1 1951, Preuves, articles (1951–1968). Neutralité et neutralisme (mai 1951)
1 neutralisme. Le discours de Denis de Rougemont au congrès de Bombay », Preuves, Paris, mai 1951, p. 20-21. d. Le texte est pré
2 ons rendu compte, dans notre précédent numéro, du Congrès indien pour la liberté de la culture qui s’est tenu à Bombay, du 28 a
3 nférence, Denis de Rougemont, qui représentait le Congrès international pour la liberté de la culture, a fait une importante in
2 1951, Preuves, articles (1951–1968). Culture et famine (novembre 1951)
4 bitants meurent de faim. Montez à la tribune d’un congrès d’écrivains et proclamez « qu’il y a de l’indécence à parler de cultu
3 1952, Preuves, articles (1951–1968). Le dialogue Europe-Amérique (août-septembre 1952)
5 inte et non spectaculaire ; il ne s’agit pas d’un congrès , mais d’un séminaire de recherches. b) Les représentants de l’Amériqu
4 1953, Preuves, articles (1951–1968). Les raisons d’être du Congrès (septembre 1953)
6 Les raisons d’être du Congrès (septembre 1953)m n Notre tâche est une action mondiale pour la li
7 i passionnent le grand public. On comprend que le Congrès pour la Liberté de la Culture ait pris l’initiative de convoquer l’as
8 . Rougemont Denis de, « Allocution inaugurale du Congrès “Science et Liberté” (Hambourg, juillet 1953) », Preuves, Paris, août
9 . Le texte est précédé du chapeau suivant : « “Ce Congrès est un parlement des intellectuels de nombreux peuples qui ont reconn
10 , Max Brauer, a ouvert, le soir du 23 juillet, le congrès international “Science et Liberté”. Cette rencontre organisée par le
11 nce et Liberté”. Cette rencontre organisée par le Congrès pour la liberté de la culture a réuni plus de cent savants de premier
12 qui avait, elle aussi, accordé son patronage à ce Congrès , le recteur Bruno Snell a déclaré : “Nous autres savants, avons besoi
13 nis de Rougemont, président du comité exécutif du Congrès pour la liberté de la culture. Preuves publiera ultérieurement un c
5 1954, Preuves, articles (1951–1968). La table ronde de l’Europe (janvier 1954)
14 e plus simple, régulièrement proposé par tous les congrès depuis trente ans, c’est la réforme des manuels d’histoire : chacun s
6 1954, Preuves, articles (1951–1968). De Gasperi l’Européen (octobre 1954)
15 s sur des bouts de papier qui sont l’agrément des congrès , mais qui permettent surtout de vérifier rapidement le degré d’accord
7 1956, Preuves, articles (1951–1968). Les joyeux butors du Kremlin (août 1956)
16 ial, dégel, excuses à Tito, esprit de Genève, XXe Congrès , thé à Windsor, relâchement des liens entre Moscou et les PC européen
17 uelle tête peuvent-ils faire, au lendemain du XXe congrès , s’ils sont honnêtes ?   Ils invoquaient le bien de la classe ouvrièr
18 arti ait jamais eus… » Discours de Staline au XVe Congrès du Parti, en 1927. 48. Les Temps modernes, n° 123, p. 1524. 49. Ce
8 1956, Preuves, articles (1951–1968). Sur l’Europe à faire (novembre 1956)
19  ! » Les événements récents, à la suite du XXe Congrès , ont provoqué de la part de beaucoup d’intellectuels des appels, des
20 s senti si libre ! » Ainsi parle Joliot-Curie, au congrès du PC français. Cela prouve qu’il n’est pas africain, et qu’il n’habi
9 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la honte et l’espoir de l’Europe (janvier 1957)
21 bre 1956, à Paris De tous côtés, on demande au Congrès  : Que faites-vous ? Que les paroles ne suffisent pas contre les tanks
22 nuscrites, déclenchées par l’appel que diffuse le Congrès  : « Pour que leur cause et leur combat survivent. » C’est toujours le
10 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur deux écrivains politiques (juin 1957)
23 it l’interdire au nom des nôtres. En effet, le 2e congrès de l’Internationale communiste déclarait en 1920 : « Le Communisme se
11 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la pluralité des satellites (II) (décembre 1957)
24 sse est en retard, il était bien mal informé : le congrès des savants atomistes (à Genève, 1955) avait largement démontré l’éga
25 ça. »   Sur l’avenir de l’URSS. — Depuis le XXe Congrès , qui a « déclaré » sa crise, le régime soviétique accumule les échecs
12 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur la fabrication des nouvelles et des faits (février 1958)
26  fait ». En mai 1948 s’ouvre à La Haye le premier Congrès de l’Europe. Seize Premiers ministres, deux-cents ministres et parlem
13 1959, Preuves, articles (1951–1968). Sur une phrase du « Bloc-notes » (mars 1959)
27 les fédéralistes issus de la Résistance, dès les congrès de Montreux et de La Haye, elle avait pour premier objectif d’empêche
14 1960, Preuves, articles (1951–1968). Sur la détente et les intellectuels (mars 1960)
28 les conflits antérieurs ». D’où le désarroi du «  Congrès pour la liberté de la culture », qui avait « mis en avant », il y a d
29 y eut le « dégel » et les « révélations » du XXe Congrès sur Staline (réglant le compte de Jdanov en passant). Il y eut l’Octo
30 Salle Gaveau pendant une réunion organisée par le Congrès pour la liberté de la culture en 1953. bb. Rougemont Denis de, « Su
15 1960, Preuves, articles (1951–1968). Les incidences du progrès sur les libertés (août 1960)
31 t de reconsidérer la nature, la fonction de notre Congrès et les idéaux qui l’inspirent. Le plus simple sera de reprendre les t
32 reprendre les trois termes formant notre titre : Congrès , Liberté, Culture. Vous verrez à quel point ces trois termes s’appell
33 liquent mutuellement. Nous sommes donc d’abord un Congrès — un congrès permanent, il est vrai, puisqu’il a tenu des réunions su
34 llement. Nous sommes donc d’abord un Congrès — un congrès permanent, il est vrai, puisqu’il a tenu des réunions successivement
35 q continents — mais voici le point important : ce Congrès n’est pas un parti, n’est pas un front discipliné mais un simple rass
36 leurs points de vue, et à l’échelle mondiale. Le Congrès s’est donc adressé aux intellectuels du monde entier et il leur a dit
37 endiquer la liberté, quand nous avons formé notre Congrès , c’était d’abord lutter contre des dictatures extérieures, bien connu
38 eption de la culture que je vois pratiquée par ce Congrès . Le pire danger, c’est donc l’absence de sens ; le sentiment de l’abs
39 conférences et groupes d’études organisés par le Congrès portent précisément ce titre général : Tradition and Change, traditio
40 attacher tant de prix aux contacts que permet un congrès comme le nôtre : contacts d’une part entre représentants des arts, de
41 notre titre. J’en déduis que la fonction de notre Congrès , tel qu’il est devenu depuis dix ans, s’élargissant progressivement a
42 cela… J’insisterai donc à mon tour. En situant le Congrès comme je viens de le faire, j’ai voulu vous montrer qu’il n’agit pas
16 1964, Preuves, articles (1951–1968). Un district fédéral pour l’Europe (août 1964)
43 lus de cent-mille membres. Elle tient son premier congrès à Montreux, en septembre 1947, date que l’on peut considérer comme le
44 politique européenne. En effet, c’est au cours du congrès de Montreux que germe l’idée de réunir des états généraux de l’Europe
45 idée aussitôt adoptée conduit à la convocation du congrès de l’Europe, qui se tient à La Haye au mois de mai 1948. De La Haye n
46 mouvement et le rôle qu’y jouent des Suisses. Le congrès de La Haye ayant préconisé la création d’un Centre européen de la cul
47 e temps où j’écrivais le Message final du premier congrès de l’Europe à La Haye, et le temps où l’Europe unie sera sans doute u
17 1968, Preuves, articles (1951–1968). Vingt ans après, ou la campagne des congrès (1947-1949) (octobre 1968)
48 Vingt ans après, ou la campagne des congrès (1947-1949) (octobre 1968)bm Avec le recul des années, je me sens
49 sens enclin à croire que, oui, tout est sorti du congrès de La Haye en mai 1948 : les premières institutions européennes, parl
50 cent ans plus tard, est sortie d’une campagne de congrès échelonnés de 1947 à 1949. Ils ont à la fois manifesté et fomenté l’é
51 ys. Des historiens pourront soutenir que tous ces congrès n’ont rien fait, et en effet, il est normal que des congrès ne fassen
52 ont rien fait, et en effet, il est normal que des congrès ne fassent rien, ce n’est pas ce que l’on attend d’eux, en général. L
53 té psychologique et historique de la campagne des congrès et rendre justice à l’action qu’elle a exercée. Je voudrais comparer
54 eut appeler de vraies révolutions. La période des congrès s’ouvre en août 1947 à Montreux et se termine en décembre 1949 à Laus
55 es ; Joseph Retinger, qui fut l’éminence grise du congrès  ; le sénateur hollandais Kerstens, qui présidait la séance ; et l’un
56 problèmes des responsables de quelques-uns de ces congrès . Personne, sauf Joseph Retinger peut-être, ne prit part à tous. Je se
57 peut être sûr qu’il n’y aura pas de miracle. Le congrès de Montreux Je venais de rentrer en Europe après six ans aux USA,
58 nt le siège était à Genève et qui allait tenir un congrès à Montreux. Au nom de notre ancienne camaraderie de combat dans le mo
59 ’Europe. Je me dis que j’ai eu tort de quitter ce congrès , j’aurai raté le principal, et je décide d’y retourner le soir même.
60 que qui commence à se dégager après vingt ans, le congrès de Montreux me paraît tenir une place décisive et axiale : c’est là q
61 européenne des fédéralistes, qui convoquerait le congrès de Montreux, après deux réunions constitutives à Luxembourg (octobre
62 s découvrir tout cela, par bribes, au cours de ce congrès et des mois qui le suivirent, mais je ne m’en forme qu’aujourd’hui un
63 t difficile de faire les états généraux contre le congrès de La Haye. Les autres se couvriront largement sur leur gauche et nou
64 ntaire de Coudenhove (qui avait tenu un important congrès du 8 au 11 septembre à Gstaad, avec deux-cents parlementaires de dix
65 nglais : la mainmise de la droite libérale sur le congrès de La Haye, le fédéralisme évincé, et ses organisations démantelées p
66 organisations démantelées par l’attrait que le «  congrès de Churchill » ne manquerait pas d’exercer sur beaucoup de responsabl
67 irent les thèses fédéralistes avant et pendant le congrès de La Haye et l’on ne peut juger que c’eût été le cas si l’UEF avait
68 ents pour l’Europe unie » fixa comme objectifs au congrès de La Haye : 1° de démontrer d’une manière frappante la puissance et
69 t que l’UEF gardait encore bon espoir de faire du congrès de La Haye quelque chose de plus qu’un congrès… Lorsque Duncan Sandys
70 du congrès de La Haye quelque chose de plus qu’un congrès … Lorsque Duncan Sandys, en janvier 1948, puis Joseph Retinger, le 25
71 s à ma prise en charge de la partie culturelle du congrès projeté : 1° La commission culturelle, loin d’être une simple adjonct
72 e définissant les buts à long et à court terme du congrès et des mouvements qui le prolongeraient par une action commune. 3° Ce
73 é par la section culturelle, fût discuté avant le congrès par les animateurs des sections politique et économique. Dès la fin d
74 point de départ de notre action commune après le Congrès et doit devenir le manifeste de tout le Mouvement européen. Nous devo
75 uer l’un des objectifs principaux et immédiats du congrès et de notre mouvement. Le fait de recueillir des signatures doit main
76 tants des trois sections l’examineraient avant le Congrès « pour assurer l’homogénéité nécessaire des rapports des trois commis
77 e étant déjà sous presse. On était à dix jours du Congrès . À Londres, le 26 avril, dans une petite salle du palais de la Chambr
78 rtir le soir même), on se bornerait à proposer au Congrès , mais sans préavis du comité de liaison, les trois documents polycopi
79 casser ou d’émousser cette pointe fédéraliste du Congrès … Je quittai la séance au milieu de l’après-midi et allai me recueilli
80 umide, fut remis aux délégués le deuxième jour du Congrès . On me dit qu’un des auteurs qu’on m’avait opposés, apprenant au cour
81 us assez nerveux, en cette veillée d’armes. Le congrès de La Haye : 7 au 11 mai 1948 extrait de mon journal, mai 1948 :
82 s… Mais je me dis qu’en effet, malgré tout, notre congrès est doublement non conformiste, puisqu’il a su rallier pour une œuvre
83 hélas ! que des “observateurs”. « Attendons : le congrès commence à peine. L’histoire seule dira le vrai sens de cette cérémon
84 e) se déroulèrent dans l’habituelle confusion des congrès , bien illustrée par cette suite de déclarations faites par des membre
85 gation nationale qui se présentait comme telle au Congrès , la Britannique. Le romancier Charles Morgan veut qu’on s’en remette
86 mes un comité compétent pour continuer l’œuvre du Congrès  ». Le jeune colonel d’aviation Cheshire, du Réarmement moral, exige d
87 e. D’une part, ses tenants surent empêcher que le Congrès ne se prolonge en un vaste mouvement populaire, d’autre part les fédé
88 les à tout espoir d’action « révolutionnaire » du congrès de La Haye. Le Message aux Européens , après avoir été discuté penda
89 oint par le comité de liaison à la veille même du congrès , avait été imprimé en haut d’un long rouleau de fort papier parchemin
90 dit : « Vous souhaitez, je pense, l’unanimité du Congrès sur le texte d’engagement qui termine votre Message. Or je connais tr
91 outa : « Cette phrase n’a pas été discutée par le Congrès . Désolé, mais il faut renoncer au Message ». Mon interviewer, Alec Pl
92 t de dire et je conclus : « OK ! Lors du prochain Congrès européen, Staline, qui est plus fort que vous, enverra cinquante délé
93 land, qui devait présider la séance de clôture du Congrès fit accepter un compromis : je lirais le Message, mais j’omettrais la
94 and up ! »162 Personne ne bougea cependant. Et le Congrès prit fin dans l’enthousiasme, mais il venait de tuer en germe tout es
95 sement dans l’Europe entière. Suite et fin des congrès Le Mouvement européen, né au cours des mois suivants et dominé par
96 et dominé par les unionistes, convoqua d’abord un congrès politique à Bruxelles, en février 1949, qui n’ajouta rien à La Haye,
97 Haye, à part l’adhésion de P.-H. Spaak ; puis un congrès économique à Westminster, en avril 1949, qui précisa qu’« une Autorit
98 des analyses et projets formulés par les premiers congrès . Un an plus tard, grâce au génie réalisateur de Jean Monnet, et à l’a
99 me, dans les salles du palais de Venise, un grand congrès riche en péripéties dramatiques. Salués par le président Einaudi et p
100 l, La Baconnière, 1940. 152. Rapport du premier congrès de I’UEF, 27-31 août 1947, Montreux, édité par l’UEF, Genève (1948),
101 Genève. 158. « La tâche qui nous attend dans ce congrès n’est pas seulement de faire entendre la voix de l’Europe comme celle
102 t Denis de, « Vingt ans après, ou la campagne des congrès (1947-1949) », Preuves, Paris, octobre 1968, p. 16-29.