Centre européen de la culture fut décisive.
520
Quel est l’obstacle apparemment insurmontable à
cette
union que tout indique, que tout exige, que tout le monde admet qu’il
521
eul impératif de l’élévation perpétuelle du PNB —
cette
tour de Babel du xxe siècle ! Une politique européenne de ce type, s
522
l y ait un tiers parti tenable. Je ne crois pas à
cette
« imposante Confédération » qu’évoquait le général de Gaulle, et qui
523
ions à la souveraineté absolue. Je ne crois pas à
cette
amicale des misanthropes. Je crois à la nécessité de défaire nos État
524
es multiples. Il explique ici pourquoi et comment
cette
“unité de culture non unitaire” doit se traduire en termes de structu
525
article une partie des idées qu’il a exprimées à
cette
occasion et que l’auteur reprend dans sa Lettre ouverte aux Européen