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iez la violence ouvrière, « substance et force du
PC
», allez redire aux Berlinois que « la classe ouvrière se reconnaît d
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re se reconnaît dans les épreuves de force que le
PC
institue en son nom » ! (J.-P. Sartre). Allez redire devant ces morts
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indsor, relâchement des liens entre Moscou et les
PC
européens… Ne serait-ce pas qu’une logique interne, ou qu’un plan sav
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in d’un retour au bon sens chez les militants des
PC
. Pour corriger le daltonisme provoqué par cette illusion, pour mieux
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entendeur, salut ! Et c’est aussi contraindre les
PC
étrangers, pour lesquels l’excuse ne vaut rien, à justifier « dialect
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t du culte de la personnalité dont K. et tous les
PC
(obéissant spontanément à ses ordres) nous rebattent les oreilles, il
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l pas anachronique pour l’Occident ? Pourtant, le
PC
de France se disait stalinien, et Sartre l’approuvait en général (« S
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inien, le mythe de l’infaillibilité historique du
PC
, etc. Soyons sérieux : la seule vérité bien certaine, c’est que Stali
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puis pour les partisans de l’URSS, enfin pour les
PC
eux-mêmes. II. Les anticommunistes à l’épreuve Depuis bien des
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ue la politique du Kremlin approuvée par tous les
PC
, loin de servir la paix, détruisait la confiance, provoquait des guer
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ommunistes d’Occident, simples valets de plume du
PC
, calomniaient et louaient sur ordre, stakhanovistes de la servilité ;
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tre pouvait jadis la définir, et la discipline du
PC
, on conçoit le malaise qu’ils endurent. Il serait puéril et vain, mal
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espiègle pour une fois, veut que nos deux grands
PC
soient contraints d’illustrer chacun l’une de ces deux hypothèses. To
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es joyeux Butors du Kremlin : « Désormais, chaque
PC
volera de nos propres ailes » ? Non, car l’ordre voulait qu’on se déc
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ue la « vérité du Kremlin », adoptée par tous les
PC
, coïncide actuellement avec le vrai tout court, voilà qui est loin de
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ourt, voilà qui est loin de prouver que K. et les
PC
aient rejoint le parti de la vérité. Cela prouve au contraire qu’ils
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question. En effet, regretter, comme le font nos
PC
, que la presse bourgeoise ait seule publié le Rapport, c’est dire, en
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est-elle possible ? — Répudier, comme le font nos
PC
, les « actes d’arbitraire reprochés à Staline », ce n’est pas encore
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e les classes ont été abolies en URSS. Lorsque le
PC
français réclame imprudemment « une analyse marxiste approfondie » de
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oire des Églises. Elles font voir à quel point le
PC
se distingue de tout autre parti totalitaire, limité à une seule nati
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ndre un exemple précis : on peut imaginer que les
PC
étrangers, faute d’une rapide reprise en main, se détachent bel et bi
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sûr que le Kremlin souhaite vraiment retenir ses
PC
étrangers ? Tout indique, au contraire, qu’il les pousse prudemment v
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n peu plus loin. Une fois détachés de Moscou, les
PC
perdraient rapidement le prestige qu’ils tiraient de leur étroite dép
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libre ! » Ainsi parle Joliot-Curie, au congrès du
PC
français. Cela prouve qu’il n’est pas africain, et qu’il n’habite pas
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r condamnait aux travaux forcés soixante chefs du
PC
d’Égypte, préalablement interdit. L’Humanité n’en a pas moins loué «
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yptiens eux-mêmes », déclare l’organe officiel du
PC
. (Entendons qu’il dépend du seul Nasser, dans la mesure où Moscou l’a
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ligions par les partis, enfin la Compagnie par le
PC
. Le problème est de savoir si la vraie tolérance permet que l’on tolè
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aine est seule l’ouvrage de Dieu. (Lisez : que le
PC
est seul dans le sens de l’Histoire.) Mais en bonne foi, parce que no
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e Voltaire conclut à la dissolution nécessaire du
PC
. « Si leur institut est contraire aux lois du Royaume, on ne peut s’e
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cas divers qui se présentent, non seulement si le
PC
pâtirait réellement de l’interdiction prononcée — ce qui est loin d’ê
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s sûr — mais encore si la classe ouvrière (que le
PC
prétend défendre à coups de canon tirés sur elle) y trouverait de rée
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ntre les deux Grands, réside dans l’existence des
PC
en Europe. Mais se déclarer neutres à cause d’un tel danger équivaudr
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ent leur nation respective, il faut dissoudre les
PC
, préventivement. Mais si l’on n’y croit pas, ce motif de neutralité n
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Tolérer l’intolérance ? Si l’on jugeait le
PC
au nom de ses fins — comme le veut Sartre — il faudrait l’interdire a
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» à son égard : il demande, au contraire, que le
PC
soit remis sous l’empire des lois communes, et qu’on cesse de le lais
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ne suis nullement partisan d’une interdiction du
PC
, encore qu’il soit normal d’en discuter : le projet de Code civique,
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auts cris dès que quelqu’un suggère de réduire le
PC
à l’observance des lois. Si un autre parti réclame une telle mesure,