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Neutralité
et neutralisme (mai 1951)c d Nous sommes contre toute espèce de to
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que nous étions réunis à Bombay pour condamner la
neutralité
en général, et celle de l’Inde en particulier. Personnellement, je ti
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capital d’établir une distinction nette entre la
neutralité
et le neutralisme. La neutralité est une mesure politique qui peut êt
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n nette entre la neutralité et le neutralisme. La
neutralité
est une mesure politique qui peut être très bonne, très utile, et mêm
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, qui est celui de la culture, je constate que la
neutralité
simplement n’y existe pas. Créer, ou faire de la critique, c’est exac
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a maladie. Il n’existe, il ne peut pas exister de
neutralité
intellectuelle, artistique, scientifique, ou morale. …J’illustrerai c
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penchant inexorable. c. Rougemont Denis de, «
Neutralité
et neutralisme. Le discours de Denis de Rougemont au congrès de Bomba
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Sur la
neutralité
européenne (mars 1957)af Pourquoi l’on en parle La neutralité
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e (mars 1957)af Pourquoi l’on en parle La
neutralité
est une idée neuve en Europe. Elle semblait jusqu’ici réservée à la S
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llement les notions vagues et puissantes, comme «
neutralité
» ou « Europe », essayons de repérer, à défaut de motifs clairs, quel
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l’origine du courant que je crois sentir vers la
neutralité
européenne. Il y a d’abord le sentiment de notre impuissance, né de l
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dance et de notre rôle dans l’histoire. L’idée de
neutralité
résulte ici de la conscience de notre faiblesse, du désir de rester n
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que les États-Unis s’honorent d’autant, une vraie
neutralité
devient concevable, aux yeux des rescapés du neutralisme. Il y a enfi
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oup de Suisses et de Suédois s’imaginent que leur
neutralité
les protégerait encore contre les Russes. Enfin, l’on a cru voir dans
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e de Nagy, proclamant (sans succès d’ailleurs) la
neutralité
de la Hongrie, l’indication d’une attitude qui serait commune aux act
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pas d’être invoqués par ceux qui trouvent dans la
neutralité
un alibi décent de « l’apaisement » mal famé. Plus obscur, ou peut-êt
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s, qui expliquent pourquoi l’idée se répand d’une
neutralité
de l’Europe. Mais ceux qui en parlent sont les mêmes qui me disaient
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mon tour de leur demander ce qu’ils entendent par
neutralité
. Divers abus dans la notion de neutralité J’ai dit plus haut po
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par neutralité. Divers abus dans la notion de
neutralité
J’ai dit plus haut pourquoi le neutralisme est littéralement un me
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la maladie et le diagnostic ! Cette espèce-là de
neutralité
s’est traduite par les abstentions du délégué de l’Inde lors des vote
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s de leurs victimes. On a vu ce jour-là que cette
neutralité
se réduit à la mauvaise foi. Mais s’agit-il vraiment de neutralité ?
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uit à la mauvaise foi. Mais s’agit-il vraiment de
neutralité
? Guère plus que de paix dans le cas des Partisans de la Paix. Le neu
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as des Partisans de la Paix. Le neutralisme et la
neutralité
à la Menon abusent du mot, non de la chose, dont ils se moquent. Il n
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la Suisse. Ce pays court le risque d’abuser d’une
neutralité
justifiée, et scrupuleusement pratiquée. Il en abuse lorsqu’il oublie
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ditions historiques et concrètes de son statut de
neutralité
, et tend à faire de cette devise d’État tout autre chose que n’avaien
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st-à-dire le contraire d’une mesure politique. La
neutralité
suisse date de 1815. Les traités de Vienne et de Paris la reconnaisse
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’est pas l’Europe. Si la Suisse, prétextant de sa
neutralité
, refusait de participer non plus aux luttes, mais à l’union de ses vo
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lue, sans révision possible, la sage devise de sa
neutralité
, devenue tabou, la conduirait en pleine absurdité : la Suisse se dira
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uicide par sagesse indurée. Le bon usage de la
neutralité
Mais l’abus n’enlève pas l’usage, et le même exemple suisse peut i
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ut illustrer les conditions concrètes d’une vraie
neutralité
. Un État ou un groupe d’États peut avoir avantage à se déclarer neutr
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re d’assurer tout seul sa défense. Au total : une
neutralité
limitée au plan militaire, combinant les motifs d’intérêt propre et d
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le plus grand tort d’y mêler de la morale. Car la
neutralité
n’est défendable qu’en tant que mesure politique, donc contingente et
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l’indifférence de l’autruche. Indépendance et
neutralité
L’idée d’étendre à toute l’Europe une neutralité « à la Suisse » s
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utralité L’idée d’étendre à toute l’Europe une
neutralité
« à la Suisse » se nourrit à la fois du désir défaitiste de tirer son
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is. C’est à quoi nous contraint le problème d’une
neutralité
de l’Europe. 61. Cité par Henri Miéville, dans un remarquable arti
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able article intitulé « Propos hétérodoxes sur la
neutralité
suisse », Présence , Lausanne et Genève, n° 3, 1956. 62. J’imagine
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Lewis Carroll. af. Rougemont Denis de, « Sur la
neutralité
européenne (Le point de vue de Ferney) », Preuves, Paris, mars 1957,
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Sur la
neutralité
européenne (II) (avril 1957)ag Une neutralité « helvétique » ?
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eutralité européenne (II) (avril 1957)ag Une
neutralité
« helvétique » ? Ayant écarté sans recours l’idée de neutralité mo
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étique » ? Ayant écarté sans recours l’idée de
neutralité
morale, ou « neutralisme », comme étant insensée ou de mauvaise foi,
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de mauvaise foi, voyons si les motifs d’une vraie
neutralité
(donc limitée et contingente, comme celle des Suisses) sont réalisés
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tivement. Mais si l’on n’y croit pas, ce motif de
neutralité
ne tient plus. 3. Le groupe d’États considéré se réserve un rôle huma
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uvoir fédéral, d’un Parlement et d’une armée. Une
neutralité
« à la suisse » n’aurait donc aucun sens avant l’union. Elle serait p
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des questions se posent : 1° L’union faite, cette
neutralité
serait-elle « dans les vrais intérêts » de l’humanité entière et de l
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qu’on les nomme ainsi, et c’est bon signe !) : la
neutralité
de l’Europe entre l’URSS et les USA faciliterait l’évolution qu’ils d
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agédie de Budapest : ils verraient dans une vraie
neutralité
l’occasion de se refaire une vertu sans changer trop visiblement de v
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n l’aura présentée comme la vraie condition d’une
neutralité
générale. Quelles seront alors les chances de l’Europe et de la paix
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février 1957. ag. Rougemont Denis de, « Sur la
neutralité
européenne (II) (Le point de vue de Ferney) », Preuves, Paris, avril
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Sur la
neutralité
européenne (fin) (mai 1957)ah Tout ce qui précède64 a consisté, en
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ccidental. Chemin faisant, j’ai signalé que cette
neutralité
européenne — comme toute neutralité moralement acceptable — se devrai
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alé que cette neutralité européenne — comme toute
neutralité
moralement acceptable — se devrait et devrait au monde d’être doublem
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coups à prévoir Supposons l’union faite et la
neutralité
non seulement déclarée mais garantie, essayons maintenant quelques co
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uropéen. Devant une Europe désunie et l’implicite
neutralité
américaine à l’égard de la « zone de Yalta », l’URSS peut accumuler d
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daleuse d’une défaite américaine facilitée par la
neutralité
de l’Europe, on décide que chacun des Trois Rois garantit la neutrali
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, on décide que chacun des Trois Rois garantit la
neutralité
des deux autres et se range automatiquement aux côtés de celui qui es
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ricains, liés par la garantie triangulaire. 7. La
neutralité
européenne, qui suppose une stabilisation des rapports entre la dicta
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que par les adversaires à priori d’une éventuelle
neutralité
européenne. Mais il faut craindre que des partis pris d’ordre sentime
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des concepts qui se trouvent en jeu neutralisme,
neutralité
, indépendance et interdépendance… Essayant de repérer pour ma part le
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a) Une Europe intégrale et fédérée, proclamant sa
neutralité
en cas de conflit américano-russe, serait un facteur de stabilisation
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fendre contre l’URSS. b) Le véritable sens du mot
neutralité
, appliqué à l’Europe unie, n’est rien d’autre qu’indépendance. c) Ma
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voit donc mal les contre-indications de l’idée de
neutralité
. Mais on n’a supposé qu’un nombre limité d’hypothèses et de combinais
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tout, c’est l’intérêt de jouer avec l’idée d’une
neutralité
de l’Europe si l’on ne veut pas d’abord son union fédérale, incluant
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leur argument qui subsiste en faveur de l’idée de
neutralité
, c’est qu’elle peut, du seul fait qu’on l’admette comme liée à l’aven
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s et d’avril. ah. Rougemont Denis de, « Sur la
neutralité
européenne (fin) (Le point de vue de Ferney) », Preuves, Paris, mai 1
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tout équipée pour cette fonction désignée par sa
neutralité
traditionnelle. Finalement, si la Suisse refuse au nom de cette même
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alement, si la Suisse refuse au nom de cette même
neutralité
, qu’on renonce alors à l’improvisation d’une capitale ou de quelque d
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s donne une finalité expressément européenne à la
neutralité
de la Suisse indépendante. Et tandis que se forment dans le reste de
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ésumer et y répondre. Arguments politiques. — La
neutralité
intégrale reste la base de notre indépendance et « l’étoile fixe sur
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rer à l’union européenne serait contraire à cette
neutralité
. La Suisse recevrait des ordres d’un pouvoir extérieur, et c’en serai
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vingt-sept nations du monde actuel. Réponse : La
neutralité
suisse a été garantie « dans les intérêts de l’Europe entière ». Or c
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l’intérêt de tous les peuples de l’Europe. Si la
neutralité
fait obstacle à l’union, il faut en réviser les termes, comme les Sui
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prétexte qu’ils étaient chargés de le garder. La
neutralité
suisse n’est pas un dogme. Elle n’a jamais été qu’un moyen politique
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ourrait ajouter : 1°) que s’il est vrai que notre
neutralité
a permis les interventions de la Croix-Rouge lors des conflits europé
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s risques de leur retour à l’avenir ; 2°) que la
neutralité
suisse, en s’absolutisant jusqu’à devenir tabou — traître est celui q
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rer un coup d’État contre notre présent statut de
neutralité
, et c’est absurde : car la Suisse fait partie de l’Europe, qu’elle le
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s d’être écoutés s’ils proposent de renoncer à la
neutralité
: c’est devenu, dans la Suisse moderne, un crime de lèse-majesté. Per
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ec ceux qui refusent l’Europe en prétextant notre
neutralité
ni avec ceux (beaucoup plus rares d’ailleurs) qui voudraient que la S
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la Suisse renonce sans condition à toute idée de
neutralité
. Mon idéal très clair — mon utopie — est que la Suisse adhère un jour
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qui demeure valable et même indispensable dans la
neutralité
d’une fédération. Il n’y a pas une chance qu’on nous offre cela, si n
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ous avons réussi beaucoup mieux que cette fameuse
neutralité
— nécessité subie, à l’origine, et dont nous fîmes peu à peu vertu à
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éussi notre fédéralisme ! Différent en ceci de la
neutralité
, il tient à l’essence même de notre État. C’est notre création majeur
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u connu, ou très mal connu hors de Suisse ; notre
neutralité
n’y est que trop connue. Pourquoi parler toujours de cette vertu qui
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ée et confirmée dans son statut traditionnel : sa
neutralité
, son inviolabilité et son indépendance de toute influence étrangère s
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anties qui faisaient de plus en plus défaut à une
neutralité
menacée de désuétude par l’entente établie entre nos grands voisins.
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Nationalität. 139. Edgar Bonjour, Histoire de la
neutralité
suisse, 1946, p. 9. L’auteur n’hésite pas à parler d’« introversion p
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ions économiques supranationales, indépendance et
neutralité
de la Suisse, Bâle, 1963. 143. Cf. E. Perron, « Éloge de l’incohéren