1 1952, Preuves, articles (1951–1968). Le sens de nos vies, ou l’Europe (juin 1952)
1 s le voyons chercher sa voie selon ses goûts, ses croyances qui diffèrent (ou du moins il s’en flatte) de celles qui sont censées
2 a passion, dans sa pureté originelle, suppose une croyance innée dans la valeur unique de l’être aimé, irremplaçable, infiniment
3 infiniment distinct de tous les autres. Or cette croyance , l’Asiatique ne l’a jamais eue. Ses religions ne l’y préparent nullem
4 ’il nous apporte, en bien et en mal, s’annule. La croyance au Progrès collectif demeure un pur et simple acte de foi, devant leq
2 1954, Preuves, articles (1951–1968). La table ronde de l’Europe (janvier 1954)
5 idéal d’universalité. Ils semblent ignorer que la croyance en la valeur universelle de sa religion, de sa raison, de ses morales
6 l’Église catholique, et des clubs jacobins. Cette croyance , en fait illusoire, est la racine des pires impérialismes : ceux qui
3 1954, Preuves, articles (1951–1968). Il n’y a pas de « musique moderne » (juillet 1954)
7 e et dans les procédés, mais plus encore dans les croyances inspiratrices. Si tant de négations et de ruptures, tant de refus de
4 1955, Preuves, articles (1951–1968). Le Château aventureux : passion, révolution, nation (mai 1955)
8 ouvait donc apparaître que dans le monde où cette croyance à l’être unique faisait partie de la religion de tous. Son élan fou,
5 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure occidentale de l’homme : L’exploration de la matière (août 1955)
9 n première avait pris pour tremplin la très ferme croyance en la réalité de la matière ! Mais derrière ce voile, qu’y a-t-il ? C
6 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure technique (octobre 1955)
10 vons ce procès. Lorsque l’ensemble des rites, des croyances codifiées, des instruments d’une civilisation naissante permettent à
7 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur la fabrication des nouvelles et des faits (février 1958)
11 Mais je les vois presque tous juger selon leurs «  croyances  », comme si les faits ne comptaient pas, ou pire : comme s’il était s
8 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur la prétendue décadence de l’Occident (avril 1958)
12 s même et du seul fait qu’on les publie, quelques croyances fondamentales inébranlées, quelques vérités dominantes, qu’il est bon
13 générateurs des lois, des mœurs, des arts et des croyances  ; enfin, la faiblesse du support matériel (militaire, économique, dém
14 répercutée dans la pensée, les hiérarchies et les croyances d’Églises qui groupent dans le monde entier des centaines de millions
9 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le régime fédéraliste (I) (août 1958)
15 s de toute solution fédéraliste interne, enfin la croyance à la vertu suffisante de la nation une et indivisible. Au plan europé
10 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le vocabulaire politique des Français (novembre 1958)
16 e la monarchie nouvelle, s’en prenne d’abord à la croyance en Dieu ? « Il est normal, écrit-il, qu’un certain nombre de personne
11 1959, Preuves, articles (1951–1968). Nouvelles métamorphoses de Tristan (février 1959)
17 grâce et le mérite, la mystique et la morale, la croyance et la science, l’absolu et le raisonnable, enfin l’amour-passion et l
12 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (I) (avril 1961)
18 erdépendance de trois réalités hétérogènes : — sa croyance en l’altérité totale de Dieu et en l’unicité de l’amour humain ; — la
19 institution du mariage maintient opiniâtrement la croyance que l’amour, bien qu’il soit une passion, est cependant susceptible d
20 ré comme la règle. Par cette ténacité d’une noble croyance , maintenue malgré des réfutations si fréquentes qu’elles sont presque
21 les institutions qui ont concédé à une passion la croyance en la durée de celle-ci, et la responsabilité de la durée, malgré l’e