1 1953, Preuves, articles (1951–1968). Deux princes danois : Kierkegaard et Hamlet (février 1953)
1 . Ainsi la vocation organise les hasards et fait flèche de tout bois, souvent à notre insu. Mais ce qu’illustre avant tout ce
2 1959, Preuves, articles (1951–1968). Rudolf Kassner et la grandeur (juin 1959)
2 à ceci : atteindre le but sans le voir, placer la flèche au centre de la cible, les yeux fermés… Je pressentais maintenant ce
3 e tout le conceptuel. Le point noir qu’atteint la flèche du tireur aux yeux bandés est le point zéro de la cible, le Néant qui
4 n. Il y aurait beaucoup à dire là-dessus : sur la flèche du vieux Zénon, qui n’atteint pas le but, et sur le tireur aveugle qu
5 du Sens qui est le But à l’infini. Le But, la Flèche et l’Homme Kassner avait sans doute pris connaissance du zen par l
6 le centre de la cible sans arc (écaille) et sans flèche (poil), ce dernier est Maître, dans l’acception la plus élevée du ter
7 89 les phrases suivantes : Quand je décoche une flèche , le but que je vise est toujours dans le fini. Le point où tombe la f
8 e est toujours dans le fini. Le point où tombe la flèche , c’est le fini (sans limites). À la place de ce fini (sans limites) p
9 (la liberté) ; le but deviendra le sens. Mais la flèche , dans ce cas, c’est l’homme.90 Relisons maintenant Herrigel, ce phi
10 itier au zen en s’entraînant au tir à l’arc. Vos flèches manquent de portée (fait remarquer le Maître au débutant) parce que s
11 bien ni l’un ni l’autre ? Toutes ces choses, arc, flèche , moi, s’amalgament tellement que je ne suis plus capable de les sépar
12 u Maître qui tire, dans l’obscurité, une première flèche au centre de la cible, puis une seconde qui perce la première. Il dit