1 1955, Preuves, articles (1951–1968). Le Château aventureux : passion, révolution, nation (mai 1955)
1 ès (à Lyon, en 1143), les chanoines instituent le culte de la Vierge. Et Notre-Dame répond à la Dame des pensées, comme à la
2 ne, les mystères d’Éleusis, la Grande Déesse, les cultes initiatiques, l’Odin des Scandinaves et le Dispater des Celtes, les c
3 llibilité, leurs hiérarchies, leurs ordres, leurs cultes et leurs dogmes, et leur Inquisition, plus efficace que l’autre dans
4 ont plus tard, avec les monuments aux Morts et le culte du Soldat inconnu. Pour la piété et la morale nouvelle, les poètes po
5 ui déclenche les révolutions et qui entretient le culte de l’idole nationale. Révolte contre l’Amour de Dieu et du prochain,
6 re de leur contenu sacré en refusant de rendre un culte à César et en épousant des esclaves. 12. On pourrait même soutenir q
7 Ce personnage s’égale aux plus grands, dans leur culte — en pleine époque de la psychanalyse ! Les auteurs qu’ils admirent l
2 1956, Preuves, articles (1951–1968). Les joyeux butors du Kremlin (août 1956)
8 libres en Allemagne de l’Est). 8. K. dénonce le «  culte de la personnalité », mais se garde bien de faire raser le Mausolée d
9 ces points appellent un commentaire. Au sujet du culte de la personnalité dont K. et tous les PC (obéissant spontanément à s
10 oreilles, il suffit de poser deux questions : ce culte était-il vraiment si dangereux ? est-il réellement condamné ? Les rép
11 éellement condamné ? Les réponses vont de soi. Le culte , en tant que tel, n’a pas fait le moindre mal à l’URSS, ni aux PC45.
12 ? Et son mausolée de la Place Rouge, le lieu d’un culte  ? Thorez et Togliatti se seraient-ils éclipsés ? De qui se moque-t-on
13 nation spectaculaire, mais uniquement verbale, du culte des chefs, répond à une nécessité plus impérieuse : c’est l’alibi de
14 e l’Histoire ? Ou certains hommes ? Résumons : le culte de la personnalité, moyennant un changement d’icône, reste en place.
15 ’attendre aucun mea culpa des superstitieux de ce culte . Leur discipline exclut toute distinction morale entre la vérité et l
16 in tout le mal qui s’est fait sous Staline à un «  culte de l’homme » qu’on se bornait à nier, mais qu’il faut à présent renie
17 . N’est-ce pas l’avis de Sartre, qui écrit : « Le culte de la personne… coûtait cher en vies humaines et en biens matériels,
18 que l’on sait ? Mais, en fait, ce n’est pas le «  culte de la personnalité » qui a motivé le génocide des koulaks, etc. C’est
19 de mal qu’à leur auteur. Mais Sartre parle d’un «  culte de la personne ». Étrange erreur, venant d’un philosophe. Toute dicta
20 hilosophe. Toute dictature, en effet, implique le culte de la personnalité, mais le mépris de la personne. 46. « Plus on est
21 gents feignent de railler ce qu’ils appellent le “ culte d’un homme” », Maurice Thorez dans les Cahiers du Communisme, en janv
3 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la pluralité des satellites (II) (décembre 1957)
22 On élimine d’abord le Père des peuples, puis son culte . On élimine le chef de sa Police secrète. On élimine l’agent de sa Di
4 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur un centre qui doit être partout (mai 1958)
23 oulons une Europe fédérale. Le sacré national, ce culte jacobin dont Hegel et Fichte dirent le dogme après coup, fait de la C
5 1959, Preuves, articles (1951–1968). Nouvelles métamorphoses de Tristan (février 1959)
24 e : Jivago et Lara détestent « les principes d’un culte menteur de la société, transformé en politique ». Une fois de plus, l
25 rme de passion dont la littérature entretenait le culte  ? Quels tabous subsistant de nos jours pourraient-ils encore provoque
6 1963, Preuves, articles (1951–1968). Le mur de Berlin vu par Esprit (février 1963)
26 avant qu’il existât et qui lui voue à présent un culte confinant à l’idolâtrie ». En effet, le mur « assure aux paladins de
7 1970, Preuves, articles (1951–1968). Dépasser l’État-nation (1970)
27 re une nécessité humaine des plus concrètes et le culte prolongé d’un mythe, il faut choisir. Pour la première fois dans son