1 e des nazis. Notre art « dégénéré » survit à leur empire , qu’ils fondaient pour mille ans et qui mourut en douze. Mais, aussit

2 Amérique. Ce qu’on appelle « progrès », dans ces empires de masses, diffère profondément de notre idéal. Dans une dictature, p

3 e, je ne connais pas « d’européologues » dans les empires extraeuropéens. J’ajouterai que j’en connais trop peu dans nos pays,

4 thénie : « J’ai vécu dès mes jeunes années sous l’ empire d’une immense mélancolie, dont la profondeur n’a d’égale que ma facul

5 ns par nations cloisonnées, dans l’ère des grands empires continentaux, des grands marchés, et de la stratégie mondiale. Nous n

6 t de notre position dans le monde ; la montée des empires unifiés, devant nos divisions sanglantes ; la crise de nos idéaux, de

7 nt : pour que l’Europe recouvre, entre les grands empires , la souveraineté qui échappe à ses nations.   Sentir le fédéralisme.

8 On compare volontiers notre Europe à Byzance. Cet empire qui sombra pour toujours il y a cinq siècles exactement, avait cessé

9 résistance à son emprise. Annexer l’Indochine à l’ empire communiste serait un moyen de rétablir la « paix » dans le Sud-Est de

10 terre « irredente » du Trentin, alors soumise à l’ Empire autrichien. On a souvent noté que les dictateurs, de Napoléon à Stali

11 inconnues dans tout l’Orient, qu’il s’agisse des empires aryens ou dravidiens, khmers ou mongols, chinois ou japonais. L’idée

12 , l’Oriental a connu les grands bouleversements d’ empires et les révoltes. Pourtant, que le Grand Khan balaye la Chine des Song

13 ristianisme dès son établissement officiel dans l’ Empire a créé pour l’Europe un précédent qui ne cesse de hanter son histoire

14 nouvel ordre qui bientôt prendrait la relève de l’ Empire défaillant. Mais les premiers chrétiens sont restés « conformistes »

15 soldats « libérateurs » de la Révolution et de l’ Empire , loin de faire triompher dans toute l’Europe l’idéologie unitaire des

16 n, révolution, nation : certains ont cru que leur empire sur nos esprits mesurait ce qu’on appelle bien à tort la « dé-christi

17 ntale. Karl Jaspers le souligne avec raison : « L’ Empire de Byzance était un État plus ou moins théocratique. En Occident, il

18 pape (toujours absent) et les fonctionnaires de l’ Empire ont pris place à la balustrade de l’autel. Des tumultes s’élèvent et

19 indiscernablement la politique d’Église ou même d’ Empire et la métaphysique la plus subtile, pour n’aboutir enfin qu’à des déf

20 ’il est vrai que l’opposition entre l’Église et l’ Empire (guelfes et gibelins) reflète encore celle du divin et de l’humain (a

21 utorisent des précédents de la Révolution et de l’ Empire . Trois forces, donc, dont deux sont créatrices, et la troisième instr

22 pens. Ils eussent par cette entreprise conservé l’ empire du commerce des Indes, mais les difficultés firent évanouir ce grand

23 onnaire : barrer Suez, c’est peut-être livrer à l’ Empire soviétique russo-chinois le reste de l’Asie coupée de l’Occident… On

24 tenir sa place dans le monde de demain, entre les empires qui l’affrontent. S. Mais l’Europe vaticane a vécu, si le Chancelier

25 ze religions paisibles étaient établies dans leur empire  ; les jésuites vinrent faire la treizième ; mais bientôt n’en voulant

26 emande, au contraire, que le PC soit remis sous l’ empire des lois communes, et qu’on cesse de le laisser jouir d’un régime d’e

27 ions mondiales par l’expansion normale des grands empires , par l’hostilité latente du groupe de Bandung, par son déficit en mat

28 pour commencer, le rôle joué par la Grèce dans l’ Empire romain, par l’Europe dans le Monde d’aujourd’hui. Cette prévision est

29 la technique. (Mais les classes dirigeantes de l’ empire soviétique l’éprouveront à leur tour demain. Molotov à Oulan-Bator in

30 ur les barricades, du prince-président, du Second Empire , de la Commune, des Jules, de Delcassé, de Clemenceau, du Front popul

31 uvrier. — Quand le tsar Pierre Ier décida que son empire devait « faire mieux que l’Occident », il voulut étudier nos secrets

32 l’aveu public que le sort des dictatures et de l’ empire communiste ne tient qu’aux barbelés de la porte de Brandebourg, — au

33 n termes d’autrefois — sont petites au regard des empires neufs. Toute la question se ramène alors à savoir quelles formes d’un

34 seule conservé jusqu’à nos jours le principe de l’ Empire d’Occident, l’union sans unification, qui est l’idée fédéraliste. Ent

35 nale des idées, malgré les jacobins et le Premier Empire . Benjamin Constant n’est pas seulement l’auteur de L’Esprit de conquê

36 vent un caractère imposant qui manque à celle des empires . Elle est davantage l’histoire de la liberté ». Le grand juriste Max

37 orance vaniteuse. Parce qu’il ne dispose pas d’un empire , il s’alimente à l’univers. Ainsi lui est-il rendu plus facile d’adme

38 enue terre d’Europe, comme elle fut jadis terre d’ Empire , je ne vois pas de motifs de craindre qu’il y ait plus d’« étrangers

39 dans l’« Acte additionnel aux Constitutions de l’ Empire  ». 138. Die Schweizerische Nationalität. 139. Edgar Bonjour, Histo