1
ous l’avons pris à bon marché, au lieu de nous en
reconnaître
indignes et d’avouer que nous refusons d’en payer le prix. C’est là,
2
: il est né pour forcer notre époque détraquée à
reconnaître
l’absolu chrétien et, sinon à lui obéir, tout au moins à cesser de se
3
ualifié, c’était se moquer de l’Évangile, c’était
reconnaître
et sanctionner l’usurpation. Kierkegaard se sentit provoqué. Et, là e
4
ère fois notre parallèle dramatique. Il nous faut
reconnaître
, enfin, que la mission reçue par Hamlet n’est pas une véritable vocat
5
redire aux Berlinois que « la classe ouvrière se
reconnaît
dans les épreuves de force que le PC institue en son nom » ! (J.-P. S
6
ent des intellectuels de nombreux peuples qui ont
reconnu
leur dépendance mutuelle. La liberté de la science se situe, elle aus
7
atibles réels. Certains incompatibles aujourd’hui
reconnus
ne sont peut-être qu’apparents : ainsi le fait que la masse combinée
8
Mal. La Nature est donc l’œuvre d’un Autre. On a
reconnu
cette attitude manichéenne qui accompagne régulièrement l’ascension d
9
oyens à trouver qui devront s’adapter à cette fin
reconnue
, non l’inverse comme auparavant. Ces moyens à trouver, nous en tenons
10
ais trompeuse : « Ceux qui gouvernent en URSS, je
reconnais
qu’ils ont eu des postes et des charges du vivant de Staline ; mais f
11
ont faits par elle. » Notons d’abord que Sartre «
reconnaît
» que K. et les siens eurent « des postes et des charges du vivant de
12
é tant d’apparences, de leur dire aujourd’hui : «
Reconnaissez
vos torts. » Ils vivaient sur des mythes verbaux et littéraires d’une
13
ar K. et son groupe comme aujourd’hui, sauf qu’on
reconnaît
« spontanément » qu’à partir d’aujourd’hui Staline se trompait hier,
14
û se glisser quelque part ; elle est là et on l’a
reconnue
; et pourtant, il s’agit de limiter les dégâts… Mais que devient alor
15
ttre… Liberté, que ton regard s’abaisse sur nous,
Reconnais
-nous ! Reconnais ton peuple ! Alors que d’autres n’osent même pas ver
16
e ton regard s’abaisse sur nous, Reconnais-nous !
Reconnais
ton peuple ! Alors que d’autres n’osent même pas verser des larmes No
17
ate de 1815. Les traités de Vienne et de Paris la
reconnaissent
, « dans les vrais intérêts de l’Europe entière ». On conçoit qu’elle
18
s qu’elle a mises en lumière se voyaient au moins
reconnues
tant par les partisans que par les adversaires à priori d’une éventue
19
ntradictoires. L’optimum serait en vue s’il était
reconnu
que cette limitation de l’esprit d’aventure correspond à un moindre m
20
Sartre seul, qui s’est mis en situation de n’être
reconnu
comme camarade valable par aucun des partis, groupements ou groupuscu
21
rance injustement et vainement. Mais il s’agit de
reconnaître
que l’affaire algérienne n’est plus (si elle le fut jamais) une affai
22
c’est l’union fédérale de tous les peuples qui se
reconnaîtront
les héritiers d’une même culture embarqués dans la même aventure. Qu’
23
rmation et de nations différentes en sont venus à
reconnaître
que l’Europe existe pour eux, que la nécessité de s’unir les concerne
24
ne peut que la former, la laisser se dégager, la
reconnaître
et puis la respecter. En revanche, l’élite seule peut élire, avec des
25
opération n’est pas un crime, mais une nécessité
reconnue
de longue date, et qu’elle ne dépend pas du Marché à créer, si elle p
26
Ainsi réduits à leur diagramme mythique — on aura
reconnu
les personnages du drame, ces Tristan séparés d’une Iseut « interdite
27
té et les consume sans les unir vraiment, on aura
reconnu
les grands moments du Mythe. L’auteur en a-t-il conscience ? Certains
28
deux êtres isolés, il n’y a pas d’amour possible,
reconnaît
Ulrich. Un amour peut naître par défi, il ne peut être fait de défi.
29
menant à des catégories, à des clichés —, j’avais
reconnu
la grandeur d’un ton, d’un style, d’une impatience rigoureuse. Une ma
30
e qu’il est vraiment souverain. Peut-être faut-il
reconnaître
à ce seul philosophe le privilège d’avoir parlé sans complicité de ce
31
aux proverbes zen qu’à Lamartine ou même à Rilke,
reconnaîtront
dans les dialogues et les paraboles de Kassner son irréfutable présen
32
nce Sterne et Søren Kierkegaard. En tous trois je
reconnais
et vénère mes grands aïeux »84. Une dernière fois, en 1956, Kassner r
33
s correspondances ont pu le frapper. N’a-t-il pas
reconnu
le style même, et sinon le son de sa voix, qu’on est seul à ne pas re
34
sinon le son de sa voix, qu’on est seul à ne pas
reconnaître
, du moins le mouvement de pensée de ses Dialogues et Paraboles dans c
35
laquelle il semble bien qu’il se soit finalement
reconnu
. J’ai dit que l’image d’un maître zen m’était venue en écoutant parle
36
ant. La spontanéité de l’inclination amoureuse ne
reconnaît
qu’une seule spontanéité comme lui étant ebenbürtig, c’est la spontan
37
a loi. Mais il se peut aussi qu’une fois ces fins
reconnues
, on les découvre essentiellement complémentaires. Ce ne serait plus a
38
tte lourdeur dans le bas du visage, qui permet de
reconnaître
au premier regard un chef nazi. Si peu sérieux que cela puisse vous p
39
e, provoquant le destin. (Nul doute qu’il les ait
reconnus
.) La fête tragique commence, l’excitation grandit, l’orchestre multip
40
enir des citoyens. Nous demandons que leur soient
reconnus
les droits que définit l’article 13 de la Déclaration des droits de l
41
elà), et c’est absolument inadéquat aux exigences
reconnues
de ce siècle. Ultime tentative pour prolonger le statut des nations d
42
erre mondiale jusqu’aux environs de 1960, il faut
reconnaître
que nos autorités et notre presse ont été dans l’ensemble pour le moi
43
l’idée européenne suscite en Suisse, il faut bien
reconnaître
que des deux côtés une sorte de gêne empêche d’aller en toute franchi
44
on indépendance de toute influence étrangère sont
reconnues
solennellement, pour des motifs nouveaux plus forts que les anciens,
45
x Parlement, mille personnes, mille Européens. Je
reconnais
dans la foule quelques têtes, la moustache d’Anthony Eden, la face co
46
qu’un des moyens de ces libertés), alors il faut
reconnaître
que l’État-nation n’est pas seulement un modèle périmé, mais qu’il es