1 1951, Preuves, articles (1951–1968). Neutralité et neutralisme (mai 1951)
1 r nous l’Amérique ne s’identifie pas avec le bien ni avec le vrai. Même si l’Amérique se trouve être actuellement le défen
2 mérique peut décider de faire un jour ou l’autre, ni à assimiler une fois pour toutes la liberté avec les intérêts américa
2 1951, Preuves, articles (1951–1968). Culture et famine (novembre 1951)
3 remédier à la famine. Ce n’est pas un démagogue, ni même un philanthrope, c’est un savant indien nommé D. R. Sethi qui a
3 1952, Preuves, articles (1951–1968). Le sens de nos vies, ou l’Europe (juin 1952)
4 nne, et du même coup nos vies n’auraient plus sel ni sens : voilà bien dans sa réalité la menace qui pèse aujourd’hui sur
5 bien Pascal, non pour le genre humain en général, ni pour maintenir par la vertu magique d’un acte sacrificiel les rythmes
6 es. Nous ne sommes pas tous des révolutionnaires, ni les héros d’une grande passion mortelle, mais la révolution et la pas
7 mb au capitaine Cook. Ce ne sont pas les Aztèques ni les Bantous, ni même les Hindous qui nous ont découverts. C’est nous
8 Cook. Ce ne sont pas les Aztèques ni les Bantous, ni même les Hindous qui nous ont découverts. C’est nous qui avons été y
4 1952, Preuves, articles (1951–1968). Le dialogue Europe-Amérique (août-septembre 1952)
9 ux cultures en filiation n’aurait rien d’irritant ni de grave, si l’Amérique ne disposait — à l’appui de sa culture comme
10 sont tout de même pas distribués par M. Acheson, ni leur lecture imposée par Ridgway. Quand on s’écrase aux films de Holl
11 nne encore n’a proposé de remède au mauvais goût, ni au goût des lectures faciles. (Le réalisme socialiste s’est borné à l
5 1953, Preuves, articles (1951–1968). Deux princes danois : Kierkegaard et Hamlet (février 1953)
12 n’y a pas de preuve de la réalité de l’appel reçu ni de la réalité de son objet. Il s’agit donc ici, selon Kierkegaard, d’
13 isque permanent. Il n’est pas de méthode éprouvée ni de raisonnement qui puisse l’aider. L’homme engage son action et pari
14 oire humaine, dont nul ne peut connaître la trame ni l’ensemble — et cependant il faut jouer, nous sommes au monde, nous s
6 1953, Preuves, articles (1951–1968). À propos de la crise de l’Unesco (mars 1953)
15 Centralisé. La réalité de la culture ne se trouve ni dans l’individu isolé, ni dans la nation, ni dans les vastes organisa
16 la culture ne se trouve ni dans l’individu isolé, ni dans la nation, ni dans les vastes organisations internationales, mai
17 ouve ni dans l’individu isolé, ni dans la nation, ni dans les vastes organisations internationales, mais bien dans les com
7 1953, Preuves, articles (1951–1968). « Nous ne sommes pas des esclaves ! » (juillet 1953)
18 , d’un seul parti, non par erreur ou exagération, ni par rien que l’on puisse « expliquer », sophistiquer dialectiquement
8 1954, Preuves, articles (1951–1968). La table ronde de l’Europe (janvier 1954)
19 table ronde n’a pas trouvé de solutions faciles, ni de recettes miraculeuses pour supprimer le mal et assurer le bien dan
20 pour nous, Européens de la moitié du xxe siècle, ni d’orgueil, ni d’humilité : il s’agit de nous voir responsables d’une
21 opéens de la moitié du xxe siècle, ni d’orgueil, ni d’humilité : il s’agit de nous voir responsables d’une culture bien p
9 1954, Preuves, articles (1951–1968). Il n’y a pas de « musique moderne » (juillet 1954)
22 n n’eût jamais joué des auteurs du xviie siècle, ni même les œuvres anciennes de Haydn : on jouait sa dernière production
10 1955, Preuves, articles (1951–1968). Le Château aventureux : passion, révolution, nation (mai 1955)
23 est ; ou parler de la Révolution sans la prêcher ni la maudire, mais en établissant le bilan de ses effets, par où l’on v
24 a foi, ne jette pas l’homme dans son salut vivant ni dans un martyre salutaire, mais dans la catastrophe de la mort des am
25 nuité vivante de ses passés, dont nul n’est aboli ni privé de ses temples. Elle évoque l’idée d’une Europe où vivraient en
26 écoles métaphysiques simultanées, sans primauté, ni succession, ni exclusives. En revanche, la scission nette qu’opéra le
27 siques simultanées, sans primauté, ni succession, ni exclusives. En revanche, la scission nette qu’opéra le christianisme
28 n ne les voit pas s’en prendre au régime impérial ni à l’institution de l’esclavage, par exemple11, lesquels ne seront pas
29 a cité, et que l’individu ne se sent plus encadré ni relié, le vide social appelle un ordre autoritaire. Ici peut naître l
11 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure occidentale de l’homme : L’exploration de la matière (août 1955)
30 valables. On ne saurait donc chercher la solution ni dans la réduction de l’un des termes, ni dans une alternance du type
31 solution ni dans la réduction de l’un des termes, ni dans une alternance du type diastole-systole, qui dissocierait la per
32 de même nature, qui ne se rapportent plus de près ni de loin, aux deux termes originaux. S’il est vrai que l’opposition en
33 la christologie à la psychologie soit légitime — ni les théologiens ni les savants ne devraient l’accepter comme tel — ma
34 la psychologie soit légitime — ni les théologiens ni les savants ne devraient l’accepter comme tel — mais je constate prim
35 ut l’effort scientifique, naît et renaît sans fin ni cesse de cette tension. S’il est vrai que le secret de la synthèse es
36 re à son point initial, vous n’irez pas plus loin ni plus longtemps que la plus extrême galaxie. Mais dans quoi tout cela
37 épasse le monde ; rien en lui ne peut m’empêcher, ni moi-même, de me la poser. C’est ainsi que notre esprit sans relâche v
38 ue la science ne connaît pas, et ne pourra jamais ni intégrer, ni réfuter comme illusoire. Et c’est la seule définition de
39 ne connaît pas, et ne pourra jamais ni intégrer, ni réfuter comme illusoire. Et c’est la seule définition de Dieu donnée
12 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure technique (octobre 1955)
40 une cinquantaine d’années, d’exagérer sans mesure ni vérifications l’importance et le danger de la technique, et ses effet
41 t que ce rêveur incurable, bricoleur sans culture ni génie, cherchait à construire une « locomotive routière » qui ne fût
42 le car on ne mesure pas les valeurs spirituelles, ni ce que l’homme perd en les tuant en lui. Historiquement, le paradoxe
43 a maxime étant celle d’une action « sans pourquoi ni vers quoi », sans cause ni but. On retrouve ici l’obsession du mouvem
44 action « sans pourquoi ni vers quoi », sans cause ni but. On retrouve ici l’obsession du mouvement pour le mouvement même,
45 rielles. La technique ne peut rien pour l’Esprit, ni le défaut de confort n’a rien pu contre lui. Je dis seulement qu’elle
13 1956, Preuves, articles (1951–1968). Les joyeux butors du Kremlin (août 1956)
46 historique reste conjectural : on ne sait encore ni d’où il vient ni où il va. Il peut sembler toutefois que, de la mort
47 conjectural : on ne sait encore ni d’où il vient ni où il va. Il peut sembler toutefois que, de la mort du despote à la p
48 nt que tel, n’a pas fait le moindre mal à l’URSS, ni aux PC45. Bien au contraire. La meilleure preuve, c’est qu’on le cons
49 ait pas été gagnée grâce à Staline, au contraire, ni même grâce au marxisme-léninisme ; 3. que Staline glorifié, en gros e
50 ervir objectivement les intérêts de… », etc. Rien ni personne ne les obligeait, eux, à croire que nos dénonciations du com
51 quer la guerre, payées par les Américains, etc. ; ni à l’écrire, s’ils ne le croyaient pas. Que se passe-t-il aujourd’hui 
52 étaient pas ceux de la fin que Staline alléguait, ni dans le fait (comme nous le disions alors) ni même dans l’intention (
53 it, ni dans le fait (comme nous le disions alors) ni même dans l’intention (comme K. l’affirme) ; ils étaient les moyens g
54 n peut se tirer par un raisonnement plus correct, ni par un supplément d’information ; et qu’elle exclut tout geste de fai
55 eur qui régnait au Kremlin — mais non pas à Paris ni à Rome, que l’on sache — pour s’excuser de n’avoir vraiment pas pu cr
56 rochés à Staline », ce n’est pas encore expliquer ni pourquoi ni comment il a pu les commettre. K. déclare que le despote
57 line », ce n’est pas encore expliquer ni pourquoi ni comment il a pu les commettre. K. déclare que le despote agissait à l
14 1956, Preuves, articles (1951–1968). Sur l’Europe à faire (novembre 1956)
58 question n’est donc pas de savoir ce qu’on fait, ni même ce qu’on représente en fait, mais seulement ce qu’on prétend « r
59 de une œuvre austère et dure, qui ne concède rien ni à l’attente du public ni à celle des critiques, ni même au style de s
60 ure, qui ne concède rien ni à l’attente du public ni à celle des critiques, ni même au style de sa récente période néo-cla
61 i à l’attente du public ni à celle des critiques, ni même au style de sa récente période néo-classique : le Canticum Sacru
62 ui juge une société. Car il n’y a rien de naturel ni de raisonnable en tout cela. On voulait dire sans doute que « cela s’
15 1956, Preuves, articles (1951–1968). Sur le rêve des sciences (décembre 1956)
63 alomane, n’a rien fait de ce qu’il croyait faire, ni de ce qu’on l’accuse d’avoir fait. Il rêvait d’un Grand Khan adversai
64 vingt ans, il n’y trouvera plus de rideau de fer ni plus de problème du communisme. Quelques Blancs, je l’espère, et beau
16 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la honte et l’espoir de l’Europe (janvier 1957)
65 has, de l’affaire Dreyfus et du bûcher de Servet, ni même de la Saint-Barthélemy, non, cela ne veut pas dire, ô belles âme
17 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur Voltaire (février 1957)
66 re doctrine, commencez par n’être pas intolérants ni intolérables. » Ailleurs : « Il faut donc que les hommes commencent p
18 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la neutralité européenne (fin) (mai 1957)
67 lle serait strictement militaire, non pas morale, ni même économique. Elle signifierait strictement le refus des Européens
19 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur le pouvoir des intellectuels (juillet 1957)
68 ll n’a jamais vu l’industriel racé de Winterthur, ni le banquier anglomane de Genève, ni l’ouvrier socialiste de Berne, ni
69 e Winterthur, ni le banquier anglomane de Genève, ni l’ouvrier socialiste de Berne, ni l’horloger réfléchi du jura, ni mêm
70 mane de Genève, ni l’ouvrier socialiste de Berne, ni l’horloger réfléchi du jura, ni même le paysan de Gruyère, yodleur au
71 ialiste de Berne, ni l’horloger réfléchi du jura, ni même le paysan de Gruyère, yodleur aussi, mais en patois latin. Si l’
72 r rond : elle n’est pas une affaire de sentiment, ni même de connaissance mutuelle, mais d’allégeance aux mêmes institutio
20 1957, Preuves, articles (1951–1968). L’échéance de septembre (septembre 1957)
73 aises, mais qui ne touchent pas le vrai problème. Ni les colonialistes attardés ni les anticolonialistes de toutes tendanc
74 s le vrai problème. Ni les colonialistes attardés ni les anticolonialistes de toutes tendances (idéalistes ou revendicateu
75 qui doit intervenir absolument, ne résoudra rien. Ni aucune décision politique imposée par la majorité absurdement hétéroc
76 us (si elle le fut jamais) une affaire nationale, ni même internationale, parce qu’elle relève d’une politique de civilisa
21 1957, Preuves, articles (1951–1968). Pourquoi je suis Européen (octobre 1957)
77 ens politiques ou économiques d’obtenir l’union ; ni sur les options tactiques, occasionnelles, que les uns ou les autres
22 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur le crépuscule d’un régime (octobre 1957)
78 s données innombrables du réel. Je n’y puis rien, ni vous non plus. D’ailleurs, cela se pratique déjà. Un gallup poll perp
23 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur un certain cynisme (septembre 1957)
79 z. Je ne vois rien là de particulier à la France, ni même à Paris. Vos romanciers américains ne disent pas mieux, ni la no
80 s. Vos romanciers américains ne disent pas mieux, ni la nouvelle génération anglaise, voir « Look back in anger », de M. J
24 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur la fabrication des nouvelles et des faits (février 1958)
81 t de l’Allemagne, l’Angleterre n’étant pas nommée ni impliquée. Sensation dans la presse, mais aucune suite concrète. Une
25 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur la prétendue décadence de l’Occident (avril 1958)
82  ? Une décadence réelle peut n’être pas sentie ni repérée par le groupe ou l’individu qui la subit. Mais l’inverse n’es
26 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur un centre qui doit être partout (mai 1958)
83 . D’ailleurs, le phénomène est à peu près unique. Ni l’Allemagne, ni l’Italie, ni la Hollande, ni la Suisse, ni l’Espagne,
84 phénomène est à peu près unique. Ni l’Allemagne, ni l’Italie, ni la Hollande, ni la Suisse, ni l’Espagne, ni même la Gran
85 t à peu près unique. Ni l’Allemagne, ni l’Italie, ni la Hollande, ni la Suisse, ni l’Espagne, ni même la Grande‑Bretagne n
86 que. Ni l’Allemagne, ni l’Italie, ni la Hollande, ni la Suisse, ni l’Espagne, ni même la Grande‑Bretagne n’ont une capital
87 magne, ni l’Italie, ni la Hollande, ni la Suisse, ni l’Espagne, ni même la Grande‑Bretagne n’ont une capitale comparable à
88 alie, ni la Hollande, ni la Suisse, ni l’Espagne, ni même la Grande‑Bretagne n’ont une capitale comparable à Paris pour le
89 ille de nulle part, sans prétentions de métropole ni de monopole économique ou culturel. Bonn, ou Berne, ou La Haye ne gên
27 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le régime fédéraliste (II) (septembre 1958)
90 . Les intérêts transigent mais non les religions, ni les doctrines et idéologies qui sont leurs substituts dans notre mond
91 un parti pût naître d’un parti, non d’une réalité ni d’un groupe d’intérêts, ni de l’apparition d’une sérieuse divergence
92 rti, non d’une réalité ni d’un groupe d’intérêts, ni de l’apparition d’une sérieuse divergence sur la manière de gouverner
28 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le vocabulaire politique des Français (novembre 1958)
93 aires à la démocratie, il faut admettre alors que ni le peuple ni la démocratie ne sont ce que l’on croyait, que le « vrai
94 mocratie, il faut admettre alors que ni le peuple ni la démocratie ne sont ce que l’on croyait, que le « vrai » peuple n’e
95 cessairement apparaître comme le Tyran sans frein ni loi — tandis que dans le monde où Dieu existe, qui est celui du génér
96 t encore plus laïque : point de prières publiques ni de serment sur la Bible. Ceci tient à la persistance du complexe anti
29 1959, Preuves, articles (1951–1968). Nouvelles métamorphoses de Tristan (février 1959)
97 pargne la peine capitale. Je n’entends pas voiler ni excuser le caractère scandaleux du roman, car il apparaît essentiel,
98 i tiennent encore (avec l’inceste), il n’y aurait ni passion ni roman véritables, au sens « tristanien » de ces termes. Ca
99 encore (avec l’inceste), il n’y aurait ni passion ni roman véritables, au sens « tristanien » de ces termes. Car il manque
100 René et ce n’est pas Byron, ce n’est pas décadent ni scandaleux. S’agirait-il moins d’un inceste que des relations entre A
101 es porta. L’instant demeura immobile, sans monter ni descendre. Agathe et Ulrich ressentirent un bonheur dont ils ne savai
102 comme ils ne percevaient plus aucune séparation, ni en eux ni dans les choses, ils ne formaient plus qu’un seul être. Ma
103 ne percevaient plus aucune séparation, ni en eux ni dans les choses, ils ne formaient plus qu’un seul être. Mais cet acc
30 1959, Preuves, articles (1951–1968). Sur une phrase du « Bloc-notes » (mars 1959)
104  » qui se détruisent en se touchant. Fidel Castro ni l’honneur de Cuba ne sont en cause. Mais bien les auditeurs, spectate
31 1959, Preuves, articles (1951–1968). Rudolf Kassner et la grandeur (juin 1959)
105 llence du chrétien, hors duquel il n’est pour lui ni mesure, ni grandeur, ni forme, mais seulement chimères et incohérence
106 hrétien, hors duquel il n’est pour lui ni mesure, ni grandeur, ni forme, mais seulement chimères et incohérence. Que l’on
107 duquel il n’est pour lui ni mesure, ni grandeur, ni forme, mais seulement chimères et incohérence. Que l’on considère en
108 éelle dans mon esprit seulement et qui ne pouvait ni ne devait l’être autrement, je le voyais bien, je jouais encore avec
109 minin, sans conflits et sans drame, sans négation ni dialectique, monde « phallique » aussi, « mélange très singulier de c
110 t jamais voulu donner un enseignement bouddhiste, ni se présenter après coup « comme un extravagant maître du zen » ! Il n
111 eux de l’esprit ? Ou les deux à la fois ? Ou bien ni l’un ni l’autre ? Toutes ces choses, arc, flèche, moi, s’amalgament t
112 ’esprit ? Ou les deux à la fois ? Ou bien ni l’un ni l’autre ? Toutes ces choses, arc, flèche, moi, s’amalgament tellement
113 même, son œuvre défie toute espèce de catégorie. Ni philosophe professionnel, ni romancier, ni dramaturge, ni poète, il d
114 espèce de catégorie. Ni philosophe professionnel, ni romancier, ni dramaturge, ni poète, il demeure à mes yeux le type mêm
115 gorie. Ni philosophe professionnel, ni romancier, ni dramaturge, ni poète, il demeure à mes yeux le type même du créateur
116 sophe professionnel, ni romancier, ni dramaturge, ni poète, il demeure à mes yeux le type même du créateur au xxe siècle.
32 1959, Preuves, articles (1951–1968). Sur un chassé-croisé d’idéaux et de faits (novembre 1959)
117 ira l’ennui futur et fera s’endormir l’Histoire ? Ni Khrouchtchev ni Lippmann n’ont parlé de liberté, de sagesse, de sens
118 r et fera s’endormir l’Histoire ? Ni Khrouchtchev ni Lippmann n’ont parlé de liberté, de sagesse, de sens de la vie. Comme
119 de l’abondance des biens produits. On ne voit là ni grande idée ni possibilité de « lutte idéologique ».   Le dictateur
120 des biens produits. On ne voit là ni grande idée ni possibilité de « lutte idéologique ».   Le dictateur et l’homme. — T
33 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (I) (avril 1961)
121 hante ces routes, hormis le vent dont on ne sait ni d’où il vient ni où il va. Kierkegaard, « In Vino Veritas ». Kierke
122 , hormis le vent dont on ne sait ni d’où il vient ni où il va. Kierkegaard, « In Vino Veritas ». Kierkegaard a vécu l’am
123 s’anime au gré d’un vent soudain, dont on ne sait ni d’où il vient ni où il va. Kierkegaard et Don Juan C’est au cœur
124 un vent soudain, dont on ne sait ni d’où il vient ni où il va. Kierkegaard et Don Juan C’est au cœur des grands bois
125 te pas : il n’y aura jamais à ses yeux infidélité ni tromperie, mais seulement répétition et multiplicité. Sa vie n’étant
126 ome : La décision n’est pas la force de l’homme, ni son courage, ni son habileté… mais elle est un point de départ religi
127 on n’est pas la force de l’homme, ni son courage, ni son habileté… mais elle est un point de départ religieux ; si elle n’
128 es en l’homme : l’érotisme sexuel et l’amour. Or, ni la passion érotique d’un Byron ou d’un Napoléon — cités peu avant —,
129 d’un Byron ou d’un Napoléon — cités peu avant —, ni l’amour qu’on invoque ici, ne sont à parler proprement, des instincts
130 ova n’est pas impie, n’est pas démon, ne provoque ni Dieu ni les hommes. Il n’est pas révolutionnaire, et n’est pas non pl
131 t pas impie, n’est pas démon, ne provoque ni Dieu ni les hommes. Il n’est pas révolutionnaire, et n’est pas non plus grand
34 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (II) (mai 1961)
132 homme sans nom. » Cet homme sans nom, sans passé ni lendemain, c’est l’un de ces cavaliers sortis des temps où les hordes
133 ge pour l’imagination. Mozart n’en eût rien fait, ni même Da Ponte. Il sert ici d’exemple extrême, pour déceler une certai
134 son contre le mariage. S’il n’est pas d’autre vie ni d’autre réalité qu’historique, matérielle et biologique, le mariage e
135 et bouddhiste n’a pas dit autre chose avant eux, ni les mystiques de l’islam après eux. Cette connaissance ne peut être o
136 ut être obtenue par un défi à la morale courante, ni même par une révolte contre la Loi, à laquelle tous les vrais spiritu
137 s fin de l’Amour sans réveil. Là, rien n’est plus ni vrai ni faux, ni tien ni mien, ni séparé ni interdit, dans l’Un sans
138 l’Amour sans réveil. Là, rien n’est plus ni vrai ni faux, ni tien ni mien, ni séparé ni interdit, dans l’Un sans nom : D
139 sans réveil. Là, rien n’est plus ni vrai ni faux, ni tien ni mien, ni séparé ni interdit, dans l’Un sans nom : Dans le fl
140 eil. Là, rien n’est plus ni vrai ni faux, ni tien ni mien, ni séparé ni interdit, dans l’Un sans nom : Dans le flot houle
141 rien n’est plus ni vrai ni faux, ni tien ni mien, ni séparé ni interdit, dans l’Un sans nom : Dans le flot houleux Dans l
142 plus ni vrai ni faux, ni tien ni mien, ni séparé ni interdit, dans l’Un sans nom : Dans le flot houleux Dans l’éclat son
143 ppe. Point d’amour pour Don Juan, le désir seul ; ni de prochain, mais seulement des objets. Mais pour Tristan, si le dern
144 nconscient tout englobant, il n’y a plus d’objet, ni de prochain. Il n’y a plus que l’amour de l’amour dans un sujet qui,
145 s de série, hygiéniques, étatiques, et sans style ni virtù. Dès qu’un déséquilibre se trahit en nous, ou provoque une cris
35 1961, Preuves, articles (1951–1968). Pour Berlin (septembre 1961)
146 in possible. Nous ne discuterons pas ses raisons, ni celles que lui oppose l’Occident. Nous sommes en présence d’un fait q
36 1963, Preuves, articles (1951–1968). Une journée des dupes et un nouveau départ (mars 1963)
147 d’union tant soit peu imaginatif, voire sérieux. Ni Monnet, ni Churchill, ni Erhard, ni Spaak lui-même. Logiquement, c’es
148 nt soit peu imaginatif, voire sérieux. Ni Monnet, ni Churchill, ni Erhard, ni Spaak lui-même. Logiquement, c’est de Gaulle
149 aginatif, voire sérieux. Ni Monnet, ni Churchill, ni Erhard, ni Spaak lui-même. Logiquement, c’est de Gaulle qui devrait j
150 oire sérieux. Ni Monnet, ni Churchill, ni Erhard, ni Spaak lui-même. Logiquement, c’est de Gaulle qui devrait jouer mainte
151 présentera l’arrière-pensée non pas des écrivains ni de la jeunesse, mais d’une part importante de votre peuple et, par su
37 1964, Preuves, articles (1951–1968). Un district fédéral pour l’Europe (août 1964)
152 ope. De cette façon, elle n’aura pas vécu en vain ni sans gloire138. » Pratiquement ignoré de nos jours par les fédéralist
153 ifier notre refus de participer au Marché commun, ni d’ailleurs notre participation à l’AELE. La Suisse est si peu indépen
154 e de Morgarten, de Marignan ou du xviiie siècle, ni même celle de 1848 qu’il s’agit de sauver aujourd’hui, mais bien la S
155 ui est en jeu. Je ne suis d’accord, pour ma part, ni avec ceux qui refusent l’Europe en prétextant notre neutralité ni ave
156 refusent l’Europe en prétextant notre neutralité ni avec ceux (beaucoup plus rares d’ailleurs) qui voudraient que la Suis
157 police d’État les encadrent alors, sans les unir ni vraiment les organiser. 3°) La planification se révèle plus efficace
158 main, jamais encore abordé de front par les États ni même par l’opinion publique mal éclairée. (Qui sait vraiment ce que s
159 ples. À une Suisse qui ne veut ou ne peut assumer ni son avenir ni son passé, que peut-on conseiller qui ne soit à la fois
160 isse qui ne veut ou ne peut assumer ni son avenir ni son passé, que peut-on conseiller qui ne soit à la fois prématuré et
161 ez bien reçu ! Etc. Je ne vois rien de consistant ni de raisonnable dans aucun de ces arguments, qui se contredisent d’ail
162 mais mondiaux : rêver de s’y soustraire ne serait ni réaliste ni défendable moralement. Et maintenant, en tant que citoyen
163 x : rêver de s’y soustraire ne serait ni réaliste ni défendable moralement. Et maintenant, en tant que citoyen, j’essaie d
164 e locale se croisent et se traversent sans fusion ni mélange, les longueurs d’onde étant nettement distinctes. Et s’il y a
38 1968, Preuves, articles (1951–1968). Marcel Duchamp mine de rien (février 1968)
165 sine ce dont ils ont besoin. Il n’y a pas d’achat ni de transactions légales. Tout se passe librement, entre père et fils,
166 , mais que je ne puis pas vous entendre entendre, ni vous goûter goûtant, et ainsi de suite ? Nous sommes en train de déje
167 a matière elle-même sont de purs mythes, et n’ont ni plus ni moins de réalité que les conventions d’un jeu quelconque. — N
168 e elle-même sont de purs mythes, et n’ont ni plus ni moins de réalité que les conventions d’un jeu quelconque. — N’empêche
39 1968, Preuves, articles (1951–1968). Vingt ans après, ou la campagne des congrès (1947-1949) (octobre 1968)
169 à celle d’un général qui conquiert une position, ni d’un législateur qui impose une structure, ni même d’un remède qui gu
170 on, ni d’un législateur qui impose une structure, ni même d’un remède qui guérit, mais bien à celle d’une concentration co
171 moins qu’une fédération politique, sans laquelle ni l’économie ni la défense ne sauraient être concertées valablement. Le
172 fédération politique, sans laquelle ni l’économie ni la défense ne sauraient être concertées valablement. Le désaccord est
173 air qu’une Assemblée ne saurait innover, imaginer ni vraiment créer quoi que ce soit. Un tel projet ne serait-il pas une m
40 1970, Preuves, articles (1951–1968). Dépasser l’État-nation (1970)
174 avenir. Jusqu’à nous, point de choix économiques ni même peut-être politiques longuement délibérés, concertés à long term