1 1951, Preuves, articles (1951–1968). Mesurons nos forces (avril 1951)
1 enfants selon nos principes — et tous les droits non codifiés, non formulables, les plus précieux sans doute quoique les p
2 nos principes — et tous les droits non codifiés, non formulables, les plus précieux sans doute quoique les plus inconscien
3 outes nos forces éparses à se fédérer solidement, non point à s’unifier mais à se fédérer dans leurs différences essentiell
2 1951, Preuves, articles (1951–1968). Culture et famine (novembre 1951)
4 el au plus physique. Par suite, c’est de culture, non point de politique, qu’on doit parler dans un pays comme l’Inde, sans
3 1952, Preuves, articles (1951–1968). « L’Œuvre du xxe siècle » : une réponse, ou une question ? (mai 1952)
5 être celui de la prise de conscience d’une époque non par ses héritiers, mais par ceux qui la vivent. On ne voit pas de pré
6 les sciences, les arts et les lettres ; et jamais non plus de conformismes plus pesants, plus acharnés à contrôler les sour
4 1952, Preuves, articles (1951–1968). Le sens de nos vies, ou l’Europe (juin 1952)
7 re, qui est « conduire au-dehors ». Donc libérer, non plus forcer dans le moule commun : voilà l’Europe et sa révolution. L
8 er l’individu au tout, et d’attribuer l’absurdité non pas au moi qui la ressent, mais au monde ou à la société, voilà qui e
9 tte religion qui fit dépendre le salut de l’homme non point de l’observance des rites collectifs, mais de la conversion per
10 plupart de nos activités courantes, sérieuses ou non , dérivent de la notion de l’homme introduite par le christianisme. Je
11 manière plus générale du type d’homme (croyant ou non ) que seul le christianisme a permis de concevoir, et que je nomme la
12 oit de rejeter avec une horreur officielle l’idée non scientifique, bourgeoise et individualiste de l’amour romanesque. Il
13 es de sang pour toi. » Pour toi, dit bien Pascal, non pour le genre humain en général, ni pour maintenir par la vertu magiq
14 tèque, ou le grand sorcier nègre, le problème est non pas de différer, mais au contraire d’appliquer les recettes, de tradu
15 dernière analyse des créations individuelles, et non des conventions sacrées. Ils imitent moins des rites millénaires que
16 r : ils pensent que celui qui ne l’a pas, n’a pas non plus le vrai sens de la vie. Je n’oublie pas que l’humour consiste au
17  ; de chercher, de trouver et de vivre ma vérité, non celle des autres, et non celle que l’État ou le Parti a décidé de m’i
18 r et de vivre ma vérité, non celle des autres, et non celle que l’État ou le Parti a décidé de m’imposer toute faite. Si je
19 rres du globe, a découvert le reste du monde — et non l’inverse. Je ne parle pas seulement des grands voyages qui ont permi
20 rbines, mais celle de l’inventeur de la turbine ; non pas l’Europe des faits, mais celle des actes. Sur le plan des faits b
5 1952, Preuves, articles (1951–1968). Le dialogue Europe-Amérique (août-septembre 1952)
21 a) La première rencontre doit être restreinte et non spectaculaire ; il ne s’agit pas d’un congrès, mais d’un séminaire de
22 ration meilleure. Diminuer la méfiance, augmenter non pas le montant mais le rendement de l’aide américaine, réduire les pr
6 1953, Preuves, articles (1951–1968). Deux princes danois : Kierkegaard et Hamlet (février 1953)
23 expliqué, peut-on dire, dans toute son œuvre, et non pas seulement dans des ouvrages tels que Coupable-Non coupable, qui s
24 e esthétique, l’obstacle doit être hors du héros, non pas en lui ». Si l’obstacle à son acte est en lui, il s’agit d’un scr
25 cas, le héros n’est grand que par sa souffrance, non par son triomphe. Il n’y a plus de jeu poétique exaltant. Il n’y a pl
26 e de toute la structure dialectique de mon œuvre… Non , je dois le dire franchement, ce qui m’échappe, c’est que je puis mai
27 onscience. Mais elle n’est pas tout à fait fausse non plus, car j’ai eu conscience de moi au cours de cette éducation et dè
28 n’éclaire pas au loin une voie tracée d’avance : non , elle est « à mes pieds » seulement, elle ne peut révéler que le prem
29 aît être l’expérience poétique. Car le poète, lui non plus, ne sait et ne saura jamais s’il ne fait qu’épouser un rythme er
30 tandis que Kierkegaard nous propose la souffrance non pas seulement comme signe et garantie de la vraie voie, mais, plus ra
7 1953, Preuves, articles (1951–1968). À propos de la crise de l’Unesco (mars 1953)
31 , et plus encore aider les peuples à se cultiver, non point d’ailleurs pour le plaisir de l’art, mais parce qu’on pense qu’
32 rait que l’on traite la culture comme but en soi, non comme annexe d’une politique. Et nous venons de voir pourquoi c’est i
33 t nous venons de voir pourquoi c’est impossible : non point à cause d’une mauvaise volonté ou d’une insuffisance quelconque
34 t de refaire à l’inverse, de fond en comble, — et non de comble en fond — ce qu’ont imaginé il y a sept ans les créateurs d
35 organismes régionaux (comme on dit à l’Unesco) et non point mondiaux. 2. Centralisé. La réalité de la culture ne se trouve
36 t donc de là qu’il faut partir, de cette base-là, non point d’une organisation abstraite parce que mondiale, et condamnée p
37 ppe par des méthodes de coordination pratique, et non pas à coups de directives émises par un office lointain, soumis lui-m
38 relle sur cette réalité de base. Partir d’en bas, non pas d’un centre trop élevé, et trop abstrait des conditions concrètes
8 1953, Preuves, articles (1951–1968). « Nous ne sommes pas des esclaves ! » (juillet 1953)
39 s et de blessés. Étant dite, et de cette manière, non par certains pour les besoins d’une polémique, non par la presse d’un
40 on par certains pour les besoins d’une polémique, non par la presse d’un seul pays, d’un seul parti, non par erreur ou exag
41 on par la presse d’un seul pays, d’un seul parti, non par erreur ou exagération, ni par rien que l’on puisse « expliquer »,
9 1953, Preuves, articles (1951–1968). Les raisons d’être du Congrès (septembre 1953)
42 x mots, pourquoi cette conférence se tient ici et non ailleurs. La liberté dans la recherche et l’acceptation de ses risque
10 1954, Preuves, articles (1951–1968). La table ronde de l’Europe (janvier 1954)
43 par la fédération le meilleur de notre culture : non point la tolérance indifférente, mais le sens des tensions fécondes e
44 rtée sans nul discernement, à cette fin seule, et non pour quelque impérialisme trop évidemment inconcevable, il faut maint
45 ence que psychologique. Où la voit-on à l’œuvre ? Non pas dans les faits mais dans les discours des députés adversaires de
46 s de la table ronde, ce qu’il convient d’appeler, non la doctrine mais l’attitude fédéraliste. 1. La fédération des nations
47 ésordres de la démocratie, la démocratie saine et non la dictature ; à l’anarchie individualiste, le sens communautaire et
48 anarchie individualiste, le sens communautaire et non le collectivisme ; bref, à la peste, l’hygiène et non le choléra ? Co
49 le collectivisme ; bref, à la peste, l’hygiène et non le choléra ? Comment défendre contre les communistes l’individu vidé,
50 Celle dont je parle est une notion de l’homme, et non pas une somme d’intérêts dont le reste du monde pourrait se passer.  
51 rtes imaginer bien d’autres équipes de six Sages, non moins valables au total. Mais le dosage créé par le hasard des désign
11 1954, Preuves, articles (1951–1968). Tragédie de l’Europe à Genève (juin 1954)
52 décider du sort de toute l’Europe en ratifiant ou non la CED. Il fallait donc fixer la France d’abord, puis ses alliés sur
12 1954, Preuves, articles (1951–1968). Il n’y a pas de « musique moderne » (juillet 1954)
53 usique moderne ? » c’est qu’on attend que je dise non . Je réponds oui pour inquiéter, mais c’est gênant, car la chose dont
54 est nullement prouvé que l’œuvre d’un compositeur non dodécaphonique « est inutile… et se place en deçà des nécessités de s
55 r parfaitement d’accord avec les vues du musicien non professionnel Denis de Rougemont. Quelques paragraphes — et voici l’i
56 que le diable, qui depuis Faust “disait toujours non ”, s’est fatigué de cette attitude ennuyeuse et a découvert qu’il étai
13 1954, Preuves, articles (1951–1968). De Gasperi l’Européen (octobre 1954)
57 oir lutté pour elle à l’étranger, c’est par amour non par esprit de ressentiment. Et c’est pourquoi ils ne sont pas tentés
58 érieur. Hommes de compréhension, d’union vivante, non de rancune et d’unification forcée. Ce contraste est bien moins celui
59 un homme de parti, mais par esprit de dévouement, non par fanatisme sectaire. Je l’ai trop peu connu, mais assez bien pour
60 e veut que notre union se fonde dans les esprits, non sur des textes marchandés par les partis dans les parlements excités.
14 1954, Preuves, articles (1951–1968). Politique de la peur proclamée (novembre 1954)
61 quoi que ce soit que l’Allemagne réelle fasse ou non , soit ou non, cette peur ne pourrait donc être supprimée que si l’All
62 soit que l’Allemagne réelle fasse ou non, soit ou non , cette peur ne pourrait donc être supprimée que si l’Allemagne dispar
63 re Staline ? » Et de répondre : « Très évidemment non . C’est un personnage agressif, dynamique, et tout à fait extraverti. 
64  Staline est-il un autre Lénine ? Très évidemment non . » Et il avait raison. Hitler ne fut pas non plus un autre Bismarck.
65 ment non. » Et il avait raison. Hitler ne fut pas non plus un autre Bismarck. Généralement, les gens ne sont pas un autre,
15 1955, Preuves, articles (1951–1968). Le Château aventureux : passion, révolution, nation (mai 1955)
66 en déficit la liberté ; enfin parler de la nation non point comme d’une idole sanguinaire et bornée, mais simplement comme
67 ations) : l’exigence d’une justice universelle et non plus relative à la caste ou à la classe ; l’exigence de la liberté po
68 re dans le Parti pour changer le monde d’abord et non d’abord soi-même. Il s’agit donc, dans le cas du révolutionnaire, d’u
69 dans le cas du révolutionnaire, d’une conversion non pas de l’être mais du faire ; et, de plus, déléguée à l’action collec
70 utionnaire soit une exacte parodie (consciente ou non ) de l’Église chrétienne, voilà ce que notre temps ne peut plus mettre
71 ement évangélique. C’est l’ambition théocratique, non l’Agapè, qui hante les doctrinaires de la révolution, et les conduit
72 nt lui-même terrorisé. D’où le fait nécessaire et non accidentel — en dépit de l’hypocrisie des historiographes partisans —
73 la mort. Et la plupart furent les bénéficiaires, non les victimes, de nos révolutions « libératrices ». Celles-ci n’ont tr
74 a vertu blessée. J’attaque en fait leur religion. Non pas comme un parti adverse, mais comme une erreur pathétique. Ils rêv
75 idéologie, le principe d’une nouvelle communauté non de naissance, mais d’avenir et de volonté. Toutefois, cette idéologie
76 ; son activité consiste à accomplir son principe, non à en jouir… Chacun a son principe auquel il tend comme à sa fin. Une
77 ésir, et elle le sera tant qu’un obstacle réel ou non entre elle et moi, même embrassés, empêchera l’Absolu d’échouer dans
16 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure occidentale de l’homme : L’exploration de la matière (août 1955)
78 sées de l’empereur ou du pape de Rome, déposer ou non le patriarche de Byzance, et soudain la tourbe des moines et des nerv
79 e du droit romain : persona est sui juris, servus non est persona (la personne étant définie par sa valeur juridique, l’esc
80 alors représentée par MM. Einstein et de Broglie, non moins acharnés qu’Athanase à trouver une synthèse « catholique »… Une
81 sent qu’il peut en faire de la littérature, mais non de la science. Einstein confirmera l’intuition de Descartes, qui fut
82 rouve le besoin de se mettre sans cesse en échec, non pas en vue d’une abdication, mais au contraire pour se retrouver ensu
83 ela revient à dire qu’il a choisi de « croire » — non moins aveuglément que le médiéval28 — la science de la matière, au li
84 l du choix des savants ? Beaucoup d’entre eux, et non des moindres, ayant été conduits par leurs travaux bien au-delà de la
17 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure technique (octobre 1955)
85 machines » est freiné par le prix des appareils, non par la plainte des écrivains. Il y a beau temps que les ouvriers ont
86 e pas moins exemplaire. L’histoire des inventions non faites, ou non « utilisées » à notre idée, conduirait aux mêmes concl
87 mplaire. L’histoire des inventions non faites, ou non « utilisées » à notre idée, conduirait aux mêmes conclusions. Pourquo
88 ultiver librement tel petit délire personnel… (Et non pas « dominer la Nature ! ») À la rencontre de ces vœux modestes, voi
89 rmes et rapides, et la tentation de la puissance ( non sur la Nature mais sur l’homme) l’ont aveuglée quant aux moyens. Et q
90 ; elle tendait à le libérer pour d’autres tâches, non pas à augmenter sa peine à seule fin d’augmenter ses besoins naturels
91 l’homme sauvé, ayant été soumise à la corruption non de son gré, mais à cause du péché38. Il s’ensuit que l’effort de l’ho
92 latéraux. 2° L’idée du Mal est projetée à nouveau non plus sur la Nature mais bien sur la Technique personnifiée et sur ses
93 d’art, ou pour sa drogue. Tyrannie des passions, non de la technique en soi. Erreur sur la standardisation du travail. On
94 umaine entièrement calculable. C’est son système, non la machine, qui asservit l’homme. Mais Taylor a créé ce système selon
95 siècle des Lumières. Incriminez ces conceptions, non la technique. Erreur sur les inventions. « L’homme volant » de Vinci
96 roblèmes écartés — et la classe ouvrière libérée, non par les communistes mais bien par la technique — deux grands problème
97 nt que la technique devient un danger véritable ; non pas elle, il est vrai, mais l’homme qui parle ainsi. Ernst Jünger a b
98 n vient de voir comment la technique y contribue, non certes par elle-même, mais bien par un certain usage que l’homme en f
99 ouver qui devront s’adapter à cette fin reconnue, non l’inverse comme auparavant. Ces moyens à trouver, nous en tenons les
18 1956, Preuves, articles (1951–1968). Les joyeux butors du Kremlin (août 1956)
100 ppants (puisqu’il s’agit d’omissions calculées et non plus de déclarations) — faits tout de même, qui, reliés à leur tour,
101 omplices d’un chef de bande, liquidant sa mémoire non ses gains, s’instituent ses dénonciateurs à seule fin d’ajouter une p
102 onne-t-il le glas ? Pour le seul « stalinisme » ? Non , pour tout ce qui permet de le condamner. Qui a tué Staline ? T
103 . Il est clair que Staline est renié. Mais il est non moins clair que les méthodes et les procédés communistes — baptisés «
104 pprouver, puisqu’il est aujourd’hui condamné — et non pas simplement dépassé — par ceux-là mêmes en qui Sartre veut voir le
105 saire ? Ne serait-il pas plus simple de le dire ? Non , car tout se compliquerait aussitôt. Si Staline et le stalinisme n’ét
106 ont jugé nécessaire de dénoncer ses crimes, mais non son héritage. Tout le reste est conjectures, affirmations sans preuve
107 garder : le Plan suppose les camps (les esclaves non payés), la direction collégiale (au nom du prolétariat non consulté)
108 ), la direction collégiale (au nom du prolétariat non consulté) suppose la dictature, et K. suppose Staline, qui l’a fait.
109 D’où l’on voit qu’un anticommuniste qui se veut «  non systématique » n’est finalement qu’un anticommuniste inconséquent ou,
110 uvarine, ou Silone, Spender, ou Milosz, ou Aron ? Non , bien sûr, vous n’y pensez pas. Les anticommunistes vulgaires seraien
111 deux du Despote, par suite à justifier Tito, mais non Trotski, Rajk et Kostov, mais pas encore Slansky, cela fait partie de
112 nvoquant la terreur qui régnait au Kremlin — mais non pas à Paris ni à Rome, que l’on sache — pour s’excuser de n’avoir vra
113 ormais, chaque PC volera de nos propres ailes » ? Non , car l’ordre voulait qu’on se déclare autonome en reniant le nom de S
114 qui est de croire que la vérité doit être dictée, non cherchée, et dépend de l’intérêt du Parti, non de l’examen libre des
115 e, non cherchée, et dépend de l’intérêt du Parti, non de l’examen libre des faits. Cette vérité qu’ils disent maintenant pa
116 , dans l’histoire des mouvements politiques, mais non pas dans l’histoire des Églises. Elles font voir à quel point le PC s
117 cle et les États-Unis, sont des amas de réalités, non des systèmes logiques ou organiques. L’esprit critique peut opérer da
19 1956, Preuves, articles (1951–1968). Sur l’Europe à faire (novembre 1956)
118 l’Europe peut se faire demain et qu’elle le doit, non point pour éviter certains désagréments d’un passé mort et enterré, m
119 régime de Nasser ? « Le caractère démocratique ou non du gouvernement égyptien est l’affaire des Égyptiens eux-mêmes », déc
20 1956, Preuves, articles (1951–1968). Sur le rêve des sciences (décembre 1956)
120 us ne savons rien de ce qui peut nous attendre ou non sur d’autres astres. Nous avons simplement envie d’aller voir je ne s
121 satellites par les Russes, illustrent — vraies ou non — cette dialectique du rêve. L’Europe, héritière des Romains, annexai
21 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la honte et l’espoir de l’Europe (janvier 1957)
122 hoc, ou que la grève elle-même. C’est une action, non pas un raisonnement. Refuser de serrer la main d’un homme, ce n’est p
123 pprouvé l’URSS, disent-ils, c’est leur affaire et non la nôtre de la désapprouver si elle va trop loin. Leur silence à prop
124 machinerie s’enraye dès qu’il faudrait se tourner non plus contre l’Europe mais contre ses ennemis. Elle n’a même pas su ré
125 bûcher de Servet, ni même de la Saint-Barthélemy, non , cela ne veut pas dire, ô belles âmes, que j’approuve ces opérations.
22 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur Voltaire (février 1957)
126 -ce vos soldats ? » demande le prince de Hesse. «  Non , mes amis ! », dit le grand homme. Et tous de pleurer à l’envi. Paul
127 atouiller la plante des pieds pendant la nuit ? » Non pas son mince fantôme, mais certes son exemple vient chatouiller mon
128 es, et ils valent aujourd’hui comme en 1763, mais non plus contre les jésuites60. Voici sur les méfaits du parti unique : «
129 e, on sait ce qui en résulta ; une guerre civile, non moins affreuse que celle de la Ligue, désola ce pays. » Voici sur l
23 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la neutralité européenne (mars 1957)
130 lisme et la neutralité à la Menon abusent du mot, non de la chose, dont ils se moquent. Il n’en va pas ainsi de la Suisse.
131 étextant de sa neutralité, refusait de participer non plus aux luttes, mais à l’union de ses voisins ; si elle décidait de
132 e ses voisins ; si elle décidait de rester neutre non plus seulement dans le cadre européen de son statut, mais partout et
133 a France, les Alémaniques pour l’Allemagne ; mais non pas en 1939 : tous d’accord contre Hitler) ; 3°) s’il se réserve de j
134 . Mais, au fait, ne le sont-il pas ? Ils le sont, non par libre choix, mais parce qu’ils possèdent la Bombe H. Chacun d’eux
135 es semaines qui viennent, aux suites possibles ou non de ce jeu délirant. Il s’agirait en somme d’imaginer les règles d’une
24 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la neutralité européenne (fin) (mai 1957)
136 s motivations. Elle serait strictement militaire, non pas morale, ni même économique. Elle signifierait strictement le refu
137 : Chine, Inde, Indonésie jouent une autre partie, non moins complexe, et dont il resterait à supputer dans quelle mesure el
138 idéologique ne tranchent pratiquement la question non point au terme d’une analyse menée plus loin que la mienne ou plus co
25 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur deux écrivains politiques (juin 1957)
139 der d’un mea culpa sa condamnation du crime. Mais non . Sartre a décidé de protéger sa retraite stratégique derrière un ride
140 Russes. En effet, écrit-il, « qu’on le veuille ou non , l’édification socialiste est privilégiée en ceci qu’on doit, pour la
141 é sur Budapest ». Or c’est lui qui a fait cela et non pas moi. On m’a lu sur Suez ici même, et je n’ai publié sur Budapest
142 xistantes suffisent bien, mais il est visible que non  ; et d’ailleurs, on ne se souciera de les appliquer que si l’idée d’u
26 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur le pouvoir des intellectuels (juillet 1957)
143 sont ces idées qui mettent les gens en route, et non pas la soif d’inconnu. Le touriste moyen ne veut pas découvrir, mais
27 1957, Preuves, articles (1951–1968). L’échéance de septembre (septembre 1957)
144 ettre en œuvre ses moyens. Que l’URSS surmonte ou non sa crise congénitale, elle a cessé d’être l’espoir du monde depuis qu
145 ’elle n’en est plus la peur. Qu’elle réussisse ou non à se démocratiser par les moyens de la tyrannie, qu’elle prospère ou
146 rapports inévitables et imprévus avec les peuples non préparés à l’absorber. Le cessez-le-feu, qui doit intervenir absolum
147 qu’elle relève d’une politique de civilisation et non d’un tribunal quelconque, fût-il de « l’opinion mondiale ». Qui pourr
28 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur le crépuscule d’un régime (octobre 1957)
148 élites véritables ! Mais il s’agit de les former, non de les élire. A. — Je persiste à penser que l’élection libre par le s
149 aristocratie. A. — Vous jouez sur les mots. R. —  Non , je les prends au sérieux. A. — Vous approuvez donc l’élection en tan
150 s innombrables du réel. Je n’y puis rien, ni vous non plus. D’ailleurs, cela se pratique déjà. Un gallup poll perpétuel don
29 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur un certain cynisme (septembre 1957)
151 s sont sans rapports entre elles et sans rapports non plus avec ce qui est actif dans la réalité française. Prenez le théât
152 anté de la France ». A. — Un nouveau livre ? R. —  Non , c’est une petite liste qui compte huit à dix noms. A. — Faites voir 
153 me. A. — Faut-il jouer la « Marseillaise » ? R. —  Non , mais changez un peu vos mesures de la France. 67. Saint-John Perse
30 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur l’Europe à faire (novembre 1957)
154 questions à poser : 1° L’Europe est-elle, oui ou non , menacée dans son ensemble et dans ses positions mondiales par l’expa
155 ournées depuis peu contre elle ? Y a-t-il, oui ou non , un problème de l’Europe, posé par le grand jeu des forces mondiales
156 logue des bonnes et des mauvaises raisons de dire non à l’union nécessaire. Ainsi, à la question : « Faut-il unir l’Europe 
157 aut-il unir l’Europe ? », on peut répondre : 1. —  Non , car seules nos nations existent. Mais depuis quand ? La moitié de ce
158 tion de l’Europe peut-elle subsister seule ? 2. —  Non , car l’Europe est bien finie, l’avenir est aux USA, à l’URSS, à la Ch
159 nt-elles de mieux qui ne soit né chez nous ? 3. —  Non , car l’Europe unie n’intéresse pas les autres. Ainsi, l’industriel pr
160 te de la former, ou d’abord de la consulter. 4. —  Non , car l’Europe ne peut pas se faire sans les Anglais. (Cas particulier
161 à se plaindre, alors, qu’on les en a exclus. 5. —  Non , car l’Europe est coupable : elle a détruit les autres civilisations,
162 — Facteur commun : le masochisme occidental. 6. —  Non , car l’Europe à faire n’est pas celle qu’on nous fait. Car on fait un
31 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la pluralité des satellites (II) (décembre 1957)
163 ique fait place à une décentralisation d’ailleurs non moins bureaucratique, et finalement le plan quinquennal, symbole même
32 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur la fabrication des nouvelles et des faits (février 1958)
164 l’on déduit que, sans agences, il n’y aurait pas non plus de nouvelles, et qu’aux yeux de l’homme de la rue, il ne se pass
165 ans le fourmillement infini de ce-qui-se-passe ou non par le monde, la presse choisit pendant la nuit un très petit nombre
166 l de groupes de résistants de droite et de gauche non communistes. Ils arrêtent une doctrine et un programme précis, d’où d
167 ulle enquête sérieuse, de ce qui sera vendable ou non . Elle ne se trompe qu’une fois sur deux. À ce taux, elle pourrait aus
33 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur un patriotisme de la terre (mars 1958)
168 la terre. (Notes de 1953, en avion) Tristesse, non pas « envahissante » mais au contraire : c’est comme si cet avion ent
34 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le régime fédéraliste (II) (septembre 1958)
169 partis d’opinion ou d’idéologie, à la française, non des partis anglais ou américains, dont l’origine, les buts et la fonc
170 aires. Chaque parti, s’il est né d’une idéologie, non d’une réalité bien définie et d’intérêts bien déclarés, est candidat
171 la vérité politique. Les intérêts transigent mais non les religions, ni les doctrines et idéologies qui sont leurs substitu
172 s naître par scissiparité d’un parti plus ancien, non point pour tenter d’imposer telle mesure jugée plus opportune, mais à
173 octrine ». Or, qu’un parti pût naître d’un parti, non d’une réalité ni d’un groupe d’intérêts, ni de l’apparition d’une sér
174 vie politique » s’épuisait au niveau du discours, non de l’action ; au niveau des réflexes et des tempéraments, des loyauté
175 és idéologiques ou des inimitiés personnelles, et non pas au niveau des données objectives de l’événement ou de l’évolution
176 dans un régime fédéraliste, qui est politique et non politicien. Le Parlement, dans une fédération, tient toute son existe
177 l’électeur comprendra-t-il ? Je suis bien sûr que non , et cela n’importe guère. La plupart des constitutions ont été rédigé
35 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le vocabulaire politique des Français (novembre 1958)
178 n a changé le sens des mots depuis Rousseau, mais non pas d’une manière univoque, invariable et clairement déclarée. Sartre
179 flics, très loin, le grondement du peuple qui dit Non . » Voyons les faits. Sans grondement, le peuple a dit Oui. C’est donc
180 plébiscite de 1852 dans celui de 1958 ? Sûrement non . Penserait-il qu’une nation « adulte » n’a plus besoin d’être gouvern
181 esoin d’être gouvernée ? On peut l’imaginer, mais non pas le vérifier. La France réelle, depuis 150 ans : celle de Napoléon
182 néral, c’est qu’il peut nier l’existence de Dieu, non celle du Général. Or si Dieu n’existe pas, le monarque n’a rien au-de
183 ces hommes, et que beaucoup de ceux qui ont voté non , aux deux extrêmes, approuvent encore.   Problème particulier d’une
184 nes quant aux motifs. Mais a-t-on bien vu que les non ne pouvaient l’être davantage ? Isorni, Mendès et Duclos n’ont pas le
185 e poursuivent pas les mêmes buts. La majorité des non contre la CED était-elle donc plus homogène et plus valable ? Elle co
186 valable ? Elle comptait ceux qui, hier, ont voté non , plus les gaullistes. L’anti-Europe de 1954 s’est regroupée contre le
36 1959, Preuves, articles (1951–1968). Nouvelles métamorphoses de Tristan (février 1959)
187 e la plupart des vrais romans, par quoi j’entends non point les meilleures œuvres qu’on est convenu de ranger dans ce genre
188 tout le tableau. Vous reprenez votre lecture et, non , c’était vraiment une femme… Qu’est-ce que l’auteur a voulu dire ? To
189 e de 25 ans à courtiser une fille de 16 ans, mais non pas une fille de 12 ans. » Humbert raconte, au début de ses mémoires,
190 Et Musil, dans une note pour l’un des chapitres non terminés, ajoute : L’homme qui tend à Dieu, selon Adler, est celui q
191 ie », à l’état d’amour pur, à l’extase d’un amour non plus égocentrique, mais bien allocentrique : « N’avoir plus de centre
192 peut-être même la vie ». Exagération romantique ? Non , c’est la vérité vitale d’un poète. « Depuis son enfance, il aimait l
193 passionné est dirigée contre le social en soi, et non point provoquée par la nature particulière du régime politique au pou
194 élon et se voit exilé de la communauté des preux, non point parce qu’il approuve quelque nouvelle doctrine annonciatrice de
37 1959, Preuves, articles (1951–1968). Sur une phrase du « Bloc-notes » (mars 1959)
195 oussée vers la Russie, mais devant des coalitions non moins redoutables et beaucoup plus réelles ; et surtout devant des tâ
38 1959, Preuves, articles (1951–1968). Rudolf Kassner et la grandeur (juin 1959)
196 llemand, l’opposition de l’antique et du moderne, non du point de vue littéraire comme on le fit en France, mais du point d
197 n tourment, c’est en tant que la réalité humaine, non sa pensée privée, est tourmentée.) Penser n’est pas non plus s’ingéni
198 pensée privée, est tourmentée.) Penser n’est pas non plus s’ingénier sur des idées et des combinaisons d’idées : mais crée
199 les qu’en elles-mêmes, et comme à l’état sauvage, non par une explication qui les réduise et qui les domestique. Une pensée
200 e et les purifie, une ironie née de la rigueur et non du scepticisme. Le dialogue de Laurence Sterne et du recteur Krooks s
201 mplicite et fonction d’une hiérarchie de valeurs, non de la seule exactitude des pensées — nous connaissons le modèle immor
202 ses « saisissantes » et c’était au sens littéral, non pathétique, de l’adjectif. L’ellipse de pensée n’est nullement, chez
203 sante retraite dans le bourg de Sierre en Valais, non loin de cette tour de Muzot où Rilke passa la fin de sa vie. À traver
204 istorique, désincarné, lunaire, monde de l’âme et non de l’esprit, profondément antipaulinien, et qui permet seul de compre
205 t « qui tous les deux luttèrent pour la grandeur, non point à partir du Mythe, mais à partir de la Personne, par désespoir 
206 ète, par la langue, la langue vivante des images, non des concepts. » C’est ainsi, finalement, par le détour du zen, que le
207 sque de confondre leurs énigmes et leurs réponses non moins énigmatiques parce qu’elles renvoient toujours ailleurs, au tou
39 1959, Preuves, articles (1951–1968). Sur un chassé-croisé d’idéaux et de faits (novembre 1959)
208 manière créent de la confusion, volontairement ou non , en confondant les problèmes de la lutte idéologique avec la question
209 risait le plus. Quant au point de vue américain — non pas celui du State Department, qui est politique, mais celui de l’opi
210 oqué le puritain bolchévique, c’était prévu. Mais non pas le trac visible à l’arrivée, certains accès de colère maladroits,
211 rtains accès de colère maladroits, certains aveux non calculés, l’émotion réelle au départ, et ce récit du voyage fait au b
212 concerte les catégories de la politique sérieuse, non moins que celles de la « lutte idéologique ». Aux yeux des Américains
213 pera l’Amérique. (J’entends bien sur cette Terre, non dans la Lune.)   Les grandes masses se dessinent. — Le voyage de Khr
40 1960, Preuves, articles (1951–1968). Sur la détente et les intellectuels (mars 1960)
214 nticommunistes », c’est-à-dire définis comme tels non par nous mais par leur manie systématique, c’était précisément parce
215 lgie de libre échange. C’est fatal, c’est inscrit non dans le « sens de l’histoire », pieux mensonge à l’usage des victimes
41 1960, Preuves, articles (1951–1968). Les incidences du progrès sur les libertés (août 1960)
216 t au moins autant que dans les pays techniquement non développés) des centaines de millions d’êtres humains qui souffrent a
217 ins dernières, serait-elle à son tour un absolu ? Non , certes, mais elle seule nous conduit à nos fins. Car la liberté se c
42 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (I) (avril 1961)
218 par l’esprit, trouvera donc son « médium absolu » non pas dans la parole mais bien dans la musique ; et de même la musique
219 selon Kierkegaard. Don Juan est une puissance, et non pas une personne : Quand Don Juan est conçu musicalement, j’entends
220 s’oppose à l’Éros antique, qui était psychique et non sensuel, « et c’est ce qui inspire cette pudeur qui caractérise tout
221 nne ; du même coup il se définit, contre lui mais non pas sans lui. Il ne conçoit que deux manières de vivre dignes de l’ab
222 uel — se marier, s’il doit jour et nuit se battre non pas contre les Tartares et les Scythes, mais contre les hordes de bri
223 nt est d’aimer tous les hommes, sans distinction, non par sympathie élective toujours égoïste et « charnelle », mais dans l
224 t de la civilisation, Nietzsche met tout l’accent non sur l’ascèse mais sur la maîtrise des instincts : La civilisation d’
225 cts. L’érotisme commence précisément avec l’usage non instinctif du sexe (j’entends l’usage non nécessaire biologiquement).
226 l’usage non instinctif du sexe (j’entends l’usage non nécessaire biologiquement). Et l’amour, que Nietzsche suggère comme u
227 eigne l’amour « remis à sa place dans la nature ! Non pas l’amour d’une femme “idéale” !… Au contraire, l’amour dans ce qu’
228 hommes plus malheureux qu’ils ne le sont ? Hélas, non  ! Les barbares de tous les temps avaient plus de bonheur : ne nous y
229 ommes. Il n’est pas révolutionnaire, et n’est pas non plus grand seigneur. Il est tricheur, vulgaire, catholique à bon comp
230 oblèmes du mariage ». 106. Étapes, « Coupable ? non coupable ? » 107. Chapitre III, « Le Paradoxe absolu (une chimère mé
43 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (II) (mai 1961)
231 ce ou à l’électrochoc, il demande à être écouté : non comme médecin psychiatre, non comme prêtre, et non comme avocat, et e
232 nde à être écouté : non comme médecin psychiatre, non comme prêtre, et non comme avocat, et encore moins comme juge, mais s
233 on comme médecin psychiatre, non comme prêtre, et non comme avocat, et encore moins comme juge, mais simplement parce qu’il
234 les confondent. J’imagine cependant deux raisons non médiocres de refuser la durée normale ; ou plutôt deux tempéraments q
235 son refus de la durée incarnée. Il veut plus, et non moins que le mariage ; plus, et non moins que la possession de la vér
236 veut plus, et non moins que le mariage ; plus, et non moins que la possession de la vérité « dans une âme et un corps », co
237 … de sorte qu’ils servent dans un esprit nouveau, non selon la lettre. »131. Cette liberté seule « vraie » ne peut être le
238 nt que Dona Anna ait cédé à Don Juan, prenant (ou non ) « l’homme inconnu » pour son fiancé, à la faveur de l’obscurité. Mai
44 1963, Preuves, articles (1951–1968). Le mur de Berlin vu par Esprit (février 1963)
239 est-allemandes armées et casquées, il l’est avec non moins de vigilance par la bonne conscience de toute une société qui c
45 1963, Preuves, articles (1951–1968). Une journée des dupes et un nouveau départ (mars 1963)
240 a Manche, il me semble que je rentre à mon foyer, non que je le quitte… Pour ma part, je suis déjà fédéré. » Il serait fou
241 u’une telle opinion représentera l’arrière-pensée non pas des écrivains ni de la jeunesse, mais d’une part importante de vo
46 1964, Preuves, articles (1951–1968). Un district fédéral pour l’Europe (août 1964)
242 l’inévitable union européenne rendra possible ou non l’avenir de ce pays. Une Europe des États conviendrait à ravir à la m
243 frontière franco-allemande. Bien d’autres faits, non moins patents, devaient réduire l’une après l’autre les objections du
244 se fait partie de l’Europe, qu’elle le veuille ou non  ; et rester neutre entre l’Europe et ses ennemis, ce serait vouloir r
245 totale. En 1964, c’est 10 %. On peut le déplorer, non le nier. On peut redouter que le contact vivant avec les traditions d
246 pulation aura doublé. Mais que la Suisse entre ou non dans le Marché commun n’y changera rien. (À moins que notre isolement
247 savoir et de dire ce que nous avons à donner, et non pas seulement à sauver ; ce que l’Europe est en droit d’attendre d’un
248 ent de notre fédération se refuse avec vigilance, non parce qu’il est mauvais, mais au contraire parce qu’il s’en tient scr
249 e gouvernement demande à être jugé sur ses actes, non sur ses intentions. » (Ce qui revient à justifier l’opportunisme et l
250 ’une fédération soit gouvernée par un collège, et non par un seul homme, veulent que son centre ne soit pas une capitale, m
251 on sait, le District fédéral ne saurait être, lui non plus, une création synthétique édifiée sur un terrain vague — il n’y
47 1966, Preuves, articles (1951–1968). André Breton (novembre 1966)
252 olennelle. Qu’on lui donne un royaume ! Ou plutôt non  : qu’on lui donne une Église à régir, et le beau nom de sacerdoce à r
48 1968, Preuves, articles (1951–1968). Marcel Duchamp mine de rien (février 1968)
253 is en Dieu, mais je le considère comme l’origine, non comme l’effet de notre idée de cause. Indémontrable, évidemment… D’ai
254 le mot mince qui est un mot humain, affectif, et non pas une mesure précise de laboratoire. Le bruit ou la musique que fai
255 essayé de regarder ainsi votre tableau ? — Moi ? Non . Pourquoi ? Je suis l’auteur. Pour en revenir à l’infra-mince, c’est
256 re-t-il avec sérénité. Peut-être le croit-il. Moi non . Cet « artiste-inventeur » prend son temps simplement. Ce Jules Verne
49 1968, Preuves, articles (1951–1968). Vingt ans après, ou la campagne des congrès (1947-1949) (octobre 1968)
257 elle a exercée. Je voudrais comparer cette action non pas à celle d’un général qui conquiert une position, ni d’un législat
258 sauver les autonomies et les diversités valables, non pas pour les réduire à l’uniformité. La volonté de réunir tous les pe
259 roupe des Gegner avec Harro Schulze-Boysen), mais non pas l’Italie, où le fédéralisme apparut d’une manière autonome dans l
260 t cela, les observateurs des mouvements européens non fédéralistes, présents à Montreux, pensaient de leur côté à convoquer
261 ye un succès complet, mais nous ne réussirons pas non plus, et on se sera paralysé mutuellement. » Brugmans propose donc de
262 dîner à Londres que mon texte était sous presse, non le sien, avait pleuré. Nous étions tous assez nerveux, en cette veill
263 effet, malgré tout, notre congrès est doublement non conformiste, puisqu’il a su rallier pour une œuvre commune les confor
264 ufflé mon voisin, Lord Layton. « Mariage de qui ? Non certes de Churchill et du Labour, mais peut-être des vieux hommes d’É
265 nes.) Ou bien le mariage de l’Ouest et de l’Est ? Non , pas cela : les quelque trente Roumains, Polonais, Tchèques, Hongrois
266 uent toutes une forme d’union fédérale, j’entends non unitaire, limitée et réelle. Mais si le fédéralisme réussit à influen
267 ui ce protocole d’un échec — une bataille perdue, non la guerre — c’est parce qu’à la faveur d’une analyse impitoyable, con
50 1970, Preuves, articles (1951–1968). Dépasser l’État-nation (1970)
268 n s’incline devant la « majesté de l’État ». Mais non  ! l’État n’est pas un dieu, ce n’est qu’un appareil plus ou moins eff
269 is au service des citoyens et de leurs cités ; et non l’inverse. Cessez donc, Messieurs les ministres, d’essayer d’apaiser
270 Donner comme but de la Cité européenne la Liberté non la Puissance, un mode de vie qualitatif, non pas un « niveau de vie »
271 erté non la Puissance, un mode de vie qualitatif, non pas un « niveau de vie » déterminé en termes de profit et de PNB, c’e
272 Monde de demain et où les hommes pourront trouver non pas le plus de bonheur, peut-être, mais le plus de saveur, le plus de
273 e ici pourquoi et comment cette “unité de culture non unitaire” doit se traduire en termes de structures politiques grâce a