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t nous envier à cet égard. Il semble que l’esprit
humain
, dans tous les temps, n’ait point imaginé une seule liberté que les E
2
ette maladie même est-elle plus proche de l’idéal
humain
que le collectivisme sibérien, ou que la « sottise qui paye » de Holl
3
politique. La culture s’occupe des fins de la vie
humaine
et de son sens, la politique doit s’occuper des moyens pratiques de r
4
ique, elle cesse d’être une méthode de libération
humaine
pour devenir une préparation mentale à l’esclavage. Le danger qui men
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abole permet l’économie d’autant d’exemples de ce
genre
qu’il y eut de créations, dans les arts et les sciences, provoquées p
6
’avenir, il serait représenté par les tableaux de
genre
militaire du réalisme socialiste, qui ne se distinguent de la peintur
7
on permanente, révolution menée par la conscience
humaine
contre toutes les puissances qui oppriment ou qui nient le moi respon
8
à l’origine, de la valeur absolue de la personne
humaine
— de chaque personne humaine. Pour beaucoup d’entre nous l’expression
9
solue de la personne humaine — de chaque personne
humaine
. Pour beaucoup d’entre nous l’expression est passée au rang de cliché
10
ourd’hui sur l’Europe, disons plus : sur l’espoir
humain
. Ma thèse est simple. Elle consiste à rappeler que la plupart de nos
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’anonymat, règne de la culture de masse, rapports
humains
durs et purement utilitaires. Tout cela corsé de griefs politiques, t
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mieux, l’avenir est plus ouvert, et les rapports
humains
plus francs et plus cordiaux que chez nous. Politiquement, on sait ce
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ne peut prendre son parti de la commune condition
humaine
. Une incurable mélancolie le possède et lui fait trouver les biens de
14
e, le signe de l’accession à la commune condition
humaine
, c’est à leurs yeux la femme, l’amour et le mariage. Or tous les deux
15
dans un drame infini, aussi vaste que l’histoire
humaine
, dont nul ne peut connaître la trame ni l’ensemble — et cependant il
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les pas qui le foulent. Ici, la seule expérience
humaine
à laquelle on puisse en appeler par analogie me paraît être l’expérie
17
it qui émerge de leurs débats a par miracle forme
humaine
et valeur proprement culturelle, ce sera bien grâce aux tours de forc
18
pouvoirs de l’homme et dans l’issue de l’aventure
humaine
. Nous cherchions un lieu propice à cette atmosphère souhaitée. Et nou
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l’Europe et son apport vital à la conception de l’
humain
, si l’on persiste à tout mêler, et à confondre les mots-clés qui déte
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er quelque instance supérieure au Parti, fût-elle
humaine
. 15. Ce personnage s’égale aux plus grands, dans leur culte — en ple
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écidées au concile de Nicée aient aussi décidé du
genre
de science que produirait l’Europe christianisée, voilà qui paraît in
22
? La plupart mettent en jeu des réalités purement
humaines
, de même nature, qui ne se rapportent plus de près ni de loin, aux de
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t gibelins) reflète encore celle du divin et de l’
humain
(au prix des équivoques et des abus que l’on sait) il n’en va plus de
24
é de propager dans les domaines de plus en plus «
humains
» un type de dialectique à trois termes qui, finalement détaché de so
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dicalement qu’on ne le fait d’ordinaire la pensée
humaine
et l’Esprit (mind and Spirit). Et ceci ramènerait la pensée sous le r
26
ge et pose nos limites, qui sont celles du savoir
humain
, mais elle pose en même temps l’existence de l’idée d’un Ailleurs abs
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er de la technique, et ses effets sur la personne
humaine
. Ces diatribes cent fois répétées contre la « mise en esclavage de l’
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ent d’observations précises sur les répercussions
humaines
de la technique ? Long cri d’angoisse devant le monde moderne livré a
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qui menacent de stériliser ses facultés les plus
humaines
: jugement, choix, goût de différer, fantaisie, besoin d’imprévu, sér
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d’abord alchimiste, mais il termine son aventure
humaine
(conditionnée par les trois dominantes du savoir pur, de la puissance
31
i tendait au salut conjoint du cosmos et de l’âme
humaine
, brusquement changent de signe et tournent au fléau en créant le prol
32
olétariat industriel, qui a subi tous les « frais
humains
» de l’opération dès ses débuts37. Pour ceux qui en ont tiré bénéfice
33
’effort de l’homme pour la soumettre aux volontés
humaines
sera bon, s’il fait partie de l’effort divin dans l’homme, très mauva
34
it craindre que la technique augmente la capacité
humaine
de faire du mal plutôt que du bien, tout en séparant l’homme des ryth
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érés sous leur seul aspect régulateur. Pessimisme
humain
et optimisme naturaliste, l’un et l’autre unilatéraux. 2° L’idée du M
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niste. Taylor a conçu l’ouvrier comme une machine
humaine
entièrement calculable. C’est son système, non la machine, qui asserv
37
r la finalité incertaine et suspecte des souhaits
humains
. Ce vertige de l’action naît d’une fatigue mentale ; et cet oubli des
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ds États. L’oubli des buts derniers de l’aventure
humaine
conduit alors à la Technocratie, qui est le gouvernement des moyens s
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cerneront plus que lui. Qu’aura-t-il à offrir aux
humains
libérés pour d’autres rêves et d’autres jeux, c’est-à-dire pour des f
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lus nous empêcher de réaliser enfin ses bénéfices
humains
. Les loisirs. Cette guérison du mal technique par la technique elle-
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nscience fixe enfin l’un des objectifs proprement
humains
de la technique. Ce sont maintenant les moyens à trouver qui devront
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as de drogue assez puissante pour en détourner le
genre
humain42. Je sais bien que la vie religieuse la plus intense a sign
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dans un public naguère totalement ignorant de ce
genre
de réalités, certaines curiosités qui ne s’arrêteront pas là. La télé
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à toute honnêteté de pensée comme à toute dignité
humaine
, peuvent déshonorer K. devant les siècles, mais assurent son impunité
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idéaux qu’il proclame, mais toutes les relations
humaines
dans une époque. Cet exemple donné de très haut, par des médiocres to
46
: « Le culte de la personne… coûtait cher en vies
humaines
et en biens matériels, mais il ne nuisait pas nécessairement à la jus
47
ons politiques qui exigent des hécatombes de vies
humaines
, et s’accommodent d’un niveau d’existence matérielle si bas, qu’il pr
48
ds travaux. (Nasser attribuera ces pertes en vies
humaines
à Lesseps et à l’Occident.) Trajan fait rouvrir le canal, temporairem
49
’exploitation et l’esclavage d’innombrables êtres
humains
maintenus à cette fin dans l’obscurantisme ». La question n’est donc
50
ngues années, je notais : « Transmission du corps
humain
à grande distance par radio. Une particule de chair coupée et aussitô
51
ait avoir trouvé le moyen de désintégrer un corps
humain
et de le réintégrer à grande distance. On attend la suite. Elle viend
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l’un des archétypes les plus anciens de la psyché
humaine
. Tous les folklores l’illustrent à l’envi, et presque tous les romant
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grève des relations culturelles et des relations
humaines
élémentaires, contre ceux qui chez nous, librement, approuvent le cri
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nant les motifs d’intérêt propre et de solidarité
humaine
, et compensant le renoncement définitif à toute agression par la volo
55
s. On échappe, en cas de succès, aux destructions
humaines
et matérielles de la guerre, mais on dépense en temps de paix 40 % de
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contre lui. Ce sont peut-être toutes les sociétés
humaines
, à l’exception, partielle seulement, de la nôtre. Car l’Europe a su s
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s’exemplifier dans toutes ses vraies complexités
humaines
. L’Amérique saura-t-elle comprendre que le drame algérien l’intéresse
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ra peut-être encore Démocratie, qui sait ? car ce
genre
de mot sert à tout, et cela peut rassurer les vieux routiers de la ga
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la science. Que deviendraient alors les libertés
humaines
? R. — Il est douteux que l’homme soit libre. Luther le nie énergique
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us bel espace vide jamais délimité par l’artifice
humain
. 66. Aristocratie : de aristo, excellent, et krateo, être fort : do
61
le monde moderne, d’autres accusent la condition
humaine
, comme le faisaient autrefois les ratés, mais eux en tirent beaucoup
62
e les trouve pas du tout moins cyniques dans leur
genre
. Et Monsieur Ouine, c’est pire que Bardamu. Et Jean Genet, dont Sartr
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audrait voir pourquoi. Les Français inaugurent un
genre
nouveau avec Cyrano de Bergerac. Un genre plus poétique ou imaginatif
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rent un genre nouveau avec Cyrano de Bergerac. Un
genre
plus poétique ou imaginatif, pataphysique ou scientifique, et général
65
quent des philosophes de l’histoire d’un ensemble
humain
. Elle naît aussi, probablement, chez celui qui, s’étant risqué, a per
66
s figure ainsi le centre géométrique de l’univers
humain
. On lira cela dans la savante étude du Dr J. Parker van Zandt, The Ge
67
zers et des palais préfabriqués. Tant d’aventures
humaines
sont parties d’un grand rêve pour aboutir dans les bureaux ! C’est no
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ressentiment à l’espèce entière : tout ce qui est
humain
leur fait horreur, elles aiment les chiens et les surhommes. » Si don
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leures œuvres qu’on est convenu de ranger dans ce
genre
littéraire, mais, indépendamment de leur qualité d’art, de leur notor
70
ualité d’art, de leur notoriété ou de leur portée
humaine
, ces œuvres seules où transparaît, dominateur, l’archétype médiéval d
71
e manière, révèlent soudain les traits d’une tête
humaine
. C’est le phénomène inverse qui se produit à la lecture des trois rom
72
e de l’auteur entre deux thèmes centraux, ou deux
genres
littéraires, ou deux sphères d’imagination. Elle exprime et traduit i
73
s, révèlent leur vraie nature, laquelle n’est pas
humaine
mais nymphique (entendons : démoniaque) ; et, pour ces créatures choi
74
de animal et dans la grande majorité des sociétés
humaines
connues, les classes bourgeoises de l’Occident constituant l’exceptio
75
’infinie variété de l’investigation des relations
humaines
, des rôles sociaux, des problèmes de l’amour et des buts de la vie co
76
à la fin au romanesque et nous fait entrevoir un
genre
nouveau, qui pourrait intégrer dans la littérature les démarches de l
77
est-il irréversible ? Fait-il prévoir la fin d’un
genre
, qui serait aussi la fin de cette forme de passion dont la littératur
78
x relativement légitimes, deux séries de réalités
humaines
obéissant chacun à sa logique propre, se croisent en ce point de scan
79
nt d’un seul coup absurde et révoltant, tout sens
humain
éclate comme une ampoule de flash. L’exécution devient ignoble parce
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liage précieux de hauteur, de rigueur et de pitié
humaine
, la retenue presque solennelle mais qui sans cesse frôle l’humour, et
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exprime un tourment, c’est en tant que la réalité
humaine
, non sa pensée privée, est tourmentée.) Penser n’est pas non plus s’i
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pu les voir. 78. Les Éléments de la grandeur
humaine
, NRF, 1931 ; Le Livre du souvenir, Stock, 1942 ; Évocations et parabo
83
es, Plon, 1956. 79. Les Éléments de la grandeur
humaine
, traduction anonyme, que je crois due aux soins conjugués de Bernard
84
« La chimère », dans Les Éléments de la grandeur
humaine
. az. Rougemont Denis de, « Rudolf Kassner et la grandeur », Preuves
85
la science et de la culture, réalisation du rêve
humain
d’une vie heureuse, d’une vie sans chômeurs, d’une enfance heureuse,
86
non développés) des centaines de millions d’êtres
humains
qui souffrent avant tout de ne pas trouver un sens à leur vie individ
87
est justement l’ensemble des activités proprement
humaines
qui donnent un sens à notre vie. Car la culture, c’est tout d’abord :
88
ante, celle qui peut rendre un sens à l’existence
humaine
. Or il se trouve que la plupart des conférences et groupes d’études o
89
nsembles intelligibles. Il faut que nos activités
humaines
que nous avons spécialisées et séparées jusqu’à l’absurde — l’art et
90
des incidences du progrès sur les vraies libertés
humaines
. On nous demande souvent, de tous côtés : Êtes-vous un mouvement poli
91
et qui seules lui donnent son vrai sens, son sens
humain
, pour chaque personne. La politique, nous n’y échapperons pas, et il
92
oit rester pour nous un moyen dominé par des fins
humaines
, ces fins que l’esprit seul peut entrevoir, imaginer et proposer à no
93
se ; et par ce malheur même, salvatrice. L’amour
humain
repose sur un instinct qui, élevé au rang d’inclination, trouve son e
94
ltérité totale de Dieu et en l’unicité de l’amour
humain
; — la « mélancolie » qui l’accable et lui rend ce mariage impossible
95
on le plus haut risque, et même un risque plus qu’
humain
, le mariage est ici aux yeux de Nietzsche « une conception surhumaine
96
it, tout cela domine les recueils d’aphorismes, d’
Humain
, trop humain au Gai savoir et à La Généalogie de la morale. Mais déjà
97
domine les recueils d’aphorismes, d’Humain, trop
humain
au Gai savoir et à La Généalogie de la morale. Mais déjà dans Aurore,
98
gie sexuelle mise à part, le « divin » ramené à l’
humain
, et l’âme n’étant plus confondue avec l’esprit ou la personne, le sen
99
ie possession, qui implique échange et don, entre
humains
tout au moins, et l’on n’en finit pas si vite ! Il n’est que juste d’
100
iques échouent devant la constatation que l’objet
humain
vit encore, dure encore, et demeure lui-même avec tout ce que cela pe
101
ivre, Tristan perd à cause de l’amour les raisons
humaines
d’aimer. Dans la pureté de leur expression mythique, l’extraversion d
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s’établit enfin entre le couple et la communauté
humaine
. Telle est la plénitude de l’amour — et sa rareté merveilleuse ! Mais
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it fou de douter un seul instant que l’Angleterre
humaine
, sensible, intelligente, qui parle ainsi, fait partie de l’Europe aut
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mis et célébrés !) J’ai vu plus d’une scène de ce
genre
aux réunions du groupe, d’ailleurs variable et quelque peu fortuit, q
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ous me disiez qu’on n’a jamais vu vivre un groupe
humain
dans l’anarchie telle que je la préconise. Pourtant je connais un gro
106
. J’ai pris à dessein le mot mince qui est un mot
humain
, affectif, et non pas une mesure précise de laboratoire. Le bruit ou
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cle sur l’automobile atomique dans un magazine du
genre
Look. C. s’écria que l’idée que nous mourrons tous dans une grande ex
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ions, et libérer des énergies nouvelles. C’est ce
genre
-là de métamorphoses profondes qu’on peut appeler de vraies révolution
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te fois-ci ? C’est en songeant à des tâches de ce
genre
que j’ai décidé de revenir en Europe. Aboutissement ? Nouveau départ
110
fiés. C’est livrer sans recours toute l’existence
humaine
aux seules décisions de bureaux installés dans une seule capitale, et
111
les États-nations sacralisés, entre une nécessité
humaine
des plus concrètes et le culte prolongé d’un mythe, il faut choisir.