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is par notre Histoire et par toutes nos histoires
nationales
. Tous les peuples du monde, sans exception, peuvent nous envier à cet
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ons directes, occupés à se ruiner par des guerres
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qu’on nous demande ensuite de payer, parlant de métaphysique mais pre
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tries du cinéma ou de l’édition, ses laboratoires
nationaux
, certains groupes d’intérêts privés, et finalement certains partis. A
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dmettons que le projet soit retenu. La délégation
nationale
votera pour lui à l’Assemblée de l’Unesco. Mais comment voteront tous
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n travaille pour la paix.) D’autre part, le cadre
national
ne correspond pas aux réalités de la culture : celle-ci s’est toujour
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ils le trouvent utile, par-dessus les frontières
nationales
(comme l’ont fait, par exemple, au Centre européen de la culture, les
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ns une perspective telle que les graves divisions
nationales
, linguistiques et idéologiques qui nous fascinent aujourd’hui, appara
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blème brûlant des relations entre la souveraineté
nationale
(ou ce qu’il en reste) et la future communauté supranationale. Le dia
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européennes ? Voyons le concret. La souveraineté
nationale
n’est exercée en fait que par l’État. M. van Kleffens l’a définie com
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et politiques. Il en résulte que la souveraineté
nationale
n’a plus guère d’autre existence que psychologique. Où la voit-on à l
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qui caractérisent les débats sur la souveraineté
nationale
. Tout cela demande une thérapeutique appropriée. Le moyen le plus sim
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n’est pas l’addition de vingt-quatre « histoires
nationales
». C’est au contraire sur l’unité foncière de l’histoire commune des
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olutiser. Bien plus que d’une réforme des manuels
nationaux
, c’est de l’introduction d’une histoire de l’Europe, à tous les degré
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a crainte que suscite la perte de la souveraineté
nationale
. » Je me résume : il n’est pas exact que nos nations, en vue de s’uni
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« projet attribué aux girondins de rompre l’unité
nationale
». Rien d’étonnant si beaucoup de Français croyaient naguère encore q
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dre que son élan irrésistible vers l’indépendance
nationale
ne sera plus arrêté par l’Europe, mais qu’au contraire une Europe for
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ai Pouvoir. Voilà qui évoque l’idée de constantes
nationales
, comme par exemple ce mouvement irrésistible qui porte tant de Russes
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trainte des baïonnettes. Mais voici que la guerre
nationale
, menée par les soldats « libérateurs » de la Révolution et de l’Empir
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lui donnent son caractère, mais c’est son esprit
national
. » (On voit que nation et Patrie diffèrent pour lui comme esprit et n
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rent pour lui comme esprit et nature.) Cet esprit
national
est « un individu dans la marche de l’Histoire ». Il se fait par sa p
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et Israël restaurer artificiellement une « langue
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» parfaitement oubliée depuis longtemps, afin de mieux prouver leur r
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diger les hymnes et le catéchisme. Cette religion
nationale
, que l’on a comparée très justement au shintoïsme, n’attaquera même p
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er dans les occasions décisives. Certes, l’esprit
national
est un dieu bien réel, et que l’on croit vraiment, puisqu’il peut exi
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l’existence tout entière de l’homme. « L’orgueil
national
est loin de la vie quotidienne », remarque Simone Weil. La nation est
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entre l’État-nation et la liberté, entre le sacré
national
et la foi chrétienne, etc., contradictions qui ont éclaté dès 1914, a
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révolutions et qui entretient le culte de l’idole
nationale
. Révolte contre l’Amour de Dieu et du prochain, qui était le commande
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at, nos mœurs, et la continuité de nos caractères
nationaux
. La question qui se pose est alors de savoir si l’Occident qui pense
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fs : le profit dépend toujours plus de l’économie
nationale
; le confort, de la statistique (niveau de vie moyen d’une nation) ;
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d’une nation) ; et les « nécessités de la défense
nationale
» déterminent la science même, source des inventions. La seule morale
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ire, ou les moyens particuliers d’un impérialisme
national
conduit par un paranoïaque. Ils croyaient servir la justice et approu
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e à perdre. Sur l’esclavage et la souveraineté
nationale
Une conférence internationale qui a passé curieusement inaperçue,
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légué du Caire, serait attenter à la souveraineté
nationale
de l’Égypte. La cause étant ainsi jugée, l’on ne fera rien. Je sais b
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sser est un dictateur de gauche ; la souveraineté
nationale
est un principe progressiste ; et la France a tort, quoi qu’elle fass
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vous faisant les poches. La fameuse souveraineté
nationale
révèle ici sa vraie nature : sit pro ratione voluntas. C’est la négat
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nancé cette atroce ingérence dans la souveraineté
nationale
d’innocentes monarchies populaires. Mais voici que Madariaga nous met
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is on dépense en temps de paix 40 % de son budget
national
pour l’entretien d’une armée défensive. Rien de glorieux dans tout ce
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y aurait plus d’armées (européenne, américaine ou
nationales
) pour s’opposer à ces remises au pas. Il n’y aurait que les bombes H
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ans doute plus attirante que le service militaire
national
. (Même s’il est vrai que les jeunes sont facilement dupés, pourra-t-o
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pourra-t-on leur cacher longtemps que nos armées
nationales
ne paient plus ?) Reste ma seconde question. Supposons l’union faite,
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le vu d’un passeport ? Mon point de vue n’est pas
national
, comme le suggère le titre même de cette chronique. Au fait, ne serai
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de ce drame. Ce n’est pas la France comme entité
nationale
et politique qui peut être ici mise en cause, mais bien la civilisati
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ne n’est plus (si elle le fut jamais) une affaire
nationale
, ni même internationale, parce qu’elle relève d’une politique de civi
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té construits, desservis par plusieurs compagnies
nationales
de voyages interplanétaires. Tous ces lieux de villégiature sont équi
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e jeu. Nous voulons une Europe fédérale. Le sacré
national
, ce culte jacobin dont Hegel et Fichte dirent le dogme après coup, fa
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, projet attribué aux girondins de rompre l’unité
nationale
et de transformer la France en une fédération de petits États. » Aux
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auraient plus être assurés par les seules entités
nationales
, la volonté de tenir compte des faits qui commandent à la fois l’unio
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ompatibles. On ne peut vouloir à la fois l’absolu
national
et la fédération supranationale. On ne peut vouloir à la fois l’intég
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ècle : centralisme uniforme ou fédéralisme, cadre
national
ou continental, autonomies locales et plans de production, etc. Les g
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nsigne… apportant eux aussi leur pierre à l’œuvre
nationale
». L’Allemagne de l’Est, jusqu’ici, n’est donc pas pour une brique da
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que contre l’esprit d’hégémonie et de centralisme
national
, mais c’est lui qui rédige, pendant les Cent-Jours, le projet de fédé
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-ci groupe rapidement une vingtaine de mouvements
nationaux
, et plus de cent-mille membres. Elle tient son premier congrès à Mont
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rope pour éliminer peu à peu les caractéristiques
nationales
et les remplacer par un sentiment européen », ainsi que le déclarait
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de l’Europe menace d’effacer nos caractéristiques
nationales
. L’union de la Suisse, depuis 1848, n’a pas effacé nos caractéristiqu
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gras pâturages. En fait, cette « caractéristique
nationale
» n’en est plus une depuis longtemps. Vers 1900 déjà, les Suisses viv
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orique n’éclate aux yeux qu’aujourd’hui, un idéal
national
qui n’a pas de valeur pour nous seulement, mais pour l’Europe entière
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notre petit État revendique l’honneur d’un idéal
national
dominant les nationalités et les unissant dans son sein. Et Robert d
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ques. La dévalorisation croissante des frontières
nationales
doit libérer le dynamisme des régions, traditionnelles et nouvelles.
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facultés144. Trois utopies : pays pilote, parc
national
, ou District fédéral de l’Europe ? Toutes ces raisons font objecti
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e entière en une sorte de réserve gardée, de parc
national
de l’Europe. Refusant de se faire les missionnaires de leur propre fé
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suisse : un million de mobilisables et le réduit
national
des Alpes, centré sur le Gothard. Des dispositions spéciales prévienn
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affaire son indépendance et ses caractéristiques
nationales
. Ce serait vouloir soumettre toute l’Europe à la Suisse. Allez donc e
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Les risques de guerre qui subsistent ne sont plus
nationaux
, mais mondiaux : rêver de s’y soustraire ne serait ni réaliste ni déf
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entre les deux Grands, le mythe des souverainetés
nationales
absolues sont dénoncés et vidés de leur contenu terroriste, de même q
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t que les délégués soient choisis par des Comités
nationaux
, sans droit de veto du Comité de liaison. Dans la discussion qui suit
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d’accepter de réviser le dogme des souverainetés
nationales
absolues. De son côté l’UEF voyait venir à elle le mouvement démo-chr
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ons faites par des membres de la seule délégation
nationale
qui se présentait comme telle au Congrès, la Britannique. Le romancie
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it plus et mieux qu’une alliance de souverainetés
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absolues. Le rapport politique (d’inspiration unioniste) proposait un
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ve, formée de députés désignés par les parlements
nationaux
. Dès ce moment, la teneur en fédéralisme, non seulement des réalisati
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t prix à l’accroissement indéfini du PNB (Produit
national
brut) — ou plutôt recréer un habitat décent, une communauté vivante ?
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, résultant de la seule fiction d’économies dites
nationales
, qui ne correspondent à rien d’économique. Mais ce que je sais de sci
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elles n’existent pas. Il n’y a pas de « cultures
nationales
», en dépit des manuels scolaires, il n’y a que des divisions tout ar