1 1954, Preuves, articles (1951–1968). La table ronde de l’Europe (janvier 1954)
1 ations et leurs États, phénomènes de nature et de durée très variables, et qui ne sont devenus mortels qu’à partir du moment
2 1955, Preuves, articles (1951–1968). Le Château aventureux : passion, révolution, nation (mai 1955)
2 e embrassés, empêchera l’Absolu d’échouer dans la durée . Devant l’impossible défi, l’homme dit : c’est trop pour moi, mais je
3 1956, Preuves, articles (1951–1968). Sur le rêve des sciences (décembre 1956)
3 er dans la hauteur, transmuter l’or, prolonger la durée de la vie, tuer ses ennemis sans les voir, disposer d’esclaves mécani
4 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (I) (avril 1961)
4 s qui ont concédé à une passion la croyance en la durée de celle-ci, et la responsabilité de la durée, malgré l’essence même
5 la durée de celle-ci, et la responsabilité de la durée , malgré l’essence même de la passion, lui ont procuré un rang nouveau
5 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (II) (mai 1961)
6 e sera bientôt soumise à l’épreuve imprévue de la durée , qui modifie nécessairement l’importance relative de chacun des trois
7 x cas, le mariage est condamné : puisqu’il est la durée sociale, l’un des deux mythes pousse à le dépasser, l’autre à le mine
8 du sentiment devenu passion : il oppose donc à la durée une éternité angélique. L’autre prétend que le sexe lui suffit : à la
9 ue. L’autre prétend que le sexe lui suffit : à la durée il n’oppose que l’instant des brèves rencontres érotiques. De ce poin
10 ienne à maintenir sans crise une synthèse dans la durée des éléments variés dont nos deux mythes symbolisent l’excès ou l’éch
11 même pour une vie personnelle considérée dans sa durée biographique : les exemples évoqués ici l’ont établi. En revanche, au
12 moyens ? Limitons-nous aux quatre que voici : la durée , le bonheur, la liberté, l’amour.   La durée. — Tout homme qui obtie
13 la durée, le bonheur, la liberté, l’amour.   La durée . — Tout homme qui obtient ce qu’il désire, ou qui va l’obtenir, veut
14 ent ce qu’il désire, ou qui va l’obtenir, veut la durée  : rien de plus naturel que les serments prodigués par les amoureux. L
15 ués par les amoureux. Le bonheur spontané veut la durée . Mais de la durée naît l’ennui : c’est pourquoi beaucoup les confonde
16 ux. Le bonheur spontané veut la durée. Mais de la durée naît l’ennui : c’est pourquoi beaucoup les confondent. J’imagine cepe
17 ependant deux raisons non médiocres de refuser la durée normale ; ou plutôt deux tempéraments qui ne pourront jamais s’y acco
18 de l’excès en soi, l’un prétendra transcender la durée , l’autre en faire fi. L’un se voudra Tristan, l’autre Don Juan. Don J
19 u la personne, le sens est clair : le refus de la durée , chez Don Juan, équivaut au refus de la vraie possession, qui impliqu
20 ntes pour l’esprit. Il nous rappelle aussi que la durée n’est pas seulement la réalité du couple, mais celle de l’objet désir
21 e est la forme de son évasion, de son refus de la durée incarnée. Il veut plus, et non moins que le mariage ; plus, et non mo
22 rkegaard, la synthèse vivante de l’instant, de la durée et de l’éternité. Celui qui a résolu ce problème dans sa vie est seul
23 aventures sans lendemain, couples heureux dans la durée de leur amour, tourments bienheureux de la passion : l’argument du bo
24 a présence des deux tendances antagonistes, et sa durée sera le produit des synthèses qu’elles induisent en permanence. Qu’un