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un visage distinct. Soulignons maintenant que ce
drame
permanent entre le moi et le destin social, entre la personne libre e
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s’est déroulée en une douzaine d’années comme un
drame
unique, intense, inexorablement motivé à chaque instant de son progrè
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âgé de 42 ans. Le seul événement extérieur de ce
drame
fut la rupture de ses fiançailles avec Régine Olsen, crise initiale q
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et ces pseudonymes figuraient les personnes d’un
drame
dont lui seul détenait la clé. Ce ne fut qu’à la fin de sa vie qu’il
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décisive qui devait le mener à la mort. Ainsi le
drame
de Kierkegaard fut typiquement celui d’une vocation. Toute son intrig
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appelons d’abord les traits les plus saillants du
drame
inventé par Shakespeare, ceux qui évoquent à première vue le drame vé
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Shakespeare, ceux qui évoquent à première vue le
drame
vécu par Kierkegaard et nous suggèrent un parallèle possible. L’histo
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tel que nous le décrivent les premières scènes du
drame
de Shakespeare, et Kierkegaard tel qu’il se montre dans son premier o
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étant donnés, la mission définie dès le début du
drame
, voyons maintenant le progrès de l’action. Il faut relever d’abord le
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e souffre pas, il a voulu prendre sur lui tout le
drame
, et il y a réussi, puisqu’il peut écrire, non sans amertume : « Elle
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nt à ce désastre… Mais venons-en au dénouement du
drame
. Un incident banal déclenche la catastrophe dans Hamlet : c’est un si
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t, chez Kierkegaard, l’équivalent de ce sommet du
drame
, ou de cette « chute » tragique ? Un incident minime, une simple phra
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ndice au livre dans lequel Kierkegaard raconte le
drame
de ses fiançailles. Il semble donc que le parallèle que j’ai risqué s
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che à Shakespeare de n’avoir pas fait d’Hamlet un
drame
religieux. Car, si les scrupules d’Hamlet ne sont pas d’ordre religie
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t intéressantes, mais alors il n’y aurait plus de
drame
, au sens technique et esthétique du terme. En effet, « dans l’ordre e
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nt et simplement la biographie de Kierkegaard. Le
drame
de Kierkegaard n’a pas été fictif. Il n’a pas été joué et ne saurait
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une conscience folle, pourrait-on dire), comme le
drame
pur d’une vocation chrétienne. Ici prend fin, ici « échoue sur l’exis
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it de découvrir le rôle qu’on devra jouer dans un
drame
infini, aussi vaste que l’histoire humaine, dont nul ne peut connaîtr
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comptes s’adressant non seulement aux acteurs du
drame
(qui s’en moquent), mais encore aux intellectuels qui ont approuvé le
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Il y a la crise du neutralisme, provoquée par le
drame
de Budapest. Qu’est-ce, en somme, que le neutralisme ? Le contraire,
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marge du grand jeu. Ou disons plutôt que le vrai
drame
de la seconde moitié du xxe siècle englobe celui de la Russie soviét
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soviétique et le dépasse très largement. C’est le
drame
qui surgit de l’affrontement brutal du monde occidental, fauteur de l
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at de sentir ou même d’identifier les éléments du
drame
lorsqu’il éclate exemplairement dans un pays comme l’Algérie. Car c’e
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Nous l’avons bien vu depuis deux ans à propos du
drame
algérien. Mais l’affaire a mûri, dans les esprits, tout en se détério
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ait été plus « colonialiste » que d’autres que le
drame
algérien s’est noué. Ce n’est pas une politique de gauche ou de droit
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ocratie, qui aurait pu modifier les données de ce
drame
. Ce n’est pas la France comme entité nationale et politique qui peut
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maines. L’Amérique saura-t-elle comprendre que le
drame
algérien l’intéresse vitalement, étant celui de l’aventure occidental
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destin qui nous fascine, c’est sa personne, et le
drame
qui les met aux prises. Mais si le siècle qui vient retire à l’homme
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roit d’identité native, le sujet même de tous nos
drames
s’évanouira. Nos descendants « tranquillisés » et modifiés, ou devenu
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r le régime fédéraliste (I) (août 1958)au Le
drame
français Le mot-clé du débat qui s’instaure sur la nouvelle Consti
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s-quatorziennes et de réflexes jacobins. Voilà le
drame
français. Et si l’on peut deviner que le chef du gouvernement n’est p
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mme mythique — on aura reconnu les personnages du
drame
, ces Tristan séparés d’une Iseut « interdite » par un roi Marc, qui e
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lles introduisent un dialogue qui mène au cœur du
drame
de la passion : L’amour fraternel ? demande Agathe, comme si elle en
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faire Pasternak » dans son ensemble, j’entends le
drame
entre l’auteur, le peuple russe et le régime, drame préfiguré dans le
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ame entre l’auteur, le peuple russe et le régime,
drame
préfiguré dans le roman lui-même, que j’interprète comme une affaire
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métamorphose, miroir, limite, sacrifice, chance,
drame
et tension, ne sont guère définis que par leurs rapports mutuels et t
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s », monde passif, féminin, sans conflits et sans
drame
, sans négation ni dialectique, monde « phallique » aussi, « mélange t
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du Fils, de la Parole qui tranche et institue le
drame
, le monde ouvert par la tragédie grecque, par l’Évangile, monde du Di
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nables pour provoquer l’étincelle, la détente, le
drame
du rejaillissement d’une image, d’une idée survenant, d’un principe ;
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magique, qui est le monde sans mesure d’avant le
drame
, d’avant l’idée et la Parole — et du monde collectif, qui est sa cont
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liste anonyme, mais bien à l’auteur qui écrit des
drames
, des romans, des systèmes. Ce journaliste-là, préoccupé d’une immorta
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ans sa génialité : elle réinvente la structure du
drame
comme par une création de logique intrépide. Elle nous impose, par la
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harmonie préétablie règne entre la musique et le
drame
parfait. » Nietzsche voit dans le mythe en général « le but réel de l
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ît le signalement des protagonistes invisibles du
drame
toujours latent qui vient de se déclarer. Il fallait donc d’abord p
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ois, c’est sous la forme d’une alternative que le
drame
s’impose, qu’il est vécu, et que la morale formule ses exigences. Or,
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l’excitation toujours nouvelle. L’un cherchera le
drame
et l’autre la surprise. Que ce soit par dépit devant leur impuissance
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’excitation de la nouveauté, il la trouve dans le
drame
renouvelé d’une seule passion mais toujours plus intense, brûlant la
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» de cette âme, et voici la névrose déclarée, le
drame
et l’éclatement du couple. Si au contraire l’âme résiste, elle sera d
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simplement ce qu’ont déclaré les protagonistes du
drame
. Depuis des années, en effet, le général de Gaulle répète qu’il veut
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nter les volontés. Voilà bien la nécessité que le
drame
de Bruxelles, grâce à de Gaulle, a rendu claire. La vraie lutte pour
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45, lorsque parurent à New York mes Personnes du
Drame
. Breton me dit que sa femme en ayant lu quelques chapitres, il avait