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ations et leurs États, phénomènes de nature et de
durée
très variables, et qui ne sont devenus mortels qu’à partir du moment
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e embrassés, empêchera l’Absolu d’échouer dans la
durée
. Devant l’impossible défi, l’homme dit : c’est trop pour moi, mais je
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er dans la hauteur, transmuter l’or, prolonger la
durée
de la vie, tuer ses ennemis sans les voir, disposer d’esclaves mécani
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s qui ont concédé à une passion la croyance en la
durée
de celle-ci, et la responsabilité de la durée, malgré l’essence même
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la durée de celle-ci, et la responsabilité de la
durée
, malgré l’essence même de la passion, lui ont procuré un rang nouveau
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e sera bientôt soumise à l’épreuve imprévue de la
durée
, qui modifie nécessairement l’importance relative de chacun des trois
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x cas, le mariage est condamné : puisqu’il est la
durée
sociale, l’un des deux mythes pousse à le dépasser, l’autre à le mine
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du sentiment devenu passion : il oppose donc à la
durée
une éternité angélique. L’autre prétend que le sexe lui suffit : à la
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ue. L’autre prétend que le sexe lui suffit : à la
durée
il n’oppose que l’instant des brèves rencontres érotiques. De ce poin
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ienne à maintenir sans crise une synthèse dans la
durée
des éléments variés dont nos deux mythes symbolisent l’excès ou l’éch
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même pour une vie personnelle considérée dans sa
durée
biographique : les exemples évoqués ici l’ont établi. En revanche, au
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moyens ? Limitons-nous aux quatre que voici : la
durée
, le bonheur, la liberté, l’amour. La durée. — Tout homme qui obtie
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la durée, le bonheur, la liberté, l’amour. La
durée
. — Tout homme qui obtient ce qu’il désire, ou qui va l’obtenir, veut
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ent ce qu’il désire, ou qui va l’obtenir, veut la
durée
: rien de plus naturel que les serments prodigués par les amoureux. L
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ués par les amoureux. Le bonheur spontané veut la
durée
. Mais de la durée naît l’ennui : c’est pourquoi beaucoup les confonde
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ux. Le bonheur spontané veut la durée. Mais de la
durée
naît l’ennui : c’est pourquoi beaucoup les confondent. J’imagine cepe
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ependant deux raisons non médiocres de refuser la
durée
normale ; ou plutôt deux tempéraments qui ne pourront jamais s’y acco
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de l’excès en soi, l’un prétendra transcender la
durée
, l’autre en faire fi. L’un se voudra Tristan, l’autre Don Juan. Don J
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u la personne, le sens est clair : le refus de la
durée
, chez Don Juan, équivaut au refus de la vraie possession, qui impliqu
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ntes pour l’esprit. Il nous rappelle aussi que la
durée
n’est pas seulement la réalité du couple, mais celle de l’objet désir
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e est la forme de son évasion, de son refus de la
durée
incarnée. Il veut plus, et non moins que le mariage ; plus, et non mo
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rkegaard, la synthèse vivante de l’instant, de la
durée
et de l’éternité. Celui qui a résolu ce problème dans sa vie est seul
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aventures sans lendemain, couples heureux dans la
durée
de leur amour, tourments bienheureux de la passion : l’argument du bo
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a présence des deux tendances antagonistes, et sa
durée
sera le produit des synthèses qu’elles induisent en permanence. Qu’un