1 1951, Preuves, articles (1951–1968). Mesurons nos forces (avril 1951)
1 le que l’Occident demeure l’espoir de l’homme qui pense , qui juge et qui sent par lui-même. Et cet homme est le but du progrè
2 bjectifs sont meilleurs que notre lassitude ne le pensait . Rendus conscients des forces véritables de l’Europe et de l’Occident
2 1951, Preuves, articles (1951–1968). Neutralité et neutralisme (mai 1951)
3 t que nous pouvons perdre demain notre liberté de penser . …Nulle part peut-être plus qu’en Inde, la culture n’avait fait un p
4 Voyons les deux côtés de la question. Ce loup ne pense pas à mal, il a grand-faim, il a beaucoup lu Marx, et il est “partisa
3 1951, Preuves, articles (1951–1968). Culture et famine (novembre 1951)
5 la Terre depuis qu’il y a des hommes, et qui n’en pensent pas moins. Culture est un mot plus récent, mais ce qu’il désigne est
4 1952, Preuves, articles (1951–1968). Le sens de nos vies, ou l’Europe (juin 1952)
6 : voilà l’Europe et sa révolution. L’Oriental (je pense aux Hindous plus qu’aux Chinois), est d’une caste, d’un ordre, d’un K
7 bouche même du Christ cette phrase célèbre : « Je pensais à toi dans mon agonie ; j’ai versé telles gouttes de sang pour toi. »
8 portance à la possession du sense of humour : ils pensent que celui qui ne l’a pas, n’a pas non plus le vrai sens de la vie. Je
9 us libre reste ouvert. De plus, il serait faux de penser que notre idée européenne du progrès ait vraiment émigré en Russie ou
10 mes, héros, savants, législateurs et saints. Nous pensons que tout cela rendra la vie meilleure. Nous nous trompons peut-être,
11 leure. Nous nous trompons peut-être, mais nous le pensons , et cela depuis près de deux-mille ans. Cependant, de nos jours, notr
12 marque : l’Europe est le Musée du monde. Et je ne pense pas seulement en disant cela, au Louvre, au British Museum, à tant de
13 ée de spiritualité. Influencé par le piétisme, il pensait que sa science abstraite ne devait pas l’empêcher de se rendre utile
5 1952, Preuves, articles (1951–1968). Le dialogue Europe-Amérique (août-septembre 1952)
14 le sens de la lutte des classes ! On sait ce que pense de son côté l’Américain, rentrant d’un voyage en Europe : des Balkani
15 ment, comment rêver une entente mondiale, comment penser la paix ? 2. Peu d’Américains « disent » vraiment cela, qu’ils pens
16 Peu d’Américains « disent » vraiment cela, qu’ils pensent . Mais j’atténue plutôt la violence des jugements formulés contre les
6 1953, Preuves, articles (1951–1968). Deux princes danois : Kierkegaard et Hamlet (février 1953)
17 e dire chrétienne « à bon marché ». Tous les deux pensent qu’« il y a quelque chose de pourri dans le Royaume de Danemark » et
18 obstacle à ses desseins secrets. C’est à lui que pensait Kierkegaard en écrivant ces lignes, attribuées d’ailleurs à un héros
7 1953, Preuves, articles (1951–1968). À propos de la crise de l’Unesco (mars 1953)
19 lleurs pour le plaisir de l’art, mais parce qu’on pense qu’ainsi l’on servira la paix. Or, seule une aide toute désintéressée
20 à l’échelle des Nations unies, soit comme nous le pensons préférable, à celle du Conseil de l’Europe ? Les taches normales de l
8 1953, Preuves, articles (1951–1968). Les raisons d’être du Congrès (septembre 1953)
21 parce que personne ne peut dire au savant : « Tu penseras , tu chercheras, tu découvriras jusqu’ici et pas plus loin ! » Personn
22 our l’esprit et pourtant créatrice de manières de penser nouvelles : typiquement européenne dans sa source et pourtant univers
9 1954, Preuves, articles (1951–1968). La table ronde de l’Europe (janvier 1954)
23 illions de Belges, 3 millions de Norvégiens… Nous pensons et sentons par nations cloisonnées, dans l’ère des grands empires con
24 donner la parole à tous sauf à moi-même, je n’en pensais guère moins et notais au passage des points de départ d’interventions
25 ème, celui de l’attitude d’esprit nécessaire pour penser l’Europe.   Voir l’Europe dans le Monde. — Dès que l’on parle du des
26 divisée. Il en résulte que la seule manière de la penser , en vue de résoudre ses problèmes, est la manière fédéraliste. Tant q
27 générale, par ces confusions de langage. Comment penser l’Europe et son apport vital à la conception de l’humain, si l’on per
10 1954, Preuves, articles (1951–1968). Tragédie de l’Europe à Genève (juin 1954)
28 des Trente-Deux » pour y noyer l’Europe des Six. Pensait -il que nos neutralistes et leurs alliés nationalistes en France, qui
11 1955, Preuves, articles (1951–1968). Le Château aventureux : passion, révolution, nation (mai 1955)
29 re à la valeur irremplaçable d’un seul être. « Je pensais à toi dans mon agonie. J’ai versé telles gouttes de sang pour toi »,
30 vre et ressentir ma vie sans cet appel intime. Il pense alors : c’est Dieu qui doit être trop faible pour me contraindre à l’
31 personne est plus profondément active qu’on ne le pensait naguère dans l’âme de nos contemporains même incroyants, et ne cesse
32 13. Tout homme est mon frère, quoi qu’il fasse ou pense , si je suis chrétien. Tout camarade peut à chaque instant cesser de l
12 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure occidentale de l’homme : L’exploration de la matière (août 1955)
33 n résulte pour l’esprit croyant l’obligation de «  penser ensemble » des termes vraiment opposés mais en même temps vraiment va
34 Nicée, mais devint par la suite une « manière de penser  », un archétype mental de l’Occident. Je ne dis pas que ce passage de
35 u précisément les attributs que les matérialistes pensaient être ceux de l’Esprit : l’ubiquité, l’invisibilité, une certaine indé
36 tiquement fini, mais cependant illimité, comme le pense curieusement Einstein, il en résulte que ce cosmos revêt certains des
37 vant vous, pour revenir au même point. Essayez de penser cela, et vous verrez bientôt que la question d’un au-delà ne se pose
38 nstater que la Maya est tout, et qu’il est fou de penser à n’importe quoi d’autre, c’est qu’alors il est faux de penser « Dieu
39 porte quoi d’autre, c’est qu’alors il est faux de penser « Dieu », mais aussi de penser « Liberté ». Le refus qu’on oppose à m
40 ors il est faux de penser « Dieu », mais aussi de penser « Liberté ». Le refus qu’on oppose à ma question dernière dissimule u
41 e croit les conduites politiques et les façons de penser . 18. Le débat du concile de Nicée porte en effet sur les deux termes
42 ine trinitaire fournit à notre esprit le moyen de penser la synthèse dont la christologie éveille l’attente et l’exigence dans
43 -ce bien sa faute ? Et la théologie du temps — je pense surtout à celle des pays protestants, les plus féconds, alors, du poi
13 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure technique (octobre 1955)
44 qui se pose est alors de savoir si l’Occident qui pense n’a pas pris l’habitude, depuis une cinquantaine d’années, d’exagérer
45 es faits, dans l’ensemble. Mais il serait faux de penser que les peuples d’Occident aient jamais cherché et voulu ce qu’ils re
46 , polis, semblent aller d’eux-mêmes, ont l’air de penser , de vouloir, tandis que l’homme, faible et pâle, est l’humble servite
47 le week-end ou les vacances payées. De plus, ils pensent que le « mouvement irrésistible de l’Histoire » leur est de plus en p
48 ifier. 43. Nos sectes orientalistes font parfois penser à quelqu’un qui inventerait une machine à monter les escaliers, au li
14 1956, Preuves, articles (1951–1968). Les joyeux butors du Kremlin (août 1956)
49 eulement aux dépens des « bons communistes ». Que penserait -on d’un nazi d’aujourd’hui qui n’attaquerait Hitler que pour avoir pe
50 ense. » Mais les gens du Kremlin font mieux : ils pensent que d’appeler « crimes » les moyens de leur fortune (j’entends bien :
51 communisme soviétique et mondial. Au total, je ne pense pas que le phénomène relève d’une dialectique justifiante de l’Histoi
52 vent encore quand ils disent ne plus le faire. Je pense , au contraire, que Staline a été brutalement liquidé par l’action bea
53 ns au service du capitalisme, soit (comme nous le pensions , et K. le confirme) par une minorité de scélérats, Staline en tête, d
54 der, ou Milosz, ou Aron ? Non, bien sûr, vous n’y pensez pas. Les anticommunistes vulgaires seraient-ils donc ceux qui n’ont p
15 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur Voltaire (février 1957)
55 ce pays est le centre du monde. C’est ce que l’on pense toujours d’un lieu qu’on aime. Sur la tolérance Le Traité sur la tolé
16 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur deux écrivains politiques (juin 1957)
56 re est-il trop complet, trop insistant : Voltaire pensait ainsi, mais le disait plus vite, encore que plus d’une page de notre
17 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur le pouvoir des intellectuels (juillet 1957)
57 courantes, me dit-on, on ne répond pas à cela. Je pense à cet ami qui soupirait : « Ah je n’ai plus le temps d’écrire, même a
18 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur le crépuscule d’un régime (octobre 1957)
58 sublime. Il faut en interdire l’accès à ceux qui pensent et qui parlent comme cette dame. Ces hordes de barbares aux mollets n
59 les former, non de les élire. A. — Je persiste à penser que l’élection libre par le suffrage universel est le meilleur moyen
19 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur un certain cynisme (septembre 1957)
60 i, je sais, c’est toujours autre chose, et chacun pense ainsi de soi-même vu par d’autres. Vous me disiez que « mon » avant-g
20 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur l’Europe à faire (novembre 1957)
61 taquent sont des clercs patentés dont on pourrait penser que la première maxime est le respect du vrai. Or un professeur en So
62 neront à rien l’une sans l’autre. Le grand public pensera que cela va de soi. Les animateurs de chaque branche répondront qu’on
21 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la pluralité des satellites (II) (décembre 1957)
63 ique. Rien au monde ne peut plus vous empêcher de penser que les Soviets ne sont pas si mal, puisqu’ils ont lancé leur Spoutni
64 le lancement d’un second projectile (dont on put penser un moment qu’il contiendrait Joukov lui-même, « appelé à de plus haut
65 que d’autres ont pu réaliser. Plan machiavélique, penserez -vous ? C’est beaucoup dire. Il doit paraître antipathique dans la mes
22 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur la fabrication des nouvelles et des faits (février 1958)
66 nt la lettre : Ike, en effet, ne dit pas ce qu’il pense des offres soviétiques ou du désarmement, mais ce qu’il croit devoir
67 rveaux le programme sans lequel ils ne savent que penser  ? Qui leur donnerait le code des hiérarchies à observer dans le choix
23 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur un centre qui doit être partout (mai 1958)
68 me on va le voir. Fausses analogies Si l’on pense automatiquement que l’Europe de demain doit s’ordonner autour d’un ce
69 la cour de justice et la mode. Or si l’on ne veut penser qu’un « Paris » transposé, qu’on aille donc au vrai, car on n’en fera
24 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le vocabulaire politique des Français (novembre 1958)
70 iscite de 1852 dans celui de 1958 ? Sûrement non. Penserait -il qu’une nation « adulte » n’a plus besoin d’être gouvernée ? On peu
25 1959, Preuves, articles (1951–1968). Nouvelles métamorphoses de Tristan (février 1959)
71 qui est indifférent à la morale… Je dois t’aimer ( pense Agathe) parce que je ne puis aimer les autres. Dieu et l’antisocial.
26 1959, Preuves, articles (1951–1968). Sur une phrase du « Bloc-notes » (mars 1959)
72 ’évaluer ses problèmes. Vous me direz que vous ne pensiez qu’à l’unification des deux Allemagnes, dont la seule perspective vou
27 1959, Preuves, articles (1951–1968). Rudolf Kassner et la grandeur (juin 1959)
73 une grande force d’exclusion. Seuls les mondains, pensais -je, savent encore exclure avec cette parfaite assurance, mais par man
74 ’une pensée autoritaire. Entendons que, pour lui, penser n’est pas se débattre dans ses contradictions personnelles, parlement
75 é humaine, non sa pensée privée, est tourmentée.) Penser n’est pas non plus s’ingénier sur des idées et des combinaisons d’idé
76 uence du journal. Il faut savoir être secret pour penser avec autorité. Il faut savoir taire ce qui permettrait aux indiscrets
77 er veut voir. D’une gnose, alors ? On pourrait le penser . De poésie ? Très certainement. Mais encore faudrait-il s’entendre su
78 toujours tendu. Et oui, bien sûr, pourquoi ne pas penser ici au bios d’Héraclite, qui signifie Vie et Arc, vie qui appelle et
79 s esprits, curieux d’une grandeur authentique. Je pensais à ce personnage du plus beau dialogue de Kassner92, l’oncle Hammond S
80 L’oncle Hammond pouvait, à partir de ces boutons, penser dans toutes les directions, jusqu’à Dieu ; il fallait donc considérer
28 1959, Preuves, articles (1951–1968). Sur un chassé-croisé d’idéaux et de faits (novembre 1959)
81 la revient à dire, en somme, qu’il faut cesser de penser comme Marx. Séparer la pensée de l’action, réduire la lutte idéologiq
82 êcher accessoirement qu’on voie l’Europe, qu’on y pense même ! Mais nous, qui sommes d’Europe, nous allons y penser. Le mois
83 e ! Mais nous, qui sommes d’Europe, nous allons y penser . Le mois dernier, François Bondy posait ici même la question que tout
29 1960, Preuves, articles (1951–1968). Sur la détente et les intellectuels (mars 1960)
84 tue pas la totalité. Le rôle de l’écrivain est de penser à autre chose et de faire penser à autre chose. » C’est dans la seule
85 ’écrivain est de penser à autre chose et de faire penser à autre chose. » C’est dans la seule mesure où nous refusions le mens
86 -là que nous étions des « antis ». Au reste, nous pensions surtout à « d’autres choses ». Mais comme ces autres choses, pour eux
87 parti communiste. Autant de motifs, pour nous, de penser que notre refus « systématique » de leur système suffisait bien, et q
30 1960, Preuves, articles (1951–1968). Les incidences du progrès sur les libertés (août 1960)
88 ité de l’auditoire ici présent n’a pu écouter, je pense répondre à l’attente de tous en essayant de reconsidérer la nature, l
31 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (I) (avril 1961)
89 s, les Riens philosophiques 107 : Il ne faut pas penser de mal du paradoxe, cette passion de la pensée, et les penseurs qui e
90 ir découvrir quelque chose qu’elle-même ne puisse penser . Et plus loin : Regardons ce qui se passe dans l’amour, quoiqu’il n
91 nseigne la passion.111 Kierkegaard au contraire pense que c’est par la femme aimée de passion que l’homme s’élève, à condit
32 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (II) (mai 1961)
92 t inversé de l’esprit que l’on nie. On peut aussi penser que le mariage est « la plénitude du temps » comme le dit le Mari de
33 1963, Preuves, articles (1951–1968). Une journée des dupes et un nouveau départ (mars 1963)
93 motifs présumés et des sincérités, et quoi qu’on pense des procédés gaulliens, que tous décrient, deux politiques s’affronta
34 1964, Preuves, articles (1951–1968). Un district fédéral pour l’Europe (août 1964)
94 pendant ce même temps, la Suisse légale ? Et que pensaient les Suisses moyens ? Motifs de la réserve suisse Des lendemains
95 vingt ans, trop grande pour ses institutions ? Je pense qu’il n’y a pas lieu de le redouter si elle continue d’appliquer les
96 peu plus près les pour et contre. Le Suisse moyen pensera de mon « utopie » que c’est bien joli, mais que nous ne sommes pas fa
35 1966, Preuves, articles (1951–1968). André Breton (novembre 1966)
97 e plaine où je vais chaque jour, j’ai marché sans penser à rien, dans l’odeur végétale d’un crépuscule humide, presque orageux
98 encontre, j’avais découvert quelque chose dont je pense bien que personne ne parlera dans les centaines d’articles à paraître
99 îcheur. » Jamais Breton ne s’est mieux défini. Je pense au soir où il déclara qu’il était temps d’aller regarder de plus près
36 1968, Preuves, articles (1951–1968). Marcel Duchamp mine de rien (février 1968)
100 s autres. Il se passe volontiers de breakfast, et pense qu’il suffirait de manger une fois par jour — son régime ordinaire —
37 1968, Preuves, articles (1951–1968). Vingt ans après, ou la campagne des congrès (1947-1949) (octobre 1968)
101 emps suivant des états généraux de l’Europe. Nous pensions recenser rapidement ce que nous appelions (d’un terme repris de L’Ord
102 européens non fédéralistes, présents à Montreux, pensaient de leur côté à convoquer une grande conférence de notables sous l’égi
103 de toute révolution politique ou spirituelle. Je pense plutôt que l’UEF gardait encore bon espoir de faire du congrès de La
104 l’ancien ministre de l’Éducation Kenneth Lindsay pense au contraire que « notre devoir est de constituer nous-mêmes un comit
105 h Churchill, lequel me dit : « Vous souhaitez, je pense , l’unanimité du Congrès sur le texte d’engagement qui termine votre M