1 1951, Preuves, articles (1951–1968). Culture et famine (novembre 1951)
1 cesse menacé de famine. Et cela vaut aussi, bien entendu , pour les pays qui ont surtout faim de liberté. e. Rougemont Denis
2 1952, Preuves, articles (1951–1968). Le dialogue Europe-Amérique (août-septembre 1952)
2 ’isolationnisme. Quant à la culture, la cause est entendue , vous n’êtes que des barbares : digests, Collier’s, Coca-Cola, Hollyw
3 e appel, pour les finances, « à l’Amérique ». (On entend  : des mécènes, une fondation, un comité, une organisation plus ou moi
4 Car si l’Europe et l’Amérique n’arrivent pas à s’ entendre effectivement, comment rêver une entente mondiale, comment penser la
3 1953, Preuves, articles (1951–1968). Deux princes danois : Kierkegaard et Hamlet (février 1953)
5 ne incertitude inévitable par l’appel qu’il a cru entendre . Et son incertitude n’est pas le fait d’un manque d’information, d’un
4 1953, Preuves, articles (1951–1968). À propos de la crise de l’Unesco (mars 1953)
6 s organiques et dans les foyers de création. Nous entendons par là : les écoles de pensée et d’art ; les revues et les groupes d’
5 1953, Preuves, articles (1951–1968). « Nous ne sommes pas des esclaves ! » (juillet 1953)
7 ebourg, le vieux chant révolutionnaire s’est fait entendre pour la première fois depuis vingt ans de silence, vingt ans de dicta
8 t pas l’Europe des marchandages entre nations qui entendent chacune recevoir le plus et croiraient trahir en donnant. C’est l’Eur
6 1954, Preuves, articles (1951–1968). La table ronde de l’Europe (janvier 1954)
9 néralement le fait de nationalistes tout court, j’ entends de partisans attardés mais honteux de la souveraineté sans limites de
10 ulent mettre fin à la cause de ces maux, ceux qui entendent sauver par la fédération le meilleur de notre culture : non point la
11 larer la guerre ou de conclure la paix comme il l’ entend , d’assurer sa prospérité sans plus dépendre de l’étranger, de se défe
7 1954, Preuves, articles (1951–1968). Il n’y a pas de « musique moderne » (juillet 1954)
12 ité définissable, sinon celle d’un refus global d’ entendre et d’essayer de comprendre tout ce qui fut composé dans notre siècle.
13 e de ces œuvres. Parce qu’elles diffèrent du déjà entendu , parce qu’elles ne rappellent pas des airs connus, on en déduit bien
14 e une vertu de l’art. Combien de fois n’ai-je pas entendu un jeune peintre ou un jeune compositeur soupirer : « Après X ou Y on
8 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure technique (octobre 1955)
15  ». Les machines sont plus fortes que nous, c’est entendu (le marteau est plus dur que la main, les murs de la maison plus rési
16 a gagner ! » Elle sera subitement mise à nu. Je n’ entends pas peindre ici quelque utopie qui pourrait amuser nos descendants. T
9 1956, Preuves, articles (1951–1968). Les joyeux butors du Kremlin (août 1956)
17 concrètes de ses dénonciations spectaculaires. Il entend donc rester le bénéficiaire des crimes qu’il vient de révéler. Quelqu
18 ’appeler « crimes » les moyens de leur fortune (j’ entends bien : de leur pouvoir présent) légitime leur propriété ou du moins l
19 ici parler, de morale politique et sociale, on l’ entend , la seule qui non seulement nous donne le droit de juger, mais nous e
20 s lèvres, et à seule fin d’exonérer le groupe qui entend bien rester libre de les appliquer. Quant au sens général du phénomèn
21 eutralistes, c’est la condition même de ce qu’ils entendent garder : le Plan suppose les camps (les esclaves non payés), la direc
22 ant le Kominform, au mois d’avril dernier, l’URSS entendait manifester sa volonté d’accorder leur autonomie aux partis communiste
23 core faut-il vouloir une paix vraiment vivante, j’ entends une paix qui ne résulte pas du contact de deux apathies et de l’échan
24 par une claque dans le dos. 56. Cela vaut, bien entendu , pour l’orthodoxie matériau des Soviétiques, alors que le contraire s
10 1956, Preuves, articles (1951–1968). Sur l’Europe à faire (novembre 1956)
25 ns eux-mêmes », déclare l’organe officiel du PC. ( Entendons qu’il dépend du seul Nasser, dans la mesure où Moscou l’approuve, de
11 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la neutralité européenne (mars 1957)
26 ’Europe ? » À mon tour de leur demander ce qu’ils entendent par neutralité. Divers abus dans la notion de neutralité J’ai d
12 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la neutralité européenne (II) (avril 1957)
27 dans le cas d’une Europe vraiment unie, par où j’ entends une Europe intégrale incluant les pays de l’Est, dotée d’un pouvoir f
13 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la neutralité européenne (fin) (mai 1957)
28 du seul fait qu’elle demeure intacte. 5. Si l’on entend prévenir l’éventualité scandaleuse d’une défaite américaine facilitée
14 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur le pouvoir des intellectuels (juillet 1957)
29 ectuels, et laisse les masses indifférentes. » On entend suggérer par là que l’union de l’Europe est une chimère, un faux prob
30 t, le sujet véritable de son livre… Ce faux, bien entendu , n’est pas signé. Mœurs courantes, me dit-on, on ne répond pas à cela
15 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur le crépuscule d’un régime (octobre 1957)
31 n chemise, ceints d’étuis à Leica. R. — Avez-vous entendu cette femme à l’autre table ? Elle trouve Venise « artificielle » ! A
32 . — Je demande une expertise de ces clichés. Je n’ entends ici, dans les ruelles et aux terrasses, que des jugements triviaux ou
33 La prétention révèle un manque d’éducation, c’est entendu . Mais sous le nom de démocratie, ce n’est qu’une démocratie mal éduqu
34 . — Mais les gens se moquent de l’étymologie. Ils entendent par démocratie tout autre chose. R. — Quoi, selon vous ? A. — Eh bien
35 . Dès qu’il s’agit de quelque chose de sérieux, j’ entends qui les passionne ou que l’on peut vérifier, il n’est plus question d
36 l’utopie démocrate. A. — Parlez plus bas, on nous entend aux autres tables ! R. — Croyez-moi, la Démocratie restera dans l’His
16 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur un certain cynisme (septembre 1957)
37 ns de passer quelques mois à Paris. Tout ce que j’ entends et tout ce que je lis, politique et littérature, donne la même impres
17 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur l’Europe à faire (novembre 1957)
38 nos pays ne la veut. — Je suis heureux de vous l’ entendre dire ! interrompt le communiste Pierre Abraham. Et cela signifie : Je
18 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la pluralité des satellites (II) (décembre 1957)
39 pera rien, le mal est fait. J’ai parlé de bêtise. Entendons -nous. J’appelle ainsi le complexe formé par la jobardise des foules,
19 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur la fabrication des nouvelles et des faits (février 1958)
40 nt honnêtes : ils disent en général ce qu’ils ont entendu . C’est leur agence qui truque en premier lieu ; puis c’est surtout le
20 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur la prétendue décadence de l’Occident (avril 1958)
41 ssé, et le laboratoire du xxe siècle (par quoi j’ entends l’ensemble de nos créations) aura mieux enrichi le musée mondial que
21 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur un centre qui doit être partout (mai 1958)
42 ral synthétique ; qu’on fasse l’Europe d’abord, j’ entends l’Europe entière et qu’on ne lui cherche pas un centre vide tant qu’o
22 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le régime fédéraliste (I) (août 1958)
43 lle Constitution est peut-être le mot le plus mal entendu par la plupart des hommes de notre temps, et particulièrement en Fran
44 mot n’a rien d’actuel, et voyons ce que l’époque entend ou malentend par le terme d’intégration, lié de deux manières contrad
23 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le régime fédéraliste (II) (septembre 1958)
45 euvent imposer leurs décrets. Force est donc de s’ entendre sur quelque compromis. — Mais alors, il n’y a plus de politique s’écr
24 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le vocabulaire politique des Français (novembre 1958)
46 Gaulle, la tyrannie totalitaire est impensable. J’ entends qu’elle serait condamnée par la Vérité même que le chef veut servir.
25 1959, Preuves, articles (1951–1968). Nouvelles métamorphoses de Tristan (février 1959)
47 compte de la plupart des vrais romans, par quoi j’ entends non point les meilleures œuvres qu’on est convenu de ranger dans ce g
48 ature, laquelle n’est pas humaine mais nymphique ( entendons  : démoniaque) ; et, pour ces créatures choisies, je propose le nom de
49 e crise cardiaque épargne la peine capitale. Je n’ entends pas voiler ni excuser le caractère scandaleux du roman, car il appara
50 L’amour fraternel ? demande Agathe, comme si elle entendait ce terme pour la première fois… Ulrich dit brusquement : — Celui dont
51 ette idole barbare, qui n’est pas la même ! — À t’ entendre , dit Agathe, il faudrait croire qu’on n’aime pas réellement la person
52 ’est « l’affaire Pasternak » dans son ensemble, j’ entends le drame entre l’auteur, le peuple russe et le régime, drame préfigur
26 1959, Preuves, articles (1951–1968). Rudolf Kassner et la grandeur (juin 1959)
53 orité. Avant d’avoir compris ce qui était dit — j’ entends compris à la manière intellectuelle et discursive, ramenant à des cat
54 près unique en ce temps d’une pensée autoritaire. Entendons que, pour lui, penser n’est pas se débattre dans ses contradictions p
55 ie ? Très certainement. Mais encore faudrait-il s’ entendre sur le sens authentique de ce mot. Disons, pour couper court à de lon
56 ’il dit lui-même de la conversation telle qu’il l’ entend et la pratique : Je suis toujours chargé (comme un fusil) quand je s
57 par l’un de ses aspects les plus particuliers, j’ entends par sa relation récemment entrevue avec ce qui semblait le plus éloig
58 t mains palpées… Mais un cérémonial, tel que je l’ entends , devrait permettre justement d’éviter ces « cérémonies » ; de saluer,
27 1959, Preuves, articles (1951–1968). Sur un chassé-croisé d’idéaux et de faits (novembre 1959)
59 t à l’heure impensable… Que K. se soit assez bien entendu avec les grands capitalistes, mais au plus mal avec les chefs syndica
60 a mesure donc où l’URSS rattrapera l’Amérique. (J’ entends bien sur cette Terre, non dans la Lune.)   Les grandes masses se des
28 1960, Preuves, articles (1951–1968). Les incidences du progrès sur les libertés (août 1960)
61 qu’elle doit et peut intervenir. Vous avez lu et entendu depuis longtemps tant de banalités, souvent exactes d’ailleurs, sur l
29 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (I) (avril 1961)
62 sonne : Quand Don Juan est conçu musicalement, j’ entends en lui tout l’infini, mais aussi la puissance infinie de la passion,
63 la passion, à laquelle rien ne peut résister ; j’ entends la convoitise effrénée du désir, mais aussi le triomphe absolu de ce
64 jours « manque » à Don Juan. Cependant, le Mari n’ entend pas éluder la difficulté fondamentale du mariage, et même il la formu
65 dans sa finitude, et lui parlant la langue qu’il entend . Mais alors le message devient énigmatique dans la mesure même où il
66 e veut aussi l’amour, ainsi ces deux puissances s’ entendent dans la passion de l’instant, et cette puissance est justement l’amou
67 récisément avec l’usage non instinctif du sexe (j’ entends l’usage non nécessaire biologiquement). Et l’amour, que Nietzsche sug
68 in de ruine et de déception, de sorte qu’il croit entendre la voix la plus secrète des choses qui, du fond de l’abîme, lui parle
69 dédaigne ? N’aurait-on jamais lu le Catalogue ?) Entendu , accordé pour l’essentiel. Mais quoi ! Don Juan n’a jamais existé, il
70 zsche : « Le mot le plus pudique que j’aie jamais entendu  : — Dans le véritable amour, c’est l’âme qui enveloppe le corps. » (P
30 1961, Preuves, articles (1951–1968). Pour Berlin (septembre 1961)
71 ieds, selon la formule de Lénine. M. Khrouchtchev entend maintenant leur interdire cette dernière forme d’expression. Le trait
31 1964, Preuves, articles (1951–1968). Un district fédéral pour l’Europe (août 1964)
72 e européen. Or l’Europe doit s’unir pour durer, j’ entends pour continuer à exercer demain sa vocation mondialisante : pas une s
73 partisans de l’Europe des États ou des patries, j’ entends la volonté de sauvegarder les diversités de l’Europe, voilà qui ne sa
74 fasse un jour en pleine connaissance de cause, j’ entends en connaissance précise du modèle que l’on dit ne pouvoir imiter. (Ce
75 ue nous pourrons faire face à une Europe unie — j’ entends unie sans nous et malgré nous. Arguments traditionalistes. — Des rep
32 1966, Preuves, articles (1951–1968). André Breton (novembre 1966)
76 ces quelques mots.) Il m’arrive de rêver que je m’ entends au mieux avec tel homme, telle femme dont tout me sépare en fait, ou
77 use et permanente mais selon sa règle à lui, bien entendu , une rigueur folle dans le défi, qui rejoignait l’Inquisition… Il me
33 1968, Preuves, articles (1951–1968). Marcel Duchamp mine de rien (février 1968)
78 rigoureuse que la transmission (involontaire bien entendu ) de la pensée de l’adversaire, souvent, qui permet de gagner. Cela ne
79 der, vous voir voir, mais que je ne puis pas vous entendre entendre, ni vous goûter goûtant, et ainsi de suite ? Nous sommes en
80 voir voir, mais que je ne puis pas vous entendre entendre , ni vous goûter goûtant, et ainsi de suite ? Nous sommes en train de
81 evant un paysage comme celui-ci. À vérifier, bien entendu .   Nouvelle de la bombe atomique, avant-hier sur Hiroshima. Et la fac
34 1968, Preuves, articles (1951–1968). Vingt ans après, ou la campagne des congrès (1947-1949) (octobre 1968)
82 on indiquent toutes une forme d’union fédérale, j’ entends non unitaire, limitée et réelle. Mais si le fédéralisme réussit à inf
83 long rouleau de fort papier parcheminé : il était entendu qu’à la fin de la séance de clôture où je lirais ce texte, tous les c
84 chill, qui faisait basculer son fauteuil, et je l’ entendais dire à haute voix : « But why ? We should stand up at that ! We shoul
85 âche de l’aile marchante du Mouvement européen, j’ entends la recherche et la formulation des moyens de rendre fécondes les gran
86 tend dans ce congrès n’est pas seulement de faire entendre la voix de l’Europe comme celle d’une famille réunie. Nous devons, ic