1 1953, Preuves, articles (1951–1968). « Nous ne sommes pas des esclaves ! » (juillet 1953)
1 iez la violence ouvrière, « substance et force du PC  », allez redire aux Berlinois que « la classe ouvrière se reconnaît d
2 re se reconnaît dans les épreuves de force que le PC institue en son nom » ! (J.-P. Sartre). Allez redire devant ces morts
2 1956, Preuves, articles (1951–1968). Les joyeux butors du Kremlin (août 1956)
3 indsor, relâchement des liens entre Moscou et les PC européens… Ne serait-ce pas qu’une logique interne, ou qu’un plan sav
4 in d’un retour au bon sens chez les militants des PC . Pour corriger le daltonisme provoqué par cette illusion, pour mieux
5 entendeur, salut ! Et c’est aussi contraindre les PC étrangers, pour lesquels l’excuse ne vaut rien, à justifier « dialect
6 t du culte de la personnalité dont K. et tous les PC (obéissant spontanément à ses ordres) nous rebattent les oreilles, il
7 l pas anachronique pour l’Occident ? Pourtant, le PC de France se disait stalinien, et Sartre l’approuvait en général (« S
8 inien, le mythe de l’infaillibilité historique du PC , etc. Soyons sérieux : la seule vérité bien certaine, c’est que Stali
9 puis pour les partisans de l’URSS, enfin pour les PC eux-mêmes. II. Les anticommunistes à l’épreuve Depuis bien des
10 ue la politique du Kremlin approuvée par tous les PC , loin de servir la paix, détruisait la confiance, provoquait des guer
11 ommunistes d’Occident, simples valets de plume du PC , calomniaient et louaient sur ordre, stakhanovistes de la servilité ;
12 tre pouvait jadis la définir, et la discipline du PC , on conçoit le malaise qu’ils endurent. Il serait puéril et vain, mal
13 espiègle pour une fois, veut que nos deux grands PC soient contraints d’illustrer chacun l’une de ces deux hypothèses. To
14 es joyeux Butors du Kremlin : « Désormais, chaque PC volera de nos propres ailes » ? Non, car l’ordre voulait qu’on se déc
15 ue la « vérité du Kremlin », adoptée par tous les PC , coïncide actuellement avec le vrai tout court, voilà qui est loin de
16 ourt, voilà qui est loin de prouver que K. et les PC aient rejoint le parti de la vérité. Cela prouve au contraire qu’ils
17 question. En effet, regretter, comme le font nos PC , que la presse bourgeoise ait seule publié le Rapport, c’est dire, en
18 est-elle possible ? — Répudier, comme le font nos PC , les « actes d’arbitraire reprochés à Staline », ce n’est pas encore
19 e les classes ont été abolies en URSS. Lorsque le PC français réclame imprudemment « une analyse marxiste approfondie » de
20 oire des Églises. Elles font voir à quel point le PC se distingue de tout autre parti totalitaire, limité à une seule nati
21 ndre un exemple précis : on peut imaginer que les PC étrangers, faute d’une rapide reprise en main, se détachent bel et bi
22 sûr que le Kremlin souhaite vraiment retenir ses PC étrangers ? Tout indique, au contraire, qu’il les pousse prudemment v
23 n peu plus loin. Une fois détachés de Moscou, les PC perdraient rapidement le prestige qu’ils tiraient de leur étroite dép
3 1956, Preuves, articles (1951–1968). Sur l’Europe à faire (novembre 1956)
24 libre ! » Ainsi parle Joliot-Curie, au congrès du PC français. Cela prouve qu’il n’est pas africain, et qu’il n’habite pas
25 r condamnait aux travaux forcés soixante chefs du PC d’Égypte, préalablement interdit. L’Humanité n’en a pas moins loué « 
26 yptiens eux-mêmes », déclare l’organe officiel du PC . (Entendons qu’il dépend du seul Nasser, dans la mesure où Moscou l’a
4 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur Voltaire (février 1957)
27 ligions par les partis, enfin la Compagnie par le PC . Le problème est de savoir si la vraie tolérance permet que l’on tolè
28 aine est seule l’ouvrage de Dieu. (Lisez : que le PC est seul dans le sens de l’Histoire.) Mais en bonne foi, parce que no
29 e Voltaire conclut à la dissolution nécessaire du PC . « Si leur institut est contraire aux lois du Royaume, on ne peut s’e
30 cas divers qui se présentent, non seulement si le PC pâtirait réellement de l’interdiction prononcée — ce qui est loin d’ê
31 s sûr — mais encore si la classe ouvrière (que le PC prétend défendre à coups de canon tirés sur elle) y trouverait de rée
5 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la neutralité européenne (II) (avril 1957)
32 ntre les deux Grands, réside dans l’existence des PC en Europe. Mais se déclarer neutres à cause d’un tel danger équivaudr
33 ent leur nation respective, il faut dissoudre les PC , préventivement. Mais si l’on n’y croit pas, ce motif de neutralité n
6 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur deux écrivains politiques (juin 1957)
34 Tolérer l’intolérance ? Si l’on jugeait le PC au nom de ses fins — comme le veut Sartre — il faudrait l’interdire a
35  » à son égard : il demande, au contraire, que le PC soit remis sous l’empire des lois communes, et qu’on cesse de le lais
36 ne suis nullement partisan d’une interdiction du PC , encore qu’il soit normal d’en discuter : le projet de Code civique,
7 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur le pouvoir des intellectuels (juillet 1957)
37 auts cris dès que quelqu’un suggère de réduire le PC à l’observance des lois. Si un autre parti réclame une telle mesure,