1 1952, Preuves, articles (1951–1968). Le sens de nos vies, ou l’Europe (juin 1952)
1 yeux qu’indécence, blessure à l’ordre du cosmos, crime absurde. Voyageant en Inde, l’an dernier, j’ai pu vérifier sur place
2 1953, Preuves, articles (1951–1968). Deux princes danois : Kierkegaard et Hamlet (février 1953)
2 en payer le prix. C’est là, dit Kierkegaard, « un crime de lèse-majesté qualifié ». Il y a donc usurpation. Le christianisme
3 était commettre à l’égard de l’absolu chrétien le crime de lèse-majesté qualifié, c’était se moquer de l’Évangile, c’était re
3 1953, Preuves, articles (1951–1968). « Nous ne sommes pas des esclaves ! » (juillet 1953)
4 n n’éteindra plus : le système totalitaire est un crime contre l’homme et ses jours désormais sont comptés. L’insurrection de
5 là au nom des ouvriers — d’ajouter l’imposture au crime . C’est en quoi Grotewohl est pire que M. Thiers. Il était réservé au
4 1955, Preuves, articles (1951–1968). Le Château aventureux : passion, révolution, nation (mai 1955)
6 profonde, d’une blessure à l’ordre cosmique, d’un crime absurde. Quant à la réalité, l’Oriental a connu les grands bouleverse
7 au-dessus de lui14. Il n’y a pas de Juge pour ses crimes . Et dès lors qu’il se sait illégitime dans sa prétention à régner au
5 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure technique (octobre 1955)
8 s avec cent ans de retard par la conscience des «  crimes sociaux » de leur classe, influencés par la lecture de leurs meilleur
6 1956, Preuves, articles (1951–1968). Les joyeux butors du Kremlin (août 1956)
9 laires. Il entend donc rester le bénéficiaire des crimes qu’il vient de révéler. Quelques-uns de ces points appellent un comme
10 la dictature, cause réelle et vraie condition des crimes que l’on impute au seul Staline. Or la direction collégiale n’est que
11 olétariat, dogme intangible du marxisme. Mais les crimes de Staline illustraient trop clairement les vices de tout système dic
12 et « pacifique » des produits de trente ans de «  crimes  ». Un peu de morale Lorsque Mussolini, s’étant emparé des Baléar
13 Kremlin font mieux : ils pensent que d’appeler «  crimes  » les moyens de leur fortune (j’entends bien : de leur pouvoir présen
14 évidences, à fuir les châtiments, et à mettre les crimes dans le sens de l’Histoire, pour les rendre acceptables aux mandarins
15 plus facilement que le Doyen de Cantorbéry. « Le crime seul doit placer l’être qui l’a commis hors de la considération socia
16 évu par leur propre régime pour les fauteurs de «  crimes sociaux » et leurs complices, et les familles et les amis de ces comp
17 s successeurs ont jugé nécessaire de dénoncer ses crimes , mais non son héritage. Tout le reste est conjectures, affirmations s
18 oin de là, et ce n’est point par hasard que ces «  crimes  » furent commis : ils étaient la praxis d’un système cohérent, comme
19 ont graves. Car ou bien tout se défait ; ou les «  crimes de Staline » apparaissent comme le fait du système tout entier. Une
20 du système tout entier. Une analyse marxiste des crimes de Staline est-elle possible ? — Répudier, comme le font nos PC, les
7 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la honte et l’espoir de l’Europe (janvier 1957)
21 il en subsiste encore chez ceux qui approuvent ce crime . Quelle est l’arme des hommes qui n’en ont point ? La grève. Déclaron
22 ntre ceux qui chez nous, librement, approuvent le crime de Budapest, et contre les complices « objectifs » de ce crime, les i
23 pest, et contre les complices « objectifs » de ce crime , les intellectuels soviétiques. Refuser désormais tout dialogue avec
24 le. A-t-on jamais « le droit » de s’indigner d’un crime  ? Oui, disent-ils, à la seule condition d’avoir été complice de tout
8 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur deux écrivains politiques (juin 1957)
25 il fit précéder d’un mea culpa sa condamnation du crime . Mais non. Sartre a décidé de protéger sa retraite stratégique derriè
26 d’insultes lancées à ceux qui osent condamner le crime sans avoir été les complices de la politique qu’il exprime. Si M. Sa
27 s au nom de quelque « morale » qui dénoncerait le crime comme tel ; mais parce que cette erreur « impardonnable » fait du tor
9 1957, Preuves, articles (1951–1968). L’échéance de septembre (septembre 1957)
28 rce de corriger ses gaffes par des massacres, ses crimes par des slogans, et ses déficits par des purges, elle s’est mise étra
10 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur le crépuscule d’un régime (octobre 1957)
29 que des criminels l’ont dénoncée, surtout si leur crime consistait à porter cette erreur au pire. Or, Hitler et Staline n’ont
11 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur l’Europe à faire (novembre 1957)
30 d très sobrement que cette opération n’est pas un crime , mais une nécessité reconnue de longue date, et qu’elle ne dépend pas
12 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le vocabulaire politique des Français (novembre 1958)
31 e par la Vérité même que le chef veut servir. Les crimes d’Hitler et de Staline étaient légitimés, bien au contraire, par la d
13 1959, Preuves, articles (1951–1968). Nouvelles métamorphoses de Tristan (février 1959)
32 coutumes. Abandonné par sa nymphet, il commet un crime de dément et meurt ivre d’amour, dans sa prison, après avoir écrit ce
33 ouvel Amour toute une série d’actions tenues pour crimes  : astuce blasphématoire de l’ordalie truquée, violation répétée des a
14 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (II) (mai 1961)
34 e l’amour courtois faisait du viol précisément le crime des crimes, la félonie sans rémission ; et de l’hommage un engagement
35 courtois faisait du viol précisément le crime des crimes , la félonie sans rémission ; et de l’hommage un engagement jusqu’à la
15 1963, Preuves, articles (1951–1968). Le mur de Berlin vu par Esprit (février 1963)
36 ement infernal que cela a posteriori effaçait les crimes du passé. » C’est donc pour protéger les Allemands de l’Ouest contre
37 e d’alléchantes manchettes ». Il fait oublier les crimes nazis, « Oradour et Auschwitz », que l’auteur semble donc attribuer a
38 et d’une manière systématique que toute erreur ou crime de l’Est incrimine l’Ouest, et lui seul. Mauvaise foi ou masochisme ?
16 1964, Preuves, articles (1951–1968). Un district fédéral pour l’Europe (août 1964)
39 ralité : c’est devenu, dans la Suisse moderne, un crime de lèse-majesté. Personne n’ose donc crier trop fort, et c’est peut-ê