1 1951, Preuves, articles (1951–1968). Neutralité et neutralisme (mai 1951)
1 doit être plus redoutée que pour l’âme même de ce pays de très vieille et profonde culture. Maintenant, il se trouve qu’en f
2 1951, Preuves, articles (1951–1968). Culture et famine (novembre 1951)
2 lture et famine (novembre 1951)e Allez dans un pays comme l’Inde, où, dans la seule province du Bihar, vingt millions d’h
3 non point de politique, qu’on doit parler dans un pays comme l’Inde, sans cesse menacé de famine. Et cela vaut aussi, bien e
4 amine. Et cela vaut aussi, bien entendu, pour les pays qui ont surtout faim de liberté. e. Rougemont Denis de, « Culture
3 1952, Preuves, articles (1951–1968). Le sens de nos vies, ou l’Europe (juin 1952)
5 e pour sa catégorie native. Quant au citoyen d’un pays totalitaire, le parti sait pour lui quel est son bien, et lui prouve
6 ents. Et je ne nie pas non plus que dans tous nos pays , il existe une majorité de conformistes, qui redoutent l’épithète « d
7 s. J’ajouterai que j’en connais trop peu dans nos pays , et que c’est précisément pour remédier à cette carence que nous avon
8 de la recherche et de l’essor spirituel dans ces pays , et qui vont découvrir au fond de leur retraite les derniers représen
9 nt l’Océan, d’énormes capitaux s’amassent dans le pays . Quand on me demande maintenant : quelle est donc cette Europe que vo
4 1952, Preuves, articles (1951–1968). Le dialogue Europe-Amérique (août-septembre 1952)
10 uelle, le stalinisme est en recul marqué dans nos pays . À Paris et à Rome, où il avait conquis au lendemain de la guerre d’i
11 es dangers que faisait courir à la santé de notre pays une culture américaine qui attaque à leurs racines l’originalité et l
5 1953, Preuves, articles (1951–1968). Deux princes danois : Kierkegaard et Hamlet (février 1953)
12 nvraisemblable, il ne serait jamais parti pour un pays dont il ne savait rien. Mais accepter l’invraisemblable, il faut bien
6 1953, Preuves, articles (1951–1968). À propos de la crise de l’Unesco (mars 1953)
13 ses commissions, que tel ou tel projet « sert le pays  », c’est-à-dire sert sa politique ou son tourisme, ses industries du
7 1953, Preuves, articles (1951–1968). « Nous ne sommes pas des esclaves ! » (juillet 1953)
14 oins d’une polémique, non par la presse d’un seul pays , d’un seul parti, non par erreur ou exagération, ni par rien que l’on
15 une vérité qui vaut pour tous leurs camarades des pays satellites et de l’URSS ; et les tyrans l’ont confirmée, en ouvrant l
8 1953, Preuves, articles (1951–1968). Les raisons d’être du Congrès (septembre 1953)
16 e cent savants de premier plan, venus de dix-neuf pays . La grande salle de l’hôtel de ville était bondée ; la tribune était
9 1954, Preuves, articles (1951–1968). La table ronde de l’Europe (janvier 1954)
17 oblème. En même temps, quinze publicistes, un par pays membre, devraient prendre part à la discussion, leur tâche particuliè
18 nscience des périls qu’elle encourt, que tous nos pays courent ensemble, — et la conscience aussi des ressources immenses qu
19 nés contre nous. Nous avons vu clairement que nos pays n’avaient plus d’autre issue pratique, d’autre avenir possible que da
20 ntradiction apparente entre l’exigence d’unir nos pays , et celle de sauvegarder les diversités qui ont fait la richesse de l
21 ant le double défi qu’affrontent plusieurs de nos pays  : celui de passer du régime colonial à l’association dans l’égalité,
22 nde. — Dès que l’on parle du destin commun de nos pays , des voix s’élèvent pour dénoncer je ne sais quel « nationalisme euro
23 c’est la seule vision du grand péril que tous nos pays courent ensemble, qui nous en donnera les moyens, c’est-à-dire la vol
24 et de tous leurs jugements désobligeants sur les pays voisins, on n’aura fait qu’améliorer le terroir nourricier du nationa
25 iciens marxistes, et que les hommes d’État de mon pays ont pratiquée sans le savoir depuis des siècles, avec un paisible suc
26 l’ABC du fédéralisme, car sans lui l’union de nos pays reste pratiquement impensable — si j’ose risquer l’alliance de ces de
27 us demander pourquoi nous nous bornons à certains pays . Il n’est pas honnête de nous reprocher d’exclure le reste de l’human
10 1954, Preuves, articles (1951–1968). Tragédie de l’Europe à Genève (juin 1954)
28 résentants de l’Occident rendait l’initiative aux pays libres, dans leur confrontation avec Moscou : ils avaient pour une fo
29 rde conjoncture veut que les décisions vitales du pays dont dépend toute l’union de l’Europe, se trouvent dépendre elles-mêm
11 1954, Preuves, articles (1951–1968). De Gasperi l’Européen (octobre 1954)
30 teur de la patrie. Mais il savait qu’aucun de nos pays ne peut être vraiment ranimé et rétabli dans son intégrité, s’il ne s
31 du fascisme, était né aux confins disputés de son pays , en la terre « irredente » du Trentin, alors soumise à l’Empire autri
32 la Corse, de l’Autriche ou de la Géorgie. Fils de pays conquis ou humiliés par la plus grande nation voisine, ils s’élèveron
33 ngroise — il attendait de la participation de son pays au grand dialogue européen la seule issue aux conflits douloureux qui
34 us demander pourquoi nous nous bornons à certains pays . Il n’est pas honnête de nous reprocher d’exclure le reste de l’human
12 1954, Preuves, articles (1951–1968). Politique de la peur proclamée (novembre 1954)
35 ticédistes. N’est-il pas très nouveau qu’un grand pays proclame sa peur dans l’instant qu’il règle sur elle sa politique ? N
36 s nations, à l’évolution économique et sociale du pays . Il est donc normal d’admettre que l’évolution économique de l’URSS c
13 1955, Preuves, articles (1951–1968). Le Château aventureux : passion, révolution, nation (mai 1955)
37 ponais fondait le mouvement syndicaliste dans son pays  : mais c’était le chrétien Kagawa. Depuis lors, nous avons assisté à
38 rti agit par le moyen de l’État. À l’intérieur du pays , la première tâche de l’État sera d’écraser les opposants, car la nat
39 sciter des nationalismes rivaux. Et c’est dans le pays qui aura subi le plus durement l’agression napoléonienne, c’est en Pr
40 la Russie, un messianisme despotique. Les petits pays se borneront à invoquer leurs traditions, leur folklore, ou même leur
41 e « prendre » notre fièvre nationaliste. Certains pays en font une crise, encore bénigne, contrecoup du départ des Blancs. D
14 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure occidentale de l’homme : L’exploration de la matière (août 1955)
42 ctrine d’État par l’URSS. Mais tandis que dans ce pays , l’hérésie s’organise en Église, le déclin de son prestige en Occiden
43 théologie du temps — je pense surtout à celle des pays protestants, les plus féconds, alors, du point de vue scientifique —
15 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure technique (octobre 1955)
44 illeure protection contre l’imprévisible, voir du pays , cultiver librement tel petit délire personnel… (Et non pas « dominer
45 t du salut) dans le rôle d’un ingénieur créant un pays neuf36. Que l’avidité naturelle, la soif du gain sous sa forme modern
46 ues se tiennent par dizaines de milliers dans nos pays démocratiques ; et l’instruction publique est heureusement doublée pa
16 1956, Preuves, articles (1951–1968). Les joyeux butors du Kremlin (août 1956)
47 le niveau de vie des travailleurs, dans tous les pays communistes, restait très inférieur à ce qu’il était dans les pays ca
48 restait très inférieur à ce qu’il était dans les pays capitalistes et socialistes, dont pourtant les régimes ne se justifia
49 ébarbouillent la figure et décident de quitter le pays . La question qui se pose est celle-ci : les sujets n’ont-ils fait qu’
50 peler « le dépassement du communisme dans un seul pays  », agirait-il en fait autrement qu’il n’agit, bien que disant, pour q
17 1956, Preuves, articles (1951–1968). Sur Suez et ses environs historiques (octobre 1956)
51 à l’établissement des réseaux de relations entre pays éloignés, centres d’activités autonomes, foyers de rayonnement cultur
52 Nasser n’est pas celle de la souveraineté de son pays , mais bien celle de l’indépendance de toute l’Europe. La vraie répons
18 1956, Preuves, articles (1951–1968). Sur l’Europe à faire (novembre 1956)
53 rachés à l’Afrique vivent comme esclaves dans les pays arabes. La France et l’Angleterre ont proposé un contrôle des bateaux
19 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la honte et l’espoir de l’Europe (janvier 1957)
54 bet conquis par la Chine, de l’esclavage dans les pays arabes, du canal interdit aux bateaux d’Israël, des subventions de l’
20 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur Voltaire (février 1957)
55 és sur les marais, voilà l’œuvre du Patriarche au pays de Gex, et son monument le plus vrai. Il a bien sa statue, grandeur n
56 école, un hôpital Il fait dessécher les marais du pays Il établit des foires et des marchés Il nourrit les habitants pendant
57 mancipation des serfs du Jura Affranchissement du pays de Gex Essai sur les mœurs, Dictionnaire philosophique, Tancrède, Irè
58 vain engagé ! Il ignorait le mot, mais faisait un pays . Et certes personne ne l’aidait, mais il était fort riche et souvent
59 ion, que bien d’autres images entraînent, dans ce pays de « marches », entre Alpes et jura, entre le xviiie et notre siècle
60 tout d’un coup leur grondement. Vous voyez que ce pays est le centre du monde. C’est ce que l’on pense toujours d’un lieu qu
61 moins affreuse que celle de la Ligue, désola ce pays . » Voici sur le problème des tournants à prendre au bon moment : « I
21 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la neutralité européenne (mars 1957)
62 ais peu le croient) que la neutralisation de leur pays faciliterait sa réunion avec les provinces occupées. Beaucoup de Suis
63 solution condamne les menées communistes dans les pays libres d’Asie, Nehru dit oui, mais à la condition que fussent égaleme
64 se moquent. Il n’en va pas ainsi de la Suisse. Ce pays court le risque d’abuser d’une neutralité justifiée, et scrupuleuseme
22 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la neutralité européenne (II) (avril 1957)
65 de l’Europe, qui ne serait pas intégrale sans les pays de l’Est colonisés par l’URSS. 2. Une prise de parti militaire dans l
66 ar où j’entends une Europe intégrale incluant les pays de l’Est, dotée d’un pouvoir fédéral, d’un Parlement et d’une armée.
67 s des pions sur l’échiquier américain, livrer les pays de l’Est aux entreprises des Russes (ces pays « pourront d’ailleurs r
68 les pays de l’Est aux entreprises des Russes (ces pays « pourront d’ailleurs rester communistes s’ils le veulent », ajoute-t
69 espérer qu’ils seront assez fous pour laisser nos pays de l’Est rejeter le communisme détesté. Or ce n’est pas seulement leu
70 coslovaquie. Ce qui maintient le système dans les pays de l’Est, c’est la simple menace d’une intervention russe. Les troupe
71 tion par un oui presque sans réserve. Prenons les pays neutres de l’Europe ; adhérer à une fédération qui serait neutre auss
72 t d’un coup sans discussion possible. Prenons les pays satellites (qui n’aiment pas qu’on les nomme ainsi, et c’est bon sign
23 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la neutralité européenne (fin) (mai 1957)
73 elle a fait son union, ce qui implique : que les pays de l’Est l’aient librement rejointe, qu’elle soit capable de défendre
74 lits prévisibles, aujourd’hui, il y a d’abord les pays de l’Est européen. Devant une Europe désunie et l’implicite neutralit
75 veut pas d’abord son union fédérale, incluant les pays de l’Est, et garantie par les deux blocs. Le meilleur argument qui su
76 aciliter les voies de cette union en ralliant les pays de l’Est. 64. Voir ma chronique de mars et d’avril. ah. Rougemo
24 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur deux écrivains politiques (juin 1957)
77 ommuniste est celui des privilégiés dans tous les pays où il détient le pouvoir. En France, il n’est encore que le parti pri
78 sque du « socialisme » soviétique. Mais, dans nos pays socialistes ou libéraux, ne serait-il pas temps de faire respecter le
25 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur le pouvoir des intellectuels (juillet 1957)
79 fet dans les mouvements de résistance de tous nos pays envahis que s’est nouée l’idée d’une fédération libre, mettant fin to
80 bitude. Ils représentent peut-être une dizaine de pays . Et je doute, une fois de plus, qu’il soit bon de se connaître, que l
26 1957, Preuves, articles (1951–1968). L’échéance de septembre (septembre 1957)
81 du drame lorsqu’il éclate exemplairement dans un pays comme l’Algérie. Car c’est ici la vraie nature de la tragédie algérie
82 ontradictoires, qu’on lit sur tous les murs de ce pays — « Algérie française » ou « Paix en Algérie », c’est autant dire la
83 aventure occidentale tout entière ? Et les autres pays de l’Europe verront-ils que la France n’est ici que leur avant-garde
27 1957, Preuves, articles (1951–1968). Pourquoi je suis Européen (octobre 1957)
84 ais et des Suisses suivront. Quant aux jeunes des pays de l’Est, il est possible qu’ils nous apportent les témoignages les p
28 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur un certain cynisme (septembre 1957)
85 française en Amérique… R. — J’en déduis que votre pays se franciserait plus facilement que la France ne s’américanise. Vous
86 e à peu près la liste des meilleurs auteurs de ce pays . A. — Elle est très incomplète, à cet égard. Que faites-vous de Célin
29 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur l’Europe à faire (novembre 1957)
87 is pas à la guerre et chacun sait qu’aucun de nos pays ne la veut. — Je suis heureux de vous l’entendre dire ! interrompt le
88 que c’est la gauche qui s’y opposerait, selon les pays . Facteur commun : lâcheté devant l’opinion publique et refus hypocrit
30 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la pluralité des satellites (II) (décembre 1957)
89 Au lieu de quoi, la grande presse et la radio des pays libres mais irresponsables ont tout fait pour nous aveugler depuis un
31 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur un patriotisme de la terre (mars 1958)
90 urtout en URSS et aux États-Unis, et que ces deux pays nous précéderont sans doute dans la Lune, puis sur Mars et Vénus : il
32 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur un centre qui doit être partout (mai 1958)
91 pas les vrais centres de la vie créatrice de leur pays  : ce seraient pour l’Europe Luxembourg ou Strasbourg. Mais tout cela
92 de vue personnel, j’avance alors un candidat : le pays de Gex, où est Ferney. Morceau de France détaché vers la Suisse au‑de
93 vers la Suisse au‑delà de la barrière du Jura, le pays de Gex est caractérisé par un étrange complexe de signes mémorables à
94 s stratèges. En revanche, et comme il se doit, le pays de Gex présente des avantages uniques aux yeux du géographe de l’ère
95 s autant que d’ingénieurs. J’ai pris l’exemple du pays que j’ai sous les yeux, mais je tiens à sa paix : qu’on n’y vienne pa
33 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le régime fédéraliste (I) (août 1958)
96 l est bien typique qu’on ne le sente pas, dans un pays de traditions louis-quatorziennes et de réflexes jacobins. Voilà le d
97 r de l’irréalité des querelles politiques dans ce pays de culture. Il se trouve aujourd’hui que le fédéralisme représente un
98 des faits qui commandent à la fois l’union de nos pays et le respect de leurs différences, donc l’adhésion de la France à un
34 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le vocabulaire politique des Français (novembre 1958)
99 euple signifiait l’ensemble de la population d’un pays , ou l’élément « populaire » par contraste avec les « élites » sociale
100 aux pouvoirs réels de l’Église catholique dans ce pays . On observe en effet que les monarchies sacrées, fondées sur le rite
101 anticléricalisme intransigeant. En revanche, les pays protestants, ignorant le cléricalisme, ont conservé des monarchies in
102 alviniste en Hollande, luthérienne dans les trois pays scandinaves, la monarchie paraît s’accommoder d’un sens civique qu’on
35 1959, Preuves, articles (1951–1968). Nouvelles métamorphoses de Tristan (février 1959)
103 e femme et, peu à peu, c’est un paysage, c’est un pays , c’est une société tout entière qui transparaît, se recompose, et env
104 de 14 ans, et le génial Lewis Carroll : Alice au pays des merveilles est née de l’amour des « nymphets », refoulé par la co
105 se passe comme si cet homme était retenu dans son pays par une passion secrète et sans doute interdite ; comme s’il préférai
36 1959, Preuves, articles (1951–1968). Sur une phrase du « Bloc-notes » (mars 1959)
106 les, erreur sur la jeunesse de l’un et de l’autre pays et sur leurs « nostalgies secrètes », erreur sur le militarisme étern
107 spirituelles, d’une ampleur telle qu’aucun de nos pays , fût-il la France plus l’Algérie plus un bon tiers de l’Afrique, ne s
37 1960, Preuves, articles (1951–1968). Sur la détente et les intellectuels (mars 1960)
108 afin que la guerre froide cesse à l’intérieur du pays … Le choc pur et simple entre le communisme et l’anticommunisme est dé
38 1960, Preuves, articles (1951–1968). Les incidences du progrès sur les libertés (août 1960)
109 s réunions successivement dans plus de vingt-cinq pays sur les cinq continents — mais voici le point important : ce Congrès
110 vivent (en Occident au moins autant que dans les pays techniquement non développés) des centaines de millions d’êtres humai
39 1961, Preuves, articles (1951–1968). Pour Berlin (septembre 1961)
111 bre : « Toute personne a le droit de quitter tout pays , y compris le sien. » Dans ses notes aux puissances occidentales, M.
40 1963, Preuves, articles (1951–1968). Le mur de Berlin vu par Esprit (février 1963)
112 e formation avait lourdement grevé le budget d’un pays où l’État assume pleinement son devoir d’instruction publique ». L’au
113 plus nécessaire que jamais une discussion avec le pays qui l’a construit. » Ce dernier argument explique enfin l’article et
41 1964, Preuves, articles (1951–1968). Un district fédéral pour l’Europe (août 1964)
114 es et militaires, et de traités économiques entre pays prétendus souverains. C’est la formule d’une Sainte-Alliance des mona
115 a moindre chance de succès, s’agissant d’unir nos pays , hors une solution fédérale. Ici, l’exemple de la Suisse… On s’écrie
116 européenne rendra possible ou non l’avenir de ce pays . Une Europe des États conviendrait à ravir à la majorité de nos dirig
117 , il s’y fait l’avocat d’une confédération de nos pays inspirée du « corps germanique », des états généraux de Hollande, et
118 des militants issus de la Résistance de plusieurs pays rédigent une déclaration qui va servir de base à la création de l’Uni
119 iplomatique (représentation des intérêts d’autres pays en conflit, bons offices lors de la guerre d’Algérie, permettant les
120 mélange des peuples est un danger majeur pour son pays , il n’a pas le droit d’en conclure qu’il faut refuser de rejoindre le
121 t un. Mais il y a plus. Les traits typiques de ce pays ont changé avec les époques, et surtout par l’effet de la technique,
122 ent n’entraîne un retour à la misère naturelle du pays  ?) Bref, ce n’est pas la Suisse de Morgarten, de Marignan ou du xviii
123 ici, a présidé avec succès aux destinées de notre pays . J’en donnerai un exemple tout récent : je le trouve dans les journau
124 répondre par le Collège exécutif : 1°) « Dans un pays comme le nôtre, les débats sur la politique générale risqueraient d’ê
125 ation du gouvernement aux yeux du parlement et du pays . » Sur quoi l’un des journalistes romands qui commentent cette déclar
126 ur. 2°) Les avantages moraux et civiques du petit pays sur la grande nation ont été formulés, depuis Rousseau, par tous les
127 mensions optima d’une activité, d’une ville, d’un pays … Or c’est bien là le principe déterminant de l’analyse dichotomique q
128 n emploi de leurs facultés144. Trois utopies : pays pilote, parc national, ou District fédéral de l’Europe ? Toutes ce
129 sons font objectivement de la Suisse une sorte de pays pilote de l’avenir européen. 1°) Dépositaire de la formule qui paraît
130 rait à juste titre être invoquée comme faisant au pays qui en bénéficie une particulière obligation d’intervenir en faveur d
131 toire, une fois les mirages payés. On mettrait le pays sur la touche. On augmenterait judicieusement le prix du lait pour ma
132 ile en temps de paix. Il ne peut être qu’un petit pays , cependant très diversifié et si possible de tradition fédéraliste. E
133 et une absence totale de projet qui ferait de ce pays un musée. Il est modeste, sans excès. Je vois en revanche beaucoup de
134 e attitude soit la seule qui convienne à un petit pays , pluraliste, et neutre au surplus. Nul projet mieux que le mien ne sa
135 ranger. Supposons la chose faite. Que devient mon pays  ? Ma première impression, c’est que la Suisse n’est plus à l’écart de
136 ’ils découvrent, en quittant l’autoroute, le vrai pays — celui que nous seuls pourrions dénaturer. Trois décis d’un petit vi
137 e auberge odorante au bord d’un lac ou au cœur du pays des Collines. Une matinée près des glaciers ruisselants de lumière et
138 surtout. J’ai dit un jour de la France : c’est le pays du monde dont je préfère me plaindre. La Suisse est le pays dont je s
139 nde dont je préfère me plaindre. La Suisse est le pays dont je souhaite le plus qu’il communique sa grâce très secrète à l’a
140 ple du CERN est le plus évident. Aucun des treize pays qui ont financé sa construction et qui bénéficient de ses recherches
42 1968, Preuves, articles (1951–1968). Vingt ans après, ou la campagne des congrès (1947-1949) (octobre 1968)
141 s gouvernements qui en dépendaient alors dans nos pays . Des historiens pourront soutenir que tous ces congrès n’ont rien fai
142 camp d’otages en Hollande. Si la jeunesse de nos pays n’a pu faire passer dans l’action les idées que je représente, c’est
143 ais aussi d’Allemagne, d’Autriche et de plusieurs pays de l’Est. De ce colloque allait sortir l’Union européenne des fédéral
144 rdre nouveau de 1933) les « forces vives » de nos pays  : syndicats ouvriers, agricoles, patronaux ; coopératives ; magistrat
145 aré le 11 novembre, à condition toutefois que les pays de l’Est soient invités, que des organismes permanents naissent de La
146 ant élan à la propagande européenne dans tous nos pays . On mesure la différence de niveau entre les ambitions fédéralistes
147 ministres, deux-cents députés venus de vingt-cinq pays … Mais je me dis qu’en effet, malgré tout, notre congrès est doublemen
148 e », estime « qu’un Centre aiderait les hommes de pays différents à maintenir un contact étroit et à mieux connaître leurs p
149 que les délégués mandatés des Résistances de neuf pays s’étaient réunis clandestinement à trois reprises dans une villa de G
43 1970, Preuves, articles (1951–1968). Dépasser l’État-nation (1970)
150 rait être positive, me semble-t-il, dans tous les pays à la fois…) ne sont pas le type même de faux problèmes, résultant de
151 régions, nos personnes mêmes ! Il y a dans chaque pays un nord et un midi ; dans chaque Église, une aile évangélique et une