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« progrès », dans ces empires de masses, diffère
profondément
de notre idéal. Dans une dictature, par exemple, l’idée de progrès pe
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e d’Hamlet peut se résumer ainsi : un jeune homme
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mélancolique reçoit une mission effrayante, devant laquelle il hésite
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r secret — peut-être aussi à cause de leur nature
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mélancolique, et sur ce dernier point le doute reste le même dans les
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és pour l’exercer : c’est par là qu’ils diffèrent
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de Rome, devant cette Grèce agrandie que figure assez bien l’Europe.
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e la dialectique formelle de la personne est plus
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active qu’on ne le pensait naguère dans l’âme de nos contemporains mê
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ère. Il se voulait moniste, mais né d’un Occident
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marqué au signe de la croix, il ne pouvait être senti que sous la for
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ne saurait traduire, à mon avis, qu’une intention
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délibérée. Car il s’agit ici d’une maïeutique, s’exerçant sur les myt
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arné, lunaire, monde de l’âme et non de l’esprit,
profondément
antipaulinien, et qui permet seul de comprendre chez Rilke « son host
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failli causer sa fin. Au surplus, ce qui demeure
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valable dans l’intention avouée des partisans de l’Europe des États o