1 es contre toute espèce de totalitarisme, pour une raison très simple, d’ordre intellectuel et moral : parce que nous refusons

2 l’agneau prétende justifier sa politique par des raisons morales ou doctrinales, et qu’il dise par exemple : — « Après tout, s

3 x qui l’applaudirent — il n’y a pas l’ombre d’une raison . Mais chacun voit qu’il y a deux circonstances atténuantes : un prove

4 e un ordre, distingue le bien du mal, définit les raisons de vivre et de mourir, et dresse chaque homme, dès son enfance à s’y

5 est l’amour exalté non seulement au-delà de toute raison , mais au-delà de l’instinct même et du plaisir. C’est ce qui jette Tr

6 a menace totalitaire, la négation pratique de nos raisons de vivre. Il y a la menace de ruines économiques qui entraîneraient u

7 culture fut bel et bien, dans le passé, la vraie raison de notre puissance, même matérielle, et qu’elle peut, et qu’elle doit

8 oint que tout institut que l’on croit à tort ou à raison « soutenu par les Américains » en tire d’une part un prestige suspect

9 d degré, le met à part une seconde fois, pour des raisons qui sont celles de l’esprit — bien que, dans ce cas particulier, la n

10 aisais ce dont il m’était impossible de donner la raison , ne songeant pas même à la chercher, quand je suivais les impulsions

11 ulturels. Nous ne voyons, pour notre part, aucune raison d’affecter la pudeur dans ce domaine. Disons que la crise est grave,

12 us de travail que le parti communiste a forcément raison , puisqu’il est le parti des travailleurs ! On savait qu’il était le p

13 C’est l’Europe qui crée son avenir et justifie sa raison d’être par des hommes qui se sacrifient au service de la liberté. l

14 Les raisons d’être du Congrès (septembre 1953)m n Notre tâche est une action m

15  ! », disait en somme ce festival, et « voilà nos raisons de reprendre confiance dans une culture, que ceux qui en sont indigne

16 s la science. Nous l’avons fait pour deux grandes raisons , que je voudrais commenter brièvement. Voici notre première raison :

17 udrais commenter brièvement. Voici notre première raison  : La science nous apparaît encore plus gravement menacée que les Arts

18 ience moderne le peut de moins en moins. Pour des raisons pratiques d’abord, des raisons financières par exemple, mais aussi et

19 en moins. Pour des raisons pratiques d’abord, des raisons financières par exemple, mais aussi et surtout, parce que personne ne

20 sence une aventure dans l’inconnu. Notre deuxième raison de nous tourner vers la science est encore plus évidente, et la voici

21 0 millions et de la charité de 155 millions. » La raison de ce paradoxe est des plus simples. Nous ne nous sentons pas, en réa

22 ce en la valeur universelle de sa religion, de sa raison , de ses morales variées, de sa technique et de ses formes politiques

23 s nations mortelles. La première et la principale raison d’unir l’Europe, je la vois moins dans nos querelles internes que dan

24 t Tarse. Un conflit de loyalismes n’a pas plus de raison d’être dans l’Europe d’aujourd’hui qu’il n’en avait à Rome. Les natio

25 isser pourrir la CED, seule capable — à tort ou à raison — d’inspirer quelque crainte à l’URSS. Pour ceux qui doutent encore q

26 s qui vivent cette époque, et ceci pour les mêmes raisons qui veulent qu’un psychanalyste soit incapable de s’analyser lui-même

27 ite par une petite usine est invendable, pour des raisons précises de prix de revient, et ne correspond donc plus aux « nécessi

28 eu n’y est donc pour rien. (Ce n’est pas pour des raisons musicales que Voltaire ne prisait pas Rousseau.) Mais il y a que Deni

29 autre Lénine ? Très évidemment non. » Et il avait raison . Hitler ne fut pas non plus un autre Bismarck. Généralement, les gens

30 uer maintenant. Examiner si nous avons eu tort ou raison de contribuer à l’échec de la CED. Nous ne le ferons pas ; quoi qu’il

31 rit, p. 665.) Les gens du MRP, etc., avaient donc raison . Sur le fameux dilemme CED ou Wehrmacht : « Les accords de Londres do

32 ra le droit de fabriquer des armes… On a donc des raisons au moins égales de redouter que la corporation militaire allemande fa

33 emand. Les accords de Londres l’autorisent. Les «  raisons de redouter » ne sont pas « au moins égales ». Le rejet de la CED a b

34 de l’homme enfermé dans les liens d’un mariage de raison avec l’orthodoxie. Quant au mariage lui-même, civil et religieux, for

35 exemple11, lesquels ne seront pas abolis pour des raisons théologiques, mais militaires dans le premier cas, techniques dans l’

36 liée depuis longtemps, afin de mieux prouver leur raison d’être. Nationalisme de reflet, d’imitation, parfois plus proche du v

37 uvait être mortelle à l’Occident, et je vois deux raisons considérables pour le craindre. La première, c’est que les contradict

38 ident et l’Orient. Or, voici justement ma seconde raison  : c’est que l’Asie tout entière est menacée de « prendre » notre fièv

39 rée, à l’orientale. Karl Jaspers le souligne avec raison  : « L’Empire de Byzance était un État plus ou moins théocratique. En

40 if primordial de notre science occidentale, et la raison pourquoi Descartes estime qu’un athée ne pourrait pas faire de physiq

41 érience, corrigeant à son tour les rêveries de la raison  ; la parenté entre notre œil et la lumière, quoique mystérieuse, n’es

42 s n’ont pas lieu de pavoiser, car, pour les mêmes raisons , leur idée de l’esprit paraît fort compromise. Si le matérialisme est

43 ie, dont, depuis la Renaissance, la science et la raison ont une fois pour toutes pris la place. Ce changement représente à se

44 e image du monde s’évanouit. Elle échappe à notre raison , comme elle avait déjà échappé à nos sens. Dépassée la matière, qui é

45 nulle interdiction d’interroger, n’auront jamais raison de cette Question : elle nous juge et pose nos limites, qui sont cell

46 que répéter de l’ancien qui n’a pas disparu sans raison , ou ressusciter des doctrines dont le style créateur a fait son temps

47 819. Trente ans plus tard, Marx pouvait dire avec raison , que les forces productrices modernes faisaient de ces prolétaires « 

48 mples, K. et les siens, pour l’essentiel, donnent raison aux anticommunistes. Sur le point 9, voir les révélations précises, o

49 ue vont faire nos PPC ? Proclamer que nous avions raison  ? S’excuser de leurs calomnies ? Se frapper la poitrine ? Avaler leur

50 upprimé » avec le stalinisme, vous n’avez plus de raisons de vous méfier de l’URSS. Réponse : Tout n’est pas condamné, loin de

51 revenus, j’ai dit plus haut les bonnes et solides raisons que j’aurais, dans ce cas, de rester optimiste. M. Fejtö me dira qu’i

52 ier international ») a toujours et nécessairement raison , qu’il soit incarné par Staline comme hier, ou par K. et son groupe c

53 ». Et il poursuit : « C’est sans doute pour cette raison  » que lesdits anticommunistes tentent de minimiser la réalité des cha

54 France a tort, quoi qu’elle fasse. Voilà bien des raisons . La première suffisait. Éloge de la mystification Le fait que l

55 sit pro ratione voluntas. C’est la négation de la raison , l’abolition brutale du droit des gens, l’avènement du code imbécile

56 e qui concernait la Suisse) 2°) s’il juge que des raisons vitales d’ordre intérieur lui interdisent de prendre parti militairem

57 glorieux dans tout cela, peu d’idéal, beaucoup de raison pratique et de prudents calculs. On aurait le plus grand tort d’y mêl

58 ait en effet à sacrifier l’union, que cent autres raisons nous imposent comme la seule solution viable. « Je n’ai jamais trouvé

59 politique à laquelle Sartre avait pourtant donné raison . Et les anticommunistes ont doublement tort, car bien que l’histoire

60 ublement tort, car bien que l’histoire leur donne raison d’avoir dit que la politique communiste devait s’exprimer normalement

61 me de la rue ne l’emploie jamais, et cela pour la raison bien simple qu’il ne saurait imaginer un seul instant que les intelle

62 re. On juge ses vues « superficielles », non sans raison , car ce sont celles qu’on lui attribue. Mais on admet pourtant « qu’i

63 sur la Démocratie. Le terme est devenu tabou. La raison en est évidente : Hitler et Mussolini ayant raillé la Démocratie, tou

64 en tant que procédé antidémocratique ? R. — Cette raison ne serait pas suffisante. Voyons plutôt le mérite du procédé. Il me p

65 e nie énergiquement, et la cybernétique lui donne raison . Seules les libertés politiques sont des réalités incontestables. Ce

66 dresser le catalogue des bonnes et des mauvaises raisons de dire non à l’union nécessaire. Ainsi, à la question : « Faut-il un

67 es aussi existent bel et bien et ce n’est pas une raison pour refuser les remèdes. Quelle nation de l’Europe peut-elle subsist

68 ogne, et le problème subsiste, mais tous ont leur raison de refuser leur concours, comme s’ils n’étaient pas embarqués… II.

69 aient plus le faire qu’à coups de bâton. D’autres raisons d’unir l’Europe sont apparues, hors d’Europe, à l’échelle mondiale. E

70 es ? 4. Il faut créer une force politique. Car la raison , la persuasion et la technique ne sont rien sans la force, qui n’est

71 ue le capitalisme est bon. Et vous auriez eu bien raison , mais cette lucidité à sens unique est une des marques de la confusio

72 e fut la découverte de la Terre et pour les mêmes raisons profondes. Ce sont ses rêves que toute l’humanité rejoint par sa tech

73 en tous lieux et tous temps et fonde mieux que la raison classique cette ambition œcuménique. Les Moyens. — L’appareil d’expl

74 enne absolument incontestable. Comme ils ont tous raison  ! Comme on les approuve tous ! Je le dis sans la moindre ironie, pers

75 e : littéralement tout englobante. Cependant, les raisons qu’on invoque sont toutes plus ou moins raisonnables, et voilà leur f

76 it dotée d’une capitale, c’est justement pour des raisons « sacrées », comme on va le voir. Fausses analogies Si l’on pen

77 ofit si l’on n’en montre aussi les causes ou la «  raison  ». Le débat sur la Capitale paraît frivole ; il l’est sans doute au r

78 lisme externe, supranational. Si nos deux sous de raison ne sont pas finis, c’est de cela qu’il nous faut parler et disputer,

79 pas le véritable Peuple, celui qui aura toujours raison , et qui ne peut être défini par une trompeuse majorité71. Car le vrai

80 Russie. De chacune d’elles on a pu dire, non sans raison , qu’elle était « en réalité » une description sociale, morale ou poli

81 es. Et l’on ne sent que trop les bonnes et graves raisons que j’ai de redouter que leur simple rapprochement choque le sens est

82 t l’Ouest s’affrontent une fois de plus, pour des raisons , d’ailleurs, qui ne sont pas dans ce livre, plus d’un lecteur sera si

83 ara ? En la perdant, dit Jivago, « il perdrait sa raison de vivre et peut-être même la vie ». Exagération romantique ? Non, c’

84 cette interprétation du zen, Denis de Rougemont a raison  ; il y a du zen, en fait, dans tous mes écrits, à commencer par cette

85 sont nos certitudes, nos refus bien tranchés, nos raisons de nous haïr et de nous craindre ? Quand Khrouchtchev réitère que ses

86 cela. C’était notre unique obsession, notre seule raison d’être, et notre profession. Tout était donc permis pour nous disqual

87 oche à tort ce dont nous l’accusions avec plus de raison que de plaisir. Sa conception de la lutte dans le domaine des idées c

88 oir, imaginer et proposer à nos désirs et à notre raison , à notre volonté et à notre foi. Et alors, la liberté serait-elle du

89 Don Juan, nulle puissance du monde n’en ayant eu raison . Cette description du mythe par Kierkegaard n’est pas seulement inspi

90 e l’amour », à laquelle il a dû renoncer pour une raison qui reste son secret dernier. Le mariage étant écarté, s’il choisit d

91 le sexe, il y prend une nouvelle énergie, ou des raisons nouvelles de se renier. C’est alors que les mythes s’emparent de lui.

92 beaucoup les confondent. J’imagine cependant deux raisons non médiocres de refuser la durée normale ; ou plutôt deux tempéramen

93 illusion, dit le bouddhisme — c’est Tristan qui a raison contre le mariage. S’il n’est pas d’autre vie ni d’autre réalité qu’h

94 n Juan et Tristan à la fois ; mais il n’a plus de raison de le faire…   Le bonheur. — Moments de grand plaisir multipliés par

95 ument du bonheur sert à tous. Et ce n’est pas une raison pour qu’il soit faux. Il n’en fait pas moins ricaner ceux que l’ennui

96 ? Comme d’autres perdent pour sauver leur vie les raisons de vivre, Tristan perd à cause de l’amour les raisons humaines d’aime

97 ons de vivre, Tristan perd à cause de l’amour les raisons humaines d’aimer. Dans la pureté de leur expression mythique, l’extra

98 tempête et les orages désirés. Tous les deux ont raison contre la vie, dès qu’elle relâche ses tensions. Tous les deux ont ra

99 s qu’elle relâche ses tensions. Tous les deux ont raison contre l’amour, sitôt qu’il se ramène en soi, cessant d’être un échan

100 d’être un échange vivant. Enfin tous les deux ont raison contre nos morales de série, hygiéniques, étatiques, et sans style ni

101 que soudain possible. Nous ne discuterons pas ses raisons , ni celles que lui oppose l’Occident. Nous sommes en présence d’un fa

102 Brecht. 2°) Si l’Est a fait le mur, il avait bien raison . C’était pour lui « une nécessité vitale ». Car il fallait retenir to

103 t son œuvre) en tant que proprement européen. Les raisons subjectives, motifs encore secrets, et prévisions tactiques de l’un e

104 relâchait. Je ne sens plus, pour ma part, aucune raison de douter de sa rénovation.   Post-scriptum pour mes amis anglais. S

105 orable à l’entrée dans le Marché commun, pour des raisons économiques, et aussi politiques. Je garde quelque espoir que, lorsqu

106 mésentente possible entre les Six. De Gaulle aura raison tant qu’une telle opinion représentera l’arrière-pensée non pas des é

107 on dit ne pouvoir imiter. (Ceux qui invoquent des raisons de prestige, c’est quelquefois parce qu’ils n’en ont pas d’autres.) M

108 tendre de nous, ce n’est pas l’exposé lassant des raisons de notre réserve devant tout ce que d’autres entreprennent, mais un p

109 té, la Suisse ne craint personne ! Voici quelques raisons qui me portent à croire à l’avenir de ses formules. 1°) Le monde de d

110 , ou District fédéral de l’Europe ? Toutes ces raisons font objectivement de la Suisse une sorte de pays pilote de l’avenir

111 re. Ce projet, compatible par définition avec les raisons d’être de l’État suisse (quitte à prévoir certains aménagements inter

112 sse. En voici le principe très simple. Les mêmes raisons qui veulent qu’une fédération soit gouvernée par un collège, et non p

113 ue qui ne se résume pas à faire valoir nos bonnes raisons de n’en avoir aucune — et c’est ce que l’on appelle « se réserver »,

114 othèques, il n’en crut rien, visiblement, et avec raison  : son Augustin à lui était sans nul rapport avec celui qu’avait canon

115 es Soviets, bienveillants témoins d’un mariage de raison entre la France et l’Allemagne. Churchill avait fondé tôt après l’Uni

116  ? Faut-il survivre, mais au risque de perdre ses raisons de vivre (et pas seulement l’appui des socialistes) ? Ou risquer l’is

117 nd Russell, tout en relevant qu’« il n’y a pas de raison de proclamer la supériorité de l’héritage de l’Europe », estime « qu’

118 elle (§ 4 et 5). 161. Formellement, Sandys avait raison  : les rapports demandaient une défense commune, mais les résolutions

119 réalités absolument hétérogènes, qui n’ont aucune raison d’avoir les mêmes frontières, comme la langue et l’économie, l’état c

120 e la guerre n’est plus leur exutoire, l’alibi des raisons de vivre inexistantes. La réponse à la contestation de la jeunesse, d