1 1951, Preuves, articles (1951–1968). Mesurons nos forces (avril 1951)
1 e liberté ; et ils vont répétant que nous n’avons rien à opposer à ces « mystiques », qui sont au vrai des mystifications. L
2 bertaires, n’avait pas décidé de ne plus croire à rien qu’aux réalités immédiates, alors seulement je la jugerais malade. Il
2 1952, Preuves, articles (1951–1968). Le sens de nos vies, ou l’Europe (juin 1952)
3 tale, cette conquête majeure de l’Occident, n’est rien de moins que la résultante de trois grandes civilisations : celle qui
4 é, dans les arts ou dans la conduite, ne signifie rien de raisonnable pour l’Asiatique, par exemple. Pour l’artiste hindou,
3 1952, Preuves, articles (1951–1968). Le dialogue Europe-Amérique (août-septembre 1952)
5 la légende de son efficacité. Or ce reflux — dont rien n’indique qu’il soit simplement temporaire — découvre une situation n
6 rts entre ces deux cultures en filiation n’aurait rien d’irritant ni de grave, si l’Amérique ne disposait — à l’appui de sa
7 enne que ces griefs, et très souvent ne leur doit rien .) Quant aux motifs d’attrait, ce sont parfois les mêmes, plus chez be
8 ge suspect, d’autre part se voit accusé de n’être rien qu’un « instrument de la guerre froide ». Devant l’ambiguïté d’une pa
9 suffit pas ; elle est là, très souvent, elle n’a rien empêché. Depuis un certain temps, le CEC prépare le plan d’une rencon
4 1953, Preuves, articles (1951–1968). Deux princes danois : Kierkegaard et Hamlet (février 1953)
10 j’ai produit toute mon œuvre comme si je n’avais rien fait d’autre que de copier chaque jour des fragments déterminés d’un
11 erait jamais parti pour un pays dont il ne savait rien . Mais accepter l’invraisemblable, il faut bien voir que c’est renonce
5 1953, Preuves, articles (1951–1968). À propos de la crise de l’Unesco (mars 1953)
12 grave, que le départ de M. Jaime Torres Bodet n’a rien eu de diplomatique, que ce poète, ministre et grand éducateur est par
6 1953, Preuves, articles (1951–1968). « Nous ne sommes pas des esclaves ! » (juillet 1953)
13 seul parti, non par erreur ou exagération, ni par rien que l’on puisse « expliquer », sophistiquer dialectiquement à l’aide
14 Frères, marchons ensemble vers la liberté. » Mais rien de tout cela ne sera effacé. Rien ne peut plus faire que les héros de
15 liberté. » Mais rien de tout cela ne sera effacé. Rien ne peut plus faire que les héros de Berlin soient morts en vain. Aux
7 1954, Preuves, articles (1951–1968). La table ronde de l’Europe (janvier 1954)
16 fait tort à son objet, autant qu’à son auteur. «  Rien de plus difficile que de n’être pas soi-même ou que de ne l’être que
17 ns la diversité. Or ce génie fédéraliste n’exclut rien , sauf justement l’impérialisme, inséparable de vos nationalismes. D’a
18 ibué aux girondins de rompre l’unité nationale ». Rien d’étonnant si beaucoup de Français croyaient naguère encore que le fé
19 l’alliance de ces deux mots. Le fédéralisme n’est rien d’autre qu’une manière de saisir à la fois l’Un et le Divers en polit
20 la culture théologique dans notre monde, pour ne rien dire de la philosophie, de l’étymologie et de la sémantique. Des sièc
8 1954, Preuves, articles (1951–1968). Tragédie de l’Europe à Genève (juin 1954)
21 coup. » Que s’est-il donc passé depuis Berlin ? —  Rien , pas un « fait » visible pour la presse, pas une crise et pas une bat
22 ictoire : pendant des mois, l’Europe ne fera plus rien pour accélérer son union ; bien plus, elle va laisser pourrir la CED,
9 1954, Preuves, articles (1951–1968). Il n’y a pas de « musique moderne » (juillet 1954)
23 es Six, mais il ne fut qu’une amitié : je ne vois rien d’autre qui rapproche un Honegger et un Poulenc. Il y eut les dodécap
24 eut les dodécaphonistes, mais justement ils n’ont rien de commun, ne veulent rien garder de commun avec les autres musiciens
25 is justement ils n’ont rien de commun, ne veulent rien garder de commun avec les autres musiciens de l’époque. La célèbre qu
26 abite Ferney ; le génie du lieu n’y est donc pour rien . (Ce n’est pas pour des raisons musicales que Voltaire ne prisait pas
10 1955, Preuves, articles (1951–1968). De gauche à droite (mars 1955)
27 nationaliste allemand. » Tout cela serait faux ? Rien de tout cela ne se serait produit ? Il se trouve que la suite de l’ar
11 1955, Preuves, articles (1951–1968). Le Château aventureux : passion, révolution, nation (mai 1955)
28 ignorons les origines du mythe et ne soupçonnons rien de sa finalité. Au regard de la société, le mythe de la passion n’est
29 s d’un Parti qui incarne la Révolution ? Il n’y a rien au-dessus de lui14. Il n’y a pas de Juge pour ses crimes. Et dès lors
30 sa fin. Une fois cette fin atteinte, il n’a plus rien à faire dans le monde. » Et encore : « À chaque époque domine le peup
31 conclusion, une fois vaincue, « qu’elle n’a plus rien à faire au monde ». Chacune se dira « souveraine », à l’imitation des
32 embrasser l’Absolu, parce que sa soif n’attendait rien de moins. Mais semblable aux amants tragiques de la légende, avec ce
33 e l’Occident ». On voit maintenant qu’il n’en est rien . L’Occident comme ensemble historique n’a jamais été converti, et il
12 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure occidentale de l’homme : L’exploration de la matière (août 1955)
34 que « l’Esprit seul vivifie, la chair ne sert de rien  », mais pourtant c’est bien dans cette vie, dans cette existence tout
35 Nous verrons tout à l’heure que cela n’affecte en rien la dialectique transcendance-immanence, et n’apporte aucun argument «
36 l ? Il est vrai que la question n’a pas de sens : rien « au monde » ne peut y répondre ; mais aussi, elle dépasse le monde ;
37 y répondre ; mais aussi, elle dépasse le monde ; rien en lui ne peut m’empêcher, ni moi-même, de me la poser. C’est ainsi q
38 e d’un Ailleurs absolu, d’un totaliter aliter. Et rien ne peut faire qu’une telle idée provienne d’un monde suffisant et fer
13 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure technique (octobre 1955)
39 de vie des peuples et des individus ? Si peu que rien . On voit très bien que l’introduction de la charrue chez les Mayas eû
40 remettre à tisser leurs vêtements, etc., il n’est rien sorti de durable de leurs petites communautés de retraites. Cependant
41 rédigea nos manuels scolaires, et qui n’a jamais rien inventé32. Finalement, de Nietzsche à Spengler, en passant par Schele
42 nos désirs secrets, mais beaucoup ne répondent à rien  : la technique qui les donne doit les faire accepter et créer leur be
43 raire eût été surprenant. Mais le capitalisme n’a rien créé : il a financé le « Progrès », sans bénéfice pour ses auteurs et
44 e. Si on laisse la Bombe tranquille, elle ne fera rien , c’est clair. Elle se tiendra coite dans sa caisse. Qu’on ne nous rac
45 e. Mais le téléphone, simple appareil, n’a jamais rien fait par lui-même, et c’est toujours quelqu’un qui vous appelle par l
46 e l’accélérer puissamment, jusqu’au point où plus rien d’avouable ne pourra plus nous empêcher de réaliser enfin ses bénéfic
47 es libère subitement à ce degré-là ? Je n’en sais rien . Savait-on beaucoup mieux, aux environs de 1830, ce qu’allait produir
48 é des soucis quotidiens. La preuve qu’il n’en est rien , c’est que nos plus grands mystiques ont vécu dans les pires conditio
49 ires conditions matérielles. La technique ne peut rien pour l’Esprit, ni le défaut de confort n’a rien pu contre lui. Je dis
50 t rien pour l’Esprit, ni le défaut de confort n’a rien pu contre lui. Je dis seulement qu’elle peut nous jeter dans une époq
14 1956, Preuves, articles (1951–1968). Les joyeux butors du Kremlin (août 1956)
51 les PC étrangers, pour lesquels l’excuse ne vaut rien , à justifier « dialectiquement » leur servilité spontanée. Celle-ci é
52 . Sacrifier post mortem le seul Staline, ce n’est rien sacrifier du tout, mais c’est détourner l’attention du fait même de l
53 Que faire pour donner le change, quand on ne veut rien changer ? Exactement ce qu’a fait le rapport de K. Au sujet de la fol
54 u même procédé de mystification ou de camouflage. Rien ne prouve qu’il parle au nom de la santé, lorsqu’il en appelle de la
55 isemblable, et parce qu’on n’ose y croire, on n’a rien vu. Voilà bien son calcul méprisant. Tout se passe comme si rien d’in
56 bien son calcul méprisant. Tout se passe comme si rien d’insolite ne venait de se passer sous nos yeux. Quand les complices
57 nking, ou construction d’experts à la Deutscher. Rien ne prouve que le stalinisme ait jamais existé comme système défini, e
58 ystème défini, en dehors de l’action de Staline ; rien ne prouve que l’action de Staline ait été une phase « nécessaire » (v
59 par le mouvement de l’Histoire) du bolchévisme ; rien ne prouve donc que l’élimination de Staline par ses favoris inaugure
60  stalinisme », si on en défalque Staline, n’était rien d’autre que le bolchévisme, lequel dure, comme on le voit, sous l’adm
61 , « servir objectivement les intérêts de… », etc. Rien ni personne ne les obligeait, eux, à croire que nos dénonciations du
62 es ? Se frapper la poitrine ? Avaler leur stylo ? Rien de tout cela, jusqu’ici. Mais deux arguments misérables, au hasard d’
63 ohérent, comme le délire paranoïaque sait l’être. Rien ne prouve que les motifs justifiant toutes ces choses dans l’esprit d
64 ux dans leur mythologie, mais ne collaient plus à rien de réel et de vérifiable : « névrose constituée » du langage. Ils jug
65 tent rouges, et l’on peut se demander s’ils n’ont rien trouvé de mieux, ou s’ils tentent de prévenir les vœux secrets du che
66 doxe, devrait montrer soit que Staline n’a jamais rien fait par lui-même — ce qui aurait pour effet de le réhabiliter, mais
67 e système — soit que la méthode elle-même ne vaut rien dans ce cas ; mais alors à quel saint se vouer ?   Les difficultés si
68 r ? Peu de choses sur le plan des idées, vraiment rien regardant les méthodes spirituelles56. Nous pouvons apporter aux Sovi
69 res détient le secret de la générosité, qui n’est rien d’autre que la force, la vraie force, celle qui naît de la confiance
15 1956, Preuves, articles (1951–1968). Sur l’Europe à faire (novembre 1956)
70 ourquoi — à proclamer que vous faites ainsi, mais rien ne se passe. C et D. C’est qu’il y a tous les autres ! Il fallait bie
71 r partout des permissions. Mais si vous ne pouvez rien sans toute l’Europe, faites-la !   S. Comment va votre Europe, cet au
72 ropéenne était bien morte. Voilà qui ne changeait rien aux données de fait, qui ne cessaient pour si peu de réclamer l’union
73 ’Égypte. La cause étant ainsi jugée, l’on ne fera rien . Je sais bien que quelques étudiants noirs conspués à l’entrée d’un c
74 du côté du cœur. Ce demi-million d’esclaves n’est rien au regard d’une Respectueuse… D’ailleurs, l’URSS a donné à ce commerc
75 les a suivis dans Le Monde , mais cela n’arrange rien  : le Kremlin a parlé ; Nasser est un dictateur de gauche ; la souvera
76 e sa dictature est « populaire » ou qu’elle n’est rien qu’une dictature.) Cette phrase est capitale, parce qu’elle pousse à
77 ommande une œuvre austère et dure, qui ne concède rien ni à l’attente du public ni à celle des critiques, ni même au style d
78 re-t-on. Voilà qui juge une société. Car il n’y a rien de naturel ni de raisonnable en tout cela. On voulait dire sans doute
16 1956, Preuves, articles (1951–1968). Sur le rêve des sciences (décembre 1956)
79 em. Ce demi-fou sublime, pieux et mégalomane, n’a rien fait de ce qu’il croyait faire, ni de ce qu’on l’accuse d’avoir fait.
80 témoin : à la date où je l’écris, nous ne savons rien de ce qui peut nous attendre ou non sur d’autres astres. Nous avons s
17 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la honte et l’espoir de l’Europe (janvier 1957)
81 pour avoir toléré trop de mauvais prétextes à ne rien faire, trop de reculs pour mieux sauter, et nous voilà… Mais en même
82 Faut-il donc vous faire un dessin ? Que je n’aie rien dit cette fois de Perón, de Franco, de Katyn et de la Corée, du siège
83 qui fera l’Europe. Nos chefs politiques ne feront rien . Le sacrifice de la Hongrie est sans mesure : elle a gagné. Nos gouve
18 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la neutralité européenne (mars 1957)
84 national pour l’entretien d’une armée défensive. Rien de glorieux dans tout cela, peu d’idéal, beaucoup de raison pratique
19 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la neutralité européenne (II) (avril 1957)
85 ister, même si Bevan persiste à les croire nés de rien . Que propose ce politicien ? D’abandonner l’Europe et de la diviser s
86 « atlantique ». Sans l’Allemagne, les Six ne sont rien  ; sans les Six, l’union ne se fera pas. Le vrai problème Si l’o
20 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la neutralité européenne (fin) (mai 1957)
87 ement neutralisés comme aujourd’hui, l’Europe n’a rien de mieux à faire que de rester neutre elle aussi, toujours prête à pr
88 le est évidemment restreinte par la volonté de ne rien faire qui puisse causer l’explosion générale en Occident ; mais il en
89 u mot neutralité, appliqué à l’Europe unie, n’est rien d’autre qu’indépendance. c) Mais cette indépendance n’existerait vra
21 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur deux écrivains politiques (juin 1957)
90 ents pages sur Budapest, tandis que je ne connais rien de lui sur Suez à part ce qu’il en dit à propos de Guy Mollet. On dir
91 er, en se réclamant du fair-play. Nous ne pouvons rien contre l’imposture gigantesque du « socialisme » soviétique. Mais, da
92 rait plus habile de feindre que ces mesures n’ont rien de gênant pour le Parti, mais un point trop sensible vient d’être tou
22 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur le pouvoir des intellectuels (juillet 1957)
93 l l’avait dit, il aurait eu tort car de son temps rien ne menaçait l’Europe dans son ensemble sinon lui. Même jeu pour un Hi
94 une image et vérifier qu’elle ne le trompait pas. Rien dans tout cela qui rapproche les peuples : tout confirme, au contrair
23 1957, Preuves, articles (1951–1968). L’échéance de septembre (septembre 1957)
95 ur préparer les prises de conscience nécessaires. Rien ne serait plus injuste que de dire aux Français qu’ils ont mis beauco
96 -feu, qui doit intervenir absolument, ne résoudra rien . Ni aucune décision politique imposée par la majorité absurdement hét
24 1957, Preuves, articles (1951–1968). Pourquoi je suis Européen (octobre 1957)
97 propres à fomenter l’union. Les traités ne feront rien sans nous et les fonctionnaires gâteront tout si l’idée fédérale ne d
25 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur le crépuscule d’un régime (octobre 1957)
98 ussade. R. — C’est qu’il y a de quoi ! Venise n’a rien de plus artificiel qu’une villa de banlieue, mais la Place est sublim
99 e. On va me couper la tête, mais cela ne résoudra rien . Voulez-vous que je devienne bien sérieux ? Je vous confierai que c’e
100 rer les données innombrables du réel. Je n’y puis rien , ni vous non plus. D’ailleurs, cela se pratique déjà. Un gallup poll
26 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur un certain cynisme (septembre 1957)
101 ut sortir que ministre. Sachez que cela ne change rien à la réalité des choses, et ne l’exprime presque jamais. Et tâchez de
102 , la seule sans doute que vous lisiez. Je ne vois rien là de particulier à la France, ni même à Paris. Vos romanciers améric
103 ends pas. Je connais ces auteurs. Je ne leur vois rien de commun. Deux sont morts et pas un n’est un « jeune »… R. — Mais pa
104 ançais qui vaut que l’on s’étonne. Voyez Paulhan, rien n’est plus jeune que sa manière de provoquer les lieux communs, fût-c
27 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur l’Europe à faire (novembre 1957)
105 l’œuvre est de longue haleine et le temps presse. Rien ne se fera sans l’esprit, mais sera-t-il assez prompt dans son effort
106 la raison, la persuasion et la technique ne sont rien sans la force, qui n’est pas rationnelle. Les parlements peuvent tout
107 s technique, éducative et politique ne mèneront à rien l’une sans l’autre. Le grand public pensera que cela va de soi. Les a
28 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la pluralité des satellites (II) (décembre 1957)
108 é font la force principale de l’opinion publique. Rien au monde ne peut plus vous empêcher de penser que les Soviets ne sont
109 Billy Graham comme reporters : elle ne rattrapera rien , le mal est fait. J’ai parlé de bêtise. Entendons-nous. J’appelle ain
110 t épuisé sa provision de grosses lettres n’en dit rien . Dans le même temps, les satellites mis au pillage se révoltent. Leur
29 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur la fabrication des nouvelles et des faits (février 1958)
111 , la trêve des confiseurs : il ne se passe jamais rien dans le monde entre le 24 décembre et le 2 janvier, les discours béni
112 eux de l’homme de la rue, il ne se passerait plus rien dans le monde. En termes très voisins, un peu plus généraux, on pourr
113 action ultérieure pour la fédération de l’Europe. Rien , ou presque rien dans la presse. Ainsi, Montreux ne devint pas un « f
114 pour la fédération de l’Europe. Rien, ou presque rien dans la presse. Ainsi, Montreux ne devint pas un « fait ». En mai 194
115 e excitée. (Quand les Russes ratent, on n’en sait rien , pas fous.) Mais les agences n’ont rien perdu.   Le masochisme occid
116 n’en sait rien, pas fous.) Mais les agences n’ont rien perdu.   Le masochisme occidental. — Je ne soupçonne pas la presse o
117 pourrait aussi bien s’offrir une politique, sans rien y perdre. Mais le masochisme incline régulièrement ses choix. Un gran
118 a 200 mètres de diamètre. Mais le journal n’en a rien dit. Pourquoi ? C’est que la construction de l’appareil de Genève rés
119 que l’indignation chronique, laquelle n’a jamais rien construit. Ces vertus, par malheur, ne sont pas éloquentes. Et ceux q
30 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur un patriotisme de la terre (mars 1958)
120 a venue d’une société universelle, qui ne lui dit rien , conçoit l’idée d’une fuite hors de ce monde : « Comment trouver plac
31 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur la prétendue décadence de l’Occident (avril 1958)
121 d’une cause ou d’une vie individuelle. Je ne dis rien des délices clandestines qu’entretient l’amateur de crépuscules antiq
122 dit-on lorsqu’on parle d’une culture décadente ? Rien de certain tant qu’elle n’a pas été réduite au silence définitif, rec
32 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur un centre qui doit être partout (mai 1958)
123 principal. Mais au sud‑est de Nantes, on ne voit rien , et autour de Berlin, des Russes. On cherche donc, plus près du cœur
33 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le régime fédéraliste (I) (août 1958)
124 et si elle passe, ce sera que l’électeur n’y aura rien vu, dans l’ignorance où il est des premiers rudiments de l’attitude e
125 c’est que le plaisir d’un écrivain qui ne brigue rien consiste à dire le vrai en temps et hors de temps, dans le secret esp
126 e, puisqu’elle ne mentionne que l’union et ne dit rien de l’autonomie. Une union qui ne respecterait pas l’autonomie des par
127 ntégration Laissons Littré, qui sur ce mot n’a rien d’actuel, et voyons ce que l’époque entend ou malentend par le terme
34 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le régime fédéraliste (II) (septembre 1958)
128 ns, dont l’origine, les buts et la fonction n’ont rien en commun, sauf le nom, avec les formations qui se partagent le pouvo
129 teront jamais d’une vérité moyenne. C’est tout ou rien . Que la victoire reste indécise, comme il advient neuf fois sur dix,
130 ur position quand il s’agit de l’avenir européen. Rien de plus logique, malgré les apparences un peu complexes. Mais l’élect
35 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le vocabulaire politique des Français (novembre 1958)
131 it donc se l’interdire, car au fait, il ne sert à rien dès l’instant que chacun se déclare démocrate et que seul l’adversair
132 ncerait à invoquer ce terme, qui ne signifie plus rien puisqu’on l’applique à tout ? On se verrait contraint de définir les
133 Général. Or si Dieu n’existe pas, le monarque n’a rien au-dessus de lui qui le juge et limite son pouvoir : il sera donc dic
134 chez les hérétiques ? 71. Les oui ne signifient rien , dit-on, n’étant pas homogènes quant aux motifs. Mais a-t-on bien vu
36 1959, Preuves, articles (1951–1968). Nouvelles métamorphoses de Tristan (février 1959)
135 ’une pensée… Dans ces nuits-là, le Moi ne retient rien en lui-même… le Soi-même exalté rayonne dans un oubli infini de soi-m
136 e du tout, participer au monde sans réserve, sans rien garder pour soi, au sommet, cesser simplement d’être. » Cette attitud
137 ntitulé Souffles d’un jour d’été. Il ne s’y passe rien qu’une longue conversation entre le frère et la sœur qui s’aiment, da
138 au jour qu’au lendemain du « dégel » soviétique : rien n’est encore gagné, mais quelques-uns déjà peuvent avouer quelque cho
37 1959, Preuves, articles (1951–1968). Rudolf Kassner et la grandeur (juin 1959)
139 n, c’est-à-dire l’appréhension poétique du monde. Rien n’est plus étranger au nominalisme qui envahit la critique sous l’inf
140 où il voit un équivalent de l’unité du Tout et du Rien , maintenus ensemble et assumés par la seule force de l’Imagination. E
141 le disciple dit au maître : Je crains de ne plus rien comprendre… Est-ce moi qui touche le but ou bien le but qui m’atteint
142 e : car on ne le trouverait pas, on ne toucherait rien de lui en partant de généralités. Il est par excellence l’auteur inco
38 1959, Preuves, articles (1951–1968). Sur un chassé-croisé d’idéaux et de faits (novembre 1959)
143 de devenir le but des pauvres ? Lippmann ne voit rien au-delà, n’a rien à proposer (qu’une reprise de confiance dont il n’i
144 des pauvres ? Lippmann ne voit rien au-delà, n’a rien à proposer (qu’une reprise de confiance dont il n’indique pas les mot
39 1960, Preuves, articles (1951–1968). Sur la détente et les intellectuels (mars 1960)
145 demande ne peut être faite que par ceux qui n’ont rien compris au processus historique. » Au reste, on n’a pas oublié l’aver
40 1960, Preuves, articles (1951–1968). Les incidences du progrès sur les libertés (août 1960)
146 les totalitaires — tant qu’un jour il n’y a plus rien d’autre à faire qu’à se jeter à mains nues contre les tanks, symboles
41 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (I) (avril 1961)
147 si la puissance infinie de la passion, à laquelle rien ne peut résister ; j’entends la convoitise effrénée du désir, mais au
148 est un mouvement, une tension pure, ou n’est plus rien . Lancé comme une pierre qui ricoche à la surface de l’eau, il s’enfon
149 our est l’amour, et que la « seconde fois » n’est rien … Une fois est le tout absolu, et la seconde fois la ruine absolue de
150 sion ne saurait être fondée dans l’argumentation. Rien d’étonnant si cet ouvrage ne convainc guère : Kierkegaard est derrièr
151 ce n’est pas plutôt l’inverse, — ne correspond à rien dans notre perspective, et n’aiderait à déceler aucun sens vérifiable
152 t dans l’un de ses ouvrages les plus achevés, les Riens philosophiques 107 : Il ne faut pas penser de mal du paradoxe, cette
153 ines ! — jusqu’à ce qu’enfin il ne lui reste plus rien à chasser, si ce n’est ce qu’il y a d’absolument douloureux dans la c
154 ne illusion solide et vigoureuse ; nous souffrons rien qu’à nous représenter un pareil état de choses ! L’inquiétude de la d
155 Flûte enchantée) par F. A. Breydert, je ne trouve rien qui ne confirme les analyses de Kierkegaard. À coup de citations musi
156 age ». 103. Les Œuvres de l’amour, 1847. 104. Riens philosophiques, « Le Dieu comme maître et sauveur », 1844. 105. Éta
42 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (II) (mai 1961)
157 u’il désire, ou qui va l’obtenir, veut la durée : rien de plus naturel que les serments prodigués par les amoureux. Le bonhe
158 me ; je l’ai trouvée bonne. J’en vois une autre : rien de plus raisonnable que de la cueillir aussi. » Il est vrai que Don J
159 s de prestige pour l’imagination. Mozart n’en eût rien fait, ni même Da Ponte. Il sert ici d’exemple extrême, pour déceler u
160 rus, et si vous l’attrapez, vous n’y pourrez plus rien . » Je ne croyais pas si bien dire129.   La liberté. — Sur les premiè
161 rieurs, seuls dépositaires de cet ultime secret : Rien n’est vrai, tout est permis. C’était là de la vraie liberté d’esprit,
162 ue et le « petit faitalisme » scientifique — le «  Rien n’est vrai, tout est permis » est une connaissance réservée, un savoi
163 ans le règne sans fin de l’Amour sans réveil. Là, rien n’est plus ni vrai ni faux, ni tien ni mien, ni séparé ni interdit, d
43 1963, Preuves, articles (1951–1968). Le mur de Berlin vu par Esprit (février 1963)
164 ée ou du théâtre révolutionnaire en Allemagne ». ( Rien n’est plus faux : la République fédérale joue Brecht autant qu’on le
165 it des techniciens dont la formation ne lui avait rien coûté… alors que cette formation avait lourdement grevé le budget d’u
166 ent de la formation d’Einstein, qui ne leur avait rien coûté ?) 4°) « Le mur rend plus nécessaire que jamais une discussion
167 « Ils ont construit un mur à Berlin, ce mur n’est rien . Seul compte celui qui se trouve dans le cœur des Allemands de l’Oues
44 1963, Preuves, articles (1951–1968). Une journée des dupes et un nouveau départ (mars 1963)
168 a presse, et par cette opinion publique qui n’est rien d’autre que ce qu’en dit la presse sans tenir compte des sondages d’o
169 ’union politique, qui est supranationale ou n’est rien . Le veto brutal de la France implique au contraire une relance de la
45 1964, Preuves, articles (1951–1968). Un district fédéral pour l’Europe (août 1964)
170 s pourquoi s’y arrêter ? Car l’Histoire n’en fera rien . L’Europe a sécrété le nationalisme qui infecte aujourd’hui la terre
171 et d’Hitler ont avorté, au prix qu’on sait, mais rien ne prouve que les moyens modernes, manipulés par le Kremlin ou par la
172 conise, et son modèle, en dernière analyse, n’est rien d’autre que la cité de Genève ! Un peu plus tard, le Schaffhousois Je
173 e entre ou non dans le Marché commun n’y changera rien . (À moins que notre isolement n’entraîne un retour à la misère nature
174 pli, c’est-à-dire du « trop tard mais je n’y puis rien , et tâchez de comprendre mes soucis… ») 2°) « L’on peut mesurer les d
175 ns, au vrai sens du mot… Le petit État ne possède rien d’autre que la véritable et réelle liberté par laquelle il compense p
176 r à Berne, vous serez bien reçu ! Etc. Je ne vois rien de consistant ni de raisonnable dans aucun de ces arguments, qui se c
177 ils vont peut-être un peu fort. Ils ne voulaient rien être dans l’union, les voilà qui se proposent comme pays-capitale ! L
178 me pays-capitale ! Leurs hôteliers n’y perdraient rien . Les fonctionnaires européens s’ennuieraient vite dans la patrie du R
46 1966, Preuves, articles (1951–1968). André Breton (novembre 1966)
179 où je vais chaque jour, j’ai marché sans penser à rien , dans l’odeur végétale d’un crépuscule humide, presque orageux, et la
180 isan lui semblait des plus exaltants. Or il n’est rien de commun aux deux doctrines hors le grand ton de rigueur fanatique q
181 y avait là-dessus des bibliothèques, il n’en crut rien , visiblement, et avec raison : son Augustin à lui était sans nul rapp
47 1968, Preuves, articles (1951–1968). Marcel Duchamp mine de rien (février 1968)
182 Marcel Duchamp mine de rien (février 1968)bl Lake George (N. Y.), 3 août 1945. La maison qui n
183 éfinit par opposition au repos, ça ne marche pas, rien n’est en repos dans l’univers. Alors ? Son mouvement n’est qu’un myth
184 « boîte-en-valise » — et puis il s’étend, ne fait rien , fume un peu, reprend ses échecs. Pensant à la conversation de la vei
185 amusée. Je n’ai pas renoncé par attitude. Je n’ai rien décidé du tout ! J’attends simplement d’avoir des idées… J’ai eu tren
186 isqu’il est entièrement fait par moi ! Et signé ! Rien de plus authentique ! Et au moins, cela ne pouvait pas passer pour ar
187 que l’événement ne le prenait pas au dépourvu. — Rien de neuf en somme, disait le docteur, du ton qu’il eût diagnostiqué un
188 ton qu’il eût diagnostiqué une bronchite simple, rien qu’une invention mécanique permettant d’appliquer pratiquement une sé
189 ne des grandes dates de la terre : ce n’est qu’un rien qui s’est défait.   « L’impossibilité du faire », j’y reviens. Marcel
190 penseurs. J’admire l’économie de ses moyens : un rien , un calembour, un non-mot, un retrait, et voilà les « terreurs » du c
191 s, ses échecs, même. Tout cela gentiment. Mine de rien . 147. Voir mes Lettres sur la bombe atomique , commencées ce jour-
192 bl. Rougemont Denis de, « Marcel Duchamp mine de rien  », Preuves, Paris, février 1968, p. 43-47.
48 1968, Preuves, articles (1951–1968). Vingt ans après, ou la campagne des congrès (1947-1949) (octobre 1968)
193 iens pourront soutenir que tous ces congrès n’ont rien fait, et en effet, il est normal que des congrès ne fassent rien, ce
194 n effet, il est normal que des congrès ne fassent rien , ce n’est pas ce que l’on attend d’eux, en général. Les gens d’une mê
195 les prudences gouvernementales, et ne revendique rien de moins qu’une fédération politique, sans laquelle ni l’économie ni
196 des fédéralistes et la tactique des unionistes. «  Rien ne peut se faire sans les gouvernements », disaient les uns… « Mais l
197 ient les uns… « Mais les gouvernements ne veulent rien faire, répliquaient les autres. À nous de montrer le but, et après ce
198 ’États-Unis d’Europe », dont il retirait, mine de rien , la Grande-Bretagne et les Soviets, bienveillants témoins d’un mariag
199 itique à Bruxelles, en février 1949, qui n’ajouta rien à La Haye, à part l’adhésion de P.-H. Spaak ; puis un congrès économi
200 Mais les fédéralistes en tant que tels n’avaient rien obtenu de concret, car leur but spécifique était, précisément, de lie
49 1970, Preuves, articles (1951–1968). Dépasser l’État-nation (1970)
201 tant personne ne fait ? Eh bien ! chacun le sait, rien n’est moins mystérieux : l’obstacle à toute union possible de l’Europ
202 les deviennent illusoires en fait au xxe siècle. Rien , donc, de plus hostile à toute espèce d’union tant soit peu sérieuse
203 res, régionales, communales et personnelles, mais rien de plus. Il faut admettre la pluralité des allégeances, civiques, pol
204 et agricoles. Mais elles ne servent absolument à rien pour arrêter ce qui devrait l’être : les tempêtes et les épidémies, l
205 conomies dites nationales, qui ne correspondent à rien d’économique. Mais ce que je sais de science certaine, c’est que les