1 1951, Preuves, articles (1951–1968). Neutralité et neutralisme (mai 1951)
1 trise par l’homme de sa propre pensée. Nulle part donc la menace totalitaire contre la liberté de la pensée ne doit être plu
2 ours à soumettre la pensée à la police politique, donc à corrompre la source même de notre liberté. Et voilà pourquoi nous s
3 p, et il ne lit que le Reader’s Digest. Je refuse donc l’un et l’autre également, je suis neutre. » C’est contre ce mensonge
2 1952, Preuves, articles (1951–1968). Le sens de nos vies, ou l’Europe (juin 1952)
4 vient d’educere, qui est « conduire au-dehors ». Donc libérer, non plus forcer dans le moule commun : voilà l’Europe et sa
5 é, une fois sur des millions). L’Oriental ne peut donc se poser le problème d’un sens personnel de sa vie, divergeant de la
6 ccident, et plus spécifiquement l’Europe. On peut donc définir l’Europe comme cette partie de la planète où l’homme, sans re
7 y prenne un sens. L’étrange exception Ainsi donc , comparée et contrastée avec les civilisations sacrées de l’Antiquité
8 s-à-vis de ses prochains et de la société ; c’est donc un homme engagé dans une aventure bien réelle, mais qu’il est seul à
9 mocratie qui dit qu’un homme en vaut un autre, et donc qu’une femme en vaut une autre. Disposition peu favorable, il faut l’
10 rendement du stakhanoviste modèle. Cette passion, donc , qui nous paraît si « naturelle », est en réalité exceptionnelle dans
11 à ce que l’on se voit être. Dans l’humour, c’est donc la personne qui juge son propre individu… J’en viens à un dernier exe
12 tions à l’État totalitaire ; que le Progrès n’est donc nullement fatal ; qu’il n’est plus même un idéal européen, mais bien
13 ssent être plus heureux que leurs ancêtres, était donc étrangère aux Anciens, comme elle le reste à la plupart des Orientaux
14 (que serait une liberté en masse ?). Je définirai donc le Progrès véritable comme l’augmentation continuelle des possibilité
15 casions et des moyens de nous décider nous-mêmes, donc d’être libres. Car la seule liberté qui compte pour moi — dira tout v
16 te, et qui ont là-dessus leurs idées bien à eux — donc en définitive des hommes conscients. Voilà pourquoi je disais en débu
17 leur renaissance. Au-delà de la peur Voilà donc notre Europe, patrie de l’homme conscient, lieu de conscience extrême
18 is après tout ce n’est pas lui qui l’inventa. Qui donc  ? J’ouvris une encyclopédie, et trouvai ceci : — Il y avait au xviiie
19 pays. Quand on me demande maintenant : quelle est donc cette Europe que vous voulez unir pour la sauver ? Je réponds que ce
3 1953, Preuves, articles (1951–1968). Deux princes danois : Kierkegaard et Hamlet (février 1953)
20 é illimitée de pouvoir donner le change ». Voici donc Hamlet tel que nous le décrivent les premières scènes du drame de Sha
21 . Assassiné, dit-il, par le roi actuel, qui n’est donc qu’un usurpateur, le père ordonne au fils de le venger. Hamlet revien
22 rd, « un crime de lèse-majesté qualifié ». Il y a donc usurpation. Le christianisme officiel, de nos jours, joue de la sorte
23 te à l’attaque, personne ne l’écouterait. Il faut donc qu’il commence par séduire le public, qu’il le force à devenir attent
24 la conscience du roi. » Tous les deux choisissent donc des moyens indirects — Hamlet des comédiens, Kierkegaard des pseudony
25 leur séparation : « Elle me demanda : Ne veux-tu donc jamais te marier ? Je répondis : Oui, dans dix ans, quand le feu de l
26 rd raconte le drame de ses fiançailles. Il semble donc que le parallèle que j’ai risqué se soit offert à l’esprit de Kierkeg
27 ent pousser et tirer dans le même sens. On pourra donc interpréter cette vocation de deux manières tout opposées. On pourra
28 pel reçu ni de la réalité de son objet. Il s’agit donc ici, selon Kierkegaard, d’une incertitude objective. De même qu’on ne
29 objective, telle que la définit Kierkegaard, est donc une périphrase philosophique pour désigner la foi et sa nécessité. On
30 ’usurpateur, venger le roi assassiné. Son but est donc sans équivoque, son rôle clairement tracé dans l’action générale. L’i
31 repères, quels principes directeurs nous offrira donc Kierkegaard ? À vrai dire, le seul guide qu’il nous propose, c’est la
4 1953, Preuves, articles (1951–1968). À propos de la crise de l’Unesco (mars 1953)
32 d’un parlement. Comment un ministère pourrait-il donc (quels que soient les désirs de ses hauts fonctionnaires) obtenir un
33 chacun dûment pourvu d’instructions de son État, donc de directives politiques. Si le produit qui émerge de leurs débats a
34 es de construction C’est le système qu’il faut donc réformer, et c’est encore trop peu dire : il s’agit de refaire à l’in
35 dividuels et que leurs œuvres apparaissent. C’est donc de là qu’il faut partir, de cette base-là, non point d’une organisati
36 . Le travail culturel est par nature fédéraliste, donc décentralisé. Il se développe par des méthodes de coordination pratiq
37 pes, à de petits exécutifs spécialisés. Il serait donc naturel de calquer les organisations d’aide culturelle sur cette réal
38 ls sont juges de leurs besoins. Qu’on leur laisse donc l’initiative, le contrôle et l’exécution ! Qu’ils s’associent directe
5 1954, Preuves, articles (1951–1968). La table ronde de l’Europe (janvier 1954)
39 Une prise de conscience. Un réveil. Telle paraît donc la condition première de toute action concrète et raisonnable en fave
40 amer nos plus éloquents hommes d’État. Il fallait donc d’une part approfondir l’idée même de l’Europe unie, par une sérieuse
41 opte qui permet finalement de s’accorder. J’avais donc suggéré aux rapporteurs d’envisager le problème européen dans une per
42 peut voir que nous perdons du temps. Quelles sont donc les causes intérieures qui paralysent nos efforts vers l’union ? L’ex
43 tôt devenue poison. C’est à nous qu’il appartient donc d’inventer l’antidote de ce toxique et de créer un type nouveau de Co
44 t surtout angoisse de perdre son identité. Elle a donc pris les caractères cliniques d’un complexe. D’où la difficulté, pour
45 question : pourquoi l’Europe unie ? il nous faut donc répondre maintenant : pour que l’Europe recouvre, entre les grands em
46 serait mortelle sans les premières, qu’il s’agit donc de les composer, ou mieux, de les mettre en tension. La résultante se
47 s. L’éducation fédéraliste de l’opinion me paraît donc la première tâche de l’heure. J’illustrerai par trois exemples, empru
48 t de la vie régionale. Le supranationalisme offre donc des perspectives très favorables pour de larges secteurs de la popula
49 r les gouvernements des États membres, et ne suis donc responsable que du choix des thèmes et de leur répartition aux rappor
6 1954, Preuves, articles (1951–1968). Tragédie de l’Europe à Genève (juin 1954)
50 allemand nous intéresse beaucoup. » Que s’est-il donc passé depuis Berlin ? — Rien, pas un « fait » visible pour la presse,
51 n ; qu’elle ne s’en apercevrait pas ; qu’il était donc aisé de créer une diversion, et que la meilleure possible était l’Asi
52 e l’Europe en ratifiant ou non la CED. Il fallait donc fixer la France d’abord, puis ses alliés sur l’imbroglio des guerres
53 ine ses dernières divisions actives. Elle ne peut donc plus adhérer à l’alliance agressive baptisée CED. Elle y serait noyée
54 îme par une poignée de députés en sursis, qui ont donc à peine le droit de parler au nom d’une seule ? C’est aux Français, d
7 1954, Preuves, articles (1951–1968). Il n’y a pas de « musique moderne » (juillet 1954)
55 même. Le style surgit de l’inconscient. Il dépend donc de ce que les conventions, artifices, règles de l’art et doctrines on
56 rains le refus où beaucoup les englobent, ne peut donc procéder que d’une méconnaissance de ces œuvres. Parce qu’elles diffè
57 ons précises de prix de revient, et ne correspond donc plus aux « nécessités de l’époque » et de nos grands marchés, il n’es
58 ont ? Il habite Ferney ; le génie du lieu n’y est donc pour rien. (Ce n’est pas pour des raisons musicales que Voltaire ne p
8 1954, Preuves, articles (1951–1968). Politique de la peur proclamée (novembre 1954)
59 fasse ou non, soit ou non, cette peur ne pourrait donc être supprimée que si l’Allemagne disparaissait totalement et à tout
60 l’évolution économique et sociale du pays. Il est donc normal d’admettre que l’évolution économique de l’URSS commandait de
9 1955, Preuves, articles (1951–1968). De gauche à droite (mars 1955)
61 n française les gens du MRP et de la droite était donc faux : leur menace d’un retrait des crédits américains, leur fameux d
62 (Esprit, p. 665.) Les gens du MRP, etc., avaient donc raison. Sur le fameux dilemme CED ou Wehrmacht : « Les accords de Lon
63 emagne aura le droit de fabriquer des armes… On a donc des raisons au moins égales de redouter que la corporation militaire
10 1955, Preuves, articles (1951–1968). Le Château aventureux : passion, révolution, nation (mai 1955)
64 s fortement qu’elle sera moins chrétienne. Il y a donc un sacré moderne. Et ces trois noms révèlent ses puissances d’envoûte
65 croyant le Jésus de Pascal. La passion ne pouvait donc apparaître que dans le monde où cette croyance à l’être unique faisai
66 utaire. L’irruption de la foi dans une vie figure donc le modèle spirituel de toute révolution occidentale. Mais il y a plus
67 On entre dans l’Église parce qu’on est converti, donc changé ; mais on entre dans le Parti pour changer le monde d’abord et
68 monde d’abord et non d’abord soi-même. Il s’agit donc , dans le cas du révolutionnaire, d’une conversion non pas de l’être m
69 , appelant ainsi ceux qui diffèrent et pourraient donc devenir ses juges. D’où la Terreur inévitable qu’il exerce, étant lui
70 t naissant, comme nous la trouvons à Valmy, c’est donc un idéal, une idéologie, le principe d’une nouvelle communauté non de
71 uis l’apparition du christianisme. L’État se voit donc contraint de renforcer la police, de centraliser tous les éléments du
72 panouit, atteint sa pleine vigueur en s’opposant ( donc par la guerre), puis fatalement décline et meurt. « Chaque peuple mûr
73 incarne le plus haut concept de l’Esprit. » Voici donc les peuples élevés à la dignité d’intentions particulières de l’Espri
74 au-dessus des nations. Le droit divin se traduit donc par le droit de l’État le plus fort. Celui-ci ne connaît plus d’autre
11 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure occidentale de l’homme : L’exploration de la matière (août 1955)
75 t dans l’encens des cassolettes à parfum. Tel est donc le spectacle offert par les premières assises du christianisme, au le
76 ir pu le juger avec les yeux de l’Histoire. Voilà donc l’atmosphère dans laquelle fut nouée la notion dont descendent nos co
77 . L’acte de création des grands conciles consista donc à opérer la transmutation périlleuse d’un mot latin et de contenus he
78 is en même temps vraiment valables. On ne saurait donc chercher la solution ni dans la réduction de l’un des termes, ni dans
79 qu’elle est aujourd’hui sous le règne de la Loi, donc du péché et de la mort, mais le Credo n’en affirme pas moins sa déliv
80 berté et à la gloire des enfants de Dieu ». Voici donc l’homme chargé d’une mission cosmique, armé par elle pour affronter u
81 qu’est le monde et de ce qui s’y passe ». Il y a donc un sens, et il vaut la peine de le chercher — advienne que pourra ! V
82 ère, au lieu de celle de l’esprit. Ce choix n’est donc pas scientifique, mais proprement théologique : c’est l’hérésie que j
83 ges et sans fond de l’immatérielle Énergie. Voici donc retrouvée la Maya des hindous, au terme d’un voyage dont l’impulsion
84 tion. Cette dernière peut changer : elle changera donc un jour. x. Rougemont Denis de, « L’exploration de la matière », Pr
12 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure technique (octobre 1955)
85 entre l’homme et les forces naturelles. Ce n’est donc pas des lois de la Nature qu’on a peur, mais au contraire de l’imprév
86 du Bien ne peut être auteur du Mal. La Nature est donc l’œuvre d’un Autre. On a reconnu cette attitude manichéenne qui accom
87 e (au sens précis de la psychanalyse). D’où vient donc la technique, si ce n’est pas de nos besoins matériels et utilitaires
88 ts de la Révolution et de l’Empire. Trois forces, donc , dont deux sont créatrices, et la troisième instrumentale. Pour la sc
89 en fait partie de l’effort vers le salut. Cessons donc de projeter le mal qui est en nous sur les choses, machines ou Nature
90 endra coite dans sa caisse. Qu’on ne nous raconte donc pas d’histoires. Ce qu’il nous faut, c’est un contrôle de l’homme. »
91 hose que vous ne désirez pas manquer. Vous n’êtes donc esclave que de vous-même. Erreur sur la belle voiture. Cet homme, di
92 sormais, pour régler le phénomène technique, sera donc la morale sociale, définie par les grands États. L’oubli des buts der
93 vail et de création ? La tâche présente me paraît donc bien moins de mettre un frein moral au cours de la technique, que de
94 la vérité, et peu importent les moyens.) On voit donc mal, à première vue, comment une ère technique conduirait aux religio
95 le loisir comme « le temps vuide ». Elle suppose donc que le travail est le vrai temps, le temps plein. Cette hiérarchie de
13 1956, Preuves, articles (1951–1968). Les joyeux butors du Kremlin (août 1956)
96 es de ses dénonciations spectaculaires. Il entend donc rester le bénéficiaire des crimes qu’il vient de révéler. Quelques-un
97 endemain de la mort de Staline, que pouvaient-ils donc faire, sinon ce qu’ils ont fait ? — Bien des choses, en somme, et d’a
98  ». (Il serait difficile de le nier.) Ils étaient donc les hommes du stalinisme. Celui-ci s’étant « supprimé lui-même », on
99 dans l’ensemble, ont été justes »). Il approuvait donc , pour la France, et sous le même nom de stalinisme, autre chose que c
100 font, et ils sont faits par elle. ») Quelle était donc cette autre chose qui est condamnée, et que Sartre n’approuvait pas ?
101 étaient pas une seule et même chose, l’un pouvait donc survivre à l’autre ? Or ils sont morts, si j’en crois Sartre, au même
102 que Staline se soit « supprimé lui-même ». A-t-il donc été tué par le mouvement de l’Histoire ? Ah ! qu’il est encombrant, c
103 nt de l’Histoire) du bolchévisme ; rien ne prouve donc que l’élimination de Staline par ses favoris inaugure une période néc
104 ystèmes, mais des systèmes totalitaires. Il n’y a donc pas, en eux, à prendre et à laisser. (Je prends le Plan, je laisse le
105 ription formelle de l’anticommuniste authentique, donc systématique. On lui reproche de « n’être qu’un anti » ; et comme, en
106 , et beaucoup moins subtil que ses amis d’Esprit, donc carrément « vulgaire », j’essaie de mesurer mon « épreuve bien dure »
107 lui demandera des précisions, des noms. Visait-il donc Koestler, ou Souvarine, ou Silone, Spender, ou Milosz, ou Aron ? Non,
108 z pas. Les anticommunistes vulgaires seraient-ils donc ceux qui n’ont pas de nom ? Il faut pourtant bien qu’ils existent : o
109 e Kremlin annonce qu’il les supprime, nous avions donc doublement tort : de les dire bien réels, puisqu’on va les vider, et
110 ns « abstraites » ou personnelles. Courtade était donc de bonne foi en ne trouvant pas une trace d’humanité sur le visage de
111 té. N’a-t-il pas obéi dans les deux cas ? De quoi donc devrait-il s’excuser ? Nos censeurs de l’anticommunisme n’ont pas tou
112 aire dire chaque fois le contraire de ce qui est, donc de mentir. On se tromperait en croyant que j’instruis un procès : il
113 sa crainte d’un nouveau coup de matraque. Chacun donc , sans trop réfléchir, essaie comme il peut de s’en tirer. La plupart
114 . En voici un, pourtant, qui l’a mal faite. C’est donc qu’il faisait le jeu d’une force bien réelle, comme par exemple la no
115 lque temps encore, ce qu’il faut bien qu’il dise, donc ce qu’il dit ? Un jour viendra, sans doute, où l’on s’apercevra que l
116 n peu plus que nous ne possédons ? Il nous faudra donc le créer. 44. Comme le veut J.-P. Sartre, Les Temps modernes, n° 1
14 1956, Preuves, articles (1951–1968). Sur Suez et ses environs historiques (octobre 1956)
117 tes ! Vous êtes riche, je suis pauvre, vous devez donc me donner de quoi devenir riche à mon tour. B. Pourquoi vous ferais-j
118 avantage. Vous n’aimez pas vos intérêts, pourquoi donc m’intéresseraient-ils ? Vous aimez seulement me haïr. Cherchez ailleu
119 reprend son rôle central. La crise de Suez trouve donc l’URSS hésitante. Depuis la mort de Staline, elle tendait à s’ouvrir
120 rt. Mais il peut couper les pipe-lines : il tient donc sous sa dépendance l’une des sources principales d’énergie de l’Occid
121 dance de toute l’Europe. La vraie réponse ne sera donc pas de forcer militairement le passage du canal, mais de susciter en
15 1956, Preuves, articles (1951–1968). Sur l’Europe à faire (novembre 1956)
122 t contre l’Égypte. Si vous êtes souverains, tirez donc  ! Et n’allez pas demander partout des permissions. Mais si vous ne po
123 n allemande, et l’affaire Nenni-Saragat… S. C’est donc sérieux ? Les grands partis s’en mêlent ? Mais dites-moi, c’est intér
124 ducation. S. Il y faudra vingt ans. B. Vous voyez donc qu’il n’y a plus une minute à perdre. Sur l’esclavage et la souver
125 osé des mesures de compromis. L’esclavage devient donc tabou : ce n’est pas un scandale utilisable. Contre-épreuve : seuls,
126 tte fin dans l’obscurantisme ». La question n’est donc pas de savoir ce qu’on fait, ni même ce qu’on représente en fait, mai
16 1956, Preuves, articles (1951–1968). Sur le rêve des sciences (décembre 1956)
127 de Moscou écrasée pour un temps seulement — aura donc précédé de peu l’ouverture de « l’Année Cosmique », qui doit mettre a
128 t aussitôt recollée continue à vivre. On pourrait donc envoyer un corps, atome par atome, en une fraction de seconde, à l’au
17 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la honte et l’espoir de l’Europe (janvier 1957)
129 s hommes qui n’en ont point ? La grève. Déclarons donc la grève des relations culturelles et des relations humaines élémenta
130 Et l’Algérie ? Vous ne protestez pas ? Vous êtes donc pour ? (Mais ceux-là ne me disent pas : et Berlin ? Et Poznań ? Et le
131 m’y oblige et nulle discipline de parti. Faut-il donc vous faire un dessin ? Que je n’aie rien dit cette fois de Perón, de
18 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur Voltaire (février 1957)
132 tolérants ni intolérables. » Ailleurs : « Il faut donc que les hommes commencent par n’être pas fanatiques pour mériter la t
133 eu (lisez : au Kremlin) pour ces meurtres ? C’est donc au nom de la tolérance que Voltaire conclut à la dissolution nécessai
19 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la neutralité européenne (mars 1957)
134 qu’on en parle même en France. Que se passe-t-il donc  ? Dans la confusion générale, qui est celle où s’élaborent habituelle
135 pprimer l’Europe en tant que facteur indépendant, donc à choisir la politique de l’URSS. Celle-ci s’étant déshonorée, sans q
136 ailleurs, le savent aussi bien que moi.) Laissons donc ces mystères de la mauvaise conscience, et voyons le cas illustre d’u
137 ens qui avaient le courage de dénoncer ce parti ; donc neutre entre une armée et un point de vue ; que dis-je, entre la mala
138 n’est défendable qu’en tant que mesure politique, donc contingente et limitée. En tant qu’attitude générale, elle se situera
139 n le regarde comme ayant perdu la partie. » Voilà donc nos deux grands neutralisés, tous deux perdants, faute de pouvoir jou
20 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la neutralité européenne (II) (avril 1957)
140 foi, voyons si les motifs d’une vraie neutralité ( donc limitée et contingente, comme celle des Suisses) sont réalisés en Eur
141 ne armée. Une neutralité « à la suisse » n’aurait donc aucun sens avant l’union. Elle serait pratiquement impossible sans un
142 ui la déclare et qui l’assume, et elle ne saurait donc être considérée comme un objectif souhaitable que par ceux qu’animera
21 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la neutralité européenne (fin) (mai 1957)
143 e toute guerre, « gagnée » ou « perdue ». On voit donc mal les contre-indications de l’idée de neutralité. Mais on n’a suppo
22 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur deux écrivains politiques (juin 1957)
144 eul à le voir, mais Budapest est une faute grave, donc cette politique était fausse, et j’ai seul le droit de le dire, l’aya
145 t à la cause du Socialisme. Le Socialisme se voit donc substitué à toute autre fin politique, sociale, morale ou religieuse
146 ise une « vaine passion » morigénante sera-t-elle donc l’existentialisme ? Deux confusions et deux Suisses Le même Sar
23 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur le pouvoir des intellectuels (juillet 1957)
147 stime que c’est le métier. L’expression ne semble donc utilisée que par les seuls intellectuels pour ridiculiser leurs ennem
148 t que tel, que pour ceux qui le formulent. Il est donc impossible, par définition, qu’il détienne plus ou moins de « netteté
24 1957, Preuves, articles (1951–1968). L’échéance de septembre (septembre 1957)
149 u nom même des réalités en présence. Il ne s’agit donc pas d’internationaliser (comme on dit) l’affaire algérienne, par une
25 1957, Preuves, articles (1951–1968). Pourquoi je suis Européen (octobre 1957)
150 es. Les vraies chances de l’Europe fédérée, c’est donc dans les esprits et les cœurs de nos nouvelles générations que nous p
26 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur le crépuscule d’un régime (octobre 1957)
151 istinguer. C’est apprendre à se distinguer. C’est donc un acte antidémocratique. A. — Vous faites du paradoxe, vous n’êtes p
152 en marchant dans la même direction. A. — Il faut donc devenir fasciste ou communiste ? R. — Au contraire, il faut dénoncer
153 on, je les prends au sérieux. A. — Vous approuvez donc l’élection en tant que procédé antidémocratique ? R. — Cette raison n
27 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur l’Europe à faire (novembre 1957)
154 bas » qui ont porté Lénine au pouvoir. Et Kadar, donc  ! Mais les interruptions ne sont pas admises, car « on ne fait pas de
155 l’URSS, à la Chine, à la Lune. — Qu’attendez-vous donc pour y aller ? Et qu’offrent-elles de mieux qui ne soit né chez nous 
156  : elle a détruit les autres civilisations, c’est donc son tour. Elle est colonialiste, qu’elle soit colonisée ! Elle est ma
28 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la pluralité des satellites (II) (décembre 1957)
157 on ne vit pas de pain seulement »… Chacun récolte donc ce qu’il a semé, et qui n’était pas ce qu’il disait. (C’était même le
158 aliste » veut surtout gouverner les esprits. On a donc réparti les budgets conformément à ce qu’on jugeait vital pour chaque
29 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur la fabrication des nouvelles et des faits (février 1958)
159 stence hors de celles-là. Une nouvelle, ce serait donc ce qu’une agence rédige à l’occasion d’un fait réel ou fabriqué, le f
160 ouvent faite que pour elles. Les agences seraient donc nos vrais maîtres ? C’est trop dire. Car elles sont irresponsables.  
30 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur la prétendue décadence de l’Occident (avril 1958)
161 ne par une chute sans remontée possible. Qui peut donc savoir aujourd’hui vers quoi transite l’Occident ? Posons quatre crit
162 u’elle ignore le bien des autres et ne se prépare donc point à l’intégrer. La Volonté. — D’une part, le christianisme dès s
31 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur un centre qui doit être partout (mai 1958)
163 eut penser qu’un « Paris » transposé, qu’on aille donc au vrai, car on n’en fera pas d’autre. Mais si l’on veut vraiment un
164 rien, et autour de Berlin, des Russes. On cherche donc , plus près du cœur du continent, une région plus axiale et plus dense
32 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le régime fédéraliste (I) (août 1958)
165 n de nos pays et le respect de leurs différences, donc l’adhésion de la France à une formule fédéraliste d’union continental
166 édéral conditionné par sa souplesse. Elle propose donc le fédéralisme interne comme condition inéluctable d’un fédéralisme e
33 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le régime fédéraliste (II) (septembre 1958)
167 és. Ce que l’on appelait alors la politique était donc le contraire de ce que le mot signifie. C’était une sorte d’activité
168 tre toute décision proprement politique. Elle fut donc elle-même renversée, en vertu d’une des lois les plus simples de l’én
169 vouloir aucune chose, à neutraliser tout vouloir, donc à se livrer à la première pression même modérée que l’on subit de l’e
170 is représentant des intérêts bien définis. Il n’a donc pas à confronter des opinions connues d’avance sur chaque objet ou de
171 a. La tolérance mutuelle entre de tels partis est donc contraire à leur définition : elle est subie parce qu’il le faut, pro
172 s représentent avec la santé de l’ensemble. C’est donc en vain que l’on tentera d’imposer la fameuse « discipline civique »
173 — Que me dites-vous là ? Le Parlement ne pourrait donc pas renverser les ministres élus par lui ? — Il ne le peut pas davan
174 stres ne peuvent imposer leurs décrets. Force est donc de s’entendre sur quelque compromis. — Mais alors, il n’y a plus de p
34 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le vocabulaire politique des Français (novembre 1958)
175 euple, procédé démocratique par définition, était donc l’appel au grand nombre. Mais aujourd’hui, quatre Français sur cinq a
176 aits. Sans grondement, le peuple a dit Oui. C’est donc qu’il n’était pas le véritable Peuple, celui qui aura toujours raison
177 jours l’apparition de la mauvaise foi. On devrait donc se l’interdire, car au fait, il ne sert à rien dès l’instant que chac
178 ’a jamais été réalisée et ne saurait l’être. On a donc tacitement convenu d’appeler démocraties les régimes où le peuple, qu
179 r, elles aiment les chiens et les surhommes. » Si donc les Français veulent un roi, c’est qu’ils cèdent au mirage du « Grand
180 e lui qui le juge et limite son pouvoir : il sera donc dictateur absolu. Tout pouvoir, dans un monde sans Dieu, devient fata
181 uts. La majorité des non contre la CED était-elle donc plus homogène et plus valable ? Elle comptait ceux qui, hier, ont vot
35 1959, Preuves, articles (1951–1968). Nouvelles métamorphoses de Tristan (février 1959)
182 est leur seule commune mesure. Je ne m’attacherai donc , dans ces trois œuvres, qu’à l’apparition de Tristan, dictant impérie
183 entale de la passion, antisociale par définition, donc liée au milieu social par un litige permanent hors duquel elle n’exis
184 ; mais sans cette immaturité, point d’obstacle et donc point de passion… Peut-être le livre, après tout, n’est-il vraiment v
185 . Tels étant les goûts du public, telles seraient donc , selon l’enquête, les conditions requises pour un succès de vente. En
186  ; et cette ambiguïté qui m’arrêtait (parlent-ils donc , ces romanciers, d’une société, d’un paysage de l’âme, ou d’une femme
187 ns une identité lyrique : Au fait, qu’était-elle donc pour lui ? Oh ! à cette question, il avait toujours une réponse prête
188 erreur essentiellement inévitable, qu’on attribue donc au Destin. (Mes citations de Musil ont illustré ce point.) C’est l’ét
189 dans les deux cas. Politique et sociale en URSS, donc extérieure, plus primitive en quelque sorte, elle ne met pas en jeu l
36 1959, Preuves, articles (1951–1968). Rudolf Kassner et la grandeur (juin 1959)
190 il se sent aussitôt incomplet et coupable. Il est donc possible de dire que le péché est la mesure du démesuré, et que pour
191 é ne devient réalité que pour le converti ; c’est donc la conversion qui figure l’acte par excellence du chrétien, hors duqu
192 e de vision étant son vrai message.) Elle propose donc à l’imagination un exercice spirituel, assez analogue, il me semble,
193 grano salis, longue in the cheek — quelle serait donc l’expression française ? — amusé de retrouver en moi cette persistanc
194 du tir à l’arc 88. Le vers de Rilke sur le vin a donc pu lui rappeler ce précepte donné par un maître à un peintre : « Obse
195 Tout, l’individu et le sens final91. J’en reviens donc à l’homme que j’essaie de décrire par le biais d’une vision particuli
196 toutes les directions, jusqu’à Dieu ; il fallait donc considérer comme un grand bonheur pour lui qu’il eût pu les voir.
197 même qui relie l’homme à sa vision, à l’infini ; donc du « pouvoir de transformer » par excellence. C’est elle qui nous per
37 1959, Preuves, articles (1951–1968). Sur un chassé-croisé d’idéaux et de faits (novembre 1959)
198 l’Occident est promis à la décadence. Que veut-il donc rejoindre et dépasser de cet Occident condamné ? Vouloir faire mieux
199 servant le déroulement de cette compétition, peut donc juger quel est le meilleur des deux systèmes. » Ce que K. continue d’
200  lutte idéologique » entre l’Est et l’Ouest n’est donc plus à ses yeux qu’une lutte de vitesse, et le « meilleur système » e
201 en ont une. Nous sommes riches, heureux, arrivés, donc faibles ; ils sont en marche, pauvres, insatisfaits, donc forts. Que
202 bles ; ils sont en marche, pauvres, insatisfaits, donc forts. Que reste-t-il aux riches sans, buts, sinon de devenir le but
203 doivent gagner. Mais gagner quoi ? Qu’auriez-vous donc à redouter, Américains, de l’espèce de victoire que les Russes se pro
204 que ».   Le dictateur et l’homme. — Telles étant donc les attitudes affichées ou confessées de part et d’autre à la veille
205 ls se rapprocheront de leurs buts, dans la mesure donc où l’URSS rattrapera l’Amérique. (J’entends bien sur cette Terre, non
38 1960, Preuves, articles (1951–1968). Sur la détente et les intellectuels (mars 1960)
206 quand on est pris et démasqué. Ils nous jugeaient donc à leur aune. Ils avaient démasqué notre « anticommunisme », et nous r
207 le raison d’être, et notre profession. Tout était donc permis pour nous disqualifier, et même obligatoire. Aragon me traitai
208 , c’était le signe d’une « panique capitaliste », donc d’une volonté de guerre chaude. Inutile de demander s’ils y croyaient
39 1960, Preuves, articles (1951–1968). Les incidences du progrès sur les libertés (août 1960)
209 pellent et s’impliquent mutuellement. Nous sommes donc d’abord un Congrès — un congrès permanent, il est vrai, puisqu’il a t
210 de vue, et à l’échelle mondiale. Le Congrès s’est donc adressé aux intellectuels du monde entier et il leur a dit : Vous, éc
211 s pratiquée par ce Congrès. Le pire danger, c’est donc l’absence de sens ; le sentiment de l’absurdité d’une vie sans but. O
212 ir une tradition où l’on se sente chez soi. C’est donc d’abord permettre à l’homme de se situer à sa place dans le monde, et
213 us soyons d’abord anti-ceci ou cela… J’insisterai donc à mon tour. En situant le Congrès comme je viens de le faire, j’ai vo
40 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (I) (avril 1961)
214 culptée. L’érotisme, exclu par l’esprit, trouvera donc son « médium absolu » non pas dans la parole mais bien dans la musiqu
215 ble comme toute force naturelle, Don Juan incarne donc , si l’on ose dire, l’absolu nihilisme moral. Il séduit par la seule é
216 ommandeur est un esprit ! C’est même un revenant, donc un retour du passé. Il représente la négation spirituelle du génie sp
217 pirituelle du génie spontané de l’instant. Il est donc seul capable de dompter Don Juan, nulle puissance du monde n’en ayant
218 uan n’étant pas caractère, mais puissance et vie, donc « absolument musical », les autres personnages, qui ne sont que passi
219 opriation subjective et libre de la vérité. C’est donc l’amour divin lui-même qui exige la communication indirecte, voilée,
220 s yeux le mariage. Par amour pour Régine, il doit donc s’éloigner, bien qu’il ne cesse de s’adresser à elle sous le couvert
221 Mais voici que cette décision échappe à l’homme, donc à l’éthique temporelle et autonome : La décision n’est pas la force
222 ’existence l’énonce autrement. Tout cela signifie donc que c’est dans un rapport négatif que la femme rend l’homme productif
223 que l’expression de l’esprit en tout homme. Seul donc celui qui s’est connu et accepté en tant qu’esprit, celui qui de la s
224 d’autres suites néfastes, ou bien encore l’amour. Donc , tandis que nous croyons nous plaindre de la violence d’un instinct,
225 ence. La lutte entre les deux « instincts » n’est donc pas autre chose que la lutte entre les deux puissances de l’Éros anim
226 ans puissance sur nous. Le christianisme s’est-il donc effrayé d’idées semblables ? La passion et la mort ne sont-elles pas
227 ine ainsi : Où voulons-nous aller ? Voulons-nous donc franchir la mer ? Où nous entraîne cette passion puissante, qui prime
228 dut éprouver Nietzsche, à cette nouvelle, précède donc de très peu l’illumination de Sils-Maria, le renversement spectaculai
41 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (II) (mai 1961)
229 e un engagement jusqu’à la mort. Don Juan se rend donc tributaire de la morale dont il abuse. Il a grand besoin qu’elle exis
230 a possibilité d’une inversion du rapport subsiste donc en permanence. Au surplus, dans la mesure où la conduite, la pensée e
231 me de Don Juan n’est pas seulement cosmopolite et donc moderne. Les succès du héros, comme ceux de Casanova, ne sont pas seu
232 direction du sentiment devenu passion : il oppose donc à la durée une éternité angélique. L’autre prétend que le sexe lui su
233 urs latent qui vient de se déclarer.   Il fallait donc d’abord préciser le contraste des deux mythes les plus contraignants
234 uation, tout pronostic sur son évolution, devront donc s’établir sur cette base. Il en va de même pour une vie personnelle c
235 la prise. » L’excitation de la chasse lui suffit donc , et l’on insiste : elle est même pour lui « l’essentiel ». Cet instin
236 de succomber ; et pour Don Juan de conquérir. Ici donc la morale des principes, la morale des esclaves et la morale des maît
237 oi » social ou son éthique utilitaire. N’y a-t-il donc pas de liberté ? Ou bien la seule vraie liberté serait-elle dans le d
238 par le yoga. Atteindre à la vraie liberté suppose donc une libération. Libération est la voie de Tristan. Sa passion veut a
239 ce qui est la condition de l’amour d’un autre, et donc de tout amour réel : car sans prochain, l’amour ne sait plus où se pr
42 1961, Preuves, articles (1951–1968). Pour Berlin (septembre 1961)
240 inera le choix des masses mondiales. Qu’il prouve donc qu’il y croit, et laisse Berlin tranquille ! Ces deux millions et dem
43 1963, Preuves, articles (1951–1968). Le mur de Berlin vu par Esprit (février 1963)
241 tionale ». L’Allemagne de l’Est, jusqu’ici, n’est donc pas pour une brique dans ce mur. Mais quels furent les motifs de l’Ou
242 posteriori effaçait les crimes du passé. » C’est donc pour protéger les Allemands de l’Ouest contre les réalités tentantes
243 is, « Oradour et Auschwitz », que l’auteur semble donc attribuer aux seuls Allemands de l’Ouest. Enfin, et c’est sans doute
244 nt qu’on le joue à Paris, ce n’est pas peu dire.) Donc , premier point du raisonnement : ce n’est pas l’Est qui a fait le mur
44 1963, Preuves, articles (1951–1968). Une journée des dupes et un nouveau départ (mars 1963)
245 e répète qu’il veut une Europe forte et autonome, donc unie. Il n’a jamais parlé d’une « Europe des patries »134, pas plus q
45 1964, Preuves, articles (1951–1968). Un district fédéral pour l’Europe (août 1964)
246 mmunautés. L’Europe de formule unitaire me paraît donc une utopie non seulement dangereuse mais sans avenir. c) L’Europe féd
247 rtains une allure de Canossa sans agenouillement, donc sans pardon. Et notre arrivée tardive au Conseil de l’Europe n’a jama
248 lgérie, permettant les accords d’Évian). Il n’est donc pas question que la Suisse prenne la moindre initiative visant à l’un
249 ère est devenue en partie factice. La Suisse doit donc tendre à participer « sans réserve et de plein droit » à l’édificatio
250 nt menacée. L’adhésion au Marché commun ne serait donc pas payante. Réponse : La Suisse est située au cœur du Marché commun
251 moderne, un crime de lèse-majesté. Personne n’ose donc crier trop fort, et c’est peut-être mieux ainsi. Mais notre peuple co
252 ée aux conditions du monde de demain, elle serait donc désignée plus que tout autre pour jouer le rôle d’initiatrice de l’un
253 uloir soumettre toute l’Europe à la Suisse. Allez donc en parler à Berne, vous serez bien reçu ! Etc. Je ne vois rien de con
254 té sérieusement par la Suisse officielle. Je vais donc le faire à sa place. Nos dirigeants se refusent expressément à toute
46 1968, Preuves, articles (1951–1968). Marcel Duchamp mine de rien (février 1968)
255 quoi, tout se ressemble. C’est très bien. » Il va donc rester quelques jours. Nos voisins sont venus en fin d’après-midi, ge
256 ntions. Tautologies que tout cela ! On en revient donc évidemment aux mythes. Je le prévoyais. Prenez la notion de cause : l
257 votre dentiste a accepté ce paiement ? — Comment donc , ce n’est pas un faux chèque, puisqu’il est entièrement fait par moi 
47 1968, Preuves, articles (1951–1968). Vingt ans après, ou la campagne des congrès (1947-1949) (octobre 1968)
258 nomistes, et d’avoir été acceptées par l’opinion, donc par les parlements et les gouvernements qui en dépendaient alors dans
259 Retinger peut-être, ne prit part à tous. Je serai donc forcément incomplet et délibérément subjectif dans l’approche de ce p
260 se sera paralysé mutuellement. » Brugmans propose donc de ratifier l’accord préparé le 11 novembre, à condition toutefois qu
261 er la terminologie des résolutions ; il importait donc que son contenu, élaboré par la section culturelle, fût discuté avant
262 s à faire approuver par acclamations » et serait donc lu à la séance de clôture. Des représentants des trois sections l’exa
263 plus. Je note que le motif de la sécurité ne joua donc aucun rôle à La Haye (contrairement à ce que répètent journalistes et
48 1970, Preuves, articles (1951–1968). Dépasser l’État-nation (1970)
264  : l’obstacle à toute union possible de l’Europe ( donc à toute union fédérale) n’est autre que l’État-nation, tel que Napolé
265 viennent illusoires en fait au xxe siècle. Rien, donc , de plus hostile à toute espèce d’union tant soit peu sérieuse ou sin
266 vous conduire où vous ne vouliez pas aller… Voici donc le dilemme présent : si nous attribuons pour finalité à la Cité europ
267 mation de l’État-nation dès ses débuts. Il s’agit donc d’une utopie catastrophique, mais dont la réalisation ne saurait être
268 yens et de leurs cités ; et non l’inverse. Cessez donc , Messieurs les ministres, d’essayer d’apaiser les ennemis de l’union
269 modèle fédéraliste de la Cité européenne Voilà donc le modèle fédéraliste de la Cité européenne : la complexité des régio