1 1951, Preuves, articles (1951–1968). Culture et famine (novembre 1951)
1 rivains et proclamez « qu’il y a de l’indécence à parler de culture quand la famine sévit » : tonnerre d’applaudissements et t
2 Pourquoi ne pas avouer qu’il y a de l’indécence à parler de culture tout court ? Certes, on n’aimerait pas le dire, mais c’est
3 st de culture, non point de politique, qu’on doit parler dans un pays comme l’Inde, sans cesse menacé de famine. Et cela vaut
2 1952, Preuves, articles (1951–1968). « L’Œuvre du xxe siècle » : une réponse, ou une question ? (mai 1952)
4 a pensée libre apparus depuis cinquante ans : ils parlent d’eux-mêmes et leur langage sera plus convaincant que tous les argume
3 1952, Preuves, articles (1951–1968). Le sens de nos vies, ou l’Europe (juin 1952)
5 de l’homme introduite par le christianisme. Je ne parle pas ici de l’homme proprement chrétien, au sens courant, de membre d’
6 embre d’une Église, de l’homme pieux et moral. Je parle d’une manière plus générale du type d’homme (croyant ou non) que seul
7 uvert le reste du monde — et non l’inverse. Je ne parle pas seulement des grands voyages qui ont permis de relever la carte d
4 1952, Preuves, articles (1951–1968). Le dialogue Europe-Amérique (août-septembre 1952)
8 ts ou les gratte-ciel à nos pittoresques taudis ; parlons en égaux différents. Alors, entre les meilleurs Européens, voués aux
5 1953, Preuves, articles (1951–1968). Deux princes danois : Kierkegaard et Hamlet (février 1953)
9 dans sa vie. C’est bien ainsi qu’Hamlet pourrait parler de la scène du spectre. Et, d’autre part, c’est l’influence de son pè
10 sprit et, de plus, toutes les souffrances dont on parle généralement dans le monde. Un témoin de la vérité, c’est un homme qu
11 bien d’un véritable témoin de la vérité que nous parle le professeur Martensen — et puis enfin crucifié, décapité, brûlé ou
12 d’une fois de ne plus bien savoir lequel des deux parlait et de m’imaginer qu’Hamlet avait été écrit par Kierkegaard, voire qu’
13 rme. Quand Jérémie reçoit de l’Éternel l’ordre de parler aux nations, il répond : « Je ne suis qu’un enfant, voici, je ne sais
14  Je ne suis qu’un enfant, voici, je ne sais point parler . » Nous dirions qu’il n’a pas la vocation. Précisément, il la reçoit.
15 la : « Est-ce ma nature secrète ou l’esprit qui a parlé  ? » En fait, l’homme de la vocation se trouve plongé dans une double
16 ler la psychologie d’une vocation en exercice. Il parle de sa totale solitude. Il se dépeint non seulement privé de confident
17 her. Cette « lumière sur mon sentier », dont nous parle un psaume de David, n’éclaire pas au loin une voie tracée d’avance :
6 1953, Preuves, articles (1951–1968). À propos de la crise de l’Unesco (mars 1953)
18 rs 1953)k La démission de M. Trygve Lie a fait parler d’une crise des Nations unies, par conséquent de la politique mondial
19 entre les petits exécutifs spécialisés dont nous parlions et les instances gouvernementales se révèle là encore le plus pratiqu
7 1954, Preuves, articles (1951–1968). La table ronde de l’Europe (janvier 1954)
20 e.   Voir l’Europe dans le Monde. — Dès que l’on parle du destin commun de nos pays, des voix s’élèvent pour dénoncer je ne
21 cœur. On voit bien où le bât les blesse. D’autres parlent d’humilité, et battent la coulpe de l’Europe colonialiste sur la poit
22 un siècle. La table ronde ne pouvait manquer d’en parler à son tour. Par malheur, elle m’a paru retomber dans l’illusion qu’il
23 plus quelle Europe nous défendrons. Celle dont je parle est une notion de l’homme, et non pas une somme d’intérêts dont le re
8 1954, Preuves, articles (1951–1968). Tragédie de l’Europe à Genève (juin 1954)
24 putés en sursis, qui ont donc à peine le droit de parler au nom d’une seule ? C’est aux Français, d’abord, qu’on voudrait s’ad
9 1954, Preuves, articles (1951–1968). Il n’y a pas de « musique moderne » (juillet 1954)
25 iéter, mais c’est gênant, car la chose dont on me parle n’existe pas. La « musique moderne », en effet, n’est guère plus qu’u
26 e », en effet, n’est guère plus qu’une manière de parler . C’est l’invention de ceux qui ont décidé qu’après Wagner, il n’y ava
27 u’elle ne ressemble pas à celle que l’on aimait.) Parler de musique « moderne » en général, comme on le fait, c’est supposer q
28 ont le dessin reste inconnu, — s’il en est un. Ne parlons plus de « musique moderne ». Parlons seulement d’œuvres contemporaine
29 n est un. Ne parlons plus de « musique moderne ». Parlons seulement d’œuvres contemporaines. ⁂ Il faut pousser plus loin le par
30 ir comment le dire autrement que le dernier qui a parlé et que ceux qui l’ont précédé. Mais les grands ont tous commencé par
31 nt précédé. Mais les grands ont tous commencé par parler le langage de leurs aînés, quitte à le modifier tout insensiblement s
32 sait quelle logique hégélienne de l’Histoire. Ils parlent beaucoup des « nécessités de l’époque » empruntant au vocabulaire éco
10 1954, Preuves, articles (1951–1968). De Gasperi l’Européen (octobre 1954)
33 tant avec âme des sophismes vulgaires. De Gasperi parlait d’une voix sévère et fraternelle, avec une force peu commune. C’était
34 toutes les autres femmes ? » Jamais il n’a voulu parler de la « grandeur » de l’Italie, mais il s’est contenté de restaurer s
11 1955, Preuves, articles (1951–1968). De gauche à droite (mars 1955)
35 itulation son raisonnement et son instinct. » Qui parle ainsi ? Au nom de quelle puissante « action » qui a « contribué à l’é
12 1955, Preuves, articles (1951–1968). Le Château aventureux : passion, révolution, nation (mai 1955)
36 mesure sa propre réaction à propos de ces pages. Parler de la passion autrement qu’en récrivant Wuthering Heights ou en ajout
37 mes cliniques, comme l’obsession qu’elle est ; ou parler de la Révolution sans la prêcher ni la maudire, mais en établissant l
38 on voit qu’elle met en déficit la liberté ; enfin parler de la nation non point comme d’une idole sanguinaire et bornée, mais
39 tirer, vont essayer de faire la loi en Europe. On parlera beaucoup de « concert des nations », et de « droit international », m
13 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure occidentale de l’homme : L’exploration de la matière (août 1955)
40 d’abord par une hérésie toute contraire : je veux parler du docétisme, qui tenait le corps du Christ pour une simple apparence
41 le VIe concile de Constantinople. 20. Je ne veux parler ici que d’incompatibles réels. Certains incompatibles aujourd’hui rec
14 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure technique (octobre 1955)
42 uts derniers de son existence se met fatalement à parler des « exigences de la technique ». C’est alors seulement que la techn
43 ble ; non pas elle, il est vrai, mais l’homme qui parle ainsi. Ernst Jünger a bien vu que la technique tend alors vers une mo
15 1956, Preuves, articles (1951–1968). Les joyeux butors du Kremlin (août 1956)
44 tification ou de camouflage. Rien ne prouve qu’il parle au nom de la santé, lorsqu’il en appelle de la dictature d’un paranoï
45 chefs se sente comptable envers qui que ce soit. Parler de « direction collégiale » dans un régime monolithique, c’est une si
46 t de l’Histoire ». Ces réalistes me diront : vous parlez au nom de la morale, mais K. et ses amis ont bien d’autres problèmes.
47 peuplés. Oui, c’est bien de morale qu’il faut ici parler , de morale politique et sociale, on l’entend, la seule qui non seulem
48 jamais fait de mal qu’à leur auteur. Mais Sartre parle d’un « culte de la personne ». Étrange erreur, venant d’un philosophe
16 1956, Preuves, articles (1951–1968). Sur Suez et ses environs historiques (octobre 1956)
49 x pas de conditions politiques. B. Je n’en ai pas parlé . J’allais dire justement que mes capitaux seraient administrés par vo
17 1956, Preuves, articles (1951–1968). Sur l’Europe à faire (novembre 1956)
50 ais je ne sais toujours pas de quelle Europe vous parlez . B. De celle qu’il nous faut faire, ne fût-ce que pour sauver l’objet
51 ques, comme Daniel-Rops, et un pasteur-député ont parlé de l’affaire en France. Il est vrai qu’Émile Roche les a suivis dans
52 e Monde , mais cela n’arrange rien : le Kremlin a parlé  ; Nasser est un dictateur de gauche ; la souveraineté nationale est u
53 s ? Jamais je ne me suis senti si libre ! » Ainsi parle Joliot-Curie, au congrès du PC français. Cela prouve qu’il n’est pas
54 de tricher, de mentir, de fermer les yeux, et de parler de progrès en vous faisant les poches. La fameuse souveraineté nation
55 llot (Stravinski restant loin derrière). Et je ne parle même pas du monde du cinéma, où la minute de pellicule multipliée par
18 1956, Preuves, articles (1951–1968). Sur le rêve des sciences (décembre 1956)
56 de nos rêves millénaires sont déjà des réalités : parler au loin, voler dans la hauteur, transmuter l’or, prolonger la durée d
19 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la honte et l’espoir de l’Europe (janvier 1957)
57 ellites et leurs chefs « adorés ». (M. Pierre Cot parlait ainsi de Rákosi, confirmé par bien d’autres députés, prêtres, pasteur
58 s de Berlin, de Poznań, leur permettrait ainsi de parler de Budapest ? Tandis que mon silence sur le Guatemala me l’interdirai
59 pleuré. Il est frappant que la presse n’ait guère parlé , ce matin, que des incidents qui ont suivi (chahuts devant un journal
60 rre d’Égypte absurde. Le fait que je n’en aie pas parlé dans mon appel ne saurait signifier que je m’en fasse le complice, pu
61 compris. C’est avec elle, maintenant, qu’il faut parler  ; qu’on peut agir. ad. Rougemont Denis de, « Sur la honte et l’es
20 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur Voltaire (février 1957)
62 is les arbres bordant la route de Gex à Genève me parlent chaque matin de son amour des lieux. Il fit venir de Genève cinquante
21 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la neutralité européenne (mars 1957)
63 té européenne (mars 1957)af Pourquoi l’on en parle La neutralité est une idée neuve en Europe. Elle semblait jusqu’ic
64 jusqu’ici réservée à la Suisse. Et voici qu’on en parle même en France. Que se passe-t-il donc ? Dans la confusion générale,
65 nd d’une neutralité de l’Europe. Mais ceux qui en parlent sont les mêmes qui me disaient hier encore : « Qu’est-ce que l’Europe
22 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur deux écrivains politiques (juin 1957)
66 onsable. On m’accuse dans Aspects de la France de parler indifféremment du nationalisme et de son idéologie : « Il devient las
67 d’ailleurs écrit pour un éditeur de New York, ne parlait que de l’Occident en général. Quant au premier, je crains qu’il ne s’
23 1957, Preuves, articles (1951–1968). Pourquoi je suis Européen (octobre 1957)
68 données de leur dessein personnel. Deux Français parleront aujourd’hui ; des Espagnols et des Italiens, des Allemands et des Sca
24 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur le crépuscule d’un régime (octobre 1957)
69 ut en interdire l’accès à ceux qui pensent et qui parlent comme cette dame. Ces hordes de barbares aux mollets nus qui se promè
70 face aux réalités. Quant à ceux qui viennent nous parler de « démocratie populaire », ils font un mensonge au carré, plutôt qu
71 es prétextes que fournit l’utopie démocrate. A. —  Parlez plus bas, on nous entend aux autres tables ! R. — Croyez-moi, la Démo
25 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur un certain cynisme (septembre 1957)
72 Look back in anger », de M. John Osborne. Vous me parliez du théâtre d’avant-garde et vous mettiez en parallèle son cynisme et
73 oltantes ou en tout cas pointless. N’allez pas me parler surtout d’une querelle de générations ! Car il se trouve que ces homm
26 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur l’Europe à faire (novembre 1957)
74 . Le charbon et l’acier étant mis en commun, sans parler de l’énergie atomique, si les Français et les Allemands décidaient de
27 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la pluralité des satellites (II) (décembre 1957)
75 us avez été surpris, ce n’est pas ma faute : j’en parlais ici même il y a tout juste un an68. C’est votre inattention qui m’a s
76  : elle ne rattrapera rien, le mal est fait. J’ai parlé de bêtise. Entendons-nous. J’appelle ainsi le complexe formé par la j
28 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur la fabrication des nouvelles et des faits (février 1958)
77 ent mettre un peu d’ordre en ces matières ? Je ne parle pas ici des fausses nouvelles, très rares et trop vite démenties par
78 s’il était suspect de s’en soucier. — Quoi ? nous parler de chiffres quand il s’agit de morale ? On voit bien votre jeu, monsi
29 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur la prétendue décadence de l’Occident (avril 1958)
79 uer si elles étaient mortellement menacées. Ainsi parle le Duc dans Mesure pour mesure : « Il reste à peine assez de vérité v
80 Mesures d’une décadence Que dit-on lorsqu’on parle d’une culture décadente ? Rien de certain tant qu’elle n’a pas été ré
30 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur un centre qui doit être partout (mai 1958)
81 ce n’est de vedettes, de princesses, de jeunesse, parlons d’une capitale, le grand public aime ça. L’union de l’Europe, questio
82 dans l’espoir de garder la CECA. L’élite niçoise parle de Nice, et tous les Belges veulent Bruxelles. Et chacun démontre à l
83 rtout et la frontière nulle part. Ou si l’on veut parler de sa circonférence (l’aire du rayonnement de sa culture) mettons qu’
31 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le régime fédéraliste (I) (août 1958)
84 du Français cultivé et qui tient à savoir ce que parler veut dire, le fédéralisme se réduit à un régime fort bon pour les sau
85 ne sont pas finis, c’est de cela qu’il nous faut parler et disputer, car ce que le monde entier attend de nous, ce n’est pas
86 ubles qu’elle prétend arrêter. Je n’ai pas encore parlé du statut des partis, de la stabilité de l’exécutif et de leur rappor
32 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le régime fédéraliste (II) (septembre 1958)
87 de ce traumatisme que fut la Terreur jacobine. Je parle évidemment des partis d’opinion ou d’idéologie, à la française, non d
33 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le vocabulaire politique des Français (novembre 1958)
88 est pas plus populaire qu’il est démocratique. On parle de plébiscite (du latin plebs, populace ou prolétariat, par contraste
89 tre partisans du confort ou du sens de la vie… On parlerait , en somme, des mêmes choses qu’aujourd’hui, mais ce serait plus clair
34 1959, Preuves, articles (1951–1968). Nouvelles métamorphoses de Tristan (février 1959)
90 : ainsi, la bourgeoisie du xixe s’interdisant de parler de l’argent et du sexe, d’où le choc révélateur produit par Marx et F
91 qui l’a séduite et humiliée. Il m’interdit de lui parler . Je lui dis pourtant mon amour sous le couvert d’un roman plein d’all
92 is d’une moindre vertu spirituelle. J’aurais aimé parler de Musil, mais de lui seul… Et j’ai quelque scrupule à le faire figur
93 ille, et tous les autres exemples dont nous avons parlé , loin de relever de la monstruosité ou de la faiblesse, révèlent un r
94 Déjà alors étaient parus nombre de ces livres qui parlent , avec la candeur loyale d’un maître de gymnastique, des « révolutions
95 ou seulement Désir en soi ? Les héros de Musil en parlent avec une sorte de lucidité toute goethéenne, voire un peu didactique
96 d’un lecteur sera sincèrement choqué de m’en voir parler comme d’un roman d’amour. À vrai dire, ma thèse va plus loin : c’est
97 Le peuple russe condamne Pasternak pour avoir mal parlé des commissaires. Mais Pasternak les attaquait pour avoir trahi le pe
98 aveu décisif ; et cette ambiguïté qui m’arrêtait ( parlent -ils donc, ces romanciers, d’une société, d’un paysage de l’âme, ou d’
35 1959, Preuves, articles (1951–1968). Sur une phrase du « Bloc-notes » (mars 1959)
99 e l’accuserez pas d’hypocrisie. Mais alors de qui parlez -vous ? De quels « Européens » qui méritent mieux ce nom ? Cette union
36 1959, Preuves, articles (1951–1968). Rudolf Kassner et la grandeur (juin 1959)
100 moins connu d’entre eux, si l’on songe à ce dont parle la presse dans ses rubriques dites « littéraires ». Première approc
101 nnaître à ce seul philosophe le privilège d’avoir parlé sans complicité de ce qui nous détruit : Rudolf Kassner donne la sens
102 aïeutique, s’exerçant sur les mythes de l’âme. Je parlais tout à l’heure d’ellipses « saisissantes » et c’était au sens littéra
103 près tout, n’était-ce pas ce que j’attendais ? Il parlait à bâtons rompus sur le dos des fervents indiscrets ! Et n’avais-je pa
104 l’image d’un maître zen m’était venue en écoutant parler Kassner. Et voici ce qu’il dit lui-même de la conversation telle qu’i
105 it à de sombres pensées lorsqu’il lui arrivait de parler de quatre grands boutons de nacre, fixés à l’habit d’un clown célèbre
106 ement d’éviter ces « cérémonies » ; de saluer, de parler , d’écouter, et de s’en aller sans bavures. 83. Kassner s’obligeait à
37 1959, Preuves, articles (1951–1968). Sur un chassé-croisé d’idéaux et de faits (novembre 1959)
107 s la poursuite d’aucun objectif fondamental… Nous parlons de nous-mêmes comme d’une société achevée, qui a atteint ses buts et
108 ir l’Histoire ? Ni Khrouchtchev ni Lippmann n’ont parlé de liberté, de sagesse, de sens de la vie. Comme si la richesse était
38 1960, Preuves, articles (1951–1968). Sur la détente et les intellectuels (mars 1960)
109 s 1960)bb Il me sera d’autant plus facile d’en parler d’une manière détendue que ma seule intention, dans cette chronique,
39 1960, Preuves, articles (1951–1968). Les incidences du progrès sur les libertés (août 1960)
110 vous, ce n’est pas quelque chose dont nous devons parler , mais quelque chose que nous devons créer, dont nous devons créer les
40 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (I) (avril 1961)
111 l a répondu à son salut, mais ils n’ont pas pu se parler . C’était le 17 mars 1855, à la veille du départ de Régine pour un lon
112 avant —, ni l’amour qu’on invoque ici, ne sont à parler proprement, des instincts. L’érotisme commence précisément avec l’usa
113 s secrète des choses qui, du fond de l’abîme, lui parle intelligiblement.116 Sans les paroles et l’image scénique, Nietzsc
114 va pas l’aimer ?   Dans la seconde partie d’Ainsi parlait Zarathoustra se produit le coup de théâtre préparé par ces quelques a
115 rance du Temps et de l’Extase. Subitement, ce qui parle , c’est l’Ombre, c’est son ombre : Ô homme, prends garde ! Que dit mi
41 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (II) (mai 1961)
116 foulement temporaire de la « noble » passion dont parlait Nietzsche, pendant le siècle des Lumières. Comme on voit, en fermant
117 e mariage, ou le libertinage, ou la passion. Sans parler du ressentiment qu’il arrive à chacun des trois types, même réussi, d
42 1963, Preuves, articles (1951–1968). Une journée des dupes et un nouveau départ (mars 1963)
118 urope forte et autonome, donc unie. Il n’a jamais parlé d’une « Europe des patries »134, pas plus que d’une « Algérie françai
119 l’Angleterre humaine, sensible, intelligente, qui parle ainsi, fait partie de l’Europe autant que la France, la Pologne, l’Es
43 1964, Preuves, articles (1951–1968). Un district fédéral pour l’Europe (août 1964)
120 ts techniques de communication entre les peuples. Parler de monde uni, d’humanité, que ce soit pour ou contre l’Occident d’ail
121 soit pour ou contre l’Occident d’ailleurs, c’est parler un langage européen. Or l’Europe doit s’unir pour durer, j’entends po
122 général. C’est en Suisse que Churchill choisit de parler de l’Europe, et que la même année 1946, les premières rencontres inte
123 otre neutralité n’y est que trop connue. Pourquoi parler toujours de cette vertu qui ennuie, de cette pratique négative, quand
124 une morale de la modestie ? La Suisse refusant de parler en faveur de sa propre formule, il reste à espérer que l’éloquence de
125 umettre toute l’Europe à la Suisse. Allez donc en parler à Berne, vous serez bien reçu ! Etc. Je ne vois rien de consistant ni
126 lusions, qui taxe le réel à sa juste valeur. J’ai parlé de plus d’un peuple dans mes livres, pour l’avoir vécu d’assez près e
127 alité suisse, 1946, p. 9. L’auteur n’hésite pas à parler d’« introversion politique » (p. 7) à propos de l’attitude de la Suis
44 1966, Preuves, articles (1951–1968). André Breton (novembre 1966)
128 x longs textes par jour : « La voix de l’Amérique parle aux Français », et j’avais deux équipes d’« announcers » qui les lisa
129 r-là, au Village, mon rêve est devenu vrai : nous parlons certes de ce qui peut nous rapprocher, l’amour-passion, les troubadou
130 s trouvons un moment pour causer. Et souvent nous parlons des fêtes que nous rêvons d’organiser. « Celle par exemple qui devrai
131 quelque chose dont je pense bien que personne ne parlera dans les centaines d’articles à paraître ces prochains jours. C’est q
45 1968, Preuves, articles (1951–1968). Marcel Duchamp mine de rien (février 1968)
132 nts », précise-t-il. Mais faute de jouer, nous en parlons . C’est d’ailleurs le mot de sa vie : échec de l’art, art des échecs,
133 ce que cette catégorie de l’infra-mince dont vous parlez dans le numéro spécial de View ? « Quand la fumée du tabac sent aussi
134 omme si j’en étais responsable. À minuit, nous en parlions encore. Le choc nous avait jetés dans l’élucubration, plutôt que dans
135 rurent émues. C’est le moment que je choisis pour parler d’homéopathie, un de mes dadas. Ma thèse est simple : Qu’est-ce que l
46 1968, Preuves, articles (1951–1968). Vingt ans après, ou la campagne des congrès (1947-1949) (octobre 1968)
136 n’ai plus qu’à m’exécuter. notes de journal : «  Parlé très vite en me disant que j’allais beaucoup les ennuyer. Surpris par
137 te organisation européenne, tandis qu’ailleurs on parle de « mise en commun des sources d’énergie et de matières premières (c
138 rançais très inégalement assurés de leur droit de parler au nom de l’avenir… Il serait intéressant d’analyser dans ce procès-v
139 me répondit que mon projet était trop long, qu’il parlait de fédéralisme et qu’on « ne pouvait pas me suivre jusque-là… ». En c
140 ue se passe-t-il ? « Churchill, tout près de moi, parle dans un micro, et la voix me revient de la salle : “The task before u
141 st mon ami Brugmans, travailliste hollandais, qui parle ainsi devant douze anciens présidents du Conseil, soixante ministres
142 ne décrivait pas les compétences. Churchill avait parlé d’un « Council of Europe », dont on ne savait pas bien s’il était plu
143 n politique (votée aussi par les fédéralistes) ne parlait que d’une assemblée « élue, dans leur sein ou au-dehors par les parle
144 nt une défense commune, mais les résolutions n’en parlaient plus. Je note que le motif de la sécurité ne joua donc aucun rôle à L
145 tre les Allemands et les Italiens. Eux, quand ils parlent de leur ancien chef, disent : “Le pauvre, il n’a pas réussi !” Mais n
146 auvre, il n’a pas réussi !” Mais nous, quand nous parlons du nôtre, nous disons : “C’était un couillon !” » bm. Rougemont Den
47 1970, Preuves, articles (1951–1968). Dépasser l’État-nation (1970)
147 justice, la paix, la liberté — étant manières de parler plus ou moins nobles, ou pure et simple captatio démagogique. Mais je
148 ure, et que les « cheminements de l’esprit » dont parlait Robert Schuman traversent leurs frontières sans les apercevoir : dans
149 érations continentales. Et vous noterez que je ne parle pas de relations ou d’affaires « étrangères » : c’est un mot qu’il no
150 décrets de Paris et de Madrid, forçant les uns à parler français, les autres à parler espagnol. On parle provençal sur les de
151 , forçant les uns à parler français, les autres à parler espagnol. On parle provençal sur les deux rives du Rhône, allemand su
152 parler français, les autres à parler espagnol. On parle provençal sur les deux rives du Rhône, allemand sur les deux rives du