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assion le problème brûlant des relations entre la
souveraineté
nationale (ou ce qu’il en reste) et la future communauté supranationa
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’entends de partisans attardés mais honteux de la
souveraineté
sans limites des nations. En vérité, c’est la fédération qu’ils craig
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n’est plus possible » (Toynbee). Recouvrer la
souveraineté
. — Est-il vrai que nos souverainetés doivent être abandonnées, si l’o
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Recouvrer la souveraineté. — Est-il vrai que nos
souverainetés
doivent être abandonnées, si l’on veut faire l’Europe ? Est-il vrai q
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l vrai qu’il y ait là un obstacle à l’union ? Ces
souverainetés
ont-elles quelque réalité et consistance, en dehors des débats où ell
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les évidences européennes ? Voyons le concret. La
souveraineté
nationale n’est exercée en fait que par l’État. M. van Kleffens l’a d
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de vivre en vase clos. Ces limites décisives à la
souveraineté
ne sont plus posées par le droit, mais par d’implacables circonstance
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, économiques et politiques. Il en résulte que la
souveraineté
nationale n’a plus guère d’autre existence que psychologique. Où la v
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ion saugrenus qui caractérisent les débats sur la
souveraineté
nationale. Tout cela demande une thérapeutique appropriée. Le moyen l
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t sauver leur individualité qu’en sacrifiant leur
souveraineté
fictive. » C’est ainsi que l’on doit rassurer ceux qui tremblent, dis
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les prévues pour l’Europe) rétabliront en fait la
souveraineté
du peuple, car le peuple sera associé à leur gestion. Il importe d’ex
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ra dissipée la crainte que suscite la perte de la
souveraineté
nationale. » Je me résume : il n’est pas exact que nos nations, en vu
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s’unir, doivent sacrifier ce qui subsiste de leur
souveraineté
nominale. Quant à l’essentiel de cette souveraineté, elles l’ont perd
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uveraineté nominale. Quant à l’essentiel de cette
souveraineté
, elles l’ont perdu, et sans retour. À la question : pourquoi l’Europe
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e l’Europe recouvre, entre les grands empires, la
souveraineté
qui échappe à ses nations. Sentir le fédéralisme. — Plus j’écoute
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tant exemplairement fédéraliste, loin d’abolir la
souveraineté
des cantons, la garantit expressément ?5 Ces méprises expliquent asse
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u contraire de la coalition, le faux problème des
souverainetés
aigrira ou bloquera les débats. L’éducation fédéraliste de l’opinion
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ure à leurs « droits » et limitant leur « absolue
souveraineté
». Pendant cent ans, l’Europe qui se croit rationnelle vivra sur cett
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indigne et matériellement incapable : celui de la
souveraineté
sans limites, par exemple, qui est un des attributs de Dieu ; ou celu
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’est que les contradictions essentielles entre la
souveraineté
absolue et la paix, entre l’État-nation et la liberté, entre le sacré
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que pose le geste de Nasser n’est pas celle de la
souveraineté
de son pays, mais bien celle de l’indépendance de toute l’Europe. La
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que nous allassions les consulter. B. Votre belle
souveraineté
, qui a su refuser l’Europe, reste impuissante en fait contre l’Égypte
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lus une minute à perdre. Sur l’esclavage et la
souveraineté
nationale Une conférence internationale qui a passé curieusement i
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ppuyant le délégué du Caire, serait attenter à la
souveraineté
nationale de l’Égypte. La cause étant ainsi jugée, l’on ne fera rien.
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a parlé ; Nasser est un dictateur de gauche ; la
souveraineté
nationale est un principe progressiste ; et la France a tort, quoi qu
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le pousse à l’absurdité la logique jacobine d’une
souveraineté
suprême accordée à ce mythe : la Nation. Elle autorise autant de mora
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de progrès en vous faisant les poches. La fameuse
souveraineté
nationale révèle ici sa vraie nature : sit pro ratione voluntas. C’es
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pour avoir financé cette atroce ingérence dans la
souveraineté
nationale d’innocentes monarchies populaires. Mais voici que Madariag
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stant ou à prévoir n’intéresse pas directement sa
souveraineté
ou son intégrité territoriale (cas des trois dernières guerres franco
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s organes communs à ses vingt-cinq États (dont la
souveraineté
, notons-le, est garantie par la Constitution) sont appelés fédéraux.
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n dit le Littré, un régime où le peuple exerce la
souveraineté
, elle n’a jamais été réalisée et ne saurait l’être. On a donc tacitem
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ù le peuple, qui ne saurait l’exercer, délègue la
souveraineté
à qui lui plaît. À partir de là, ce qui règne, c’est la confusion sém
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e décide à une très forte majorité de déléguer sa
souveraineté
à un seul homme au lieu de 596, on peut dire, dans ce cas, ou bien qu
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ière indiquait le transfert de certains droits de
souveraineté
au profit d’un pouvoir supranational. La seconde conduisait pratiquem
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e autre essence. Si l’on admet que l’anarchie des
souverainetés
ne peut durer, mais qu’en revanche les diversités réelles ne peuvent
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se multiplient, s’absolutisent, et prouvent leur
souveraineté
par de glorieux massacres, qui sont le principal de l’histoire qu’ell
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tage du monde entre les deux Grands, le mythe des
souverainetés
nationales absolues sont dénoncés et vidés de leur contenu terroriste
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les d’union et d’accepter de réviser le dogme des
souverainetés
nationales absolues. De son côté l’UEF voyait venir à elle le mouveme
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bien s’il était plus et mieux qu’une alliance de
souverainetés
nationales absolues. Le rapport politique (d’inspiration unioniste) p
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se toute union, alléguant une indépendance et une
souveraineté
absolues aussi peu défendables en droit qu’elles deviennent illusoire
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ons conservant jalousement leurs prétentions à la
souveraineté
absolue. Je ne crois pas à cette amicale des misanthropes. Je crois à