1 1951, Preuves, articles (1951–1968). Mesurons nos forces (avril 1951)
1 ce qu’ils n’ont pas nos réalités — et leurs chefs doivent masquer cette absence par des slogans. Nous n’avons nul besoin d’une
2 impitoyable et sain. La foi chrétienne elle-même doit aujourd’hui se réjouir d’un tel scepticisme, voir en lui son meilleur
3 i l’on tentait de l’imposer. Mais on peut et l’on doit prendre conscience de ses conditions, de ses risques. Je crois à la v
2 1951, Preuves, articles (1951–1968). Neutralité et neutralisme (mai 1951)
4 ns de la vie humaine et de son sens, la politique doit s’occuper des moyens pratiques de réaliser ces fins. C’est une grave
5 ace totalitaire contre la liberté de la pensée ne doit être plus redoutée que pour l’âme même de ce pays de très vieille et
6 is neutre. » C’est contre ce mensonge-là que nous devons lutter, je veux dire : — contre cette manière de mettre la culture au
3 1951, Preuves, articles (1951–1968). Culture et famine (novembre 1951)
7 , c’est de culture, non point de politique, qu’on doit parler dans un pays comme l’Inde, sans cesse menacé de famine. Et cel
4 1952, Preuves, articles (1951–1968). « L’Œuvre du xxe siècle » : une réponse, ou une question ? (mai 1952)
8 ché originel naquit le formalisme occidental, qui devait conduire à Picasso, lequel, tout communiste qu’il soit, sert Wall Str
9 aires, dont la fonction, selon l’oracle sibyllin, devait être de restaurer ou de maintenir la cité dans sa gloire. Une telle c
5 1952, Preuves, articles (1951–1968). Le sens de nos vies, ou l’Europe (juin 1952)
10 passion. Enfin, le citoyen du monde soviétique se doit de rejeter avec une horreur officielle l’idée non scientifique, bourg
11 vent, que sur les nôtres. Voici le trait que l’on doit souligner : tous les peuples du monde aujourd’hui, nous imitent — pou
12 on puisse commettre à propos de l’Europe. Ici, je devrais faire une autre conférence pour démontrer que notre culture fut bel e
13 nce, même matérielle, et qu’elle peut, et qu’elle doit le redevenir demain. Je vous conterai plutôt une petite histoire vrai
14 piétisme, il pensait que sa science abstraite ne devait pas l’empêcher de se rendre utile aux hommes. Aussi dessina-t-il, à t
15 roit de poser passionnément quelques questions au devoir de réciter toutes les réponses — l’esprit de liberté qui peut encore
6 1952, Preuves, articles (1951–1968). Le dialogue Europe-Amérique (août-septembre 1952)
16 ancienne que ces griefs, et très souvent ne leur doit rien.) Quant aux motifs d’attrait, ce sont parfois les mêmes, plus ch
17 nous ont paru requises : a) La première rencontre doit être restreinte et non spectaculaire ; il ne s’agit pas d’un congrès,
18 s représentants de l’Amérique et ceux de l’Europe doivent être choisis au même niveau de culture et de responsabilité : cessons
19 créatrice. c) Nos griefs et critiques réciproques doivent être considérés comme justifiés, dès le départ, et la question ne ser
7 1953, Preuves, articles (1951–1968). Deux princes danois : Kierkegaard et Hamlet (février 1953)
20 à la lutte, au cours de la polémique décisive qui devait le mener à la mort. Ainsi le drame de Kierkegaard fut typiquement cel
21 les deux cas. Pour Hamlet, c’est très simple : il doit se taire, sinon Claudius le fera sans aucun doute assassiner. Pour Ki
22 un témoin de la vérité ? Un soldat à la frontière devrait -il être marié ? se demande Kierkegaard. Et lui, qui se bat aux avant-
23 ufrage sur cette jeune fille, ergo la jeune fille doit disparaître. Sur sa perte passe ma route vers un grand but. » Et nous
24 as gai ! » Cependant qu’il avoue en aparté : « Je dois paraître cruel, mais c’est pour être tendre… » Il convient de marquer
25 eur Martensen, prononçant son éloge funèbre, crut devoir saluer sa mémoire comme celle d’un « vrai témoin de la vérité ». Dans
26 . En effet, « dans l’ordre esthétique, l’obstacle doit être hors du héros, non pas en lui ». Si l’obstacle à son acte est en
27 tout acte de foi. Hamlet sait exactement ce qu’il doit faire : tuer l’usurpateur, venger le roi assassiné. Son but est donc
28 ifféremment. Il s’agit de découvrir le rôle qu’on devra jouer dans un drame infini, aussi vaste que l’histoire humaine, dont
29 te la structure dialectique de mon œuvre… Non, je dois le dire franchement, ce qui m’échappe, c’est que je puis maintenant a
30 privé se trouvaient être justement celles que je devais faire comme auteur. Je n’arrivais pas à comprendre comment de petites
8 1953, Preuves, articles (1951–1968). À propos de la crise de l’Unesco (mars 1953)
31 -même, comme le prouve le départ de leur chef. Il doit y avoir un vice constitutif dans toute l’affaire. Et peut-être facile
32 e pas plus d’énergie qu’elle n’en transmet ? Cela devrait se calculer, semble-t-il. Mais l’a-t-on fait ? En attendant, rêvons u
33 e, l’islam, l’Asie du Sud, l’Extrême-Orient. Ceci doit se traduire par des organismes régionaux (comme on dit à l’Unesco) et
34 entre foyers de création. Ces liaisons peuvent et doivent être favorisées quand elles ne s’établissent pas spontanément. Mais o
35 tat naissant. Et ce qui vaut pour les initiatives devrait valoir aussi pour le contrôle des tâches exécutées en collaboration.
9 1953, Preuves, articles (1951–1968). Les raisons d’être du Congrès (septembre 1953)
36 tainement plus enviable que celui d’un savant qui doit apprendre et professer la génétique selon Lyssenko, la linguistique s
37 de la science détruit la science. Les savants ne doivent pas se reposer sur d’autres pour la défense de leur propre liberté de
38 utres savants, avons besoin l’un de l’autre. Nous devons savoir que chacun de nous peut compter sur tous les autres lorsque no
10 1954, Preuves, articles (1951–1968). La table ronde de l’Europe (janvier 1954)
39 me temps, quinze publicistes, un par pays membre, devraient prendre part à la discussion, leur tâche particulière étant d’exprime
40 nationales, permettant de mettre en commun ce qui doit l’être normalement, afin de garantir et de faire vivre mieux ce qui d
41 , afin de garantir et de faire vivre mieux ce qui doit normalement demeurer autonome, distinct, privé, original. Enfin, deva
42 e civilisation modèle. Mais elle a déclaré que le devoir et le salut des Européens consistaient aujourd’hui à édifier des modè
43 souveraineté. — Est-il vrai que nos souverainetés doivent être abandonnées, si l’on veut faire l’Europe ? Est-il vrai qu’il y a
44 leur souveraineté fictive. » C’est ainsi que l’on doit rassurer ceux qui tremblent, disent-ils, de voir leur patrie « se per
45 forme d’une Europe unie ». Le second argument est à M. Cotsaridas, publiciste grec : « Dans les domaines militaire, éco
46 ’est pas exact que nos nations, en vue de s’unir, doivent sacrifier ce qui subsiste de leur souveraineté nominale. Quant à l’es
47 prit de système et au rationalisme rhétorique. Il doit rester incompréhensible à ceux qui, n’apercevant pas de différence sé
48 raliste. 1. La fédération des nations de l’Europe doit entraîner leur fédéralisation interne : M. Schlichting (Pays-Bas) fa
49 l’autonomie sera presque complète, encore qu’elle doive connaître certaines limites. Le supranationalisme peut conduire à la
50 le loyalisme, les Romains ont découvert qu’il ne devait pas nécessairement s’appliquer à un seul objet. Cicéron a concilié sa
51 ion particulière à donner à la civilisation. Elle devra trouver l’optimum qui combine un minimum d’unité avec un maximum de d
52 Capitole : Il est clair que certains sacrifices doivent être consentis par les uns et les autres. Certains risques doivent êt
53 entis par les uns et les autres. Certains risques doivent être courus. Les refuser pourtant serait tout perdre, à coup sûr et à
54 faire le pool patriotique des faibles sommes qui devaient assurer leur salut. L’assaut fut décidé après des mois d’attente. Byz
11 1954, Preuves, articles (1951–1968). Tragédie de l’Europe à Genève (juin 1954)
55 nsistons pas. Mais la prise de conscience peut et devrait surgir du seul contraste entre deux conférences, celle de Berlin et c
56 oviétique, une Europe persistant à rester désunie doit rapidement périr par asphyxie. Marchés perdus, alliance atlantique pe
57 tienne en respect. (Et tout le Sud-Est de l’Asie devrait comprendre que son élan irrésistible vers l’indépendance nationale ne
12 1954, Preuves, articles (1951–1968). De Gasperi l’Européen (octobre 1954)
58 ur ? Le jugement politique et l’art du trémolo ne devraient -ils pas, au contraire, être tenus pour foncièrement incompatibles ? L
59 xelles fut la cause directe d’une attaque dont il devait mourir le surlendemain. L’œuvre entreprise par un Adenauer, par un Sc
13 1954, Preuves, articles (1951–1968). Politique de la peur proclamée (novembre 1954)
60 ttre que les institutions politiques de la Russie doivent être adaptées, comme celles des autres nations, à l’évolution économi
61 de 48 millions d’Allemands de l’Ouest, quelle ne doit pas être la terreur de Mao Tsé-toung devant ses propres Chinois ? Car
14 1955, Preuves, articles (1951–1968). Le Château aventureux : passion, révolution, nation (mai 1955)
62 é sur tout le front des troupes, que les Français durent la victoire. Remarquons que ce cri, à ce moment-là, ne signifie point
63 re. Ce que nul n’oserait dire de son moi, il a le devoir sacré de le dire de son nous. Pourtant, cette religion demeure bien i
64 cet appel intime. Il pense alors : c’est Dieu qui doit être trop faible pour me contraindre à l’obéissance et à l’amour. La
65 cident , 1939. Une version révisée de cet ouvrage doit paraître à la fin de cette année. 10. Tristan, de Gottfried de Stra
15 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure occidentale de l’homme : L’exploration de la matière (août 1955)
66 s moines et des nervis fait irruption, Hilaire ne doit son salut qu’à la fuite, Flavien meurt sous les coups de bâton. Au so
67 théologique aux yeux des Pères de Nicée, mais qui devait apparaître, après coup, comme le fait spécifique et capital de l’anth
68 t légitime — ni les théologiens ni les savants ne devraient l’accepter comme tel — mais je constate primo qu’il a eu lieu, et sec
69 ans cette existence toute charnelle22 que l’homme doit se convertir ; c’est « ici-bas », sans évasion possible, qu’est le li
70 le matérialisme, comme position métaphysique, qui devait faire éclater en Europe le conflit de la science et de la religion. P
71 plupart25, les hommes de science du xixe siècle durent se sentir d’autant plus libres de s’enfoncer dans la matière et son é
16 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure technique (octobre 1955)
72 voulu ce qu’ils reçoivent aujourd’hui comme leur . Que veulent en général les hommes occidentaux ? La santé, un meilleu
73 ne répondent à rien : la technique qui les donne doit les faire accepter et créer leur besoin dans la masse. Sur la base de
74 e, la soif du gain sous sa forme moderne que l’on devait dénommer capitalisme, se soit emparée de ces données, le contraire eû
75 uant aux moyens. Et quant aux fins : la technique devait contribuer à libérer l’homme du travail, c’est-à-dire de la peine req
76 ctuel, le lui interdirait à elle seule. La Nature doit être sauvée par le moyen de l’homme sauvé, ayant été soumise à la cor
77 ’intentions autonomes : cette démarche magique ne doit plus nous tromper. Les penseurs d’aujourd’hui qui adoptent cependant
78 r sur les inventions. « L’homme volant » de Vinci devait semer de la neige sur les villes accablées par l’été : l’avion bombar
79 ique. Ce sont maintenant les moyens à trouver qui devront s’adapter à cette fin reconnue, non l’inverse comme auparavant. Ces m
80 comme en Orient. (En fait, elle est surtout — et devrait être — accession à la vérité, et peu importent les moyens.) On voit d
17 1956, Preuves, articles (1951–1968). Les joyeux butors du Kremlin (août 1956)
81 pas tel ou tel trait de folie d’un dictateur qui doit retenir l’attention, mais le fait de la dictature. Ce n’est point par
82 ffrir pour une Relève des Innocents — ceux qu’ils durent condamner sur ordre, nous disent-ils — ne serait-ce pas un beau geste
83 ement que le Doyen de Cantorbéry. « Le crime seul doit placer l’être qui l’a commis hors de la considération sociale, et le
84 hors de la considération sociale, et le châtiment doit l’y réintégrer. » (Simone Weil.) Voilà qui eût justifié, en théorie d
85 e droit de juger, mais nous en fasse un impérieux devoir civique. Le procédé de K., s’il demeure impuni devant le tribunal de
86 inerai maintenant les conséquences qui peuvent ou doivent découler, dans l’immédiat, de cette situation en partie renouvelée, p
87 gués » ? Je croyais, naïvement, que le rapport K. devait , en somme, et en quelque manière, gêner plutôt les staliniens et leur
88 ’a-t-il pas obéi dans les deux cas ? De quoi donc devrait -il s’excuser ? Nos censeurs de l’anticommunisme n’ont pas tous attein
89 eur fondamentale, qui est de croire que la vérité doit être dictée, non cherchée, et dépend de l’intérêt du Parti, non de l’
90 ant le troisième blasphème…). Car l’erreur a bien se glisser quelque part ; elle est là et on l’a reconnue ; et pourtan
91 ? Car une telle analyse, si elle reste orthodoxe, devrait montrer soit que Staline n’a jamais rien fait par lui-même — ce qui a
18 1956, Preuves, articles (1951–1968). Sur Suez et ses environs historiques (octobre 1956)
92 rialistes ! Vous êtes riche, je suis pauvre, vous devez donc me donner de quoi devenir riche à mon tour. B. Pourquoi vous fer
19 1956, Preuves, articles (1951–1968). Sur l’Europe à faire (novembre 1956)
93 : que l’Europe peut se faire demain et qu’elle le doit , non point pour éviter certains désagréments d’un passé mort et enter
20 1956, Preuves, articles (1951–1968). Sur le rêve des sciences (décembre 1956)
94 é de peu l’ouverture de « l’Année Cosmique », qui doit mettre au point la formule des satellites astronomiques. Et quant à l
21 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur Voltaire (février 1957)
95 ine (lisez parce que notre Parti est socialiste), doit -elle régner par la haine, par les fureurs, par les exils, par l’enlèv
22 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la neutralité européenne (mars 1957)
96 les USA, comme si l’Europe n’existait pas. (Ou ne devait pas exister.) En effet, refuser de choisir entre un ennemi de l’Europ
97 étrangères, au détriment de son indépendance. Il doit alors se mettre en mesure d’assurer tout seul sa défense. Au total :
23 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la neutralité européenne (II) (avril 1957)
98 ue entretenu par ses divisions. Le peu de progrès à « l’idée européenne » (la CECA, le Marché commun, l’UEO et l’OECE)
24 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la neutralité européenne (fin) (mai 1957)
99 comme toute neutralité moralement acceptable — se devrait et devrait au monde d’être doublement limitée dans sa nature et ses m
100 neutralité moralement acceptable — se devrait et devrait au monde d’être doublement limitée dans sa nature et ses motivations.
101 Faute de l’aide d’une machine électronique, j’ai simplifier à l’extrême la prévision de ces quelques coups élémentaire
102 n marge de leur jeu bloqué, soit dans ce jeu s’il devait repartir. d) L’Europe neutre et unie devrait payer le prix d’une sécu
103 s’il devait repartir. d) L’Europe neutre et unie devrait payer le prix d’une sécurité garantie : elle perdrait en partie sa li
25 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur deux écrivains politiques (juin 1957)
104 es salauds qui affirmaient sans nul droit qu’elle devait s’exprimer par quelque chose comme Budapest, ce qu’elle a fait. En ré
105 le monde a tort, sauf un qui, n’écoutant que son devoir , se met à faire la leçon à tous. Les communistes ont tort parce qu’il
106 ne raison d’avoir dit que la politique communiste devait s’exprimer normalement par Budapest — comme elle s’était « exprimée »
107 patience de suivre Sartre depuis quelques années devaient s’attendre soit à ce qu’il justifiât Budapest, soit à ce qu’il fit pr
108 fication socialiste est privilégiée en ceci qu’on doit , pour la comprendre, épouser son mouvement et adopter ses objectifs ;
109 lège en explique ( !) un autre : seuls peuvent et doivent juger ceux qui participent, à l’Est et à l’Ouest, au mouvement du Soc
110 rivilège du Socialisme, consiste en ceci, qu’il «  doit  » être le seul à bénéficier des conditions normales de la compréhensi
111 ent « gênant » prend corps. C’est à quoi ce livre doit servir, même s’il irrite d’excellents libéraux. À ceux-ci l’on peut f
26 1957, Preuves, articles (1951–1968). L’échéance de septembre (septembre 1957)
112 non préparés à l’absorber. Le cessez-le-feu, qui doit intervenir absolument, ne résoudra rien. Ni aucune décision politique
27 1957, Preuves, articles (1951–1968). Pourquoi je suis Européen (octobre 1957)
113 éenne (devenant à son tour moyen au plan mondial) doit inspirer dès le début les structures et surtout les méthodes propres
28 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur le crépuscule d’un régime (octobre 1957)
114 rc un regard ébaubi et des jugements réprobateurs devraient se voir retirer leur permis de voyager. Ils salissent tout. Mais note
115 de différer. C’est apprendre au jeune homme qu’il doit faire ce qu’il est seul au monde à juger bon pour lui (même s’il se t
116 que leur système révoltait à juste titre ont cru devoir du même coup défendre sans réserve ce que ces dictateurs prétendaient
117 es pouvoirs qui deviennent tous abusifs quand ils durent . R. — Puis-je vous faire observer que l’élection n’est pas un procédé
29 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur l’Europe à faire (novembre 1957)
118 s » très sévèrement réglées des gladiateurs et je devais avoir l’air de souffrir en silence, si j’en crois les regards chargés
30 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la pluralité des satellites (II) (décembre 1957)
119 llites de l’Est européen. L’élimination de Joukov devait être à son tour compensée par le lancement d’un second projectile (do
120 avélique, penserez-vous ? C’est beaucoup dire. Il doit paraître antipathique dans la mesure même où il tend à frustrer notre
121 ’est dans la perspective d’un tel retour que nous devons non seulement résister, mais construire. 68. Cf. Preuves de décembr
31 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur la fabrication des nouvelles et des faits (février 1958)
122 rrêtent une doctrine et un programme précis, d’où devait résulter toute l’action ultérieure pour la fédération de l’Europe. Ri
32 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur un centre qui doit être partout (mai 1958)
123 Sur un centre qui doit être partout (mai 1958)at Capitale de l’Europe Voilà qui accr
124 l’on pense automatiquement que l’Europe de demain doit s’ordonner autour d’un centre prestigieux, c’est d’abord qu’on transp
125 aire, une ville, voire une simple maison. Le lieu doit se révéler « Centre du monde », intersection d’axes cosmiques, lieu «
126 ce qui tient au sacré, le Centre ainsi déterminé doit satisfaire à deux séries d’exigences contradictoires, chacune pouvant
127 ymboles, de mythes et de rites traditionnels : il doit être accessible à tous ceux qui le désirent, mais entouré d’obstacles
128 our double fonction de rassurer et de bluffer. Il doit être ouvert et fermé. Étrange et familier. Attirant et redoutable. En
129 e ! Mon candidat J’ai dit pourquoi l’Europe doit écarter l’idée d’une capitale centralisante, et pourquoi je ne sens p
130 ges et des stratèges. En revanche, et comme il se doit , le pays de Gex présente des avantages uniques aux yeux du géographe
131 er. at. Rougemont Denis de, « Sur un centre qui doit être partout (Le point de vue de Ferney) », Preuves, Paris, mai 1958,
33 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le régime fédéraliste (I) (août 1958)
132 en France : fédéralisme. Quatre problèmes urgents devraient trouver dans la nouvelle Constitution la formule de leur solution. De
133 ’est celui de la fonction que l’ensemble français doit se mettre en mesure d’exercer dans une union européenne. Si différent
34 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le régime fédéraliste (II) (septembre 1958)
134 ti sous le nom de « complot » si elles semblaient devoir être efficaces, et à qualifier de « trahison » toute tentative d’arra
135 qui sait faire triompher sa « vérité » ; mais il doit au contraire concilier des réalités fort diverses et qu’il est obligé
35 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le vocabulaire politique des Français (novembre 1958)
136 mieux que la grande masse amorphe ce que celle-ci doit vouloir pour son bien : ce serait une aristocratie, au sens littéral
137 sque toujours l’apparition de la mauvaise foi. On devrait donc se l’interdire, car au fait, il ne sert à rien dès l’instant que
138 u, insiste Sartre — mais si dans ce plébiscite je devrais choisir entre Lui et le prétendant actuel, je voterais plutôt pour Di
139  : dans le monde sans Dieu d’un Sartre, de Gaulle doit nécessairement apparaître comme le Tyran sans frein ni loi — tandis q
36 1959, Preuves, articles (1951–1968). Nouvelles métamorphoses de Tristan (février 1959)
140 culturel à la fois décadent et conventionnel, qui devait la livrer à la guerre, puis à pire. Je l’ai dit dans un vaste roman d
141 ara et en est aimé. Mais, comme Lara, la Russie a suivre un Maître cynique et brutal, qui l’a séduite et humiliée. Il m
142 ivre encore un peu dans le voisinage de celle qui doit me rejeter, car loin d’elle ma vie n’a pas de sens, c’est près d’elle
143 des histoires pour quoi elle n’est pas faite. Il devrait faire abstraction de l’immaturité de ce corps et de cet esprit en for
144 entre l’élan qui porte l’homme vers l’ange, et le devoir d’aimer le prochain, fondement de toute société. Avec une objectivit
145 macher, celui qui est indifférent à la morale… Je dois t’aimer (pense Agathe) parce que je ne puis aimer les autres. Dieu et
146 tous les rapports extérieurs, la personne réelle doit représenter la personne rêvée et même ne faire qu’un avec elle. D’où
147 ne ? Les préférences qu’avoue le public interrogé devraient le porter, si l’on en croit l’enquête, vers une version américaine du
148 iement, à se voir séparé de l’objet de son amour, dût -il vivre auprès de lui dans un silence humilié et sans espoir. Mais q
149 Il est probable qu’un jour, à bout de forces, je devrai étouffer mon orgueil et mon amour-propre, et me traîner humblement à
37 1959, Preuves, articles (1951–1968). Sur une phrase du « Bloc-notes » (mars 1959)
150 as l’histoire toute récente dans les écoles. J’ai expliquer l’autre jour encore à une jeune Française de vingt ans (fia
151 ignoble parce que sérieuse comme la mort. Ce qui devait rester sacré est profané par cette mise en scène, ce qui devait reste
152 sacré est profané par cette mise en scène, ce qui devait rester profane est sacralisé par l’horreur. Tout est faux, insondable
38 1959, Preuves, articles (1951–1968). Rudolf Kassner et la grandeur (juin 1959)
153 eurs vitales (problème que notre xviie siècle se devait de ne pas poser). L’homme antique peut atteindre la grandeur parce qu
154 astre. L’homme chrétien au contraire, l’homme qui doit être surpassé, vit dans la démesure, et lorsqu’il « veut prendre mesu
155 dans mon esprit seulement et qui ne pouvait ni ne devait l’être autrement, je le voyais bien, je jouais encore avec l’idée que
156 , je jouais encore avec l’idée que cette relation devait exclure tout bavardage et comporter quelque cérémonial : seul devant
157 but sans le voir (blind), celui qui peut cela ne doit -il pas avoir le but en lui-même ?… Le zen, le tir aveugle, est acte,
158 donne un nom, ce sera : Bouddha. Enfin ceci, qui devait combler chez Kassner le penseur existentiel autant que le physiognomo
159 randeur humaine, traduction anonyme, que je crois due aux soins conjugués de Bernard Groethuysen et de Jean Paulhan. 80. E
160 mpossible, est indiscret, l’autre ne fait que son devoir . » 82. Je viens de lire des propos de Kassner (recueillis par M. Ken
161 alpées… Mais un cérémonial, tel que je l’entends, devrait permettre justement d’éviter ces « cérémonies » ; de saluer, de parle
162 erkegaard une géniale conception de Dieu… ou bien devrait -on le nommer l’Hamlet de l’idée du Dieu-Homme, l’Hamlet de l’idée de
39 1959, Preuves, articles (1951–1968). Sur un chassé-croisé d’idéaux et de faits (novembre 1959)
163 — Quand le tsar Pierre Ier décida que son empire devait « faire mieux que l’Occident », il voulut étudier nos secrets et s’en
164 ui, l’ouvrier Khrouchtchev a décidé que la Russie devait « faire mieux que l’Amérique », mais comme il sait aussi mieux que l’
165 n soviétique, qui est dans le sens de l’Histoire, doive aujourd’hui se donner pour but de le rattraper ? En d’autres termes,
166 motifs) et nous laisse sur l’idée que les Russes doivent gagner. Mais gagner quoi ? Qu’auriez-vous donc à redouter, Américains
167 e du voyage de K. en Amérique, on pouvait et l’on devait s’attendre à ce qui s’est passé en effet : la rencontre de deux group
168 ndy posait ici même la question que tout Européen doit se poser désormais, la question de l’absence de l’Europe aux lieux où
40 1960, Preuves, articles (1951–1968). Sur la détente et les intellectuels (mars 1960)
169 la détente politique, une détente intellectuelle doit s’ensuivre. Il faut avouer que le voyage de Khrouchtchev en Amérique
170 en avant », il y a dix ans, la liberté, mais qui doit se replier aujourd’hui « sur le terrain de la vie intérieure ». Au co
171 l’ordre naturel des choses dans lequel l’humanité doit vivre. Anachronisme monstrueux et stupide, etc. » Dans une interview
172 déologique… On nous a dit : tout est changé, tout doit changer, les vieux problèmes sont dépassés. Mais je ne vois encore qu
173 t exactement le contraire de celui qu’un écrivain doit revendiquer. Le rôle de l’écrivain est de montrer par son œuvre que l
174 te. Ehrenbourg est pour les échanges, comme il se doit . Mais au lieu de traduire Pasternak, nous dit-il (hélas ! interdit en
175 rais communistes ! En revanche, Silone et Spender doivent être bannis du dialogue et ce n’est pas, bien au contraire, qu’ils so
41 1960, Preuves, articles (1951–1968). Les incidences du progrès sur les libertés (août 1960)
176 voyez-vous, ce n’est pas quelque chose dont nous devons parler, mais quelque chose que nous devons créer, dont nous devons cr
177 t nous devons parler, mais quelque chose que nous devons créer, dont nous devons créer les conditions, quelque chose que nous
178 is quelque chose que nous devons créer, dont nous devons créer les conditions, quelque chose que nous devons reconquérir chaqu
179 vons créer les conditions, quelque chose que nous devons reconquérir chaque jour et sans relâche, sur nous-mêmes tout d’abord,
180 u’intervient la Culture, ou, en tout cas, qu’elle doit et peut intervenir. Vous avez lu et entendu depuis longtemps tant de
181 ire de l’Inde traditionnelle. C’est pourquoi nous devons attacher tant de prix aux contacts que permet un congrès comme le nôt
182 la politique totale et absolutisée. La politique doit rester pour nous un moyen dominé par des fins humaines, ces fins que
42 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (I) (avril 1961)
183 ire : la trivialité, combien plus triviale encore doit être la rencontre de huit routes ! Pourtant il en est bien ainsi : hu
184 ira-t-il plus tard — dans les Étapes — qu’il aura de n’avoir pas vécu sans aimer, « quoique d’un amour malheureux ». Re
185  suprême expression de l’amour », à laquelle il a renoncer pour une raison qui reste son secret dernier. Le mariage éta
186 son ombre, plus brillante que lui-même, et qu’il doit exalter et condamner sans cesse, car elle est lui autant que lui, mai
187 cela veut dire que ce qu’il y a de plus spontané doit être en même temps la décision la plus libre… En outre l’une de ces c
188 on la plus libre… En outre l’une de ces choses ne doit pas suivre l’autre, la décision ne doit pas arriver par-derrière à pa
189 choses ne doit pas suivre l’autre, la décision ne doit pas arriver par-derrière à pas de loup : le tout doit avoir lieu simu
190 pas arriver par-derrière à pas de loup : le tout doit avoir lieu simultanément. Suivent cent pages au cours desquelles le
191 e heureux, dans un mariage par exemple, cet amour devrait opérer le miracle de « faire du différent l’égal », créant ainsi la p
192 à ses yeux le mariage. Par amour pour Régine, il doit donc s’éloigner, bien qu’il ne cesse de s’adresser à elle sous le cou
193 ceptionnelle. Le mariage est interdit à celui qui doit être l’Exception : Au soldat qui monte la garde aux frontières, est-
194 soit dit dans un sens spirituel — se marier, s’il doit jour et nuit se battre non pas contre les Tartares et les Scythes, ma
195 cette femme qui l’a ainsi enthousiasmé, il aurait pourtant s’unir pour la vie. Mais l’existence l’énonce autrement. Tou
196 tablit l’exigence existentielle. Le sujet du « Tu dois aimer » ne saurait être, en effet, que « l’Individu ». Or on sait que
197 elle, de Søren Kierkegaard lui-même. Vocation qui devait le mener à sa perte, puisqu’il mourut d’une longue passion unique pou
198 tant que passion — notre spécialité européenne — doit être nécessairement d’origine noble. On sait que son invention doit ê
199 rement d’origine noble. On sait que son invention doit être attribuée aux chevaliers poètes provençaux, ces hommes magnifiqu
200 es facultés de l’imagination… Les images du mythe doivent être les esprits tutélaires invisibles et omniprésents, propices au d
201 -191. 117. Ecce Homo. 118. Le choc profond que dut éprouver Nietzsche, à cette nouvelle, précède donc de très peu l’illu
43 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (II) (mai 1961)
202 uan-Tristan, telle que je l’ai formulée ailleurs, doit être ici rappelée en quelques phrases : Considérons le Don Juan du t
203 t de considérer, l’éclipse du mythe de la passion devait faire apparaître l’antithèse de Tristan. Si Don Juan n’est pas, histo
204 i le jus primae noctis serait plutôt une sorte de devoir littéralement « religieux » du seigneur. Dans la nuit, sous le masque
205 ’une situation, tout pronostic sur son évolution, devront donc s’établir sur cette base. Il en va de même pour une vie personne
206 reudien — « il ne lui a pas donné l’âme qu’il lui devait … Il a trompé la femme en elle, en abusant de son rôle divin d’animate
207 ique, matérielle et biologique, le mariage est un devoir civique, et Don Juan serait alors la liberté, un reflet inversé de l’
208 sa passion est dans le moi distinct, et si ce moi doit s’abîmer dans l’inconscient tout englobant, il n’y a plus d’objet, ni
209 l’amour de l’amour dans un sujet qui, lui aussi, doit s’évanouir. Que reste-t-il ? Comme d’autres perdent pour sauver leur
210 eunes gens. (Minotaure-Morholt-Hitler.) Puis il a s’éloigner de nouveau, écœuré par l’intrigue des barons félons. Certe
44 1961, Preuves, articles (1951–1968). Pour Berlin (septembre 1961)
211 Les motifs politiques qui animent M. Khrouchtchev doivent être à ses yeux bien puissants pour justifier le risque qu’il encourt
45 1963, Preuves, articles (1951–1968). Le mur de Berlin vu par Esprit (février 1963)
212 ù est la « nécessité vitale » du mur ?) 3°) L’Est doit être indemnisé pour avoir construit le mur. En effet, l’Ouest, en pro
213 budget d’un pays où l’État assume pleinement son devoir d’instruction publique ». L’auteur en conclut qu’« il est évident que
214 auteur en conclut qu’« il est évident que l’Ouest doit à la RDA un dédommagement ». (Combien l’URSS a-t-elle offert aux Angl
46 1963, Preuves, articles (1951–1968). Une journée des dupes et un nouveau départ (mars 1963)
215  : « Si l’Angleterre entre au Marché commun, nous devons renoncer à l’Europe supranationale. » Or, dit-il aujourd’hui, comme «
216 Spaak lui-même. Logiquement, c’est de Gaulle qui devrait jouer maintenant. Mais il serait excessif de dire qu’il a bien dispos
217 e aux tâches mondiales que la culture occidentale doit assumer. Encore faut-il que quelques-uns se mettent au travail, qu’il
47 1964, Preuves, articles (1951–1968). Un district fédéral pour l’Europe (août 1964)
218 rs, c’est parler un langage européen. Or l’Europe doit s’unir pour durer, j’entends pour continuer à exercer demain sa vocat
219 n. Avant 1848, un député de Genève ou des Grisons devait compter deux ou trois jours pour se rendre à la Diète fédérale, alors
220 nifiée par un despote ou par une idéologie : elle devrait être une Europe des cités, formée de très petits États « où tous les
221 un jour, écrit-il en 1875, la nationalité suisse devra s’incorporer à la communauté de la Grande Europe. De cette façon, ell
222 nne, discussion généralisée sur les formes que va devoir prendre l’union politique de l’Europe. Impossible d’omettre, dans ce
223 llemande. Bien d’autres faits, non moins patents, devaient réduire l’une après l’autre les objections du scepticisme invétéré (o
224 dernière est devenue en partie factice. La Suisse doit donc tendre à participer « sans réserve et de plein droit » à l’édifi
225 ctuelles. Déclarer, par exemple, que la Suisse se devrait de rester neutre, même en cas de conflit entre l’Europe d’une part et
226 le régime fiscal, pour ne citer que ces exemples, devraient être uniformisés selon des directives européennes. Ce serait contrair
227 enne nécessaire à l’expansion de notre économie a passer de quatre-vingt-dix-mille personnes en 1950 à huit-cent-mille
228 fuser de rejoindre le Marché commun, mais il a le devoir de freiner l’expansion de l’industrie suisse, cause directe du « mal 
229 majeure. Il nous oblige. Et en son nom, nous nous devons dorénavant de prendre des initiatives. Aux deux solutions en présence
230 smes qu’on déguise en patriotismes — la Suisse se doit d’en opposer une troisième, la solution fédéraliste, qui maintient le
231 l a du reste du monde, le petit État échappe — ou devrait échapper — à l’exclusivisme, au fanatisme borné, à l’ignorance vanite
232 valorisation croissante des frontières nationales doit libérer le dynamisme des régions, traditionnelles et nouvelles. Déjà
233 s ou par nature trop vastes pour l’unité de base, doivent être construits en commun avec d’autres régions voisines. Seuls ces r
234 aux bien qu’historiquement explicables elle croit devoir s’y refuser. Pendant longtemps encore, et sans doute trop longtemps p
235 vaste, dans l’Europe de 1980. Le District fédéral doit être situé au centre du continent. Il doit être facile à fermer et à
236 édéral doit être situé au centre du continent. Il doit être facile à fermer et à défendre en temps de troubles, mais d’accès
237 t si possible de tradition fédéraliste. Enfin, il doit accepter de demeurer, en tant qu’État, à l’écart des luttes politique
238 i bat le cœur de l’Europe. C’est ici que l’Europe devrait se déclarer, jurer son pacte et se constituer. La Suisse fondrait alo
239 tes fins. Ce rêve peut devenir vrai demain, et il doit l’être, mais le sera-t-il jamais si nous restons muets ? Malgré tout
48 1966, Preuves, articles (1951–1968). André Breton (novembre 1966)
240 Saint-John Perse, mais aussi de ce qui semblerait devoir nous opposer de front : nos options politiques, morales et religieuse
241 nous rêvons d’organiser. « Celle par exemple qui devrait durer trois jours dans une vaste demeure aux portes condamnées, où ch
242 du Père Enfantin… une grande réparation vous est due  », écrira-t-il dans Arcane 17, deux ans plus tard, et il poursuit : «
49 1968, Preuves, articles (1951–1968). Marcel Duchamp mine de rien (février 1968)
243 à prendre de responsabilités. Il me semble que je devrais d’abord aller demander à mon père son opinion — son OK. Probablement,
244 nte ans, chez un artiste. C’est à ce moment qu’il doit se renouveler entièrement, ou se résigner à s’imiter lui-même. Vous a
245 dain : — La seule chose ennuyeuse, c’est que j’ai racheter ce chèque à mon dentiste, pour le faire figurer dans ma vali
246 st accouru sur la galerie, à la nouvelle, et j’ai raconter l’histoire comme si je revenais d’Hiroshima, comme si j’en é
50 1968, Preuves, articles (1951–1968). Vingt ans après, ou la campagne des congrès (1947-1949) (octobre 1968)
247 rais fixer quelques points dont l’historien futur devra tenir compte. Points de détail et nuances méticuleuses : car c’est se
248 sa stratégie, mais auquel le Conseil de l’Europe doit d’exister, les communautés des Six d’avoir pu prendre forme dans l’im
249 e d’entrée de jeu que l’action pour unir l’Europe doit s’appuyer sur le plan Marshall, et qu’une intégration économique cond
250 ation économique du continent : l’union douanière doit être l’expression finale d’une union économique, c’est-à-dire d’un pl
251 de production ; la franchise totale des échanges devrait être obtenue par des abaissements de droits échelonnés sur dix à quin
252 ces en une démonstration spectaculaire, celle qui devait se réaliser quelques mois plus tard à La Haye. Une convergence mém
253 Kogon, et par Henri Brugmans, qui a dit ce qu’il devait à Mounier et à Dandieu notamment. Il y avait eu ensuite, du 1er au 12
254 , au nom de laquelle il était venu à Montreux. Je devais découvrir tout cela, par bribes, au cours de ce congrès et des mois q
255 vendications et de nommer leurs délégués. Ceux-ci devaient se réunir en de vastes assises délibératives et peu à peu constituant
256 ents de comptes nationalistes de 1871 et de 1919, devait être racheté en quelque sorte par l’avènement de l’Europe fédérale. M
257 ons « sérieuses » (la politique et l’économique), devait assumer le rôle décisif de dire le sens de toute l’entreprise et des
258 qu’il partageait cette vue, le comité de liaison devait charger la commission culturelle de rédiger le préambule définissant
259 ngeraient par une action commune. 3° Ce préambule devait contribuer aussi à codifier la terminologie des résolutions ; il impo
260 avais soumis une première esquisse du rapport qui devait faire l’objet des débats de la section culturelle, à La Haye : ainsi,
261 souhaitée. « Je suis d’avis que cette déclaration doit fournir le point de départ de notre action commune après le Congrès e
262 épart de notre action commune après le Congrès et doit devenir le manifeste de tout le Mouvement européen. Nous devons tente
263 le manifeste de tout le Mouvement européen. Nous devons tenter de réunir des millions de signatures d’Européens, et de créer
264 écalcitrants. […] Le lancement d’un tel manifeste doit constituer l’un des objectifs principaux et immédiats du congrès et d
265 e mouvement. Le fait de recueillir des signatures doit maintenir nos idées constamment actives dans les masses. Chaque meeti
266 e meeting organisé par un de nos groupes affiliés devra se terminer par une collecte de signatures (et peut-être de quelques
267 à l’imprimeur (dernier délai demain matin, et je devais repartir le soir même), on se bornerait à proposer au Congrès, mais s
268 on Kenneth Lindsay pense au contraire que « notre devoir est de constituer nous-mêmes un comité compétent pour continuer l’œuv
269 on ignore, c’est l’incident minime et décisif qui devait couper les ailes à tout espoir d’action « révolutionnaire » du congrè
270 ournaliste irresponsable », Paul van Zeeland, qui devait présider la séance de clôture du Congrès fit accepter un compromis :
271 i précisa qu’« une Autorité européenne permanente devrait être instituée, à laquelle les gouvernements conviendraient de confie
272 charbon, fer et acier », une Autorité européenne devrait être créée en vue de supprimer les droits de douane, définir la polit
273 bord l’économie avec l’idée que l’union politique devra s’ensuivre, en vertu des mécanismes supranationaux institués dans cer
274 i coriace que désuète. Elle se fera, elle peut et doit se faire à partir des régions, formule neuve qui réalise exactement c
275 e l’Europe comme celle d’une famille réunie. Nous devons , ici et maintenant, décider que soit constituée une Assemblée europée
276 Mais quoi ! Il faudrait se lever pour cela ! Nous devrions tous nous lever ! » 163. Sforza, ministre des Affaires étrangères, p
51 1970, Preuves, articles (1951–1968). Dépasser l’État-nation (1970)
277 ne servent absolument à rien pour arrêter ce qui devrait l’être : les tempêtes et les épidémies, la pollution de l’air et des
278 la culture européenne. Et les diversités que nous devons respecter ne sont pas celles de ces États-nations nés d’hier : elles
279 n’est qu’un appareil plus ou moins efficace, qui doit être mis au service des citoyens et de leurs cités ; et non l’inverse
280 et nous la ferons pour toute l’humanité, nous lui devons cela ! Une Europe qui ne sera pas nécessairement la plus puissante ou
281 et comment cette “unité de culture non unitaire” doit se traduire en termes de structures politiques grâce au fédéralisme.