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ident prétend-il apporter à l’inquiétude du monde
moderne
? » Je serais tenté de lui dire : l’esprit critique. Car cet esprit n
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masse homogène, uniforme, que naissent toutes les
modernes
tyrannies. On ne peut forcer personne à être libre, alors qu’il faut
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pour laquelle on ne peut faire de propagande sens
moderne
, c’est justement la liberté, puisqu’elle cesserait d’être la liberté
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Strasbourg ou ailleurs, nous dotant d’instruments
modernes
et puissants (politiques, scientifiques, économiques, sociaux) au ser
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voit pas de précédent à l’entreprise, dans l’ère
moderne
. Mais on songe aux jeux séculaires, dont la fonction, selon l’oracle
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ce demi-siècle, le lieu géométrique de l’aventure
moderne
: cubisme, Apollinaire, ballets de Diaghilev, École de Paris, groupe
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de la fécondité et de la mort. Dans notre Europe
moderne
, éduquer signifie au contraire amener le jeune homme à son autonomie,
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uité, les civilisations magiques de l’Asie et les
modernes
entreprises totalitaires, l’Europe nous apparaît comme une espèce de
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ec le monde collectiviste. Je dis que nos valeurs
modernes
, actuelles (le sens que nous donnons à nos activités) si elles ne tra
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t pourquoi, enfin, les créateurs de la démocratie
moderne
, les Anglo-Saxons, attachent une pareille importance à la possession
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ssion, ce fut son attaque contre le christianisme
moderne
au nom du Christ de l’Évangile. Tous ses ouvrages esthétiques et phil
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terrible : le soi-disant christianisme des temps
modernes
est une tromperie, une immense illusion. Il ne ressemble pas davantag
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conférence groupant les plus grands compositeurs
modernes
, avec leurs interprètes et leurs critiques, poursuivra cet effort dan
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lle pas une partie décisive de la culture au sens
moderne
? Certes, la question des rapports entre la science et la liberté a f
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aine mesure, se jouer de la tyrannie ; la science
moderne
le peut de moins en moins. Pour des raisons pratiques d’abord, des ra
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ue fasse l’inquiétude et même l’angoisse du monde
moderne
. À cela s’ajoute le fait que les inventions techniques, qui sont les
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nt parmi les plus graves qui se posent à l’esprit
moderne
. Par une chance rare, elles sont aussi celles qui passionnent le gran
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Il n’y a pas de « musique
moderne
» (juillet 1954)r s Quand on me demande : « Aimez-vous la musique
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Quand on me demande : « Aimez-vous la musique
moderne
? » c’est qu’on attend que je dise non. Je réponds oui pour inquiéter
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chose dont on me parle n’existe pas. La « musique
moderne
», en effet, n’est guère plus qu’une manière de parler. C’est l’inven
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fut composé dans notre siècle. Bref, la « musique
moderne
» est celle que l’on n’aime pas. (Parce qu’elle ne ressemble pas à ce
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pas à celle que l’on aimait.) Parler de musique «
moderne
» en général, comme on le fait, c’est supposer quelque manière d’écol
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yle aussi radicales que celles qui séparent nos «
modernes
», Hindemith et Berg, par exemple, ou Bartók et Britten, ou le Stravi
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u, — s’il en est un. Ne parlons plus de « musique
moderne
». Parlons seulement d’œuvres contemporaines. ⁂ Il faut pousser plus
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’aujourd’hui, c’est qu’ils sont justement moins «
modernes
» et moins naïvement de leur temps, que ne le furent un Rameau, un Ha
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mé par sa discothèque, a cessé lui aussi d’être «
moderne
», pour s’habituer à vivre dans l’histoire. Il faut enfin l’avouer :
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in l’avouer : toutes les autres époques ont été «
modernes
», sauf la nôtre ! Notre grand public se nourrit de musiques des époq
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rands concerts du dimanche ne jouent plus que les
modernes
d’autres temps. D’où l’aspect forcément étrange que prennent les musi
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rai maintenant sans hésiter : « J’aime la musique
moderne
de tous les temps, et même du nôtre — la plus rare. » 7. Pierre Bou
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. Rougemont Denis de, « Il n’y a pas de “musique
moderne
” », Preuves, Paris, juillet 1954, p. 75-77. s. Le texte est précédé
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t qu’il était plus stimulant de se faire musicien
moderne
, de toujours dissoner (fût-ce avec des accords de do majeur) et d’ess
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’elle sera moins chrétienne. Il y a donc un sacré
moderne
. Et ces trois noms révèlent ses puissances d’envoûtement. Ennemi de l
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e soient conduits en « révolutionnaires » au sens
moderne
de l’expression. Certes, l’Église organisant les groupes de convertis
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conclure en poussant à l’absurde que l’incroyant
moderne
est plus « chrétien » que ne pouvait l’être un paroissien naïf du Moy
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d’érudits que des séances houleuses de parlements
modernes
, ou même des conventions de partis en Amérique. Convoqués par l’emper
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ou », déclare Luther — inaugurant ainsi la poésie
moderne
, sœur des sciences. Les « adversaires » du Christ ont souvent mieux c
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le qui sépare la science grecque de notre science
moderne
, laquelle ne pouvait naître, selon lui, que dans un monde christianis
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a science. Entièrement différente est l’impulsion
moderne
, qui veut que l’on reste ouvert sans réserve au tout de la réalité cr
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s à l’infini sans être comblée jamais. La science
moderne
est née d’une rationalité qui, loin de se refermer sur elle-même, res
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rps-intellect-âme volitive et affective. L’erreur
moderne
est générale à ce sujet : elle en vient souvent à l’excès d’identifie
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toire ou de la physique des quantas ne le sont du
moderne
qui ne croit qu’à la science. 29. Cf. O. L. Reiser, « The Field theo
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a technique ? Long cri d’angoisse devant le monde
moderne
livré aux lois inexorables des machines : tous les penseurs du siècle
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e de révolte impuissante contre le train du monde
moderne
, faute de changer ce monde, modifie ceux qui le jugent : elle augment
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, contrecoup de la première, servira la technique
moderne
, en ôtant beaucoup de scrupules à ses agents et usagers. Histoire
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derniers aux fondateurs de nombreuses industries
modernes
. Léonard Euler, piétiste de Bâle, ne fut pas seulement le plus grand
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technique confluent dans le grand mythe de l’ère
moderne
: le Faust de Goethe est d’abord alchimiste, mais il termine son aven
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’avidité naturelle, la soif du gain sous sa forme
moderne
que l’on devait dénommer capitalisme, se soit emparée de ces données,
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ait dire avec raison, que les forces productrices
modernes
faisaient de ces prolétaires « les compléments vivants d’un mécanisme
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mêmes termes par Jean-Paul Sartre dans Les Temps
modernes
48. La voici condensée par Sartre en quelques lignes d’une clarté lim
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éer. 44. Comme le veut J.-P. Sartre, Les Temps
modernes
, n° 123, p. 1524. 45. N’est-ce pas l’avis de Sartre, qui écrit : « L
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politiques : il arrêtait le savoir. » (Les Temps
modernes
, n° 123, p. 1515). La phrase est étonnante. Qu’est-ce que la « justes
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au XVe Congrès du Parti, en 1927. 48. Les Temps
modernes
, n° 123, p. 1524. 49. Ce qui est injustifiable, c’est l’anticapitali
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s Esprit. Quant à Sartre, il écrit dans ses Temps
modernes
(n° 123, p. 1521) : « On ne répond pas à Rousset. On le laisse gagner
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es actions aux Anglais, champions de la politique
moderne
des océans. L’islam est au plus bas de sa longue décadence. L’Occiden
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ar la technique… Nous sortirons enfin des « temps
modernes
», c’est-à-dire du xixe siècle et de sa morne dialectique des classe
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ublié plusieurs centaines de pages dans ses Temps
modernes
pour démontrer que la politique des communistes était juste, M. Sartr
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ime, l’homme lui-même. Les uns dénoncent le monde
moderne
, d’autres accusent la condition humaine, comme le faisaient autrefois
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ésor des archétypes de toute humanité, et l’homme
moderne
autant qu’un autre tend à « réaliser les archétypes » : inconsciemmen
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gie nouvelle ont rayonné de là sur toute l’Europe
moderne
. Et la proximité des principales institutions mondiales, qui effraie
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rificiel et bouleversant, dont les parlementaires
modernes
, héritiers des conventionnels, cherchent à renouveler le grand frisso
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et l’illusion anachronique, aidées par la version
moderne
de Bédier, nous font prendre trop facilement pour la touchante histoi
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dépassées, ce Jardin clos serait l’Ithaque d’une
moderne
odyssée spirituelle. Mais cette présence heureuse dans l’amour partag
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antisme allemand, l’opposition de l’antique et du
moderne
, non du point de vue littéraire comme on le fit en France, mais du po
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incohérence. Que l’on considère en effet l’homme
moderne
, l’homme sans mesure naturelle : s’il ne retrouve pas de loi interne
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our Schlegel symbolisait celle de l’antique et du
moderne
, Kassner répondrait aujourd’hui par l’opposition de la grandeur mesur
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t, dans ses dialogues, mesure antique et démesure
moderne
, ou les grandes intuitions tautologiques de l’Inde et les conséquence
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u ses méthodes de ceux de n’importe quelle nation
moderne
, ou de la social-démocratie européenne, voire du « capitalisme » amér
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arties. C’est un des lieux communs de la critique
moderne
que de nier le caractère donjuanesque du personnage de Casanova. Cert
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Don Juan n’est pas seulement cosmopolite et donc
moderne
. Les succès du héros, comme ceux de Casanova, ne sont pas seulement l
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mirablement adaptées aux conditions de l’économie
moderne
— ses succès l’ont démontré — appelle sans doute une union politique
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ix qu’on sait, mais rien ne prouve que les moyens
modernes
, manipulés par le Kremlin ou par la Maison-Blanche et le Pentagone, n
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er à la neutralité : c’est devenu, dans la Suisse
moderne
, un crime de lèse-majesté. Personne n’ose donc crier trop fort, et c’
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re vrai aux yeux de l’immense majorité des masses
modernes
, en Europe et ailleurs : confort technique dans une belle nature, pai
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collines, les usines, les châteaux, les quartiers
modernes
d’une ville indéfinie longuement interrompue par des prés et des bois
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grands pas dans son studio : « L’Européen le plus
moderne
c’est vous pape Pie X ! », criait-il en déclamant Zone. Ce pape-là ne