1 1951, Preuves, articles (1951–1968). Mesurons nos forces (avril 1951)
1 Histoire et par toutes nos histoires nationales. Tous les peuples du monde, sans exception, peuvent nous envier à cet égard
2 à cet égard. Il semble que l’esprit humain, dans tous les temps, n’ait point imaginé une seule liberté que les Européens n’
3 egrés divers, parfois jusqu’à l’excès, nous avons tous les droits que nous mentionnons plus haut et des douzaines d’autres e
4 oit d’élever nos enfants selon nos principes — et tous les droits non codifiés, non formulables, les plus précieux sans dout
5 s que la Russie et deux fois plus que l’Amérique. Tous ces droits bien vivants ne sont pas un passé, mais un présent ; bien
6 ion de différer les uns des autres, nous trouvons tous , nous les Européens, notre commune dignité et notre risque le plus ch
7 ues, sociaux) au service de la vocation commune à tous nos peuples, le monde entier verra que l’Europe c’est l’espoir, qu’el
2 1951, Preuves, articles (1951–1968). Culture et famine (novembre 1951)
8 t que créateur, elle est moyen de libération dans tous les ordres, du plus intellectuel au plus physique. Par suite, c’est d
3 1952, Preuves, articles (1951–1968). « L’Œuvre du xxe siècle » : une réponse, ou une question ? (mai 1952)
9 x-mêmes et leur langage sera plus convaincant que tous les arguments. Mais la riposte, ici, transcende le défi. Elle le rédu
10 ssentie comme telle. Une passion d’expérimenter à tous risques peut la définir. Combien de seuils et de limites n’avons-nous
4 1952, Preuves, articles (1951–1968). Le sens de nos vies, ou l’Europe (juin 1952)
11 ’être aimé, irremplaçable, infiniment distinct de tous les autres. Or cette croyance, l’Asiatique ne l’a jamais eue. Ses rel
12 ent distinguer, dans toute la masse des hommes de tous les temps, mon amour personnel. Ces deux exemples sont extrêmes. Nous
13 s deux exemples sont extrêmes. Nous ne sommes pas tous des révolutionnaires, ni les héros d’une grande passion mortelle, mai
14 , mais la révolution et la passion sont pour nous tous des repères décisifs. Nos vies sont orientées par rapport à ces pôles
15 it différents. Et je ne nie pas non plus que dans tous nos pays, il existe une majorité de conformistes, qui redoutent l’épi
16 nôtres. Voici le trait que l’on doit souligner : tous les peuples du monde aujourd’hui, nous imitent — pour leur bien et le
5 1953, Preuves, articles (1951–1968). Deux princes danois : Kierkegaard et Hamlet (février 1953)
17 stianisme moderne au nom du Christ de l’Évangile. Tous ses ouvrages esthétiques et philosophiques parurent sous divers pseud
18 c’est l’influence de son père (auquel il dédiera tous ses écrits religieux) qui ouvrit les yeux de Kierkegaard sur l’absolu
19 ie Hamlet. Et Kierkegaard ne cesse de répéter sur tous les tons la même idée : il est né pour forcer notre époque détraquée
20 à cesser de se dire chrétienne « à bon marché ». Tous les deux pensent qu’« il y a quelque chose de pourri dans le Royaume
21 , brillants, paradoxaux, apparemment cyniques, et tous signés de divers pseudonymes. Le message chrétien, qui lui importe se
22 par lequel je surprendrai la conscience du roi. » Tous les deux choisissent donc des moyens indirects — Hamlet des comédiens
23 à leurs yeux la femme, l’amour et le mariage. Or tous les deux se voient contraints d’y renoncer, à cause de leur mission,
24 euse indignation. Kierkegaard luttait seul contre tous . Il lança un pamphlet périodique, intitulé L’Instant, pour élargir et
25 nté d’illustrer, par le moyen d’images connues de tous , celles de Shakespeare, certains moments mystérieux d’une dialectique
26 s pas : Je ne suis qu’un enfant. Car tu iras vers tous ceux auprès de qui je t’enverrai, et tu diras tout ce que je t’ordonn
6 1953, Preuves, articles (1951–1968). À propos de la crise de l’Unesco (mars 1953)
27 à l’Assemblée de l’Unesco. Mais comment voteront tous les autres ? Il y a là le Yémen, le Liban, les Latins, les Hindous et
7 1953, Preuves, articles (1951–1968). « Nous ne sommes pas des esclaves ! » (juillet 1953)
28 e de toute la situation, une vérité qui vaut pour tous leurs camarades des pays satellites et de l’URSS ; et les tyrans l’on
8 1953, Preuves, articles (1951–1968). Les raisons d’être du Congrès (septembre 1953)
29 ne des Arts. Mais la science ? nous a-t-on dit de tous côtés, qu’en faites-vous ? N’est-elle pas une partie décisive de la c
30 s de trois siècles à l’imprimerie pour développer tous ses effets sociaux, car il a fallu attendre pour cela l’instruction p
31 devons savoir que chacun de nous peut compter sur tous les autres lorsque notre patrimoine commun est en jeu, lorsque la sci
9 1954, Preuves, articles (1951–1968). La table ronde de l’Europe (janvier 1954)
32 e : la conscience des périls qu’elle encourt, que tous nos pays courent ensemble, — et la conscience aussi des ressources im
33 thèmes dominants. Contraint de donner la parole à tous sauf à moi-même, je n’en pensais guère moins et notais au passage des
34 six thèmes proposés, l’idée d’un destin commun de tous les peuples de l’Europe, défini par leur unité incontestable d’origin
35 leur salut. La recherche des origines communes à tous les peuples de l’Europe, nous l’avons faite sous la conduite magistra
36 in des secrets techniques de notre puissance chez tous les peuples de la terre ; et puis soudain, au xxe siècle, le renvers
37 s : mais c’est la seule vision du grand péril que tous nos pays courent ensemble, qui nous en donnera les moyens, c’est-à-di
38 e moyen le plus simple, régulièrement proposé par tous les congrès depuis trente ans, c’est la réforme des manuels d’histoir
39 les manuels de toutes leurs dépêches d’Ems et de tous leurs jugements désobligeants sur les pays voisins, on n’aura fait qu
40 t de l’introduction d’une histoire de l’Europe, à tous les degrés de l’enseignement, qu’il est besoin. Sans elle, nos chroni
41 épend d’efforts comme le vôtre, il dépend de nous tous , Européens, d’écrire une autre Histoire pour une Europe nouvelle.
10 1954, Preuves, articles (1951–1968). Il n’y a pas de « musique moderne » (juillet 1954)
42 re les œuvres principales de notre siècle, malgré tous les efforts de leurs auteurs, ce n’est pas cette génération qui le ve
43 t que ceux qui l’ont précédé. Mais les grands ont tous commencé par parler le langage de leurs aînés, quitte à le modifier t
44 une mesure de musique composée avant l’an 1900 : tous les soirs, les salles étaient pleines. Il y a là, semble-t-il, un bel
45 ant sans hésiter : « J’aime la musique moderne de tous les temps, et même du nôtre — la plus rare. » 7. Pierre Boulez, « É
11 1954, Preuves, articles (1951–1968). De Gasperi l’Européen (octobre 1954)
46 ussi toute la politique de la majorité en Italie, tous les efforts de Bonn pour empêcher la renaissance du nationalisme alle
12 1955, Preuves, articles (1951–1968). Le Château aventureux : passion, révolution, nation (mai 1955)
47 es « fidélités ». Tristan, pris de passion, viole tous les interdits moraux, sociaux et religieux ; Iseut trahit tous ses se
48 rdits moraux, sociaux et religieux ; Iseut trahit tous ses serments sacrés, et dans la scène de l’ordalie par le fer rouge,
49 divinisante, mais un seul être a pris la place de tous , et du monde, et de Dieu lui-même. Tout ici rappelle la personne, imi
50 à l’être unique faisait partie de la religion de tous . Son élan fou, qui mime le saut de la foi, ne jette pas l’homme dans
51 présence visible et matérielle est confirmée sur tous les murs ; il réclame lui aussi la foi des militants dans un monde id
52 illégitime dans sa prétention à régner au nom de tous contre une moitié du peuple, le Parti vit dans l’obsession des « enne
53 contraint de renforcer la police, de centraliser tous les éléments du pouvoir, et de transformer la justice en instrument d
13 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure occidentale de l’homme : L’exploration de la matière (août 1955)
54 t bien de vivre leur tension. Et c’est ainsi qu’à tous les degrés, de proche en proche, sur tous les plans de notre pensée o
55 si qu’à tous les degrés, de proche en proche, sur tous les plans de notre pensée occidentale, le « scandale » des réalités c
56 ent sur l’idée fixe que la preuve de réalité dans tous les cas et dans tous les domaines, est fournie par les seules expérie
57 ue la preuve de réalité dans tous les cas et dans tous les domaines, est fournie par les seules expériences qu’on peut repro
58 ub-ether » dans lequel des informations venant de tous les points de l’Univers se transmettraient « à la vitesse de la pensé
14 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure technique (octobre 1955)
59 moderne livré aux lois inexorables des machines : tous les penseurs du siècle, avec une sombre ardeur, l’ont modulé l’un apr
60 ps, d’emprunter le chemin de fer, par exemple, et tous les trains de 1830 à 1900 ont sans doute transporté moins de voyageur
61 ncore — par le prolétariat industriel, qui a subi tous les « frais humains » de l’opération dès ses débuts37. Pour ceux qui
62 , travaillant quatre heures par semaine, pour que tous nos besoins « matériels » soient satisfaits (et bien mieux qu’aujourd
15 1956, Preuves, articles (1951–1968). Les joyeux butors du Kremlin (août 1956)
63 . Au sujet du culte de la personnalité dont K. et tous les PC (obéissant spontanément à ses ordres) nous rebattent les oreil
64 nnées de « rééducation » ne feraient pas de mal à tous ces fonctionnaires dont les réflexes ont été conditionnés pendant tre
65 fondant sur l’examen critique des faits connus de tous  : 1. que Staline était un fou cruel et rusé (le « Caligula du Kremlin
66 . que Staline glorifié, en gros et en détail, par tous les communistes du monde entier, en tant que responsable du mouvement
67 ti ; 7. que la politique du Kremlin approuvée par tous les PC, loin de servir la paix, détruisait la confiance, provoquait d
68  ; 8. que le niveau de vie des travailleurs, dans tous les pays communistes, restait très inférieur à ce qu’il était dans le
69 Ils croyaient servir « le libre développement de tous  » et justifiaient les camps de travail forcé, ou niaient leur existen
70 user ? Nos censeurs de l’anticommunisme n’ont pas tous atteint ce degré de pureté révolutionnaire. Demeurés à mi-chemin entr
71 ce psychologique. Ça ne se guérit pas en un jour. Tous leurs mots, groupes de mots, et tabous : révolution, contre-révolutio
72 i que ce qui était dit « de gauche » ; bref, dans tous ces exemples choisis à la volée, de vider le sens des mots ou de leur
73 Parti. Que la « vérité du Kremlin », adoptée par tous les PC, coïncide actuellement avec le vrai tout court, voilà qui est
74 la fameuse cohérence léniniste et monolithique de tous les échelons du système ? K., hier encore, la proclamait vitale. Inso
75 ur consistait à tout prendre à la lettre. A et B, tous deux hommes politiques, se rencontrent au club pour un échange d’idée
76 e désormais engagé ne sera fécond et profitable à tous les deux que si l’un au moins des partenaires détient le secret de la
16 1956, Preuves, articles (1951–1968). Sur l’Europe à faire (novembre 1956)
77 . Hannibal est aux portes, l’union nous sauverait tous , et vous demandez une bonne définition ! Je vous vois venir. A. J’y v
78 i, mais rien ne se passe. C et D. C’est qu’il y a tous les autres ! Il fallait bien, Monsieur, que nous allassions les consu
79 de l’œuvre et du génie qu’il est. C’en est trop ! Tous crient au scandale, le grand public à cause de l’œuvre, les milieux m
17 1956, Preuves, articles (1951–1968). Sur le rêve des sciences (décembre 1956)
80 archétypes les plus anciens de la psyché humaine. Tous les folklores l’illustrent à l’envi, et presque tous les romantiques
81 s les folklores l’illustrent à l’envi, et presque tous les romantiques allemands ont subi l’obsession de ce thème : pour eux
82 plus sur ses frontières, comme l’imaginent encore tous nos politiciens et plusieurs généraux en retraite, mais bien dans les
18 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la honte et l’espoir de l’Europe (janvier 1957)
83 sans fin que la révolte est écrasée. Honte à nous tous Européens ! Et pas seulement à ceux qui se trompaient et voulaient à
84 .) Nuit du 5 au 6 novembre 1956, à Paris De tous côtés, on demande au Congrès : Que faites-vous ? Que les paroles ne s
85 eux). Il semble que la honte que nous éprouvions tous ait empêché toute description du phénomène. Ce qui vient de se produi
86 e voix qui réponde, parlant au nom d’une force en tous temps alertée, et d’une force indépendante. Pour qu’il y ait une Euro
19 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur Voltaire (février 1957)
87 familles d’artisans, d’horlogers, de céramistes, tous protestants, mais qui vécurent en paix avec ceux qu’ils enrichissaien
88 esse. « Non, mes amis ! », dit le grand homme. Et tous de pleurer à l’envi. Paul Claudel, informé par un ami commun de ce qu
89 ue : « Les Japonais étaient les plus tolérants de tous les hommes ; douze religions paisibles étaient établies dans leur emp
90 en discute ouvertement, et que l’on recherche, en tous les cas divers qui se présentent, non seulement si le PC pâtirait rée
20 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la neutralité européenne (mars 1957)
91 aniques pour l’Allemagne ; mais non pas en 1939 : tous d’accord contre Hitler) ; 3°) s’il se réserve de jouer en marge du co
92 partie. » Voilà donc nos deux grands neutralisés, tous deux perdants, faute de pouvoir jouer62. Ce serait fort bien s’ils ét
21 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la neutralité européenne (II) (avril 1957)
93 les USA faciliterait l’évolution qu’ils désirent tous vers des formes occidentales de démocratie socialiste, et priverait l
22 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur deux écrivains politiques (juin 1957)
94 , l’ayant soutenue jusqu’au dernier moment contre tous les salauds qui affirmaient sans nul droit qu’elle devait s’exprimer
95 coutant que son devoir, se met à faire la leçon à tous . Les communistes ont tort parce qu’ils ont « exprimé » à Budapest une
96 e Parti communiste est celui des privilégiés dans tous les pays où il détient le pouvoir. En France, il n’est encore que le
97 ion d’un « Code de la vie civique », applicable à tous les partis y compris le Parti communiste, et comportant entre autres 
98 Code civique, vraie nouveauté du livre, serait à tous égards plus efficace. On objecte que les lois existantes suffisent bi
23 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur le pouvoir des intellectuels (juillet 1957)
99 cette volonté impérialiste d’un État s’imposant à tous les autres, et la volonté fédérale surgie spontanément parmi les homm
100 spontanément parmi les hommes les plus libres de tous nos peuples ? Si Napoléon avait vraiment voulu créer les États-Unis d
101 est en effet dans les mouvements de résistance de tous nos pays envahis que s’est nouée l’idée d’une fédération libre, metta
102 abuser, ce n’est pas laisser des chances égales à tous , comme le prétend la théorie. Car le bon sens voudrait que le libéral
103 . Car il est clair qu’un vrai parti totalitaire a tous les droits, en régime libéral, y compris le droit de préparer la mort
104 nt leurs différences à première vue. J’ai regardé tous mes voisins, comme d’habitude. Ils représentent peut-être une dizaine
24 1957, Preuves, articles (1951–1968). L’échéance de septembre (septembre 1957)
105 e, trop facilement contradictoires, qu’on lit sur tous les murs de ce pays — « Algérie française » ou « Paix en Algérie », c
106 Paix en Algérie », c’est autant dire la Lune pour tous et pour tout de suite — n’ont certainement pas contribué à la solutio
107 Germaine Tillion65 et l’accueil qu’on lui fait de tous côtés m’en donne la preuve. Il déblaye un terrain d’entente pour tous
108 e la preuve. Il déblaye un terrain d’entente pour tous les Français de bonne foi. Réfutant à la fois, et sans le chercher du
109 ance, dit-on, est un procès perpétuel intenté par tous à chacun et par chacun à tous. Nous l’avons bien vu depuis deux ans à
110 rpétuel intenté par tous à chacun et par chacun à tous . Nous l’avons bien vu depuis deux ans à propos du drame algérien. Mai
25 1957, Preuves, articles (1951–1968). Pourquoi je suis Européen (octobre 1957)
111 st qu’un moyen. La fin, c’est l’union fédérale de tous les peuples qui se reconnaîtront les héritiers d’une même culture emb
26 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur le crépuscule d’un régime (octobre 1957)
112 : Hitler et Mussolini ayant raillé la Démocratie, tous ceux que leur système révoltait à juste titre ont cru devoir du même
113 — Comme par exemple ? R. — L’éducation ouverte à tous , mais en vue de favoriser la promotion au pouvoir des meilleurs, ce q
114 nouvelant fréquemment les pouvoirs qui deviennent tous abusifs quand ils durent. R. — Puis-je vous faire observer que l’élec
115 ique, si la démocratie repose sur le principe que tous les hommes sont égaux ? Mais vous n’y croyez pas, à ce principe de ba
116 s par B, puis par C, jusqu’à Z et retour. Ou bien tous les hommes sont égaux, alors prenez n’importe qui, ou bien certains s
117 vent à des dictatures criminelles, justifiées par tous les prétextes que fournit l’utopie démocrate. A. — Parlez plus bas, o
118 us s’attablent chez « Quadri », et les régimes de tous les temps promènent sous les galeries leurs partisans bavards. Avant
27 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur un certain cynisme (septembre 1957)
119 à lire m’égare ? R. — Regardez ce que l’on fait, tous ces gosses, par exemple. Les grands travaux, les routes, les cultures
120 t du public bourgeois, qui est seul grand public. Tous détestent les conventions. Ils n’approuvent que le pessimisme, l’amer
121 gauche. À l’exception du seul Kipling peut-être, tous les auteurs de toute l’Europe depuis un siècle sont d’accord pour tro
122 lassera jamais de découvrir mages et mystiques de tous les temps mis au futur. Voyez Mauriac entrer dans la fosse aux lions
28 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur l’Europe à faire (novembre 1957)
123 f les intellectuels, qui l’attaquent ce matin sur tous les tons. Direct, adroit, bonhomme, ému quand il le faut, il les domi
124 te. Certain libéralisme revient en fait à laisser tous les droits aux antilibéraux et à eux seuls, même s’ils défendent les
125 hacun se renfrogne, et le problème subsiste, mais tous ont leur raison de refuser leur concours, comme s’ils n’étaient pas e
126 e l’Europe qui furent préconisés depuis six ans. Tous les européistes ont passé par ces stades et beaucoup se sont arrêtés
29 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur la fabrication des nouvelles et des faits (février 1958)
127 ité globale ? Du nombre immense des événements de tous les ordres qu’on peut connaître à tout instant, seuls des cerveaux él
128 l’on veut bien se rappeler qu’apprendre à lire à tous ne sert qu’à préparer des lecteurs aux journaux, dans quatre-vingt-di
129 savoir ce qu’il en est. Mais je les vois presque tous juger selon leurs « croyances », comme si les faits ne comptaient pas
30 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur un patriotisme de la terre (mars 1958)
130 ompagnies nationales de voyages interplanétaires. Tous ces lieux de villégiature sont équipés d’immenses dômes de verre perm
131 aux habitants de Mercure, « il faut qu’ils soient tous fous à force de vivacité et n’aient pas plus de mémoire que la plupar
132 mme son droit d’identité native, le sujet même de tous nos drames s’évanouira. Nos descendants « tranquillisés » et modifiés
31 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur la prétendue décadence de l’Occident (avril 1958)
133 es et la malaria. Préservons ces réduits pervers. Tous les siècles de notre histoire ont déploré la décadence universelle et
134 ancienne date, cependant ce sont des nouvelles de tous les jours. » La crise de l’Occident est déjà dans Virgile, le déclin
135 Différents ou contraires selon l’âge des nations, tous ses effets tendent à ruiner l’Europe, cœur et cerveau, plexus solaire
136 qui veut dire : — peuvent-elles être adoptées par tous les peuples, et marquer un progrès pour tout homme d’où qu’il vienne
137 christianisme dès sa naissance se veut salut pour tous et pour chacun. Son idée de la personne en puissance dans tout homme,
138 art, la science née de l’Europe se veut exacte en tous lieux et tous temps et fonde mieux que la raison classique cette ambi
139 e née de l’Europe se veut exacte en tous lieux et tous temps et fonde mieux que la raison classique cette ambition œcuméniqu
32 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur un centre qui doit être partout (mai 1958)
140 garder la CECA. L’élite niçoise parle de Nice, et tous les Belges veulent Bruxelles. Et chacun démontre à l’envi que la vill
141 uropéenne absolument incontestable. Comme ils ont tous raison ! Comme on les approuve tous ! Je le dis sans la moindre ironi
142 Comme ils ont tous raison ! Comme on les approuve tous  ! Je le dis sans la moindre ironie, persuadé que l’Europe est un être
143 ndrait d’aucun État. Désavantage : il serait pour tous « à l’étranger » et l’idée de capitale centralisante aurait tôt fait
144 n centre. De sorte que toutes les maisons — comme tous les temples, les palais, les cités — se trouvent situées en un seul e
145 e rites traditionnels : il doit être accessible à tous ceux qui le désirent, mais entouré d’obstacles et d’épreuves redoutab
146 s spirituels et physiques de l’Europe. Défendu de tous les côtés par des obstacles naturels, montagnes, cols et routes semés
147 le sacré. Il les affirme dès l’abord, tandis que tous ses concurrents, dans l’innocence de l’illusion rationaliste, croient
33 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le régime fédéraliste (I) (août 1958)
148 est le type même d’une authentique fédération, et tous les organes communs à ses vingt-cinq États (dont la souveraineté, not
34 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le régime fédéraliste (II) (septembre 1958)
149 e régime fédéraliste (II) (septembre 1958)av Tous uniques Le régime du Parti unique n’est pas vraiment le contraire
150 ctrines inconciliables par nature, pour imposer à tous la loi du seul parti qui sait faire triompher sa « vérité » ; mais il
35 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le vocabulaire politique des Français (novembre 1958)
151 par opposition aux « deux-cents familles » : dans tous les cas, c’était le grand nombre. L’appel au peuple, procédé démocrat
152 uider l’opposition. Cependant, le fascisme, qui a tous les caractères d’une telle « démocratie réelle », est généralement dé
153 ure imposée par la minorité au nom de la liberté. Tous les deux pourraient se dire démocratiques. Mais que se passerait-il d
36 1959, Preuves, articles (1951–1968). Nouvelles métamorphoses de Tristan (février 1959)
154 n fasse tout son prix. D’autant plus différents à tous égards, sauf à un seul, seront les trois ouvrages examinés, d’autant
155 t. Je crois que l’histoire de la petite fille, et tous les autres exemples dont nous avons parlé, loin de relever de la mons
156 ce, puis du choix de cet amour, par deux êtres en tous points normaux, supérieurement intelligents, intégrés dans la vie soc
157 puéril de se préoccuper encore d’amour, mais voue tous ses efforts au mariage, dont il analyse le processus naturel avec une
158 le certitude : c’est que tout était décidé et que tous les interdits, maintenant, leur étaient indifférents… Chacune de leur
159 e irréelle ? — Là est le nœud de l’affaire : dans tous les rapports extérieurs, la personne réelle doit représenter la perso
160 de vie, mais une négation, une exception faite à tous les contenus de vie. Or il faut à une exception quelque chose dont el
161 our le livre. Au terme d’un périple romanesque où tous les thèmes constants de la passion sont apparus et ont grandi l’un ap
162 life américain, l’autre l’ignorant parfaitement ; tous les deux s’achevant sur un échec tragique, et condamnant implicitemen
163 rrêtée peu après, et va mourir en Sibérie. Ainsi, tous les moments de la Légende transparaissent et se recomposent l’un aprè
164 e seule passion dictant les mêmes péripéties dans tous les temps depuis Tristan, depuis l’épiphanie grandiose et décisive de
165 , l’abîme qui les séparait du monde les unissait. Tous deux avaient la même aversion pour tout ce que l’homme contemporain a
166 hant que l’on ne peut y vivre, est décrit par eux tous comme indicible. Tantôt, il plonge ceux qui le subissent dans un muti
167 ntagion rarement mortelle mais délicieuse atteint tous ceux qui ont ressenti, un jour ou l’autre, la différence entre un dés
37 1959, Preuves, articles (1951–1968). Sur une phrase du « Bloc-notes » (mars 1959)
168 rais-je pas pour devenir un non-conformiste comme tous ces autres ! »   Sur la république des caméras. — Avec des soins par
38 1959, Preuves, articles (1951–1968). Rudolf Kassner et la grandeur (juin 1959)
169 vision83. D’où sa curiosité avide et amusée pour tous ceux que l’on pouvait connaître, ne fût-ce que de réputation, qu’il a
170 Pascal, Laurence Sterne et Søren Kierkegaard. En tous trois je reconnais et vénère mes grands aïeux »84. Une dernière fois,
171 nt un parallèle entre Kierkegaard et Hamlet « qui tous les deux luttèrent pour la grandeur, non point à partir du Mythe, mai
172 Rougemont a raison ; il y a du zen, en fait, dans tous mes écrits, à commencer par cette « Morale de la musique » qui aujour
39 1959, Preuves, articles (1951–1968). Sur un chassé-croisé d’idéaux et de faits (novembre 1959)
173 ttre à la « compétition pacifique » pour résoudre tous les conflits, c’est le libéralisme du xixe siècle, c’est ce que Marx
40 1960, Preuves, articles (1951–1968). Sur la détente et les intellectuels (mars 1960)
174 ouvements fort étranges chez les intellectuels de tous les bords. Quelques exemples : Selon la Nouvelle Critique (Paris) « l
175 nt posés désormais, « en des termes qui dépassent tous les conflits antérieurs ». D’où le désarroi du « Congrès pour la libe
176 me), Guido Piovene déclare : « C’est notre rôle à tous , intellectuels italiens, d’exercer notre influence dans la vie publiq
177 ité donnait ma caricature en SS, j’avais « publié tous mes livres sous Vichy », et j’étais « payé par les Américains », comm
178 détente entre intellectuels des deux camps. Mais tous les camps sont provisoires. Demain, la jeunesse russe fera valoir sa
179 restige, selon les sociologues. Mais notre mère à tous , n’est-ce pas l’Europe ? 93. Allocution à la Salle Gaveau pendant u
41 1960, Preuves, articles (1951–1968). Les incidences du progrès sur les libertés (août 1960)
180 n’a pu écouter, je pense répondre à l’attente de tous en essayant de reconsidérer la nature, la fonction de notre Congrès e
181 es libertés humaines. On nous demande souvent, de tous côtés : Êtes-vous un mouvement politique ? Il me semble que le commen
182 a presse insiste, et les interviewers insistent : tous veulent absolument que nous soyons politiques, que nous soyons d’abor
42 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (I) (avril 1961)
183 e abstrait de l’idée, vivra éternellement et dans tous les temps ». En récrire un après Mozart équivaudrait à produire une I
184 vation centrale : « Don Juan donne leur intérêt à tous les autres personnages… Sa passion met la passion des autres en mouve
185 t le « religieux » y sont constamment homologues, tous les deux irrigués d’énergie passionnelle, tandis que « l’éthique », l
186 der qu’une seule, qu’il n’obtint pas, de même que tous les autres devinrent des génies, des héros, des poètes grâce à la jeu
187 amour chrétien), dont le commandement est d’aimer tous les hommes, sans distinction, non par sympathie élective toujours égo
188 égoïste et « charnelle », mais dans l’égalité de tous devant Dieu. On s’étonne : cet amour général, impersonnel, et qu’on p
189 rustrés de toute tendresse quotidienne, souffrant tous les tourments de la passion poétique mais pour l’Idée, aventuriers de
190 ur dont Benjamin Constant a bien dit qu’il est de tous les sentiments le plus égoïste, — l’amour « naturel » à la Don Juan.
191 qu’ils ne le sont ? Hélas, non ! Les barbares de tous les temps avaient plus de bonheur : ne nous y trompons pas. — Mais c’
192 même direction, vers le point où jusqu’à présent tous les soleils déclinèrent et s’éteignirent ? Dira-t-on peut-être un jou
193 ntisme conciliera que Don Juan et Faust cherchent tous deux l’absolu, et que le héros unique s’appelle Faust quand il demand
43 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (II) (mai 1961)
194 t lumineuse. Je ne leur vois qu’un trait commun : tous deux ont l’épée à la main.123 Ou simplement en quelques mots : Tris
195 reux de la passion : l’argument du bonheur sert à tous . Et ce n’est pas une raison pour qu’il soit faux. Il n’en fait pas mo
196 e fait que traduire la formule même de la vie sur tous les plans : spirituel, animique, biologique et physique. En effet, nu
197 Une certaine dialectique formelle étant commune à tous les phénomènes qui relèvent de la vie en général, pourquoi refuser l’
198 ’écrie d’une voix forte : « Que ce lieu s’ouvre à tous  ! Vive la liberté ! » Et voici l’étonnant : toutes les voix relèvent
199 ni même par une révolte contre la Loi, à laquelle tous les vrais spirituels sont « morts… de sorte qu’ils servent dans un es
200 , au-delà du moi distinct et désirant, au-delà de tous les attachements terrestres, — elle veut ce ciel où l’amant et l’aimé
201 ien d’affronter la tempête et les orages désirés. Tous les deux ont raison contre la vie, dès qu’elle relâche ses tensions.
202 contre la vie, dès qu’elle relâche ses tensions. Tous les deux ont raison contre l’amour, sitôt qu’il se ramène en soi, ces
203 e en soi, cessant d’être un échange vivant. Enfin tous les deux ont raison contre nos morales de série, hygiéniques, étatiqu
44 1961, Preuves, articles (1951–1968). Pour Berlin (septembre 1961)
204 nt ainsi leur libre choix au prix du sacrifice de tous leurs biens. Privés d’élections libres, ils votaient avec les pieds,
205 Khrouchtchev. Nous lui demandons en retour, avec tous ceux qui veulent la paix : « Pourquoi tuer deux-cents-millions d’homm
206 personne d’autre ». Cette déclaration solennelle, tous les peuples du monde l’approuvent. Mais c’est parce que Moscou refuse
207 ue la paix, et cette volonté populaire, mieux que tous les traités indispensables, garantirait l’évolution pacifique du peup
45 1963, Preuves, articles (1951–1968). Une journée des dupes et un nouveau départ (mars 1963)
208 er, les réactions suivantes ont été enregistrées. Tous les Anglais ont honni la France parce qu’elle leur refusait quelque c
209 encore… selon les derniers sondages d’opinion133. Tous les européistes chevronnés ont déploré cette « journée noire » où de
210 du Marché commun dans l’esprit de ses promoteurs. Tous les gaullistes se sont posés en défenseurs du traité de Rome, qui exc
211 Europe des patries » et prépare une supra-nation. Tous les adversaires de l’union européenne ont applaudi de Gaulle pour avo
212 , et quoi qu’on pense des procédés gaulliens, que tous décrient, deux politiques s’affrontaient à Bruxelles. L’une voulait q
213 ologne, l’Espagne, ou la Suisse. Mais nous sommes tous aux prises avec la politique de nos États, de leurs pouvoirs. Dans le
46 1964, Preuves, articles (1951–1968). Un district fédéral pour l’Europe (août 1964)
214 olitiques et industriels, mais elle nous perdrait tous tant que nous sommes dans l’espace d’une génération. Une Europe unita
215 urope des cités, formée de très petits États « où tous les citoyens se connaissent mutuellement », mais qu’unissent les lien
216 genre humain (1797), annonce comme Rousseau que «  tous les États de l’Europe courent à leur ruine », faute d’un principe d’u
217 est l’union qui est aujourd’hui dans l’intérêt de tous les peuples de l’Europe. Si la neutralité fait obstacle à l’union, il
218 nde nation ont été formulés, depuis Rousseau, par tous les penseurs politiques suisses, théorisant d’après nature. Ainsi Jac
219 orique englobant des siècles d’histoire commune à tous nos peuples et les diversités que l’on sait, le District fédéral ne s
220 tures différentes, et tant d’histoire présente en tous ses âges, du couvent au laboratoire dans les glaciers, de Paracelse a
47 1966, Preuves, articles (1951–1968). André Breton (novembre 1966)
221 de quoi vivre sans la moindre compromission avec tous les snobismes à l’affût.) Il se plaignit, très gentiment, de ce que d
222 nvité amènerait une personne inconnue des autres, tous étant costumés et masqués, les propos échangés dans un style rigoureu
48 1968, Preuves, articles (1951–1968). Marcel Duchamp mine de rien (février 1968)
223 in, sur la galerie, fumant sa pipe, et levé avant tous les autres. Il se passe volontiers de breakfast, et pense qu’il suffi
224 vaisselle, et on recommence… » (Toujours et dans tous les domaines, ce même mouvement de retrait.) Le soir, faute d’échecs,
225 e-trois tableaux. Je ne veux pas me copier, comme tous les autres. Vous comprenez, être peintre, c’est copier et multiplier
226 main, sauf le papier. — Même ce fond saumon, avec tous ces longs S bien réguliers ? — C’est facile, avec une roulette en cao
227 nre Look. C. s’écria que l’idée que nous mourrons tous dans une grande explosion la hantait depuis son enfance. (Elle est né
49 1968, Preuves, articles (1951–1968). Vingt ans après, ou la campagne des congrès (1947-1949) (octobre 1968)
228 ns nos pays. Des historiens pourront soutenir que tous ces congrès n’ont rien fait, et en effet, il est normal que des congr
229 e, sauf Joseph Retinger peut-être, ne prit part à tous . Je serai donc forcément incomplet et délibérément subjectif dans l’a
230 sistance ou des gouvernements en exil à Londres : tous veulent l’Europe unie, me dit-il, vous avez donné ce soir la doctrine
231 les réduire à l’uniformité. La volonté de réunir tous les peuples européens, ceux de l’Est compris, est affirmée comme seul
232 ril 1947). Mais derrière Hertenstein, il y avait, tous proches, les mouvements de résistance à Hitler et aux nationalismes t
233 personnel politique », et leur volonté d’assumer tous les risques d’une convocation des états généraux de l’Europe : les co
234 et puissant élan à la propagande européenne dans tous nos pays. On mesure la différence de niveau entre les ambitions fédé
235 us presse, non le sien, avait pleuré. Nous étions tous assez nerveux, en cette veillée d’armes. Le congrès de La Haye : 7
236 on en neuf mois d’un Conseil de l’Europe privé de tous pouvoirs et doté d’une Assemblée purement consultative, formée de dép
237 in de la séance de clôture où je lirais ce texte, tous les congressistes, Churchill en tête, signeraient le document, lequel
238  ! Il faudrait se lever pour cela ! Nous devrions tous nous lever ! » 163. Sforza, ministre des Affaires étrangères, pronon
50 1970, Preuves, articles (1951–1968). Dépasser l’État-nation (1970)
239 ntralisé en vue de la guerre. C’est ce modèle que tous les peuples de l’Europe, grands et petits, ont imité l’un après l’aut
240 ours accru ? Ces dilemmes se posent aujourd’hui à tous les peuples avancés sous le rapport de l’industrie et de la technique
241 qu’un super État-nation ne pourrait être imposé à tous nos peuples qu’à la faveur d’une guerre générale — selon la loi de fo
242 ui est nécessaire pour garantir les autonomies de tous ordres, régionales, communales et personnelles, mais rien de plus. Il
243 le ne saurait être positive, me semble-t-il, dans tous les pays à la fois…) ne sont pas le type même de faux problèmes, résu
244 nés d’hier : elles les traversent et les divisent tous également, et ne coïncident jamais avec aucune frontière. Elles trave
245 division ! Pourquoi ne pas le dire ouvertement ? Tous les sondages d’opinion le montrent : on vous suivra si vous marchez.
246 cteur du Centre européen de la culture estime que tous les Européens participent d’une “unité de culture” qui englobe, dans