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le, elle mourrait. J’indique tout de suite que le
mal
spécifique de la personne, c’est l’individualisme, qui a fait tant de
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’est d’une part le début de la guérison, quand le
mal
est d’ordre psychique ; c’est d’autre part une source de confiance en
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ute pratique aussi, parce que cela fait autant de
mal
aux fins qu’aux moyens. D’une part, la politique, prise pour fin abso
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deux côtés de la question. Ce loup ne pense pas à
mal
, il a grand-faim, il a beaucoup lu Marx, et il est “partisan de la pa
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n, et l’appuie cette fois-ci sur une doctrine. Le
mal
serait entré dans la peinture, dit-elle, avec les pommes de Cézanne,
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idiques, elle pose un ordre, distingue le bien du
mal
, définit les raisons de vivre et de mourir, et dresse chaque homme, d
7
s modifications qu’il nous apporte, en bien et en
mal
, s’annule. La croyance au Progrès collectif demeure un pur et simple
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ujourd’hui, nous imitent — pour leur bien et leur
mal
à la fois — mais nous, bien au contraire, au lieu de les imiter, nous
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ouvernements — et c’est normal — qu’une espèce de
mal
nécessaire, un de ces irritants problèmes périphériques qui viennent
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a planète ne peut se donner qu’un but très vague,
mal
défini et presque vide de contenu proprement culturel. (En fait, on s
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en plus, l’on accorde à cette dernière, au reste
mal
interprétée, toute l’autorité qu’on retire à la religion et aux moral
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es, ni de recettes miraculeuses pour supprimer le
mal
et assurer le bien dans un délai garanti. Mais elle a déterminé clair
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hui ceux qui veulent mettre fin à la cause de ces
maux
, ceux qui entendent sauver par la fédération le meilleur de notre cul
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par une ironie noire, mais sans porter remède au
mal
. Je lui ajoute ici un exemple topique. Presque tout le monde, aujourd
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n conséquence la pire des politiques. Qui dira le
mal
fait à l’Europe par ces « grandes voix » débitant avec âme des sophis
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veaux » (voire choquants) pour les esprits encore
mal
nettoyés des routines d’un passé récent, et plus féconds pour introdu
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oisses de son cœur, il finira par voir en elle le
Mal
lui-même. Suivons ce procès. Lorsque l’ensemble des rites, des croyan
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la Nature. Le Dieu du Bien ne peut être auteur du
Mal
. La Nature est donc l’œuvre d’un Autre. On a reconnu cette attitude m
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rsées : ce n’est plus la Nature qui représente le
Mal
, mais c’est l’œuvre de l’homme, l’implacable Technique, personnifiée
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mine et nous « déshumanise ». Cette projection du
Mal
sur la machine trahit un fléchissement de la vie spirituelle. C’est b
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e, très mauvais s’il procède de notre orgueil. Le
mal
n’est pas dans les choses, mais dans l’homme. Il est lié à notre libe
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puisse acquérir une existence indépendante ? Son
mal
provient de notre faute, et son bien fait partie de l’effort vers le
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effort vers le salut. Cessons donc de projeter le
mal
qui est en nous sur les choses, machines ou Nature, douées d’intentio
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mporte de distinguer. 1° L’idée chrétienne que le
mal
est dans l’homme, et que la Nature est innocente, leur fait craindre
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echnique augmente la capacité humaine de faire du
mal
plutôt que du bien, tout en séparant l’homme des rythmes naturels, co
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aliste, l’un et l’autre unilatéraux. 2° L’idée du
Mal
est projetée à nouveau non plus sur la Nature mais bien sur la Techni
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énéfices humains. Les loisirs. Cette guérison du
mal
technique par la technique elle-même est-elle une utopie ? Voyons d’a
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u’en 1880.) Ces chiffres, je l’avoue, me laissent
mal
convaincu : la notion même d’un « niveau de vie moyen » n’est pas bie
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érité, et peu importent les moyens.) On voit donc
mal
, à première vue, comment une ère technique conduirait aux religions.
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e culte, en tant que tel, n’a pas fait le moindre
mal
à l’URSS, ni aux PC45. Bien au contraire. La meilleure preuve, c’est
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ques années de « rééducation » ne feraient pas de
mal
à tous ces fonctionnaires dont les réflexes ont été conditionnés pend
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ens viennent d’en condamner en URSS même, on voit
mal
ce qu’il peut en rester qui ait pu se livrer à l’autosuppression, sin
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en que les communistes y soient très peu et assez
mal
représentés. « Verser dans l’anticommunisme », aux yeux d’un Sartre,
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cesseurs ; attribuer du jour au lendemain tout le
mal
qui s’est fait sous Staline à un « culte de l’homme » qu’on se bornai
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i fait l’Histoire. En voici un, pourtant, qui l’a
mal
faite. C’est donc qu’il faisait le jeu d’une force bien réelle, comme
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rend les peuples féconds !) n’ont jamais fait de
mal
qu’à leur auteur. Mais Sartre parle d’un « culte de la personne ». Ét
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tres chancellent. Toutes les dictatures finissent
mal
. Avions-nous vraiment oublié cette leçon simple de l’Histoire, trop c
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our en faire des citoyens : ce qui au fond est un
mal
imaginaire, et un bien réel pour eux ; car où est le mal… d’être libr
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ginaire, et un bien réel pour eux ; car où est le
mal
… d’être libre au lieu d’être esclave ? » Là-dessus, l’on discutera s
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la neutralité un alibi décent de « l’apaisement »
mal
famé. Plus obscur, ou peut-être refoulé, un motif d’un autre ordre hé
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on de l’esprit d’aventure correspond à un moindre
mal
que toute guerre, « gagnée » ou « perdue ». On voit donc mal les cont
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te guerre, « gagnée » ou « perdue ». On voit donc
mal
les contre-indications de l’idée de neutralité. Mais on n’a supposé q
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en lui donnant pour défenseurs les intellectuels
mal
famés. Mais logiquement la phrase ne se défend pas, comme on le voit
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défendre, depuis un siècle et demi, tant bien que
mal
il est vrai, contre ses propres inventions, et les assimiler, non san
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le nom de démocratie, ce n’est qu’une démocratie
mal
éduquée, insuffisamment éduquée, que vous semblez vouloir condamner.
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empêcher de penser que les Soviets ne sont pas si
mal
, puisqu’ils ont lancé leur Spoutnik. Si les États-Unis l’avaient lanc
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ham comme reporters : elle ne rattrapera rien, le
mal
est fait. J’ai parlé de bêtise. Entendons-nous. J’appelle ainsi le co
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que la science russe est en retard, il était bien
mal
informé : le congrès des savants atomistes (à Genève, 1955) avait lar
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s que provoque son application sont le signe d’un
mal
plus profond. Le grand délire nationaliste qui a provoqué les guerres
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ouvelle Constitution est peut-être le mot le plus
mal
entendu par la plupart des hommes de notre temps, et particulièrement
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que l’autre et représentant par suite un moindre
mal
— qu’on me dise alors ce que l’on choisit, du système suisse ou de so
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bsédées par le problème de leur unité collaborent
mal
avec les autres : qu’une nation-bloc, rigide et intégriste, s’intègre
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’une nation-bloc, rigide et intégriste, s’intègre
mal
dans un ensemble fédéral conditionné par sa souplesse. Elle propose d
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Ce qui est sûr, c’est que l’amour-passion demeure
mal
vu, mais n’en fascine que mieux l’homme et la femme du xxe siècle am
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é ? Le peuple russe condamne Pasternak pour avoir
mal
parlé des commissaires. Mais Pasternak les attaquait pour avoir trahi
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indiscret nous vaut une description inégalable du
mal
du siècle. Ici, le mépris ne porte aucune atteinte à la perspicacité
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xxe siècle. En abordant cette œuvre difficile et
mal
connue (surtout en France) par l’un de ses aspects les plus particuli
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ntendu avec les grands capitalistes, mais au plus
mal
avec les chefs syndicalistes, et que les vulgarités de Hollywood, con
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ore qu’une vaste confusion. Admettons que je voie
mal
, et que les conditions, les données mêmes du dialogue aient changé. J
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ongénitale dans l’attitude des communistes russes
mal
ressuyés du stalinisme, cette terreur sincère devant le dialogue égal
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ent et oppriment tant de cultures traditionnelles
mal
préparées à les assimiler. Elles viennent enfin, ces menaces contre l
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ns philosophiques 107 : Il ne faut pas penser de
mal
du paradoxe, cette passion de la pensée, et les penseurs qui en manqu
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uérants ! » et leur morale, au-delà du bien et du
mal
, sera « la danse dans l’esprit. »120 Voici sans doute le texte capit
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onnue ? 94. Nietzsche, Par-delà le bien et le
mal
, n° 106. 95. Kierkegaard dit en termes hégéliens : conforme à l’idée
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qui enveloppe le corps. » (Par-delà le bien et le
mal
, 142.) 99. Ou bien… ou bien, ibid. 100. Kierkegaard voit très bien
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ecque, chapitre II. 113. Par-delà le bien et le
mal
, n° 260, fin. 114. Aurore, n° 109. 115. L’Origine de la tragédie
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des idoles (1888). 120. Par-delà le bien et le
mal
, passim. 121. Aurore, n° 327. 122. Aurore, n° 429. bd. Rougemon
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l le paye, et de le trahir si les choses tournent
mal
; pour Mazetto, c’est d’empêcher Zerline de succomber aux entreprises
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relevait en effet des Affaires étrangères, plutôt
mal
vues à cause de l’adjectif. Notre demande d’association au Marché com
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pansion de l’industrie suisse, cause directe du «
mal
» en question, si c’en est un. Mais il y a plus. Les traits typiques
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peut-être mieux ainsi. Mais notre peuple comprend
mal
ce qui est en jeu. Je ne suis d’accord, pour ma part, ni avec ceux qu
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e fera ? Notre fédéralisme est peu connu, ou très
mal
connu hors de Suisse ; notre neutralité n’y est que trop connue. Pour
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ront par les États ni même par l’opinion publique
mal
éclairée. (Qui sait vraiment ce que signifie le fédéralisme ?) — d’ex
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déclarations. (Ce que nous faisons tant bien que
mal
avant de reprendre l’entretien devant le micro l’après-midi.) » Vingt
75
es de factions et de personnes, ou en initiatives
mal
exploitées. À La Haye, Paul Reynaud avait dépassé les fédéralistes en
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le reste du monde, notamment par le tiers-monde,
mal
décolonisé à cet égard… Qu’est-ce en somme qu’instituer un État-natio