1 1951, Preuves, articles (1951–1968). Mesurons nos forces (avril 1951)
1 ne peut forcer personne à être libre, alors qu’il faut forcer les masses à être masses. Et c’est pourquoi Personne égale Lib
2 1952, Preuves, articles (1951–1968). « L’Œuvre du xxe siècle » : une réponse, ou une question ? (mai 1952)
2 enir », je veux dire son exposition. Pourtant, il faut juger pareil procès sur pièces. L’Œuvre du xxe siècle a pris les dev
3 ssible, se révèlent pratiquement contradictoires. Faut -il opter, ou faut-il au contraire viser cette forme de compromis que
4 t pratiquement contradictoires. Faut-il opter, ou faut -il au contraire viser cette forme de compromis que fournit la notion
5 promis que fournit la notion nouvelle d’optimum ? Faut -il se faire soit monstre, soit vedette ou bien tenter de se faire cla
3 1952, Preuves, articles (1951–1968). Le sens de nos vies, ou l’Europe (juin 1952)
6 de la révolution et de sa fécondité possible, il faut avoir sucé avec le lait (celui d’une Alma Mater tout au moins) les co
7 en vaut une autre. Disposition peu favorable, il faut l’avouer, au développement d’une grande passion. Enfin, le citoyen du
4 1952, Preuves, articles (1951–1968). Le dialogue Europe-Amérique (août-septembre 1952)
8 e sera bien notre faute dans les deux cas. Car il faut faire l’Europe, ou il faudra subir soit leur intervention, soit leur
9 s les deux cas. Car il faut faire l’Europe, ou il faudra subir soit leur intervention, soit leur retrait. Et si la « civilisat
10 nd toute une jeunesse s’intoxique de jazz hot, il faut bien constater que c’est notre public européen, qui, librement, propa
5 1953, Preuves, articles (1951–1968). Deux princes danois : Kierkegaard et Hamlet (février 1953)
11 et périt dans ce combat. Mélancolie, secret qu’il faut garder tout en essayant de le faire deviner, rupture des fiançailles,
12 posé : « L’époque est détraquée, hélas ! pourquoi faut -il que je sois né pour la rajuster ! », s’écrie Hamlet. Et Kierkegaar
13 ame, voyons maintenant le progrès de l’action. Il faut relever d’abord le rôle que joue le secret dans les deux cas. Pour Ha
14 e suite à l’attaque, personne ne l’écouterait. Il faut donc qu’il commence par séduire le public, qu’il le force à devenir a
15 s, quand le feu de la jeunesse sera passé : il me faudra une demoiselle au sang frais pour me rajeunir. » Et Kierkegaard ajout
16 dernière fois notre parallèle dramatique. Il nous faut reconnaître, enfin, que la mission reçue par Hamlet n’est pas une vér
17 onnaître la trame ni l’ensemble — et cependant il faut jouer, nous sommes au monde, nous sommes embarqués, nous sommes en sc
18 e Point de vue sur mon activité d’auteur : Il me faut préciser la part de la Providence dans mon œuvre. Car je me rendrais
19 e à chef, pas à pas, avec ma réflexion. … S’il me fallait exprimer avec toute la rigueur et toute la précision possibles la par
20 savait rien. Mais accepter l’invraisemblable, il faut bien voir que c’est renoncer non seulement aux recettes communes du s
6 1953, Preuves, articles (1951–1968). À propos de la crise de l’Unesco (mars 1953)
21 exécution. Puis se pose la question du budget. Il faut faire vivre l’Organisation, et songer aussi à ses tâches. Les activit
22 s vices de construction C’est le système qu’il faut donc réformer, et c’est encore trop peu dire : il s’agit de refaire à
23 leurs œuvres apparaissent. C’est donc de là qu’il faut partir, de cette base-là, non point d’une organisation abstraite parc
24 peuples ou du groupe de nations considéré). S’il fallait résumer encore ces remarques déjà trop condensées, on soulignerait ce
7 1953, Preuves, articles (1951–1968). Les raisons d’être du Congrès (septembre 1953)
25 applications accélérées presque immédiates. Il a fallu plus de trois siècles à l’imprimerie pour développer tous ses effets
26 pour développer tous ses effets sociaux, car il a fallu attendre pour cela l’instruction publique et la grande presse. Mais p
8 1954, Preuves, articles (1951–1968). La table ronde de l’Europe (janvier 1954)
27 ticisme amer nos plus éloquents hommes d’État. Il fallait donc d’une part approfondir l’idée même de l’Europe unie, par une sér
28 glo-Saxon cherche une « approche » convenable. Il faut tenir compte de ce malentendu toujours instant dans le dialogue europ
29 que impérialisme trop évidemment inconcevable, il faut maintenant que les Européens reforment une Europe vivante au-dessus d
30 forces mondiales qui nous pressent. Et certes, il faudra bien liquider nos querelles : mais c’est la seule vision du grand pér
31 textes. Or c’est notre vision de l’Histoire qu’il faut changer. Quand on aura désherbé les manuels de toutes leurs dépêches
32 M. Ernst Friedländer, publiciste allemand : « Il faut dire franchement à nos nations qu’elles ne pourront sauver leur indiv
33 À la question : pourquoi l’Europe unie ? il nous faut donc répondre maintenant : pour que l’Europe recouvre, entre les gran
9 1954, Preuves, articles (1951–1968). Tragédie de l’Europe à Genève (juin 1954)
34 de toute l’Europe en ratifiant ou non la CED. Il fallait donc fixer la France d’abord, puis ses alliés sur l’imbroglio des gue
10 1954, Preuves, articles (1951–1968). Il n’y a pas de « musique moderne » (juillet 1954)
35 . Parlons seulement d’œuvres contemporaines. ⁂ Il faut pousser plus loin le paradoxe. S’il est tout de même un caractère com
36 ne », pour s’habituer à vivre dans l’histoire. Il faut enfin l’avouer : toutes les autres époques ont été « modernes », sauf
11 1954, Preuves, articles (1951–1968). De Gasperi l’Européen (octobre 1954)
37 s’en plaignait parfois avec humour. Mais pourquoi faudrait -il qu’un homme d’État fût d’abord un brillant rhéteur ? Le jugement p
38 ine de la cause et des réalités européennes qu’il faut attribuer sa mort prématurée. Nous restons pour reprendre sa lutte en
12 1955, Preuves, articles (1951–1968). Le Château aventureux : passion, révolution, nation (mai 1955)
39 : passion, révolution, nation (mai 1955)w S’il fallait définir l’Occident par ses maladies spécifiques, ces trois noms me se
40 u de notre expérience salutaire ? Certes, mais il faut voir qu’un tel échec demeure spécifiquement occidental, encore qu’il
41  : partant de l’utopie d’un ordre théorique qu’il faut imposer par la force, elles s’imaginent qu’il en résultera nécessaire
42 de ces coïncidences et de ces contradictions, il faut remonter à notre dialectique de la personne. Ce n’est pas la personne
43 ce des sectateurs du Mythe de la Révolution. « Il faut ce qu’il faut ! », disent-ils d’un air de dure sagesse. Il leur faut
44 urs du Mythe de la Révolution. « Il faut ce qu’il faut  ! », disent-ils d’un air de dure sagesse. Il leur faut cela, sans dou
45 ! », disent-ils d’un air de dure sagesse. Il leur faut cela, sans doute. Mais pour quelles fins avouables ? Rappelons-nous q
46 r quelles fins avouables ? Rappelons-nous qu’il «  fallait  » ouvrir d’un coup de poignard d’obsidienne la poitrine des jeunes ge
13 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure occidentale de l’homme : L’exploration de la matière (août 1955)
47 tes ? N’a-t-on pas ajouté des noms d’absents ? Il faut maintenant souscrire aux formules adoptées, déposer l’adversaire héré
48 sposition n’a pas toujours été légitime : il s’en faut de beaucoup. Au couple d’opposés vrai Dieu-vrai homme correspondent d
49 tifs et aux effets de leurs recherches. Peut-être fallut -il, en ce moment de l’histoire et de l’Aventure occidentale, cette gr
50 t l’on finit par l’oublier ou le nier — peut-être fallut -il ce dernier sacrifice, cette longue intermittence du spirituel, pou
51 argument « en faveur » du Credo de Nicée… Mais il faut voir tout de suite que cela ruine à jamais les « certitudes » de la p
52 matière brute et la pensée la plus abstraite. Il faudrait alors dissocier bien plus radicalement qu’on ne le fait d’ordinaire l
14 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure technique (octobre 1955)
53 out est dialogue avec les forces naturelles qu’il faut séduire tout en leur obéissant. D’où « l’inadaptation » que notre esp
54 rviront d’elle comme d’un objet sans âme, dont il faut découvrir le mode d’emploi. Cette seconde attitude, contrecoup de la
55 ommunications). L’homme n’est pas encore, il s’en faut , au terme de cette entreprise, mais il a déjà le droit de le rêver ac
56 l’idée d’appliquer certains de ses résultats, il fallait d’autres hommes que les meilleurs savants, et surtout une autre visée
57 it, n’existe pas ailleurs, et c’est en nous qu’il faut le combattre. Comment imaginer, dès lors, que la technique, créée par
58 nous raconte donc pas d’histoires. Ce qu’il nous faut , c’est un contrôle de l’homme. » ( Lettres sur la bombe atomique .)
59 monde sans âme de l’uniformité et de la série. Il faut bien voir que cela concerne en fait les ouvriers « taylorisés » (moin
60 son germe et notre avenir, cet avenir qu’il nous faut accepter de dévisager hardiment. Le sérieux de la vie On dit :
15 1956, Preuves, articles (1951–1968). Les joyeux butors du Kremlin (août 1956)
61 ctature, devenue difficile à défendre, mais qu’il faut maintenir à tout prix. Sacrifier post mortem le seul Staline, ce n’es
62 oint par accident qu’un dictateur est fou, car il faut être fou pour se faire dictateur, la dictature étant la forme politiq
63 ’ils ont peuplés. Oui, c’est bien de morale qu’il faut ici parler, de morale politique et sociale, on l’entend, la seule qui
64 postes et des charges du vivant de Staline ; mais faut -il en conclure que ce sont d’enragés staliniens qui se léninisent sou
65 u que ce soit — du bolchévisme en général ? Il le faut bien, puisque, selon Sartre, il aurait pu « se supprimer lui-même » s
66  historiquement », pour l’URSS ? D’autre part, il faut croire qu’en URSS même le stalinisme contenait autre chose que ce que
67 ire en disant : celui qui est toujours contre, il faut bien qu’il soit payé pour…50 L’anticommuniste, en revanche, n’est pa
68 es étaient gouvernés depuis trente ans soit (s’il fallait en croire Staline) par une majorité de traîtres et d’espions au servi
69 seraient-ils donc ceux qui n’ont pas de nom ? Il faut pourtant bien qu’ils existent : où serait, sans eux, la bonne conscie
70 de l’homme » qu’on se bornait à nier, mais qu’il faut à présent renier54 ; déclarer du jour au lendemain que le mouvement d
71 — ou sont-ils enfin devenus libres ? Réponse : Il faut se laver, si l’on veut être libre. Refuser toute espèce de couleur. T
72 ilité ? Qui, désormais, en sera le vrai porteur ? Faudra-t -il dissocier les chefs et le Parti, sacrifier les premiers pour garde
73 n que disant, pour quelque temps encore, ce qu’il faut bien qu’il dise, donc ce qu’il dit ? Un jour viendra, sans doute, où
74 l’URSS, par là même, se verrait intégrée. Encore faut -il vouloir une paix vraiment vivante, j’entends une paix qui ne résul
75 onfiance en ce que l’on croit. J’en conclus qu’il faut faire l’Europe. Nous rendre assez forts pour donner, pour mieux vivre
76 onner un peu plus que nous ne possédons ? Il nous faudra donc le créer. 44. Comme le veut J.-P. Sartre, Les Temps modernes,
16 1956, Preuves, articles (1951–1968). Sur Suez et ses environs historiques (octobre 1956)
77 suis sous-développé. B. Intéressant ami, que vous faut -il ? A. Si vous ne m’aidez pas, sachez-le, je me jetterai dans les br
17 1956, Preuves, articles (1951–1968). Sur l’Europe à faire (novembre 1956)
78 quelle Europe vous parlez. B. De celle qu’il nous faut faire, ne fût-ce que pour sauver l’objet de notre dialogue — et tout
79 peut vous servir, et la mettez en doute quand il faut qu’on la serve. C’est naturel, on vous comprend très bien. Mais vous
80 sse. C et D. C’est qu’il y a tous les autres ! Il fallait bien, Monsieur, que nous allassions les consulter. B. Votre belle sou
81  ! B. Plus ou moins. S. Mais qu’est-ce qu’il vous faut  ? B. L’Europe est une cause trop sérieuse pour qu’on la laisse aux ma
82 uropéens. C’est une question d’éducation. S. Il y faudra vingt ans. B. Vous voyez donc qu’il n’y a plus une minute à perdre.
18 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la honte et l’espoir de l’Europe (janvier 1957)
83 ient à tout prix nous tromper depuis dix ans : il fallait « essayer de comprendre le désir de justice sociale » qui animait non
84 t, d’ici, répondre à leur appel ? Savoir ce qu’il faut dire est notre action. J’écrivais hier : Jurons de faire l’Europe. C’
85 nt active dans l’Histoire. Mais en même temps, il faut agir sur les esprits, provoquer quelque sens de l’honneur, s’il en su
86 mes Nous les Magyars, nous versons notre sang. Te faut -il encore plus, ô Liberté, Pour que ta grâce daigne sur nous descendr
87 des démocraties. Sa machinerie s’enraye dès qu’il faudrait se tourner non plus contre l’Europe mais contre ses ennemis. Elle n’a
88 cipes ne m’y oblige et nulle discipline de parti. Faut -il donc vous faire un dessin ? Que je n’aie rien dit cette fois de Pe
89 qui a compris. C’est avec elle, maintenant, qu’il faut parler ; qu’on peut agir. ad. Rougemont Denis de, « Sur la honte
19 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur Voltaire (février 1957)
90 as intolérants ni intolérables. » Ailleurs : « Il faut donc que les hommes commencent par n’être pas fanatiques pour mériter
20 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la neutralité européenne (mars 1957)
91 aisser prendre par simple peur de s’affronter. Il faudra réfléchir, pendant les semaines qui viennent, aux suites possibles ou
21 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la neutralité européenne (II) (avril 1957)
92 ommunistes trahiraient leur nation respective, il faut dissoudre les PC, préventivement. Mais si l’on n’y croit pas, ce moti
93 n concrète est l’indépendance de l’Europe. Car il faut être indépendant pour rester neutre ou pouvoir se déclarer tel. Mais
22 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la neutralité européenne (fin) (mai 1957)
94 i d’une éventuelle neutralité européenne. Mais il faut craindre que des partis pris d’ordre sentimental plus qu’idéologique
23 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur deux écrivains politiques (juin 1957)
95 PC au nom de ses fins — comme le veut Sartre — il faudrait l’interdire au nom des nôtres. En effet, le 2e congrès de l’Internati
96 r, d’abolir les règles, et de liquider l’arbitre, faut -il continuer la partie ? Le Parti communiste s’est toujours réclamé d
24 1957, Preuves, articles (1951–1968). L’échéance de septembre (septembre 1957)
97 . Mais nos démocraties étant ce qu’elles sont, il fallait en passer par là pour préparer les prises de conscience nécessaires.
25 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur le crépuscule d’un régime (octobre 1957)
98 villa de banlieue, mais la Place est sublime. Il faut en interdire l’accès à ceux qui pensent et qui parlent comme cette da
99 emin, en marchant dans la même direction. A. — Il faut donc devenir fasciste ou communiste ? R. — Au contraire, il faut déno
100 ir fasciste ou communiste ? R. — Au contraire, il faut dénoncer les illusions démocratiques qui conduisent logiquement aux d
101 achines en tiendront-elles compte ? R. — Ce qu’il faut revendiquer, désormais, laissant tomber en chemin tout recours paress
26 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur un certain cynisme (septembre 1957)
102 ial de l’Europe et rôle cosmique de l’homme. A. —  Faut -il jouer la « Marseillaise » ? R. — Non, mais changez un peu vos mesu
27 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur l’Europe à faire (novembre 1957)
103 s tons. Direct, adroit, bonhomme, ému quand il le faut , il les domine de loin sur son terrain. Mais à quoi bon ? Leurs objec
104 on à l’union nécessaire. Ainsi, à la question : «  Faut -il unir l’Europe ? », on peut répondre : 1. — Non, car seules nos nat
105 u quatre écoles, dont voici les maximes. 1. Il ne faut plus de guerres franco-allemandes. Cette conviction fit les premiers
106 ersifiées au cours de ces dernières années. 2. Il faut des institutions techniques. Trop d’obstacles psychologiques, traditi
107 onde les donnera-t-il à l’Europe assiégée ? 3. Il faut persuader les esprits et les cœurs, éduquer, former, informer. Car le
108 t de culture, une civilisation ? C’est cela qu’il faut sauver. C’est cela qui la sauvera… — Oui, mais l’œuvre est de longue
109 dans son effort pour éveiller les masses ? 4. Il faut créer une force politique. Car la raison, la persuasion et la techniq
28 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la pluralité des satellites (II) (décembre 1957)
110 aré des éléments de sa fusée de lancement. Il eût fallu multiplier, dans toute la presse occidentale, depuis un an, des artic
111 ain quotidien ; là, le rêve compensateur. De quoi faudrait -il s’étonner ? Lorsque je vins déranger Marcel Duchamp, tout absorbé
29 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur un patriotisme de la terre (mars 1958)
112 elais et H. G. Wells. La plupart sont Anglais, il faudrait voir pourquoi. Les Français inaugurent un genre nouveau avec Cyrano d
113 autre air ». Quant aux habitants de Mercure, « il faut qu’ils soient tous fous à force de vivacité et n’aient pas plus de mé
114 défi et dépassé. Ce n’est plus drôle du tout. Il faut faire attention. Car la science a déjà devancé nos poètes. « Dans cen
30 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur un centre qui doit être partout (mai 1958)
115 l’analogie entre l’Europe et la nation qu’il nous faut refuser d’entrée de jeu. Nous voulons une Europe fédérale. Le sacré n
116 l dont l’aire et le régime sont encore inconnus ? Faut ‑il croire qu’on désire seulement les apparences de l’union, sans voul
117 Rome à deux ou trois heures, aujourd’hui. Et s’il faut une armée pour veiller sur la sécurité du district fédéral, n’oublion
31 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le régime fédéraliste (I) (août 1958)
118 e union. Si l’on répète qu’en dépit du Littré, il faut choisir entre les deux systèmes — l’un étant paraît-il moins fédéral
119 aison ne sont pas finis, c’est de cela qu’il nous faut parler et disputer, car ce que le monde entier attend de nous, ce n’e
32 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le régime fédéraliste (II) (septembre 1958)
120 à leur définition : elle est subie parce qu’il le faut , provisoirement, en attendant le jour où l’on prendra le pouvoir. Au
33 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le vocabulaire politique des Français (novembre 1958)
121 si on les déclare contraires à la démocratie, il faut admettre alors que ni le peuple ni la démocratie ne sont ce que l’on
122 ctuels bourgeois. Comme ils sont une minorité, il faut bien en conclure qu’une vraie démocratie, celle du vrai Peuple, ne sa
123 sens littéral de ce terme. Pourquoi pas ? Mais il faut en avertir. On préfère mélanger les clichés et les faits, et l’on inv
34 1959, Preuves, articles (1951–1968). Nouvelles métamorphoses de Tristan (février 1959)
124 ’écrivain ne suffit pas, bien que sincère. Car il faut voir que cette ambiguïté, qu’il nous propose malgré lui, n’est pas du
125 athe, frère et sœur. Admirable coïncidence, qu’il faut bien attribuer à la logique du Mythe, en l’absence de tout autre élém
126 ’est pas la même ! — À t’entendre, dit Agathe, il faudrait croire qu’on n’aime pas réellement la personne réelle et qu’on aime r
127 naître par défi, il ne peut être fait de défi. Il faut qu’il soit inséré dans une société. Il n’est pas un contenu de vie, m
128 exception faite à tous les contenus de vie. Or il faut à une exception quelque chose dont elle soit l’exception. On ne peut
129 leur inégale déséquilibre l’amour ; seulement, il faudrait ajouter que, bien souvent, c’est un déséquilibre du sentiment qui ent
35 1959, Preuves, articles (1951–1968). Rudolf Kassner et la grandeur (juin 1959)
130 ité parce qu’il est vraiment souverain. Peut-être faut -il reconnaître à ce seul philosophe le privilège d’avoir parlé sans c
131 vahit la critique sous l’influence du journal. Il faut savoir être secret pour penser avec autorité. Il faut savoir taire ce
132 savoir être secret pour penser avec autorité. Il faut savoir taire ce qui permettrait aux indiscrets de comprendre intellec
133 mprendre intellectuellement sans « réaliser ». Il faut que les pensées créées ne soient concevables qu’en elles-mêmes, et co
134 enser. De poésie ? Très certainement. Mais encore faudrait -il s’entendre sur le sens authentique de ce mot. Disons, pour couper
135 ser dans toutes les directions, jusqu’à Dieu ; il fallait donc considérer comme un grand bonheur pour lui qu’il eût pu les voir
36 1959, Preuves, articles (1951–1968). Sur un chassé-croisé d’idéaux et de faits (novembre 1959)
136 chose, la politique concrète en est une autre, il faut cesser de « confondre » cette théorie et cette praxis. Mais cela revi
137 praxis. Mais cela revient à dire, en somme, qu’il faut cesser de penser comme Marx. Séparer la pensée de l’action, réduire l
37 1960, Preuves, articles (1951–1968). Sur la détente et les intellectuels (mars 1960)
138 e, une détente intellectuelle doit s’ensuivre. Il faut avouer que le voyage de Khrouchtchev en Amérique a provoqué des mouve
139 t dépassé. De nouvelles réalités sont là, dont il faut tenir compte. » Conséquence : « La littérature expérimentale d’avant-
140 changé. J’essaierai patiemment, pesamment s’il le faut , de définir en termes clairs et simples ce qu’étaient ces données aup
141 III. Mais si l’on veut aller plus loin, et il le faut , un peu de clarté crue sur les données de l’affaire paraît utile.) Qu
38 1960, Preuves, articles (1951–1968). Les incidences du progrès sur les libertés (août 1960)
142 préparait leur lit dans nos démocraties. Il nous fallait courir au plus pressé, secourir les persécutés accusés de liberté d’e
143 ent transmission mais critique et rupture s’il le faut  ; qui n’est plus seulement initiation mais invention. Ces deux aspect
144 démocratique. Pour que notre vie ait un sens, il faut que la culture vivante recrée pour les hommes de ce temps des ensembl
145 ommes de ce temps des ensembles intelligibles. Il faut que nos activités humaines que nous avons spécialisées et séparées ju
39 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (I) (avril 1961)
146 te à l’infini. » Sans passé, sans mémoire (il lui faut le Catalogue !), sans lendemain et sans nostalgie, il court, vole et
147 la convoitise, est la pointe de l’existence ». Il faut choisir pour exister. Le Séducteur choisit d’aimer le plus souvent qu
148 us achevés, les Riens philosophiques 107 : Il ne faut pas penser de mal du paradoxe, cette passion de la pensée, et les pen
149 mensonge ». Et l’objet, le prochain — celui qu’il faut aider, selon la parabole évangélique — ne saurait être à son tour que
150 intera comme tout ce qu’il a connu ! Alors il lui faudra s’arrêter pour toute l’éternité, cloué à la déception et devenu lui-m
40 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (II) (mai 1961)
151 me toujours latent qui vient de se déclarer.   Il fallait donc d’abord préciser le contraste des deux mythes les plus contraign
152 utisse point à quelque « malheur exemplaire », il faudrait qu’un heureux « accident de l’histoire » vienne déjouer la logique du
153 très voilées à cette transformation physique. Il faut croire que mon hypothèse se lisait entre les lignes, néanmoins, puisq
41 1963, Preuves, articles (1951–1968). Le mur de Berlin vu par Esprit (février 1963)
154 C’était pour lui « une nécessité vitale ». Car il fallait retenir toute une jeunesse impatientée par « une propagande officiell
42 1963, Preuves, articles (1951–1968). Une journée des dupes et un nouveau départ (mars 1963)
155 et objectifs sont évidents. C’est là-dessus qu’il faut insister. La victoire des Anglais et des Cinq, le 29 janvier, risquai
156 sens. Or, jusqu’ici — début de février 1963 — il faut bien qu’on l’admette avec Spaak, personne n’a proposé un plan d’union
157 s que la culture occidentale doit assumer. Encore faut -il que quelques-uns se mettent au travail, qu’ils élaborent un plan,
43 1964, Preuves, articles (1951–1968). Un district fédéral pour l’Europe (août 1964)
158 de Guerre mondiale jusqu’aux environs de 1960, il faut reconnaître que nos autorités et notre presse ont été dans l’ensemble
159 ’autre les objections du scepticisme invétéré (ou faut -il dire traditionnel ?) qui tendait à paralyser non seulement toute i
160 ope. Si la neutralité fait obstacle à l’union, il faut en réviser les termes, comme les Suisses l’ont fait maintes fois depu
161 ciaire (de 51 millions) avec l’outre-mer. Mais il faut avouer que ces chiffres ne suffisent pas à justifier notre refus de p
162 qu’ailleurs, n’en affirment pas moins que s’il le faut , un jour, la Suisse farà da se et saura bien se défendre ? Nous ne so
163 son pays, il n’a pas le droit d’en conclure qu’il faut refuser de rejoindre le Marché commun, mais il a le devoir de freiner
164 débat que l’idée européenne suscite en Suisse, il faut bien reconnaître que des deux côtés une sorte de gêne empêche d’aller
165 un mystère, ou plutôt elle est ce mystère. Il m’a fallu longtemps, beaucoup d’étude, d’éloignement, de retours étonnés, pour
166 ans l’Histoire, aura le dernier mot. Mais encore faut -il qu’elle le dise. 136. Voir l’Extrait du projet de paix perpétue
44 1966, Preuves, articles (1951–1968). André Breton (novembre 1966)
167 cette longue aliénation parfois libératrice, il a fallu tout cela pour que celui qui avait été l’un des « phares » baudelairi
168 que sa passion religieuse (antichrétienne athée, faut -il le répéter ?) et c’est tout dire. La grande contradiction qui a te
169 d’exacte obéissance aux signes devinés — ce qu’il faut bien que j’appelle ici, d’un terme signifiant pour moi la relation d’
45 1968, Preuves, articles (1951–1968). Marcel Duchamp mine de rien (février 1968)
170 e naguère le physicien matérialiste croyait qu’il fallait une masse préexistante pour qu’un mouvement s’y appliquât. — Je l’ai
171 ire du pain, parce que c’est son plaisir et qu’il faut s’occuper. On prendrait chez lui sans payer un ou deux pains par jour
172 t, vous verrez… — En somme, vers quarante ans, il faut devenir son propre père ? 6 août. Ce qui nous manque ici, c’est un je
173 terre en est changée, mais combien de temps nous faudra-t -il pour le comprendre ? Si nous n’y arrivons pas très vite, nous n’y
46 1968, Preuves, articles (1951–1968). Vingt ans après, ou la campagne des congrès (1947-1949) (octobre 1968)
174 anne. Son histoire n’est pas encore écrite, et il faut craindre qu’elle ne puisse l’être que d’une manière insuffisante ou f
175 lises… Avant de me donner la parole en public, il fallait me laisser le temps de m’orienter… Deux jours plus tard, le soir, c’e
176 Tout cela est bel et bon, mais maintenant il nous faut travailler.” C’est un Polonais d’une soixantaine d’années, le Dr Reti
177 , mais pour la production de l’Union entière ; il faut mettre en commun les ressources d’énergie des marées et d’énergie ato
178 lutionnaire, qu’apporte la doctrine fédéraliste ? Faut -il survivre, mais au risque de perdre ses raisons de vivre (et pas se
179 pas été discutée par le Congrès. Désolé, mais il faut renoncer au Message ». Mon interviewer, Alec Plaut, m’avait suivi, le
180 au-père sur le même thème. 162. « Mais quoi ! Il faudrait se lever pour cela ! Nous devrions tous nous lever ! » 163. Sforza,
47 1970, Preuves, articles (1951–1968). Dépasser l’État-nation (1970)
181 ue, que tout exige, que tout le monde admet qu’il faut faire — et que pourtant personne ne fait ? Eh bien ! chacun le sait,
182 lus concrètes et le culte prolongé d’un mythe, il faut choisir. Pour la première fois dans son histoire, l’homme se voit auj
183 longuement délibérés, concertés à long terme : il fallait se battre pour survivre. Aujourd’hui que le nécessaire est assuré, on
184 vie… D’une façon plus précise, en Europe, il nous faut décider si notre union aura pour but la Puissance collective ou la Li
185 e collective ou la Liberté des personnes. Il nous faut le décider, en toute conscience, et vite ; car le choix de la fin imp
186 ipalement de tenir tête aux deux autres, alors il faut créer un super État-nation continental, uniformisé, centralisé et agr
187 et faire de nos États autant de départements. Il faut tout unifier par des lois inflexibles, sans égard aux diversités ethn
188 étant qu’un des moyens de ces libertés), alors il faut reconnaître que l’État-nation n’est pas seulement un modèle périmé, m
189 le avec les fins de l’Europe et de la liberté. Il faut adopter sans délai les méthodes les plus propres à réduire l’obstruct
190 ufs pour une cité rendue à l’usage de l’homme. Il faut mettre en commun à l’échelle fédérale continentale, tout ce qui est n
191 communales et personnelles, mais rien de plus. Il faut admettre la pluralité des allégeances, civiques, politiques, culturel
192 tion de l’État-nation à leur monopole absolu. Il  faut distribuer les pouvoirs étatiques aux différents niveaux de décision
193 uté la plus apte à les administrer. En un mot, il faut appliquer la méthode du fédéralisme. L’amicale des misanthropes
194 ncore efficaces, il est vrai, pour gêner ce qu’il faudrait aider : les échanges culturels, les mouvements de personnes, la conce
195 t plus positive de la renaissance des régions. Il faut défaire et dépasser l’État-nation. En instaurant les régions en deçà,
196 les régions en deçà, et la fédération au-delà. Il faut distribuer et répartir l’État aux différents niveaux de décision où i
197 affaires « étrangères » : c’est un mot qu’il nous faut bannir du vocabulaire politique dans une Europe fédérée, au seuil de