1
ès (à Lyon, en 1143), les chanoines instituent le
culte
de la Vierge. Et Notre-Dame répond à la Dame des pensées, comme à la
2
ne, les mystères d’Éleusis, la Grande Déesse, les
cultes
initiatiques, l’Odin des Scandinaves et le Dispater des Celtes, les c
3
llibilité, leurs hiérarchies, leurs ordres, leurs
cultes
et leurs dogmes, et leur Inquisition, plus efficace que l’autre dans
4
ont plus tard, avec les monuments aux Morts et le
culte
du Soldat inconnu. Pour la piété et la morale nouvelle, les poètes po
5
ui déclenche les révolutions et qui entretient le
culte
de l’idole nationale. Révolte contre l’Amour de Dieu et du prochain,
6
re de leur contenu sacré en refusant de rendre un
culte
à César et en épousant des esclaves. 12. On pourrait même soutenir q
7
Ce personnage s’égale aux plus grands, dans leur
culte
— en pleine époque de la psychanalyse ! Les auteurs qu’ils admirent l
8
libres en Allemagne de l’Est). 8. K. dénonce le «
culte
de la personnalité », mais se garde bien de faire raser le Mausolée d
9
ces points appellent un commentaire. Au sujet du
culte
de la personnalité dont K. et tous les PC (obéissant spontanément à s
10
oreilles, il suffit de poser deux questions : ce
culte
était-il vraiment si dangereux ? est-il réellement condamné ? Les rép
11
éellement condamné ? Les réponses vont de soi. Le
culte
, en tant que tel, n’a pas fait le moindre mal à l’URSS, ni aux PC45.
12
? Et son mausolée de la Place Rouge, le lieu d’un
culte
? Thorez et Togliatti se seraient-ils éclipsés ? De qui se moque-t-on
13
nation spectaculaire, mais uniquement verbale, du
culte
des chefs, répond à une nécessité plus impérieuse : c’est l’alibi de
14
e l’Histoire ? Ou certains hommes ? Résumons : le
culte
de la personnalité, moyennant un changement d’icône, reste en place.
15
’attendre aucun mea culpa des superstitieux de ce
culte
. Leur discipline exclut toute distinction morale entre la vérité et l
16
in tout le mal qui s’est fait sous Staline à un «
culte
de l’homme » qu’on se bornait à nier, mais qu’il faut à présent renie
17
. N’est-ce pas l’avis de Sartre, qui écrit : « Le
culte
de la personne… coûtait cher en vies humaines et en biens matériels,
18
que l’on sait ? Mais, en fait, ce n’est pas le «
culte
de la personnalité » qui a motivé le génocide des koulaks, etc. C’est
19
de mal qu’à leur auteur. Mais Sartre parle d’un «
culte
de la personne ». Étrange erreur, venant d’un philosophe. Toute dicta
20
hilosophe. Toute dictature, en effet, implique le
culte
de la personnalité, mais le mépris de la personne. 46. « Plus on est
21
gents feignent de railler ce qu’ils appellent le “
culte
d’un homme” », Maurice Thorez dans les Cahiers du Communisme, en janv
22
On élimine d’abord le Père des peuples, puis son
culte
. On élimine le chef de sa Police secrète. On élimine l’agent de sa Di
23
oulons une Europe fédérale. Le sacré national, ce
culte
jacobin dont Hegel et Fichte dirent le dogme après coup, fait de la C
24
e : Jivago et Lara détestent « les principes d’un
culte
menteur de la société, transformé en politique ». Une fois de plus, l
25
rme de passion dont la littérature entretenait le
culte
? Quels tabous subsistant de nos jours pourraient-ils encore provoque
26
avant qu’il existât et qui lui voue à présent un
culte
confinant à l’idolâtrie ». En effet, le mur « assure aux paladins de
27
re une nécessité humaine des plus concrètes et le
culte
prolongé d’un mythe, il faut choisir. Pour la première fois dans son