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. Ainsi la vocation organise les hasards et fait
flèche
de tout bois, souvent à notre insu. Mais ce qu’illustre avant tout ce
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à ceci : atteindre le but sans le voir, placer la
flèche
au centre de la cible, les yeux fermés… Je pressentais maintenant ce
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e tout le conceptuel. Le point noir qu’atteint la
flèche
du tireur aux yeux bandés est le point zéro de la cible, le Néant qui
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n. Il y aurait beaucoup à dire là-dessus : sur la
flèche
du vieux Zénon, qui n’atteint pas le but, et sur le tireur aveugle qu
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du Sens qui est le But à l’infini. Le But, la
Flèche
et l’Homme Kassner avait sans doute pris connaissance du zen par l
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le centre de la cible sans arc (écaille) et sans
flèche
(poil), ce dernier est Maître, dans l’acception la plus élevée du ter
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89 les phrases suivantes : Quand je décoche une
flèche
, le but que je vise est toujours dans le fini. Le point où tombe la f
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e est toujours dans le fini. Le point où tombe la
flèche
, c’est le fini (sans limites). À la place de ce fini (sans limites) p
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(la liberté) ; le but deviendra le sens. Mais la
flèche
, dans ce cas, c’est l’homme.90 Relisons maintenant Herrigel, ce phi
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itier au zen en s’entraînant au tir à l’arc. Vos
flèches
manquent de portée (fait remarquer le Maître au débutant) parce que s
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bien ni l’un ni l’autre ? Toutes ces choses, arc,
flèche
, moi, s’amalgament tellement que je ne suis plus capable de les sépar
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u Maître qui tire, dans l’obscurité, une première
flèche
au centre de la cible, puis une seconde qui perce la première. Il dit