1
me paraît capital d’établir une distinction nette
entre
la neutralité et le neutralisme. La neutralité est une mesure politiq
2
ue créer, c’est opérer des choix perpétuellement,
entre
le vrai et le faux, le beau et le laid, le remède et la maladie. Il n
3
u, et un berger. L’agneau décide de rester neutre
entre
le loup qui menace et le berger qui le protège. Je le comprends fort
4
ation s’il en sent une et s’il y croit. Lorsqu’il
entre
en conflit avec les lois, les traditions, les préjugés de son milieu,
5
nct. Soulignons maintenant que ce drame permanent
entre
le moi et le destin social, entre la personne libre et la fatalité, n
6
drame permanent entre le moi et le destin social,
entre
la personne libre et la fatalité, ne serait pas concevable hors d’un
7
ration magique de l’œuvre d’art. Je ne dis pas qu’
entre
l’Occidental, qui tend à s’affirmer comme individu créateur, et l’Ori
8
aires que des révolutions d’hier ou d’avant-hier.
Entre
le conformiste et le révolté, l’Europe connaît d’ailleurs un être int
9
Il s’appelait Léonard Euler, et il vivait à Bâle,
entre
France et Allemagne, dans une atmosphère très savante mais pénétrée d
10
nôtre, mais autonome ; la plus grande différence
entre
les deux étant que l’Amérique tend consciemment vers les standards de
11
malaise, ou en tout cas, le problème des rapports
entre
ces deux cultures en filiation n’aurait rien d’irritant ni de grave,
12
pour objet principal d’éclaircir les malentendus
entre
l’Europe et l’Amérique. Pour qu’un dialogue de cette nature soit just
13
ques taudis ; parlons en égaux différents. Alors,
entre
les meilleurs Européens, voués aux perpétuelles révolutions de la pen
14
er ici, en toute justice, une différence profonde
entre
Kierkegaard et Hamlet : c’est que le premier a tout fait pour que Rég
15
. « Celui qui ne renonce pas à la vraisemblance n’
entre
jamais en relation avec Dieu. » Si Abraham n’avait pas accepté l’invr
16
s. Inutile de chercher plus loin. Il est clair qu’
entre
l’activité d’un peintre, d’un savant, d’un écrivain, et les intérêts
17
lture. Il suppose certes des liaisons multipliées
entre
foyers de création. Ces liaisons peuvent et doivent être favorisées q
18
irects) et parfois d’arbitrage (en cas de conflit
entre
certaines activités culturelles et le bien commun des peuples ou du g
19
e et l’exécution ! Qu’ils s’associent directement
entre
eux, quand ils le trouvent utile, par-dessus les frontières nationale
20
la fédération s’attachent à leur rôle d’arbitrage
entre
les intérêts spécifiques de la culture et les intérêts généraux des p
21
populations. Un régime de consultations directes
entre
les petits exécutifs spécialisés dont nous parlions et les instances
22
’est propagé dans les avenues lugubres de Berlin,
entre
leurs façades sur le vide, les blocs blanchis aux petites fenêtres my
23
écrasé. Et ce n’est pas l’Europe des marchandages
entre
nations qui entendent chacune recevoir le plus et croiraient trahir e
24
u sens moderne ? Certes, la question des rapports
entre
la science et la liberté a fait partie, dès le début, de notre progra
25
à naître, qui imposerait une harmonie préétablie
entre
la science, la liberté, la spiritualité et le bonheur des masses ? Ou
26
cernant la liberté de la science et les relations
entre
les savants et la société furent présentés et discutés par les représ
27
sa sans passion le problème brûlant des relations
entre
la souveraineté nationale (ou ce qu’il en reste) et la future communa
28
lles d’esprits. Devant la contradiction apparente
entre
l’exigence d’unir nos pays, et celle de sauvegarder les diversités qu
29
puisqu’elle se fonde sur la nécessité du dialogue
entre
égaux différents. En vérité, il ne s’agit pour nous, Européens de la
30
répondre maintenant : pour que l’Europe recouvre,
entre
les grands empires, la souveraineté qui échappe à ses nations. Sen
31
ceux qui, n’apercevant pas de différence sérieuse
entre
une contradiction dans les termes et une tension féconde dans les réa
32
nscience peut et devrait surgir du seul contraste
entre
deux conférences, celle de Berlin et celle de Genève. Berlin fut un é
33
énoncent à grands cris la disproportion de forces
entre
quarante-trois-millions de Français et quarante-huit-millions d’Allem
34
usse et chinoise. Mais assurer la paix définitive
entre
la France et l’Allemagne par le moyen de leur fédération, ce serait a
35
à la propagande totalitaire, et démission finale
entre
les mains d’un petit groupe « d’apaiseurs » formule Bénès : on sait l
36
ar laisser transparaître quelque profonde parenté
entre
les œuvres principales de notre siècle, malgré tous les efforts de le
37
e qu’en elle il voyait le gage d’une paix féconde
entre
la foi, la liberté, et le civisme militant. « Universel » en tant que
38
de convertis créait un type nouveau de relations
entre
les hommes. Elle instituait un nouvel ordre qui bientôt prendrait la
39
rsion, l’on s’avise d’une contradiction flagrante
entre
la « révolution chrétienne » des premiers siècles et les autres révol
40
ur le sacrifice et la mort de ses adversaires. On
entre
dans l’Église parce qu’on est converti, donc changé ; mais on entre d
41
e parce qu’on est converti, donc changé ; mais on
entre
dans le Parti pour changer le monde d’abord et non d’abord soi-même.
42
Mais si, à l’intérieur, l’idée de nation devient
entre
les mains de l’État un instrument d’oppression et de guerre civile la
43
emière, c’est que les contradictions essentielles
entre
la souveraineté absolue et la paix, entre l’État-nation et la liberté
44
tielles entre la souveraineté absolue et la paix,
entre
l’État-nation et la liberté, entre le sacré national et la foi chréti
45
ue et la paix, entre l’État-nation et la liberté,
entre
le sacré national et la foi chrétienne, etc., contradictions qui ont
46
la meilleure chance d’un vrai dialogue illuminant
entre
l’Occident et l’Orient. Or, voici justement ma seconde raison : c’est
47
, et elle le sera tant qu’un obstacle réel ou non
entre
elle et moi, même embrassés, empêchera l’Absolu d’échouer dans la dur
48
Occident, si l’on partait encore du vieux conflit
entre
la science et la religion, tel qu’il a dominé le xixe siècle ? Cette
49
termes originaux. S’il est vrai que l’opposition
entre
l’Église et l’Empire (guelfes et gibelins) reflète encore celle du di
50
agore remonte au ve siècle avant notre ère. Mais
entre
Parménide et Pythagore, c’est-à-dire entre l’un et le multiple, ou en
51
. Mais entre Parménide et Pythagore, c’est-à-dire
entre
l’un et le multiple, ou entre Démocrite et Aristote — l’atomisme et l
52
agore, c’est-à-dire entre l’un et le multiple, ou
entre
Démocrite et Aristote — l’atomisme et le continu — la tension à vrai
53
à son tour les rêveries de la raison ; la parenté
entre
notre œil et la lumière, quoique mystérieuse, n’est plus illusion ; e
54
rche, ne peut plus établir une distinction sensée
entre
la matière et quelque autre chose. » Et ce n’est pas seulement entre
55
quelque autre chose. » Et ce n’est pas seulement
entre
la matière et « autre chose », ou entre l’énergie et quelque « ondula
56
seulement entre la matière et « autre chose », ou
entre
l’énergie et quelque « ondulation » d’on ne sait quoi, que la frontiè
57
ère intelligible s’est évanouie, mais c’est aussi
entre
le vivant et l’inerte, entre le soma et la psyché, peut-être enfin en
58
ie, mais c’est aussi entre le vivant et l’inerte,
entre
le soma et la psyché, peut-être enfin entre les mythes de l’âme et le
59
erte, entre le soma et la psyché, peut-être enfin
entre
les mythes de l’âme et les cosmogonies que nous croyons « observer »
60
jusque dans l’esprit ? Que la frontière s’efface
entre
la matière et l’énergie, puis entre l’énergie et quelque chose qui n’
61
ière s’efface entre la matière et l’énergie, puis
entre
l’énergie et quelque chose qui n’est plus exprimable qu’en formules m
62
i tendrait à prouver l’existence d’une continuité
entre
la matière brute et la pensée la plus abstraite. Il faudrait alors di
63
ialiste, constatent que les frontières s’effacent
entre
le « fond » de la matière et la pensée. Ils en déduisent tout un syst
64
oliques. Elles éclatent au milieu du iie siècle,
entre
Grecs philosophes et juifs fanatiquement monothéistes, puis se poursu
65
s fanatiquement monothéistes, puis se poursuivent
entre
Grecs et Latins d’une part, gnostiques, montanistes, ariens, donatist
66
naturel » précisément. Quand l’esprit de l’homme
entre
en jeu, ce n’est pas pour attaquer cette Nature animée d’intentions q
67
jaloux, c’est le système des conventions sacrées
entre
l’homme et les forces naturelles. Ce n’est donc pas des lois de la Na
68
mettent à l’homme de mettre une sorte de distance
entre
la Nature et sa vie — cette distance est le « milieu » dans lequel il
69
demi ? On vient de voir qu’en réalité la distance
entre
les moyens de la technique et l’un de ses buts possibles, le loisir,
70
XXe Congrès, thé à Windsor, relâchement des liens
entre
Moscou et les PC européens… Ne serait-ce pas qu’une logique interne,
71
ouverain qui n’est comptable à personne se trouve
entre
les mains d’un malade », écrivait Simone Weil au temps d’Hitler, qui
72
. Leur discipline exclut toute distinction morale
entre
la vérité et le mensonge. La bonne foi, c’est la foi du Parti. La mau
73
é de pureté révolutionnaire. Demeurés à mi-chemin
entre
l’idée de bonne foi telle qu’un Sartre pouvait jadis la définir, et l
74
asses, mouvement de l’histoire, etc., se tenaient
entre
eux dans leur mythologie, mais ne collaient plus à rien de réel et de
75
s. La dialectique servait à corriger le contraste
entre
les étiquettes « de gauche » et les contenus. Elle commandait ainsi d
76
de la tyrannie soviétique un règlement de comptes
entre
le tyran défunt et ses successeurs ; attribuer du jour au lendemain t
77
même temps qu’on suggère que K. peut se tromper.
Entre
les deux, où se place l’infaillibilité ? Qui, désormais, en sera le v
78
mondiale, elle compromet l’ensemble des rapports
entre
l’Occident et l’Asie, elle met en cause l’une des deux politiques fon
79
’autre à l’établissement des réseaux de relations
entre
pays éloignés, centres d’activités autonomes, foyers de rayonnement c
80
e capitaliste et d’un dictateur acculé. L’URSS
entre
deux politiques Quand la Russie veut se rapprocher de l’Occident,
81
mais pour tenir sa place dans le monde de demain,
entre
les empires qui l’affrontent. S. Mais l’Europe vaticane a vécu, si le
82
fait brutal. La disproportion morale et objective
entre
l’affaire du Guatemala et la tragédie de Budapest est tellement crian
83
ilomètres de Genève, sur un sol longtemps disputé
entre
la France et les Confédérés, finalement demeuré français. « L’un des
84
rand couloir des vents européens, et ces prairies
entre
deux bois de très vieux chênes, où persiste un tapis de brume. Aux bo
85
s images entraînent, dans ce pays de « marches »,
entre
Alpes et jura, entre le xviiie et notre siècle, entre ces jardins de
86
dans ce pays de « marches », entre Alpes et jura,
entre
le xviiie et notre siècle, entre ces jardins de Candide et cette Bou
87
Alpes et jura, entre le xviiie et notre siècle,
entre
ces jardins de Candide et cette Bourse des valeurs de toute l’Europe
88
e qu’il dit être. Une certaine manière de choisir
entre
l’URSS et les USA, comme si l’Europe n’existait pas. (Ou ne devait pa
89
devait pas exister.) En effet, refuser de choisir
entre
un ennemi de l’Europe et un allié de l’Europe, mais refuser en même t
90
la guerre froide. C’était pour se déclarer neutre
entre
un parti mondial soutenu par un énorme État, et la poignée d’intellec
91
ent le courage de dénoncer ce parti ; donc neutre
entre
une armée et un point de vue ; que dis-je, entre la maladie et le dia
92
entre une armée et un point de vue ; que dis-je,
entre
la maladie et le diagnostic ! Cette espèce-là de neutralité s’est tra
93
tanks de Budapest. Krishna Menon est resté neutre
entre
les criminels et les cris de leurs victimes. On a vu ce jour-là que c
94
en pleine absurdité : la Suisse se dirait neutre
entre
l’Europe, dont elle est une partie centrale, et les ennemis de l’Euro
95
rale, et les ennemis de l’Europe entière ; neutre
entre
elle-même et ses ennemis ! Refusant de servir les intérêts, elle viol
96
u’attitude générale, elle se situerait à peu près
entre
l’égoïsme cynique et l’indifférence de l’autruche. Indépendance et
97
seul danger sérieux à cet égard, en cas de guerre
entre
les deux Grands, réside dans l’existence des PC en Europe. Mais se dé
98
un rôle humanitaire, ou d’intermédiaire bénévole
entre
les camps. C’est exclu dans le cas d’une Europe divisée. 4. Le groupe
99
ans que l’idée fut émise de faire un peu de vide
entre
les blocs. Neutralisons les États satellites et l’Allemagne (réunifié
100
et c’est bon signe !) : la neutralité de l’Europe
entre
l’URSS et les USA faciliterait l’évolution qu’ils désirent tous vers
101
talie et parfois d’Angleterre : une Europe neutre
entre
le Coca-Cola et les camps de travail forcé leur paraîtrait enfin équi
102
AN les passionne, mais l’idée d’une union directe
entre
ennemis d’hier, pour que les deux « dernières » soient vraiment les d
103
isposer en conséquence. 2. Si la trêve est rompue
entre
les deux blocs, l’Europe n’est pas entraînée automatiquement dans le
104
de à deux fois… 4. Si la guerre téléguidée éclate
entre
les deux blocs pour d’autres motifs, l’Europe restant neutre, — ou bi
105
elui qui est attaqué. Ceci produit l’arrêt du jeu
entre
les Trois (paix occidentale) ou l’explosion générale en cas d’acciden
106
éenne, qui suppose une stabilisation des rapports
entre
la dictature soviétique et les démocraties occidentales, tend égaleme
107
rtis y compris le Parti communiste, et comportant
entre
autres : une clause de répudiation du totalitarisme, une clause garan
108
manière : « Le caractère scientifique du conflit (
entre
la théorie ondulatoire et la théorie corpusculaire) n’a peut-être pas
109
. Les Soviets le voudraient aussi. Quoi de commun
entre
cette volonté impérialiste d’un État s’imposant à tous les autres, et
110
prétend « promouvoir une meilleure compréhension
entre
les peuples ». Mais il le fait à coups de clichés, et ce sont ces cli
111
qu’il soit bon de se connaître, que les échanges
entre
les peuples aident les hommes à se mieux comprendre, que la compréhen
112
un autre. Leurs habitants ne se connaissent guère
entre
eux. S’aimeraient-ils davantage en se mêlant ? Le pâtre yodleur d’App
113
quand il s’agit de se prononcer sur une personne,
entre
hommes d’une qualité sensiblement égale, comme il arrive dans certain
114
rançaise. Mais les deux choses sont sans rapports
entre
elles et sans rapports non plus avec ce qui est actif dans la réalité
115
ées, jouent dans le sens d’un rapprochement futur
entre
le peuple russe et l’Occident. Le spoutnik lui-même, dans la mesure o
116
iseurs : il ne se passe jamais rien dans le monde
entre
le 24 décembre et le 2 janvier, les discours bénisseurs remplaçant le
117
le. Nous passons au-dessus de régions incertaines
entre
Moselle et Rhénanie, au crépuscule. Le moteur extérieur à droite, son
118
mise en place d’un réseau de transports réguliers
entre
la Terre et les planètes les plus proches. La Terre sera entourée de
119
pliquerait aisément ces contradictions apparentes
entre
le rêve d’un peuple et son comportement.) Fontenelle écrit en 1686 :
120
trement. 69. Lettres sur la bombe atomique ,
entre
autres. ar. Rougemont Denis de, « Sur un patriotisme de la terre (L
121
unie qu’unifiée. Or c’est précisément l’analogie
entre
l’Europe et la nation qu’il nous faut refuser d’entrée de jeu. Nous v
122
solutions tout à la fois durables et compatibles
entre
elles que dans un système fédéral. On me demandera pourquoi et je rép
123
peut dire tranquillement que la seule différence
entre
les deux termes est une syllabe. Littré définit la confédération comm
124
. Littré définit la confédération comme « l’union
entre
plusieurs États qui tout en gardant une certaine autonomie, s’associe
125
s — deux quantités égales à une troisième l’étant
entre
elles — encore que la définition de fédération soit inexacte, puisqu’
126
’on répète qu’en dépit du Littré, il faut choisir
entre
les deux systèmes — l’un étant paraît-il moins fédéral que l’autre et
127
. Au niveau de l’intérêt, la lutte qui s’institue
entre
l’offre et la demande, par exemple, finit toujours par se résoudre da
128
ompromis heureux. Il en résulte que la différence
entre
un régime totalitaire et un régime de partis multiples ne tient pas a
129
celui qui d’abord l’unifia. La tolérance mutuelle
entre
de tels partis est donc contraire à leur définition : elle est subie
130
uvoir, quelle serait alors la différence formelle
entre
les deux régimes ? L’un serait une dictature librement choisie par la
131
berté et l’efficacité. Les grands débats seraient
entre
partisans du confort ou du sens de la vie… On parlerait, en somme, de
132
e — mais si dans ce plébiscite je devrais choisir
entre
Lui et le prétendant actuel, je voterais plutôt pour Dieu : il est pl
133
distinction — rhétorique ou sincère, je ne sais —
entre
Dieu et le Général ; mais elle échoue dans un sophisme. En effet, si
134
tout est permis. Car la passion suppose toujours,
entre
le sujet et l’objet, un tiers qui fait obstacle à leur étreinte, — un
135
travaillée et formée par une polémique millénaire
entre
le sacré, créateur des tabous, et le profane, qui naît de leur violat
136
e profane, qui naît de leur violation, mais aussi
entre
la sagesse et la politique, la grâce et le mérite, la mystique et la
137
iste, de quelque hésitation prolongée de l’auteur
entre
deux thèmes centraux, ou deux genres littéraires, ou deux sphères d’i
138
’Occident . II. « Lolita » ou le scandale «
Entre
les limites d’âge de 9 et 14 ans apparaissent des fillettes qui, aux
139
s « tristanien » de ces termes. Car il manquerait
entre
les deux protagonistes l’obstacle nécessaire, la distance nécessaire
140
S’agirait-il moins d’un inceste que des relations
entre
Animus et Anima, comme l’avancent des commentateurs ? Il ne s’agit, p
141
Voici la dialectique d’Éros et d’Agapè, la lutte
entre
l’élan qui porte l’homme vers l’ange, et le devoir d’aimer le prochai
142
bjectivité relative, il s’avoua que les relations
entre
Agathe et lui avaient comporté dès le début une bonne dose d’aversion
143
u regard, de la tempête, et de l’épée de chasteté
entre
les corps : Lorsque leurs regards se croisèrent, il n’y eut plus ent
144
sque leurs regards se croisèrent, il n’y eut plus
entre
eux qu’une seule certitude : c’est que tout était décidé et que tous
145
e se toucher de nouveau. L’équivoque essentielle
entre
l’amour projeté sur l’autre et le refus de la possession qui mettrait
146
, dévoile l’échec fondamental de toute passion :
Entre
deux êtres isolés, il n’y a pas d’amour possible, reconnaît Ulrich. U
147
. Il ne s’y passe rien qu’une longue conversation
entre
le frère et la sœur qui s’aiment, dans leur jardin où choit sans fin
148
Pasternak » dans son ensemble, j’entends le drame
entre
l’auteur, le peuple russe et le régime, drame préfiguré dans le roman
149
Mais il ajoute un peu plus tard : Tout est déjà
entre
vos mains. Il est probable qu’un jour, à bout de forces, je devrai ét
150
i ont ressenti, un jour ou l’autre, la différence
entre
un désir sexuel et l’état d’âme ou mieux : l’état d’être amoureux. La
151
tien existe en tant que le péché crée une tension
entre
lui et Dieu. Mais le péché ne devient réalité que pour le converti ;
152
contre lui ». Il suggère en passant un parallèle
entre
Kierkegaard et Hamlet « qui tous les deux luttèrent pour la grandeur,
153
uch déjà cité), le rapprochement que je suggérais
entre
le zen et sa propre pensée l’a frappé : Cela resta fixé dans ma mémo
154
sence de centre. Il s’agit également de la limite
entre
existence et poésie, ou de la poésie comme existence, ce qui donne un
155
s, oublie tout et peins. » (Problème de la limite
entre
existence et art, ou de l’art comme existence.) D’autres correspondan
156
de son masque, laissant alors paraître le visage.
Entre
les deux « abîmes » du monde magique, qui est le monde sans mesure d’
157
r qu’aucune contradiction ne saurait plus exister
entre
les buts des systèmes en présence. On ne voit plus en quoi la victoir
158
ue K. continue d’appeler la « lutte idéologique »
entre
l’Est et l’Ouest n’est donc plus à ses yeux qu’une lutte de vitesse,
159
… À ceux qui croyaient voir quelque contradiction
entre
la politique de coexistence (ou de « compétition pacifique ») et les
160
lutte idéologique avec la question des relations
entre
États. » On a bien lu : l’idéologie communiste est une chose, la poli
161
t que Khrouchtchev est une créature intermédiaire
entre
le dictateur et l’homme. Plus près de l’homme qu’on ne le croyait.
162
v-Eisenhower a modifié la conscience des rapports
entre
les hommes ». Les problèmes sont posés désormais, « en des termes qui
163
esse à l’intérieur du pays… Le choc pur et simple
entre
le communisme et l’anticommunisme est dépassé. De nouvelles réalités
164
se à un hebdomadaire parisien, souhaite « la paix
entre
les peuples et la guerre dans la littérature ». Ehrenbourg, lui, est
165
e. Nous reprochions à l’URSS de ne pas distinguer
entre
les intérêts d’un parti au pouvoir et la recherche de la vérité. Aujo
166
réduit à peu de choses les chances de la détente
entre
intellectuels des deux camps. Mais tous les camps sont provisoires. D
167
t un congrès comme le nôtre : contacts d’une part
entre
représentants des arts, des sciences et de la sociologie, contacts d’
168
iences et de la sociologie, contacts d’autre part
entre
les représentants des cinq ou six cultures continentales qui vivent d
169
sormais d’organiser un ample effort de réflexions
entre
intellectuels du monde entier sur les problèmes que pose le même prog
170
Don Juan de la légende et de Mozart. Le contraste
entre
cette discrétion, voire ce mutisme, et cette luxuriance verbale, est
171
ans cesse sur « la différence qualitative infinie
entre
Dieu et l’homme », qui fait, des relations entre l’homme et Dieu, un
172
entre Dieu et l’homme », qui fait, des relations
entre
l’homme et Dieu, un amour essentiellement malheureux. Cet amour serai
173
où il a su se rendre perceptible… Ce qui se passe
entre
Kierkegaard et sa fiancée semble relever d’une structure analogue du
174
malheureuses — mais spirituellement créatrices —
entre
Kierkegaard et Régine. Il n’a pu l’aimer que de loin, dans la perte,
175
d marque le contraste, apparemment insurmontable,
entre
l’amour-passion (ou amour poétique) qui élit un seul être bien-aimé,
176
est la passion de l’âme par excellence. La lutte
entre
les deux « instincts » n’est donc pas autre chose que la lutte entre
177
stincts » n’est donc pas autre chose que la lutte
entre
les deux puissances de l’Éros animique que symbolisent les mythes de
178
érer la tragédie. « Une harmonie préétablie règne
entre
la musique et le drame parfait. » Nietzsche voit dans le mythe en gén
179
vie et ses combats. »115 Et voici les relations
entre
le mythe tragique et la musique : La tragédie absorbe en elle le dél
180
fardeau du monde dionysien et nous en délivre. …
Entre
la portée universelle de sa musique et l’auditeur soumis à l’influenc
181
é, il est un mythe ; et la plus grande différence
entre
Casanova et le mythe, c’est que les Mémoires existent bel et bien. Qu
182
et bien. Quant aux points de contact historiques
entre
le Vénitien et Don Giovanni, qu’il suffise de rappeler l’amitié qui l
183
u’au sein de cette entité nouvelle, les relations
entre
les trois termes — échanges sexuels, échanges affectifs, échanges ave
184
la vraie possession, qui implique échange et don,
entre
humains tout au moins, et l’on n’en finit pas si vite ! Il n’est que
185
rmanente, voire de la lutte (latente ou déclarée)
entre
au moins deux tendances antagonistes. Prenons ici l’exemple élémentai
186
it tout d’abord à l’intérieur de chaque personne,
entre
l’individu, qui est l’objet naturel, et la vocation qu’il reçoit, suj
187
. Elle s’établit ensuite à l’intérieur du couple,
entre
les deux sujets-objets que constituent les deux personnes mariées. El
188
les deux personnes mariées. Elle s’établit enfin
entre
le couple et la communauté humaine. Telle est la plénitude de l’amour
189
uitte à les susciter s’ils semblent faire défaut.
Entre
la France et lui, quand il était le plus fort — Tristan plus fort que
190
sique. Il faut croire que mon hypothèse se lisait
entre
les lignes, néanmoins, puisque Eugène Ionesco a pu dire (au cours d’u
191
2, Paul Henri Spaak déclarait : « Si l’Angleterre
entre
au Marché commun, nous devons renoncer à l’Europe supranationale. » O
192
eterre serait d’exciter toute mésentente possible
entre
les Six. De Gaulle aura raison tant qu’une telle opinion représentera
193
ourni les instruments techniques de communication
entre
les peuples. Parler de monde uni, d’humanité, que ce soit pour ou con
194
litiques et militaires, et de traités économiques
entre
pays prétendus souverains. C’est la formule d’une Sainte-Alliance des
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e, ne sont guère plus marquées ou plus frappantes
entre
les États de l’Europe qu’elles ne l’étaient entre les cantons suisses
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entre les États de l’Europe qu’elles ne l’étaient
entre
les cantons suisses avant 1848 ; à tout le moins ne sont-elles pas d’
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devrait de rester neutre, même en cas de conflit
entre
l’Europe d’une part et l’URSS de l’autre (ou bien la Chine), c’est op
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ope, qu’elle le veuille ou non ; et rester neutre
entre
l’Europe et ses ennemis, ce serait vouloir rester neutre entre nos en
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e et ses ennemis, ce serait vouloir rester neutre
entre
nos ennemis et nous-mêmes. Neutres entre le pompier et l’incendie, en
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r neutre entre nos ennemis et nous-mêmes. Neutres
entre
le pompier et l’incendie, entre le microbe et la maladie ! On ne voit
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us-mêmes. Neutres entre le pompier et l’incendie,
entre
le microbe et la maladie ! On ne voit guère quelles considérations ph
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and la population aura doublé. Mais que la Suisse
entre
ou non dans le Marché commun n’y changera rien. (À moins que notre is
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nfusion (qui dure encore dans beaucoup d’esprits)
entre
étatisme, centralisation et planification. Mais dès les années 1950,
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otomique qui opère continuellement la distinction
entre
les possibilités d’existence autonome et les nécessités de mise en co
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ature romantique et aux intérêts du tourisme. 3°)
Entre
ces deux visions d’un comportement suisse, dont l’une serait, dit-on,
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u c’est qu’il n’y aura plus d’Europe. À mi-chemin
entre
le temps où j’écrivais le Message final du premier congrès de l’Europ
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. Mon dessein, ne l’oublions pas, est à mi-chemin
entre
une initiative prise par la Suisse et une absence totale de projet qu
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ralité menacée de désuétude par l’entente établie
entre
nos grands voisins. Les risques de guerre qui subsistent ne sont plus
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x larges baies, glissant en silence dans la pluie
entre
les collines, les usines, les châteaux, les quartiers modernes d’une
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s, manches retroussées, fatigue, paniques locales
entre
des groupes qui bavardent… » Dès notre première vraie rencontre, j’
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lte et précieux ajusteur de mallarméens bibelots,
entre
le délire et l’extrême rigueur il n’a jamais cessé d’inventer un chem
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de transactions légales. Tout se passe librement,
entre
père et fils, on s’arrange, il y en a pour tout le monde… La famille
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relève de l’infra-mince. Le creux dans le papier,
entre
le recto et le verso d’une feuille mince… À étudier ! — « À étudier d
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n de déjeuner sur la galerie, au-dessus de l’eau.
Entre
les troncs des pins, nus jusqu’à la hauteur du toit, le regard embras
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destes de coopération, résultant de consultations
entre
gouvernements. Parlant aussitôt après Sandys, je demande que bien au
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ent étaient en germe dans ce premier affrontement
entre
l’élan des fédéralistes et la tactique des unionistes. « Rien ne peut
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e. Le mythe du choix fatal et du partage du monde
entre
les deux Grands, le mythe des souverainetés nationales absolues sont
218
u terroriste, de même que les fausses oppositions
entre
liberté et planification, attachement à la patrie et universalisme, a
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ets, bienveillants témoins d’un mariage de raison
entre
la France et l’Allemagne. Churchill avait fondé tôt après l’United Eu
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e quatrième composante : il y avait eu à Londres,
entre
les chefs des gouvernements en exil de la Belgique, de la Hollande, d
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se de Churchill. On convint de chercher un accord
entre
militants et ministres. Le 11 novembre 1947, à Paris, les délégués de
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tous nos pays. On mesure la différence de niveau
entre
les ambitions fédéralistes et les objectifs unionistes. Dira-t-on que
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autant la nationalité d’origine ». La controverse
entre
fédéralistes et unionistes laisse une trace sensible dans la résoluti
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tes. Il dit ceci : « Il y a une grande différence
entre
les Allemands et les Italiens. Eux, quand ils parlent de leur ancien
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d’un mètre en direction de notre union politique.
Entre
l’union de l’Europe et les États-nations sacralisés, entre une nécess
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nion de l’Europe et les États-nations sacralisés,
entre
une nécessité humaine des plus concrètes et le culte prolongé d’un my
227
u vin, il est clair que l’Europe des marchandages
entre
économies étatiques ne peut pas entraîner d’adhésions enthousiastes.