1 1951, Preuves, articles (1951–1968). Mesurons nos forces (avril 1951)
1 é, tandis que masse égale contrainte. Il n’y aura jamais de liberté « en masse ». Il n’y aura jamais de liberté réelle que dan
2 aura jamais de liberté « en masse ». Il n’y aura jamais de liberté réelle que dans le besoin, le droit et la passion de diffé
3 propre aventure, de créer par sa vie ce qu’on n’a jamais vu, et d’accomplir ainsi, en secret bien souvent, une vocation qui n’
2 1951, Preuves, articles (1951–1968). Neutralité et neutralisme (mai 1951)
4 s Américains. Soyons bien clairs : nous ne serons jamais « pour l’Amérique » de la même manière que les staliniens sont « pour
3 1952, Preuves, articles (1951–1968). « L’Œuvre du xxe siècle » : une réponse, ou une question ? (mai 1952)
5 aire classique ? Autre paralogisme de ce siècle : jamais on n’avait vu pareille liberté de recherche et de formulation, jamais
6 pareille liberté de recherche et de formulation, jamais moins de scrupules d’expression, dans les sciences, les arts et les l
7 , dans les sciences, les arts et les lettres ; et jamais non plus de conformismes plus pesants, plus acharnés à contrôler les
4 1952, Preuves, articles (1951–1968). Le sens de nos vies, ou l’Europe (juin 1952)
8 aste, d’un ordre, d’un Karma, dont personne n’est jamais sorti que par la mort (ou par la sainteté, une fois sur des millions)
9 les autres. Or cette croyance, l’Asiatique ne l’a jamais eue. Ses religions ne l’y préparent nullement, puisqu’elles tendent a
5 1953, Preuves, articles (1951–1968). Deux princes danois : Kierkegaard et Hamlet (février 1953)
10 t abandonné dans la plus complète solitude qu’ait jamais connue un grand esprit. Un an plus tard, épuisé par ce duel qu’il men
11 et, auquel il se réfère souvent, mais dont il n’a jamais expliqué la nature. Nous savons cependant que le secret était lié à l
12 séparation : « Elle me demanda : Ne veux-tu donc jamais te marier ? Je répondis : Oui, dans dix ans, quand le feu de la jeune
13 d’ordinaire, et même plus pétillant d’esprit que jamais  : c’était nécessaire… » Il me semble que cette conduite, dans sa dupl
14 . Car le poète, lui non plus, ne sait et ne saura jamais s’il ne fait qu’épouser un rythme errant, ou s’il le crée tout en cro
15 lui qui ne renonce pas à la vraisemblance n’entre jamais en relation avec Dieu. » Si Abraham n’avait pas accepté l’invraisembl
16 avait pas accepté l’invraisemblable, il ne serait jamais parti pour un pays dont il ne savait rien. Mais accepter l’invraisemb
6 1953, Preuves, articles (1951–1968). À propos de la crise de l’Unesco (mars 1953)
17 este loin d’épuiser la question. Car l’Unesco n’a jamais prétendu faire la culture, ou faire de la culture. L’Unesco veut aide
7 1953, Preuves, articles (1951–1968). « Nous ne sommes pas des esclaves ! » (juillet 1953)
18 . C’est ici le lieu et le temps de le répéter, ou jamais  : d’autres que les Soviets ont tiré sur la foule des prolétaires reve
19 rs intérêts ou de valeurs couvrant ces intérêts ; jamais au nom de la justice et des libertés populaires. J’imagine deux chose
8 1953, Preuves, articles (1951–1968). Les raisons d’être du Congrès (septembre 1953)
20 ique dans ses interprétations du réel et pourtant jamais achevée ; absolument contraignante pour l’esprit et pourtant créatric
9 1954, Preuves, articles (1951–1968). La table ronde de l’Europe (janvier 1954)
21 ans elle, nos chroniques régionales nous seront à jamais inintelligibles, et nourriront les plus fatales erreurs : celles qui
10 1954, Preuves, articles (1951–1968). Il n’y a pas de « musique moderne » (juillet 1954)
22 urcell ou Monteverde. Du temps de Haydn, on n’eût jamais joué des auteurs du xviie siècle, ni même les œuvres anciennes de Ha
11 1954, Preuves, articles (1951–1968). De Gasperi l’Européen (octobre 1954)
23 claration de haine à toutes les autres femmes ? » Jamais il n’a voulu parler de la « grandeur » de l’Italie, mais il s’est con
12 1954, Preuves, articles (1951–1968). Politique de la peur proclamée (novembre 1954)
24 si l’Allemagne disparaissait totalement et à tout jamais . Car s’il n’en restait qu’un, je craindrais celui-là, dit en substanc
25 lions par an. » Or « le communisme, en Chine, n’a jamais été un mouvement de masse », déclare M. Bevan. « Notre tâche, m’a dit
13 1955, Preuves, articles (1951–1968). De gauche à droite (mars 1955)
26 é de rejoindre la ligne communiste. S’ils ne sont jamais arrivés à la trouver, c’est qu’ils la cherchaient vers la gauche. Auj
14 1955, Preuves, articles (1951–1968). Le Château aventureux : passion, révolution, nation (mai 1955)
27 stoire. Les grandes révolutions européennes n’ont jamais renversé aucun tyran. Au contraire, elles en ont établi, de très gran
28 contre le But dernier de l’Aventure, qui ne peut jamais être saisi que par la foi. Le christianisme se distingue de la plupar
29 s quand l’homme en vient à sentir qu’il ne pourra jamais atteindre au but final s’il n’accepte pas en même temps que la Grâce
30 l’obéissance et à l’amour. La révolte ne se lève jamais contre la force à son zénith. Mais, d’un pouvoir qu’on tient pour aff
31 st rien. L’Occident comme ensemble historique n’a jamais été converti, et il ne saurait l’être, en vérité, du seul fait qu’il
15 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure occidentale de l’homme : L’exploration de la matière (août 1955)
32 rsuivre ce processus à l’infini sans être comblée jamais . La science moderne est née d’une rationalité qui, loin de se referme
33 Mais il faut voir tout de suite que cela ruine à jamais les « certitudes » de la pensée matérialiste. Celles-ci se fondaient
34 dre, et nulle interdiction d’interroger, n’auront jamais raison de cette Question : elle nous juge et pose nos limites, qui so
35 ement que la science ne connaît pas, et ne pourra jamais ni intégrer, ni réfuter comme illusoire. Et c’est la seule définition
36 — aurait-elle grand-chose à lui offrir ? Elle n’a jamais été plus éloignée des grandes affirmations de Nicée. Elle fait de l’h
16 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure technique (octobre 1955)
37 isément rédigea nos manuels scolaires, et qui n’a jamais rien inventé32. Finalement, de Nietzsche à Spengler, en passant par S
38 comme une âme enfermée dans un corps. Il ne sera jamais libre et vraiment bon que s’il parvient à s’évader de la chair, de la
39 t faux de penser que les peuples d’Occident aient jamais cherché et voulu ce qu’ils reçoivent aujourd’hui comme leur dû. Que v
40 l’époque. Mais le téléphone, simple appareil, n’a jamais rien fait par lui-même, et c’est toujours quelqu’un qui vous appelle
41 les masses en loisirs, plus largement qu’elle n’a jamais payé ses actionnaires en dividendes, le technocrate ne cessera pas d’
42 esoins qu’elle pousse en avant. L’âne pourra-t-il jamais rejoindre la carotte après laquelle il court depuis un siècle et demi
43 moyens de culture. On y publie plus de livres que jamais et à vil prix : les bibliothèques et les foyers de culture locaux se
44 e que l’appât du gain ou du confort n’est presque jamais leur motif. (Cf. D. Brinkmann, Mensch und Technik, 1936, p. 85 à 92 e
17 1956, Preuves, articles (1951–1968). Les joyeux butors du Kremlin (août 1956)
45 on le style d’un Vychinski, stalinien s’il en fût jamais . Elle n’en marque pas moins la naissance du nouveau régime collégial.
46 ue, c’est une simple figure de langage : elle n’a jamais gêné Staline lui-même47. « Dictature du Prolétariat » est une autre f
47 familles et les amis de ces complices, ruinent à jamais , par un exemple décisif, la seule excuse des camps qu’ils ont peuplés
48 Deutscher. Rien ne prouve que le stalinisme ait jamais existé comme système défini, en dehors de l’action de Staline ; rien
49 u’il n’est pas d’autre voie, et que vous ne serez jamais libres à moindre prix.   D’autres difficultés créées ou révélées dans
50 e orthodoxe, devrait montrer soit que Staline n’a jamais rien fait par lui-même — ce qui aurait pour effet de le réhabiliter,
51 de Staline (il rend les peuples féconds !) n’ont jamais fait de mal qu’à leur auteur. Mais Sartre parle d’un « culte de la pe
52 es et agissant collégialement que notre Parti ait jamais eus… » Discours de Staline au XVe Congrès du Parti, en 1927. 48. Le
18 1956, Preuves, articles (1951–1968). Sur Suez et ses environs historiques (octobre 1956)
53 jeter dans les bras de Moscou, qui ne vous aidera jamais sans condition ? A. Parce que Moscou vous emm… et que ça me plaît. B.
19 1956, Preuves, articles (1951–1968). Sur l’Europe à faire (novembre 1956)
54 i survit. B. L’Europe que vous dites vaticane n’a jamais existé du tout. Il y avait les trois Grands. Ils ont fait la CECA, au
55 s. Mais de quoi veut-on que nous nous libérions ? Jamais je ne me suis senti si libre ! » Ainsi parle Joliot-Curie, au congrès
20 1956, Preuves, articles (1951–1968). Sur le rêve des sciences (décembre 1956)
56 tron va plus loin que toutes celles que l’homme a jamais faites par le moyen des sciences physiques, puisqu’elle va dans une s
21 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la honte et l’espoir de l’Europe (janvier 1957)
57 uvement de l’Histoire qui a déclenché sa marche à jamais bouleversante, et ce ne sont pas des hommes de main qui l’ont conduit
58 si elle est plus indécente que pitoyable. A-t-on jamais « le droit » de s’indigner d’un crime ? Oui, disent-ils, à la seule c
22 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la neutralité européenne (II) (avril 1957)
59 mposent comme la seule solution viable. « Je n’ai jamais trouvé qu’il y ait la moindre force dans l’idée d’une Europe unie »,
60 aines. Or il est clair que ces bombes H ne seront jamais utilisées si les Russes interviennent chez les « neutres » de l’Est.
61 e ou pouvoir se déclarer tel. Mais nous ne serons jamais indépendants si nous refusons de nous fédérer. Ici, deux grandes ques
23 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur le pouvoir des intellectuels (juillet 1957)
62 sse et les revues. L’homme de la rue ne l’emploie jamais , et cela pour la raison bien simple qu’il ne saurait imaginer un seul
63 emi qui le supprime. Et, par la suite, ce ne sont jamais les libéraux qui rétablissent la liberté, mais la force brutale des a
64 e en se mêlant ? Le pâtre yodleur d’Appenzell n’a jamais vu l’industriel racé de Winterthur, ni le banquier anglomane de Genèv
24 1957, Preuves, articles (1951–1968). L’échéance de septembre (septembre 1957)
65 e l’affaire algérienne n’est plus (si elle le fut jamais ) une affaire nationale, ni même internationale, parce qu’elle relève
25 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur le crépuscule d’un régime (octobre 1957)
66 yaient vraiment les hommes égaux, ils ne feraient jamais d’élections, car celles-ci visent au choix des meilleurs. Ils mettrai
67 s. Elle règne, taciturne, au plus bel espace vide jamais délimité par l’artifice humain. 66. Aristocratie : de aristo, excel
26 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur un certain cynisme (septembre 1957)
68 à la réalité des choses, et ne l’exprime presque jamais . Et tâchez de lire d’autres livres. A. — Justement, j’allais vous dem
69 paradoxe au carré. Voyez Breton qui ne se lassera jamais de découvrir mages et mystiques de tous les temps mis au futur. Voyez
27 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur l’Europe à faire (novembre 1957)
70 mis et condamné d’avance aux yeux de l’opinion si jamais votre Europe fait mine de résister aux libérateurs sibériens. La bonn
71 ier du précédent.) Mais les Anglais n’accepteront jamais d’entrer dans une Europe qui ne serait pas déjà faite, quitte à se pl
28 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur la fabrication des nouvelles et des faits (février 1958)
72 fois-ci, la trêve des confiseurs : il ne se passe jamais rien dans le monde entre le 24 décembre et le 2 janvier, les discours
73 vertus que l’indignation chronique, laquelle n’a jamais rien construit. Ces vertus, par malheur, ne sont pas éloquentes. Et c
29 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur la prétendue décadence de l’Occident (avril 1958)
74 la « désintégration de nos valeurs » n’exerceront jamais une action comparable en étendue et profondeur à l’influence restaura
75 n les yeux devant cette évidence que vous n’aviez jamais enregistrée. L’affaiblissement du support matériel reste le seul moti
76 as et qu’elle a très peu de chances de le devenir jamais , puisqu’elle ignore le bien des autres et ne se prépare donc point à
30 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le régime fédéraliste (II) (septembre 1958)
77 ux religions, deux idéologies, ne se contenteront jamais d’une vérité moyenne. C’est tout ou rien. Que la victoire reste indéc
78 aient très souvent le ministère, très rarement ou jamais une politique : c’est que la politique réelle n’existait plus pour eu
79 s de l’avenir du régime. Car la vie politique n’a jamais dépendu des articles et paragraphes. Elle dépend de l’angle de vision
31 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le vocabulaire politique des Français (novembre 1958)
80 ime où le peuple exerce la souveraineté, elle n’a jamais été réalisée et ne saurait l’être. On a donc tacitement convenu d’app
32 1959, Preuves, articles (1951–1968). Nouvelles métamorphoses de Tristan (février 1959)
81 ui est certain, c’est que le roman occidental n’a jamais décrit, jusqu’ici, de passion qui s’enflamme pour un objet tout proch
82 aires. C’est qu’en réalité, H. H. et Lolita n’ont jamais connu ce que j’appelle « l’amour réciproque malheureux ». Lolita n’a
83 lle « l’amour réciproque malheureux ». Lolita n’a jamais répondu à la passion tendre et sauvage de son aîné. De là l’échec du
84 taxe et son vocabulaire, on rit souvent, on n’est jamais ému. Tel qu’il est, cet ouvrage parfait reste, aussi, un Tristan manq
85 pour lui d’une nostalgie vague, bien qu’il n’eût jamais songé alors qu’il possédait une sœur réelle et vivante… Incontestable
86 fugace, fluide : fais ce que veux… Un homme ne va jamais si loin que lorsqu’il ne sait pas où il va… Ils étaient debout mainte
87 tée, adorée, aux éclats toujours imprévisibles, à jamais sublimes et tragiques ! Oh ! comme il est doux d’exister. Comme il es
88 lement par antithèses et paradoxes. Car on n’aura jamais assez de mots et de métaphores, et de clichés réinventés, et de symbo
89 est vraie d’abord en rêve, et n’existe peut-être jamais mieux que dans l’élan lyrique de son récit. Lié plus que tout autre à
90 ême de l’obstacle excitant, celui qui ne dépendra jamais que de l’être même : l’autonomie de la personne aimée, son étrangeté
33 1959, Preuves, articles (1951–1968). Sur une phrase du « Bloc-notes » (mars 1959)
91 e silence, après tant de phrases que vous n’aurez jamais écrites — et dont je vous rends l’hommage de vous tenir comptable — e
34 1959, Preuves, articles (1951–1968). Rudolf Kassner et la grandeur (juin 1959)
92 , peut bien nous stimuler, mais ne nous détermine jamais … Cet homme indiscret est distrait, et sa distraction vient de l’intér
93 t sa distraction vient de l’intérieur… Il ne peut jamais sortir de son moi sans trahison et chaque manifestation de son essenc
94 e, une seule sentence énigmatique à méditer, sans jamais oublier le risque du coup de bâton appliqué par le maître au disciple
95 qu’on ne saurait croire un seul instant qu’il ait jamais voulu donner un enseignement bouddhiste, ni se présenter après coup «
96 , je lui aurais posé des questions qu’il laisse à jamais sans réponse. Je lui aurais dit sans doute : le but du zen est de nou
35 1960, Preuves, articles (1951–1968). Sur la détente et les intellectuels (mars 1960)
97 écrit-il. Balzac, Stendhal, Flaubert, etc., n’ont jamais exprimé l’idéologie bourgeoise, et il serait absurde de prétendre que
98 mingway, Faulkner, Graham Greene ou Saroyan aient jamais défendu l’impérialisme, le capitalisme, le colonialisme… » Cependant,
36 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (I) (avril 1961)
99 d’une façon si diabolique que je ne pourrai plus jamais l’oublier. C’est elle qui m’a poussé, comme Elvire, hors de la nuit t
100 é d’être séduite… C’est pourquoi elle ne se fâche jamais contre son séducteur, du moins s’il l’a vraiment séduite ».97 L’érot
101 iel », l’individualité n’existe pas : il n’y aura jamais à ses yeux infidélité ni tromperie, mais seulement répétition et mult
102 es, le Jeune Homme d’« In Vino Veritas », qui n’a jamais encore aimé, a beau jeu de faire éclater l’absurdité tragi-comique de
103 eligieux ». Mais on comprend qu’elle n’y arrivera jamais avec une morale sans passion. Je vois enfin que la personne de Kierke
104 unique, la parole et l’image fussent demeurées à jamais impuissantes à l’atteindre. Et c’est tout spécialement par l’effet de
105 désir d’un repas du soir de la connaissance, qui jamais plus ne lui tombera en partage ! — Car le monde des choses tout entie
106 ’on prend que Don Juan les dédaigne ? N’aurait-on jamais lu le Catalogue ?) Entendu, accordé pour l’essentiel. Mais quoi ! Don
107 ccordé pour l’essentiel. Mais quoi ! Don Juan n’a jamais existé, il est un mythe ; et la plus grande différence entre Casanova
108 de Nietzsche : « Le mot le plus pudique que j’aie jamais entendu : — Dans le véritable amour, c’est l’âme qui enveloppe le cor
37 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (II) (mai 1961)
109 qu’hypnotise un objet merveilleux, dont il n’aura jamais épuisé la richesse. L’un posséda mille et trois femmes, l’autre une s
110 sentiment pur, douleur-joie pure, et ne sera plus jamais aussi nettement distinct de tout autre douleur ou joie. Le sentiment
111 ale ; ou plutôt deux tempéraments qui ne pourront jamais s’y accommoder. L’un exige l’intensité toujours accrue, l’autre l’exc
112 tant, la nouveauté et le changement, et qu’il n’a jamais souhaité mieux. « Le croire malheureux parce qu’il va de l’une à l’au
113 vient de citer reste un peu court. Il n’accédera jamais à l’érotisme, qui est dépassement de l’instinct et des faims animales
114 t qui peut encore aimer qui ? C’est dans l’énigme jamais résolue de ce nirvana romantique (où le Souffle du Monde est encore u
38 1961, Preuves, articles (1951–1968). Pour Berlin (septembre 1961)
115 traité de paix avec le régime de Pankow, qui n’a jamais été en guerre avec les Russes et qui n’existe que par eux. Les motifs
39 1963, Preuves, articles (1951–1968). Le mur de Berlin vu par Esprit (février 1963)
116 n coûté ?) 4°) « Le mur rend plus nécessaire que jamais une discussion avec le pays qui l’a construit. » Ce dernier argument
40 1963, Preuves, articles (1951–1968). Une journée des dupes et un nouveau départ (mars 1963)
117 t une Europe forte et autonome, donc unie. Il n’a jamais parlé d’une « Europe des patries »134, pas plus que d’une « Algérie f
118 n 1953 que les Six ne seraient — s’ils existaient jamais , ce dont il doutait — qu’une trahison de la grande Europe, une « mauv
41 1964, Preuves, articles (1951–1968). Un district fédéral pour l’Europe (août 1964)
119 s vieilles coutumes ! Temps perdu ! Ça ne se fera jamais  ! » Je me souviens d’un débat devant le micro, en février 1953, au co
120 notre arrivée tardive au Conseil de l’Europe n’a jamais été justifiée — comme disaient mes instituteurs. Qu’en est-il de la s
121 La neutralité suisse n’est pas un dogme. Elle n’a jamais été qu’un moyen politique mis au service de notre indépendance ; elle
122 oblème du régime politique de l’Europe de demain, jamais encore abordé de front par les États ni même par l’opinion publique m
123 ort hôtelier, libres pour travailler et neutres à jamais . On arrêterait les frais de l’Histoire, une fois les mirages payés. O
124 tard pour la reconstituer, à supposer qu’elle ait jamais été conforme à autre chose qu’au rêve des Suisses, à la littérature r
125 vrai demain, et il doit l’être, mais le sera-t-il jamais si nous restons muets ? Malgré tout ce qui nous retient, mais nous po
42 1966, Preuves, articles (1951–1968). André Breton (novembre 1966)
126 bien de poètes, et plus encore de peintres, n’ont jamais pu vraiment s’approuver dans leur cœur, parce que Breton ne les avait
127 ixe siècle le bénéfice de l’extrême fraîcheur. » Jamais Breton ne s’est mieux défini. Je pense au soir où il déclara qu’il ét
128 e tribunal du Groupe. Mais après tout, je n’avais jamais été surréaliste d’observance, comment m’exclure ? Et il n’avait aucun
129 lots, entre le délire et l’extrême rigueur il n’a jamais cessé d’inventer un chemin qui ne pouvait exister que pour lui seul.
43 1968, Preuves, articles (1951–1968). Marcel Duchamp mine de rien (février 1968)
130 ourit… Il arrive hier matin, plus ressemblant que jamais . « C’est la Savoie ! dit-il en regardant le lac. — C’est aussi le Tyr
131 faire autant avec vos fées ! » Je lui réponds que jamais un moteur n’a pu produire la moindre fée. Quant à Duchamp, il balaie
132 uite. Enfin, ce soir : — Vous me disiez qu’on n’a jamais vu vivre un groupe humain dans l’anarchie telle que je la préconise.
133 père son opinion — son OK. Probablement, je n’ai jamais atteint l’âge adulte… À propos d’âge : — La grande crise se produit v
134 le titre d’une de vos œuvres. À propos, avez-vous jamais essayé de regarder ainsi votre tableau ? — Moi ? Non. Pourquoi ? Je s
135 ons pas très vite, nous n’y arriverons sans doute jamais  : nous sauterons comme des imbéciles. Il ne nous reste qu’une alterna
136 tout bêtement par la plus grande masse d’explosif jamais réunie dans l’Histoire mais au contraire par la scission d’un point i
44 1968, Preuves, articles (1951–1968). Vingt ans après, ou la campagne des congrès (1947-1949) (octobre 1968)
137 essé d’imaginer une action pour unir l’Europe, si jamais il devenait possible d’y rentrer. Pourtant, je me sentais pris de cou
138 illait depuis deux mois sur mon texte, et n’avait jamais entendu parler de ces deux autres. On me répondit que mon projet étai
139 ésormais, que la fédération européenne ne se fera jamais sur la base « réaliste » des États-nations souverains, formule oppres
140 anifeste, dont je n’ai pas souvenir qu’il se soit jamais plaint. 149. J’amorce ainsi la suite du Journal d’une époque (1926
45 1970, Preuves, articles (1951–1968). Dépasser l’État-nation (1970)
141 et les divisent tous également, et ne coïncident jamais avec aucune frontière. Elles traversent aussi nos partis, nos confess
142 d’apaiser les ennemis de l’union en jurant de ne jamais toucher aux droits sacrés de vos États-nations ! Vous savez bien que