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s totalitaires, contre la religion des idoles. Un
lecteur
m’écrivait récemment : « Quelle réponse l’Occident prétend-il apporte
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tesse de la lumière ». Que pouvait en conclure le
lecteur
ignorant ? Sinon que les Russes, une fois de plus, etc. Or cette phot
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x fois mieux que la Russie, ce serait rassurer le
lecteur
. Mais les journaux se vendent mieux en temps de crise. Apprendre à
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apprendre à lire à tous ne sert qu’à préparer des
lecteurs
aux journaux, dans quatre-vingt-dix cas sur cent. Rôle suspect des
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nte en passant pour l’œil distrait ou fatigué des
lecteurs
de la presse du soir. Cependant, d’excellents esprits s’enflamment. C
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simple rapprochement choque le sens esthétique du
lecteur
et révolte son sens moral… Mais il se peut aussi que l’incongruité d’
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mérique est patrie d’accueil, plus que d’exil. Le
lecteur
devinera que je l’aime, malgré tout ce qui m’irrite en elle, et en dé
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l’intérêt principal qu’ils se trouvent offrir au
lecteur
: critique d’une société ou récit d’une passion ? On connaît ces pays
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t hors du mariage, recélait à vrai dire, pour les
lecteurs
du temps, des pouvoirs autrement bouleversants ! Les premières versio
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utrement redoutable, aux yeux de l’écrivain et du
lecteur
, que toute espèce d’inceste ou de passion maudite ? L’érotique du mar
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illeurs, qui ne sont pas dans ce livre, plus d’un
lecteur
sera sincèrement choqué de m’en voir parler comme d’un roman d’amour.
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ignez si légèrement au dédain ou au mépris de vos
lecteurs
? À supposer que cette réunion s’opère un jour, en dépit de vos crain
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en cause. Mais bien les auditeurs, spectateurs et
lecteurs
qui tolèrent qu’on les traite ainsi, qui paient pour ces divertisseme
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cascade d’ellipses saisissantes qui laissaient le
lecteur
pantois, comme l’antique injonction du Sphinx : devine, ou je te dévo
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ns sa forme — ce dont certaine clarté dispense le
lecteur
. On pourrait dire aussi que l’indiscret est celui qui se préoccupe de
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Occident. Je ne pouvais présenter Kassner à des
lecteurs
dont la plupart ne l’ont pas lu, en suivant la méthode usuelle : car
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idu qu’avec joie et reconnaissance, j’appelle mon
lecteur
. » C’était là le prochain par excellence, et — nous le savons par le
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près d’une année en Allemagne hitlérienne (comme
lecteur
de français) j’avais coutume de dire à ceux qui me questionnaient sur
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vie littéraire de Paris.) Pourquoi ne pas dire au
lecteur
qui sont les gens que l’on publie ? Quelques lignes en fin de numéro,
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ument le plus bouleversant si l’on écrit pour les
lecteurs
d’ Esprit , grâce au mur l’Ouest a pu « bannir Brecht des scènes alle
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oins connu mais d’un intérêt considérable pour un
lecteur
d’aujourd’hui. Comme dans Le Contrat social, il s’y fait l’avocat d’u