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différer, fantaisie, besoin d’imprévu, sérénité,
loisir
, maîtrise de soi, individualité et liberté… On proteste au nom de la
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er : la technocratie. Une promesse effarante : le
loisir
. La technocratie. L’homme qui cesse de sentir et de vouloir les buts
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angoisse devant les perspectives vertigineuses du
loisir
, qui poseraient d’une manière immédiate et concrète la grande questio
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uation. Si demain la technique paye les masses en
loisirs
, plus largement qu’elle n’a jamais payé ses actionnaires en dividende
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n prestige s’évanouira dans la mesure même où les
loisirs
et leur contenu deviendront le problème vital et passionnant. Alors l
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her de réaliser enfin ses bénéfices humains. Les
loisirs
. Cette guérison du mal technique par la technique elle-même est-elle
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ndis que la production ne cessait d’augmenter. Le
loisir
apparaît ainsi comme le sous-produit de la technique, dont le but pri
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de la technique et l’un de ses buts possibles, le
loisir
, a diminué d’un tiers pendant ce laps de temps. Un deuxième but qui e
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cercle arctique (Suède et Norvège), condamnées au
loisir
pendant six mois d’hiver : elles se tournent vers la culture. Or il s
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récisément qui nous permet ce retour en créant du
loisir
. Et quant à la mystique, elle suppose avant tout la connaissance préc
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terreur. 41. L’Encyclopédie de 1765 définit le
loisir
comme « le temps vuide ». Elle suppose donc que le travail est le vra
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stance des syndicats aux techniques créatrices de
loisirs
(automation), c’est-à-dire de « temps vide », que l’on appelle chômag
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l’on appelle chômage. On refuse de considérer le
loisir
comme le but même du machinisme. Or il pourra le devenir dès que les