1
La première, c’est le trésor vivant des droits de
toute
nature conquis par notre Histoire et par toutes nos histoires nationa
2
de toute nature conquis par notre Histoire et par
toutes
nos histoires nationales. Tous les peuples du monde, sans exception,
3
ndition sociale, de profession ; droit d’exprimer
toutes
les sagesses et toutes les folies concevables ; droit à la religion d
4
fession ; droit d’exprimer toutes les sagesses et
toutes
les folies concevables ; droit à la religion de notre choix, et droit
5
me. Et cet homme est le but du progrès, le but de
toute
communauté digne du nom. J’en viens ici à notre troisième force : la
6
Hollywood ! Dans l’idée de la personne s’enracine
toute
liberté concrète, créatrice et vécue. Au contraire, c’est de la masse
7
’est de la masse homogène, uniforme, que naissent
toutes
les modernes tyrannies. On ne peut forcer personne à être libre, alor
8
ranquillement par les faits. Nous pouvons perdre
toutes
nos libertés ? Nous pouvons aussi les sauver en décidant de les répan
9
consciences et de nos volontés ; c’est d’appeler
toutes
nos forces éparses à se fédérer solidement, non point à s’unifier mai
10
ope c’est l’espoir, qu’elle a pris sur les autres
toute
l’avance que permet un plus grand passé. Si vous demandez : quelles s
11
t neutralisme (mai 1951)c d Nous sommes contre
toute
espèce de totalitarisme, pour une raison très simple, d’ordre intelle
12
enace aujourd’hui la culture, sans précédent dans
toute
l’histoire du monde, c’est tout simplement que nous pouvons perdre de
13
s précédent dans toute l’histoire du monde, c’est
tout
simplement que nous pouvons perdre demain notre liberté de penser. …
14
souscrire sans condition, une fois pour toutes, à
tout
ce que l’Amérique peut décider de faire un jour ou l’autre, ni à assi
15
octrinales, et qu’il dise par exemple : — « Après
tout
, soyons objectif ! Voyons les deux côtés de la question. Ce loup ne p
16
a famine sévit » : tonnerre d’applaudissements et
toute
la presse pour vous. J’ai vu cela ce printemps à Bombay, et ne m’en s
17
ouer qu’il y a de l’indécence à parler de culture
tout
court ? Certes, on n’aimerait pas le dire, mais c’est bien cela qu’on
18
étariat hérite de cette erreur. Si la culture est
tout
d’abord prise de conscience de l’homme en tant que créateur, elle est
19
ccidental, qui devait conduire à Picasso, lequel,
tout
communiste qu’il soit, sert Wall Street et ses sombres desseins1. Qua
20
, et leurs commentateurs, et leurs adversaires de
tout
bord, et le foyer mondial de leur marché comme de leur gloire. Cette
21
Le sens de nos vies, ou l’Europe (juin 1952)g
Toute
civilisation consiste, en fin de compte, à donner un sens à la vie. P
22
jeune homme à son autonomie, au-delà des modèles
tout
faits, le rendre apte à juger par lui-même, l’émanciper. L’éducation,
23
uger par lui-même, l’émanciper. L’éducation, dans
toutes
les langues latines, comme en anglais, vient d’educere, qui est « con
24
al suggère une inconvenance profonde ; tandis que
toute
initiative expose le sujet d’une dictature totalitaire à l’accusation
25
homme d’Europe chercher l’originalité, et presque
tout
l’approuve en cet effort : l’éducation au sens que je viens de rappel
26
scandaleux. Cette manière d’opposer l’individu au
tout
, et d’attribuer l’absurdité non pas au moi qui la ressent, mais au mo
27
ciences et l’innovateur dans les arts. Cela donne
tout
ce qui a compté dans la vie de l’Europe, tout ce qui s’y est fait un
28
nne tout ce qui a compté dans la vie de l’Europe,
tout
ce qui s’y est fait un nom et un visage distinct. Soulignons maintena
29
révolution menée par la conscience humaine contre
toutes
les puissances qui oppriment ou qui nient le moi responsable et disti
30
ire et l’anarchie, qui vident de sens l’effort de
toute
une vie ; lutte enfin contre les servitudes intimes du moi, afin de d
31
de l’esprit dans un homme particulier, la Judée.
Toute
l’histoire de l’Europe peut être interprétée à partir de la vaste syn
32
est seul à pouvoir courir. Cette valeur unique de
tout
homme, voilà la grande nouveauté, le grand contraste avec le monde an
33
ectement cette notion de l’homme, en dérivent, en
tout
cas, d’une manière démontrable, fût-ce par une suite de laïcisations
34
n. Or la conversion soudaine, radicale, changeant
tout
— le Chemin de Damas — est un phénomène caractéristique du christiani
35
t avoir sucé avec le lait (celui d’une Alma Mater
tout
au moins) les conceptions primitivement chrétiennes du changement bru
36
changement brusque, du renouvellement possible de
toutes
choses ; et aussi, de la liberté, de la justice, de la mission reçue,
37
leur transcendante par rapport à l’ordre établi —
toutes
choses qui ont permis l’apparition du concept chrétien de personne ;
38
on, c’est l’amour exalté non seulement au-delà de
toute
raison, mais au-delà de l’instinct même et du plaisir. C’est ce qui j
39
accomplissement. La passion dans l’amour nourrit
toutes
nos littératures depuis des siècles — depuis les troubadours — et grâ
40
ssion qui tient une telle place dans nos vies, ou
tout
au moins dans nos secrètes nostalgies, l’Asie l’ignore en toute sérén
41
dans nos secrètes nostalgies, l’Asie l’ignore en
toute
sérénité, l’Amérique la déprime, la Russie la supprime. D’où cela vie
42
ction — mais pour toi, que vient distinguer, dans
toute
la masse des hommes de tous les temps, mon amour personnel. Ces deux
43
est bien vu, tandis que la banalité disqualifie.
Tout
l’effort de l’artiste européen, depuis un siècle, tend à « faire du n
44
ieux que l’autre, mais qu’ils se donnent des buts
tout
à fait différents. Et je ne nie pas non plus que dans tous nos pays,
45
et les routines et contre le droit du plus fort,
toutes
choses qui se résument aujourd’hui dans le pouvoir anonyme de l’État.
46
s. C’est pourquoi vous le chercherez en vain dans
toute
l’Asie. Et vous n’en jouerez pas impunément dans les États totalitair
47
idéal européen, mais bien russe et américain, et
tout
cela semble en bonne partie vrai. Mais il n’est pas moins vrai que l’
48
ès perdra nécessairement ce qui fait, à nos yeux,
tout
son prix : elle cesse d’être liée à l’idée de liberté, c’est-à-dire à
49
nt — encore une fois — au christianisme primitif.
Toutes
les religions antiques et celles de l’Asie, étaient des religions an-
50
esponsable ; elle devient une longue aventure, où
tout
reste imprévu sauf la fin : le retour du Seigneur au jugement dernier
51
atalités. Et nous l’imaginons comme le produit de
toutes
les créations accumulées par les grands hommes, héros, savants, légis
52
savants, législateurs et saints. Nous pensons que
tout
cela rendra la vie meilleure. Nous nous trompons peut-être, mais nous
53
. Car la seule liberté qui compte pour moi — dira
tout
véritable Européen — c’est celle de me réaliser ; de chercher, de tro
54
elle que l’État ou le Parti a décidé de m’imposer
toute
faite. Si je perdais cette liberté fondamentale, alors vraiment ma vi
55
e relever la carte des continents et de dénombrer
toutes
nos races de Marco Polo à Vasco de Gama, et de Christophe Colomb au c
56
e humanité. Nous avons médité sur les mystères de
toutes
les civilisations qui précédèrent les nôtres et sur celles qui subsis
57
l’homme conscient, lieu de conscience extrême de
toute
l’humanité — cette Europe, j’ose le dire, indispensable au monde — ma
58
homme tire sa puissance de la turbine, mais après
tout
ce n’est pas lui qui l’inventa. Qui donc ? J’ouvris une encyclopédie,
59
ionnément quelques questions au devoir de réciter
toutes
les réponses — l’esprit de liberté qui peut encore sauver d’un même m
60
t pas de problème ou plutôt pas de malaise, ou en
tout
cas, le problème des rapports entre ces deux cultures en filiation n’
61
fascine les esprits de la plupart des Européens.
Toute
fascination, comme on sait, résulte de l’action de deux motifs appare
62
e, rapports humains durs et purement utilitaires.
Tout
cela corsé de griefs politiques, tels que « l’impérialisme de Wall St
63
. Quand on s’écrase aux films de Hollywood, quand
toute
une jeunesse s’intoxique de jazz hot, il faut bien constater que c’es
64
endroit de la culture américaine, à tel point que
tout
institut que l’on croit à tort ou à raison « soutenu par les Américai
65
er tel ou tel sans avoir l’air de faire pression,
tout
en gardant un contrôle raisonnable. Puis s’étant assuré d’une documen
66
tard, épuisé par ce duel qu’il menait seul contre
toute
l’opinion, il s’effondra dans la rue au cours d’une promenade. On le
67
en, crise initiale qui libéra le jaillissement de
toute
son œuvre. Mais l’acte que cette œuvre préparait, cet acte après lequ
68
Kierkegaard fut typiquement celui d’une vocation.
Toute
son intrigue consiste dans le dévoilement progressif du sens et de la
69
s ce combat. Mélancolie, secret qu’il faut garder
tout
en essayant de le faire deviner, rupture des fiançailles, enfin dénon
70
e foi presque téméraire en ma capacité de pouvoir
toutes
choses, sauf une : devenir un oiseau libre, ne fût-ce qu’un seul jour
71
onnaître l’absolu chrétien et, sinon à lui obéir,
tout
au moins à cesser de se dire chrétienne « à bon marché ». Tous les de
72
ns, Kierkegaard des pseudonymes — pour intéresser
tout
en inquiétant dans le sens voulu, pour suggérer le secret sans le dir
73
vec Régine. Il s’est expliqué, peut-on dire, dans
toute
son œuvre, et non pas seulement dans des ouvrages tels que Coupable-N
74
puis court au théâtre et, rentré chez lui, pleure
toute
la nuit. « Mais le lendemain, écrit-il, je fus comme d’ordinaire, et
75
vant ces lignes, attribuées d’ailleurs à un héros
tout
théorique qu’il imagine : « Je vois que l’idée de mon existence fait
76
our être tendre… » Il convient de marquer ici, en
toute
justice, une différence profonde entre Kierkegaard et Hamlet : c’est
77
re Kierkegaard et Hamlet : c’est que le premier a
tout
fait pour que Régine ne souffre pas, il a voulu prendre sur lui tout
78
Régine ne souffre pas, il a voulu prendre sur lui
tout
le drame, et il y a réussi, puisqu’il peut écrire, non sans amertume
79
tte phrase était le poison, pour Kierkegaard. Car
toute
son œuvre, toute sa carrière d’auteur n’avait eu d’autre sens, à ses
80
le poison, pour Kierkegaard. Car toute son œuvre,
toute
sa carrière d’auteur n’avait eu d’autre sens, à ses yeux, que de réta
81
vie est, du commencement à la fin, familière avec
toute
espèce de souffrance — avec les luttes intérieures, avec la crainte e
82
de l’âme, les tourments de l’esprit et, de plus,
toutes
les souffrances dont on parle généralement dans le monde. Un témoin d
83
s élans d’éloquence aux préciosités dialectiques,
tout
concourait à l’illusion… Jusqu’au moment où je tombai sur une note de
84
re, certains moments mystérieux d’une dialectique
tout
intérieure. On sent le risque de l’entreprise : celui de l’ingéniosit
85
é. C’est le risque technique, pour ainsi dire, de
toute
« communication indirecte ». Et maintenant, par fidélité à la méthode
86
ous ceux auprès de qui je t’enverrai, et tu diras
tout
ce que je t’ordonnerai… » Voici, je mets mes paroles dans ta bouche.
87
donc interpréter cette vocation de deux manières
tout
opposées. On pourra toujours dire de Kierkegaard soit qu’il fut un ne
88
e nié ; dans la mesure où cet enjeu risque, après
tout
, d’être purement imaginaire. À cela, nous ajouterons l’incertitude su
89
uisse l’aider. L’homme engage son action et parie
tout
sur quelque chose qui lui demeure mystérieux, dans lui-même autant qu
90
te pas le caractère d’incertitude objective lié à
tout
acte de foi. Hamlet sait exactement ce qu’il doit faire : tuer l’usur
91
s… Telle est l’angoisse de la vocation. Je disais
tout
à l’heure que Kierkegaard, dès ses premières publications, s’était tr
92
ations, s’était tracé un plan d’action comportant
toute
une stratégie de pseudonymes et de « tromperies » — comme il tient à
93
eci nous porterait à croire que, d’entrée de jeu,
tout
comme Hamlet, il avait vu clairement l’acte historique qu’il était ch
94
ndais avoir eu dès le début une vue d’ensemble de
toute
la structure dialectique de mon œuvre… Non, je dois le dire francheme
95
vec ma réflexion. … S’il me fallait exprimer avec
toute
la rigueur et toute la précision possibles la part de la Providence d
96
S’il me fallait exprimer avec toute la rigueur et
toute
la précision possibles la part de la Providence dans mon œuvre entièr
97
vues que j’ai précédemment exposées, à savoir que
toute
ma production esthétique est une fraude ; car cette formule concède u
98
un peu trop à la conscience. Mais elle n’est pas
tout
à fait fausse non plus, car j’ai eu conscience de moi au cours de cet
99
d patiemment que le poète ait fini de s’épancher,
tout
en veillant avec des yeux d’Argus à ne pas se laisser duper dans une
100
aux dernières pages du livre, il ajoute ceci : «
Toute
mon œuvre a été en même temps mon propre développement ; c’est en ell
101
ant presque au hasard, révélait une signification
tout
autre et purement idéale lorsque ensuite cela paraissait dans mon œuv
102
dre comment de petites circonstances en apparence
toutes
fortuites de ma vie et qui, mon imagination aidant, prenaient d’immen
103
vail dont je m’occupais. En un sens, j’ai produit
toute
mon œuvre comme si je n’avais rien fait d’autre que de copier chaque
104
a vocation organise les hasards et fait flèche de
tout
bois, souvent à notre insu. Mais ce qu’illustre avant tout ce passage
105
, souvent à notre insu. Mais ce qu’illustre avant
tout
ce passage, c’est le paradoxe essentiel de toute vocation : il s’agit
106
t tout ce passage, c’est le paradoxe essentiel de
toute
vocation : il s’agit de suivre un chemin qui demeure invisible tant q
107
fait qu’épouser un rythme errant, ou s’il le crée
tout
en croyant le suivre. S’avancer ainsi dans la vie, c’est pratiquement
108
seulement aux recettes communes du succès, mais à
toute
justification devant l’opinion, et même, dans certains cas, à la mora
109
e. À ce titre, elle mérite un examen, que presque
toutes
les revues ont négligé de faire, en vertu de la curieuse indifférence
110
de culture », qui savent mieux de quoi il s’agit,
tout
en doutant parfois qu’il s’agisse vraiment d’eux ; mais aussi chez le
111
ur chef. Il doit y avoir un vice constitutif dans
toute
l’affaire. Et peut-être facile à trouver. Car, en somme, qu’est-ce qu
112
qu’ainsi l’on servira la paix. Or, seule une aide
toute
désintéressée, n’ayant en vue que la qualité des œuvres d’art, de lit
113
es reproductions d’œuvres d’art en couleurs. Mais
tout
cela, comme cent autres choses possibles et imaginables, supposerait
114
op vaste. Une organisation culturelle qui survole
toutes
les civilisations de la planète ne peut se donner qu’un but très vagu
115
ussi pour préserver les entreprises de culture de
toute
ingérence politique. 2. Sur la base des initiatives émanant des intér
116
s jours désormais sont comptés. L’insurrection de
toutes
les villes de la zone Est, bien qu’écrasée dans le sang, marque la fi
117
m des intérêts de la production, les policiers de
toutes
nos bourgeoisies ont tué des travailleurs qui, eux, se révoltaient au
118
erlin ont rétabli d’un coup la vérité profonde de
toute
la situation, une vérité qui vaut pour tous leurs camarades des pays
119
marchons ensemble vers la liberté. » Mais rien de
tout
cela ne sera effacé. Rien ne peut plus faire que les héros de Berlin
120
liberté est le résultat principal. Je rappellerai
tout
d’abord les quelques grandes étapes qui nous ont conduits jusqu’ici.
121
la poésie, la musique et la danse prospérer sous
toutes
sortes de tyrannies, souvent en dépit d’elles, mais parfois à cause d
122
corde à cette dernière, au reste mal interprétée,
toute
l’autorité qu’on retire à la religion et aux morales en dérivant. Cet
123
n et aux morales en dérivant. Cette situation est
toute
nouvelle dans l’histoire de l’humanité. Elle pose des problèmes diffi
124
ence que ses implications pour notre vie sociale.
Tout
d’abord, la science est devenue aux yeux de l’homme moyen du xxe siè
125
’une campagne présidentielle aux États-Unis, avec
tout
ce que cela peut comporter de conséquences politiques à l’échelle mon
126
e ; la tribune était encadrée par les drapeaux de
toutes
les nations participantes. Représentant l’Université de Hambourg, qui
127
a table ronde la villa Aldobrandini, et prendrait
toutes
les dispositions matérielles pour favoriser la rencontre. Voici les p
128
que et peut-être morale. Et certes, nous perdrons
tout
cela, tout ce qui fait le sens même de nos vies, si nous persistons à
129
-être morale. Et certes, nous perdrons tout cela,
tout
ce qui fait le sens même de nos vies, si nous persistons à demeurer u
130
cantons désunis. Mais au contraire, nous pouvons
tout
sauver par une union qui ferait de l’Europe, dans la réalité vivante,
131
l’Europe pour se sauver, pour rejoindre un salut
tout
proche et comme à portée de la main ? Il ne lui manque peut-être qu’u
132
éveil. Telle paraît donc la condition première de
toute
action concrète et raisonnable en faveur de l’union, notre salut proc
133
roupe de six Sages, dont la composition me paraît
tout
à fait remarquable4. L’on y trouvait en effet côte à côte des hommes
134
ugen Kogon. Il conclut à la nécessité d’instaurer
tout
d’abord une union politique, condition préalable à toute restauration
135
’abord une union politique, condition préalable à
toute
restauration des cadres d’une culture nouvelle et des bases d’un lang
136
iqué, « donné » au monde entier, et cette liqueur
tout
d’abord enivrante est bientôt devenue poison. C’est à nous qu’il appa
137
rale. III. Éléments d’une pensée européenne
Tout
résumé fait tort à son objet, autant qu’à son auteur. « Rien de plus
138
ent en moi en écoutant les autres. Elles tournent
toutes
autour d’un même problème, celui de l’attitude d’esprit nécessaire po
139
re est très généralement le fait de nationalistes
tout
court, j’entends de partisans attardés mais honteux de la souverainet
140
e telles, c’est le délire nationaliste qui a fait
tout
cela. Et voyez : c’est au nom du même nationalisme — appuyé par les c
141
érisent les débats sur la souveraineté nationale.
Tout
cela demande une thérapeutique appropriée. Le moyen le plus simple, r
142
qu’ils ont inculqué le nationalisme obligatoire à
toutes
les générations de petits Européens qui ont passé par l’école, depuis
143
ut changer. Quand on aura désherbé les manuels de
toutes
leurs dépêches d’Ems et de tous leurs jugements désobligeants sur les
144
première blesse leur logique. Il repose en effet
tout
entier sur cette « logique du contradictoire » que M. Stéphane Lupasc
145
phistes qui abusent des définitions pour empêcher
toute
réalisation : M. de Gasperi. — Seuls des sophistes peuvent nous dema
146
e, stipule-t-on par là une déclaration de haine à
toutes
les autres femmes ? Distinguer l’individu et la personne. — La con
147
Basile, Boèce et Thomas d’Aquin, Calvin et Kant,
tout
est jeté par-dessus bord, dans l’inconscience générale, par ces confu
148
l à la conception de l’humain, si l’on persiste à
tout
mêler, et à confondre les mots-clés qui déterminent notre existence c
149
ntages d’un peu plus de coopération sans douleur,
tout
en se gardant d’attaquer de front les préjugés nationalistes et de me
150
doivent être courus. Les refuser pourtant serait
tout
perdre, à coup sûr et à bref délai. On compare volontiers notre Europ
151
nir commun de leurs peuples. Deux mois plus tard,
tout
est déjà changé. L’Occident s’est laissé glisser dans une « Conférenc
152
ion profonde des nations libres est proclamée par
toute
la presse. Et le second jour atteste l’un des renversements les plus
153
it en Indochine, et qui allait décider du sort de
toute
l’Europe en ratifiant ou non la CED. Il fallait donc fixer la France
154
: première victoire du Kremlin. Pendant des mois
toute
l’attention du monde va se concentrer sur le théâtre d’une bataille o
155
je citerai la Radio de Moscou qui proclamait dans
toutes
les langues, au soir même de la chute de Diên Biên Phu : « La France
156
quête par la force, et « provocation belliciste »
toute
tentative de résistance à son emprise. Annexer l’Indochine à l’empire
157
eut que les décisions vitales du pays dont dépend
toute
l’union de l’Europe, se trouvent dépendre elles-mêmes de quelques dép
158
« d’apaiseurs » formule Bénès : on sait la suite.
Tout
cela se fomente à Genève, tout cela peut en sortir demain. La seule r
159
on sait la suite. Tout cela se fomente à Genève,
tout
cela peut en sortir demain. La seule riposte est dans l’union europée
160
sses une puissance qui les tienne en respect. (Et
tout
le Sud-Est de l’Asie devrait comprendre que son élan irrésistible ver
161
ommunauté politique et son élargissement rapide à
toute
l’Europe. Ainsi le sort de 330 millions d’Européens et, au-delà d’eux
162
de 330 millions d’Européens et, au-delà d’eux, de
toute
la civilisation occidentale, se trouve dépendre techniquement de ving
163
mmensité du destin qu’ils peuvent faire basculer.
Toute
discussion d’alinéas, de « préalables », et autres « garanties » récl
164
efus global d’entendre et d’essayer de comprendre
tout
ce qui fut composé dans notre siècle. Bref, la « musique moderne » es
165
que prononcent les disciples de Schönberg contre
toute
œuvre tonale, jugée « réactionnaire ». Je ne vois pas deux compositeu
166
e n’a connu moins d’unité que la nôtre. Aucune en
tout
cas n’a fait montre d’une volonté aussi délibérée de fuir toute appar
167
fait montre d’une volonté aussi délibérée de fuir
toute
apparence d’unité, non seulement dans le style et dans les procédés,
168
qu’ils écrivent de la musique en connaissance de
toute
l’histoire de la musique — d’après elle, pour faire autre chose. Ils
169
r le langage de leurs aînés, quitte à le modifier
tout
insensiblement sous la pression de ce qu’ils avaient à dire, et qui é
170
gence d’un très petit groupe d’hommes connaissant
toute
l’histoire des techniques musicales. Mais il y a plus. Le public d’au
171
à vivre dans l’histoire. Il faut enfin l’avouer :
toutes
les autres époques ont été « modernes », sauf la nôtre ! Notre grand
172
du plaisir des auditeurs. Cette chose qu’on nomme
tout
simplement le goût. ⁂ Comment remédier à cette situation, qui est aus
173
a victoire, et à la tête duquel il avait gouverné
toute
l’Italie pendant huit ans — le temps de mériter ce titre qui figure s
174
quables qu’il ne s’agissait pas de politique dans
tout
cela, mais du « problème spirituel et culturel de l’Europe ». De Gasp
175
e, stipule-t-on par là une déclaration de haine à
toutes
les autres femmes ? » Jamais il n’a voulu parler de la « grandeur » d
176
adjurant « en pleurant », disent les journaux, de
tout
faire pour sauver la CED. Il savait ce qui était en jeu : non seuleme
177
ntiment ombrageux de certains Français mais aussi
toute
la politique de la majorité en Italie, tous les efforts de Bonn pour
178
ont se couvrent les sceptiques pour mieux refuser
toute
action positive, mais qu’il s’agit maintenant de prendre au sérieux.
179
que si l’Allemagne disparaissait totalement et à
tout
jamais. Car s’il n’en restait qu’un, je craindrais celui-là, dit en s
180
S ne craint personne. Les Américains n’ont pas du
tout
peur des Russes, mais leur gouvernement ne cherche qu’à prévenir ou c
181
non. C’est un personnage agressif, dynamique, et
tout
à fait extraverti. » Tout le contraire de Staline, comme on voit. En
182
agressif, dynamique, et tout à fait extraverti. »
Tout
le contraire de Staline, comme on voit. En 1927, M. Bevan écrivait da
183
u Pentagone » ne lui est pas tombé sur la tête. «
Tout
ce qu’avaient raconté à l’opinion française les gens du MRP et de la
184
r chantage au contrecoup nationaliste allemand. »
Tout
cela serait faux ? Rien de tout cela ne se serait produit ? Il se tro
185
liste allemand. » Tout cela serait faux ? Rien de
tout
cela ne se serait produit ? Il se trouve que la suite de l’article co
186
oique désignant trois tentatives de s’y arracher,
tout
chargés de prestige aux yeux de l’Européen et d’un pathos qui ne saur
187
u Nord des Trouvères, inventeurs du roman, puis à
toute
l’Europe littéraire, la transmission des thèmes, sujets et procédés p
188
les seuls écrivains depuis près de huit siècles :
toute
l’expérience vécue de l’amour-passion y a trouvé, jusqu’à nos jours,
189
l’indicible. (Le Tristan de Wagner illustre bien
tout
cela.) Mais c’est la forme du mythe qui provoque ce contenu et qui l’
190
nion au sein de la distinction, il est normal que
toutes
les hérésies du xiie siècle le condamnent. Elles allèguent les abus,
191
une autre vie. Il entra dans une vie nouvelle où
tout
son être fut changé. Il devint un autre homme…10 Cette « vie nouvel
192
place de tous, et du monde, et de Dieu lui-même.
Tout
ici rappelle la personne, imite sa forme et reproduit son paradoxe, b
193
it, l’isole et le relie, le transporte au-delà de
toute
morale profane et lui dit à son tour comme Augustin à celui que sa fo
194
de ce phénomène, je l’ai dit, sont inconnues dans
tout
l’Orient, qu’il s’agisse des empires aryens ou dravidiens, khmers ou
195
ent soudain, un renouvellement par l’intérieur de
toutes
choses et de l’Ordre lui-même, cette notion a la même extension dans
196
i Sun-Yat-Sen, protestant fanatique à ses débuts…
Tout
porte à rattacher le phénomène de la révolution à quelque qualité ou
197
es vieilles sont passées, dit saint Paul ; voici,
toutes
choses sont devenues nouvelles. » Et les chefs de nos révolutions pro
198
i dans une vie figure donc le modèle spirituel de
toute
révolution occidentale. Mais il y a plus. Le christianisme apporte au
199
.-C. » et c’est une ère nouvelle, comptée à neuf.
Toutes
nos révolutions s’en souviendront. L’Orient n’a pas connu pareille co
200
t décisifs. Mais leur constatation n’explique pas
tout
. Et par exemple : le passage de la conversion à la révolution, c’est-
201
jeunes gens aztèques, en arracher le cœur encore
tout
palpitant et l’offrir au dieu — pour qu’il pleuve. En vérité, le sacr
202
effet au cri de : « Vive la Nation ! », clamé sur
tout
le front des troupes, que les Français durent la victoire. Remarquons
203
ormer la justice en instrument de l’idéologie, le
tout
au nom de la Nation. Mais si, à l’intérieur, l’idée de nation devient
204
e. Pourquoi la nation doit-elle faire la guerre ?
Tout
d’abord, parce que les « nations divisées en elles-mêmes conquièrent
205
tion et de l’Empire, loin de faire triompher dans
toute
l’Europe l’idéologie unitaire des jacobins, va susciter des nationali
206
nations. ⁂ Mais cet État-nation, une fois doué de
toute
la personnalité dont il tend à priver les hommes réels, comment va-t-
207
on, parfois plus proche du vrai patriotisme, mais
tout
aussi jaloux et même hargneux que celui des grands voisins. Aucun de
208
s gangsters, follement susceptibles, dépourvus de
tout
scrupule communautaire, main dans la poche, prêts à tirer, vont essay
209
est clair que ces États-nations-Individus rendent
tout
ordre international impossible en principe, et par définition, puisqu
210
sous le nom de « patriotisme ». Il est admis que
tout
orgueil, toute vanité, et jusqu’aux vantardises les plus stupides dev
211
e « patriotisme ». Il est admis que tout orgueil,
toute
vanité, et jusqu’aux vantardises les plus stupides deviennent licites
212
igion demeure bien incapable d’animer l’existence
tout
entière de l’homme. « L’orgueil national est loin de la vie quotidien
213
ts de Dieu ; ou celui de l’éternité, au mépris de
toute
vraisemblance. La « France éternelle », « l’Allemagne immortelle » so
214
émoralisée par les guerres, mais aussi l’Occident
tout
entier. L’absence d’unité européenne, en effet, déséquilibre le group
215
logique d’une vérité fondamentale de l’esprit : «
Toute
plante qui souffre a tendance à produire fleurs et fruits. »16 (Un pe
216
s de souffrance et elle se dessécherait ; plus du
tout
, son feuillage et sa tige embelliraient, mais aux dépens de la saveur
217
ci justement ma seconde raison : c’est que l’Asie
tout
entière est menacée de « prendre » notre fièvre nationaliste. Certain
218
liste peut y prendre demain une virulence inouïe.
Tout
cela va se retourner contre notre Occident, au moment même où il comm
219
sion commune vers la résolution toujours fuyante.
Toutes
les trois sont le résultat d’une transposition abusive de réalités sp
220
tuelles soit sur l’individu, soit sur la société.
Toutes
les trois sont mortelles et liées à la mort par une complicité origin
221
notre situation dans l’Histoire ; à la genèse de
toute
notre Aventure. Elles sont les longues erreurs inséparables de la pér
222
s sommes nés embarqués. Un dernier trait commun à
toutes
les trois achèvera de mettre en lumière leur relation congénitale au
223
me élan de foi, mais il croit voir soudain le but
tout
proche : il le touche de ses mains, il l’embrasse, et il croit embras
224
du prochain, qui était le commandement remplaçant
toute
la Loi, et l’on voudrait mais on ne peut pas s’y conformer ; pourtant
225
th. Mais, d’un pouvoir qu’on tient pour affaibli,
toute
exigence est ressentie comme un « abus ». Ainsi toutes nos révoltes i
226
e exigence est ressentie comme un « abus ». Ainsi
toutes
nos révoltes imitent, même sans le savoir, le dépit de l’amour qui dr
227
seule a pu créer et qui l’attendront désormais de
toute
la force d’une inconsciente nostalgie. Et c’est pourquoi notre Psyché
228
ou moins théocratique. En Occident, il en allait
tout
autrement. L’Église y avait élevé les mêmes prétentions. Mais comme c
229
n’étaient pas admises, elle devint militante, et
tout
en se développant sur le plan spirituel, elle fut un facteur de liber
230
e. » (Origine et sens de l’Histoire, p. 79.) 13.
Tout
homme est mon frère, quoi qu’il fasse ou pense, si je suis chrétien.
231
, quoi qu’il fasse ou pense, si je suis chrétien.
Tout
camarade peut à chaque instant cesser de l’être, si je suis communist
232
mpereur de Byzance, les évêques se rassemblent de
tout
le Proche-Orient, d’Afrique, de Macédoine, d’Égypte et d’Ibérie. Les
233
les rues. Parfois, comme à Éphèse et Chalcédoine,
tout
un monde de laïques ambitieux, de soldats, de matelots égyptiens et d
234
ls ont subies.) Spectacle à vrai dire confondant.
Tout
cela grouille, discourt et manifeste, proteste, exile, accuse de blas
235
’ailleurs, peu compréhensibles en soi, et souvent
tout
obscures pour le peuple chrétien. Tout cela serait absurde si ce n’ét
236
et souvent tout obscures pour le peuple chrétien.
Tout
cela serait absurde si ce n’était sublime, si ce n’était finalement b
237
ant que doté de droits dans la cité : le citoyen.
Tout
homme est un individu, du simple fait qu’il est un corps distinct, ma
238
n de la synthèse, ressort de nos recherches et de
tout
l’effort scientifique, naît et renaît sans fin ni cesse de cette tens
239
s d’Orient, l’identité des contraires apparents :
tout
est dans tout, bien sûr, mais la science n’a pas lieu. Or, la physiqu
240
identité des contraires apparents : tout est dans
tout
, bien sûr, mais la science n’a pas lieu. Or, la physique actuelle est
241
t c’est bien dans cette vie, dans cette existence
toute
charnelle22 que l’homme doit se convertir ; c’est « ici-bas », sans é
242
îtres sur la réalité mortelle de la chair, et sur
toutes
ses contradictions, ce terme même d’In-carnation et le mouvement desc
243
arnation et le mouvement descendant qu’il évoque,
tout
contribue à concentrer l’attention vitale du croyant sur la réalité,
244
aux Romains, saint Paul révèle que « la création
tout
entière soupire et souffre les douleurs de l’enfantement » et qu’elle
245
lité du réel que dans un monde créé par Dieu. Là,
toute
chose, belle ou laide à notre idée, implique une intention, trahit un
246
artes cèdent à cette impulsion grecque qui veut à
tout
prix établir une forme close, paralysant ainsi la science. Entièremen
247
e, qui veut que l’on reste ouvert sans réserve au
tout
de la réalité créée. La connaissance, alors, vise précisément, dans l
248
pporter d’être mis en question par les faits ; et
toute
quête de Dieu se rend en même temps la tâche plus ardue en refusant l
249
ue en refusant les approches illusoires. De même,
toute
recherche scientifique authentique veut que le chercheur lutte contre
250
particulier du savant que de tenir pour suspecte
toute
pensée qui d’avance le satisfait et le convainc. Ainsi, c’est dans l
251
istianisme ait été menacé d’abord par une hérésie
toute
contraire : je veux parler du docétisme, qui tenait le corps du Chris
252
tie comme trop matérialiste, dans un monde encore
tout
pénétré de conceptions du type oriental. C’est la rupture avec cet «
253
us croyons « observer » ou calculer… Nous verrons
tout
à l’heure que cela n’affecte en rien la dialectique transcendance-imm
254
ules expériences qu’on peut reproduire à volonté,
toutes
choses étant d’ailleurs matériellement égales26. L’expression de « pr
255
elle signifiait l’évidence absolue, mettant fin à
toute
discussion. La science était censée garantir ce point de vue, au nom
256
ce point de vue, au nom duquel on pouvait écarter
toute
espèce d’« hypothèse mystique ». Mais pendant que se vulgarisait dan
257
des attitudes garanties par une science périmée,
tout
comme les rites des « primitifs » continuent des gestes sacrés dont l
258
nd » de la matière et la pensée. Ils en déduisent
tout
un système du monde qu’ils qualifient de panthéiste. Car si le cosmos
259
tte science avait cru pouvoir éliminer. Le Cosmos
tout
entier se résout en un voile tissé d’ondes animant le vide30. Le mond
260
temps que la plus extrême galaxie. Mais dans quoi
tout
cela se meut-il ? Il est vrai que la question n’a pas de sens : rien
261
einsteinienne revient à constater que la Maya est
tout
, et qu’il est fou de penser à n’importe quoi d’autre, c’est qu’alors
262
autre chose que « le monde » et la mathématique.
Tout
s’explique et s’implique dans le cosmos des sciences, et l’invisibili
263
ophie idéaliste seraient demeurés impensables sur
tout
autre arrière-plan que celui de la dogmatique chrétienne, car ils ne
264
seulement le corps physique, mais l’homme naturel
tout
entier, le complexe indissociable corps-intellect-âme volitive et aff
265
re empêché leur exode au Yucatan, et révolutionné
tout
leur régime social. Mais on ne voit pas que nos conquêtes techniques
266
l’ont modulé l’un après l’autre après Tolstoï, et
toutes
les revues et toute la presse du monde entier l’ont amplifié, grâce a
267
ès l’autre après Tolstoï, et toutes les revues et
toute
la presse du monde entier l’ont amplifié, grâce aux machines dont ell
268
égués. On proteste au nom de l’Esprit (spirit) ou
tout
simplement de l’esprit (mind), contre les forces impersonnelles qui n
269
Asie jusqu’à l’invention des machines. Vers 1800,
tout
va changer très brusquement. Mais remontons au paléolithique. Pourquo
270
resses. Elle le tue, mais c’est d’elle qu’il vit.
Tout
cela est accepté comme allant de soi, comme « naturel » précisément.
271
e Nature animée d’intentions qui sont loin d’être
toutes
malveillantes : c’est pour négocier avec elle, pour traiter avec ses
272
armes et les pots, les vêtements et les maisons,
toutes
choses un peu plus fortes ou plus solides que l’homme, et qui le mett
273
et même, le plus souvent, n’en rend pas compte :
tout
est magie à l’origine, tout est dialogue avec les forces naturelles q
274
’en rend pas compte : tout est magie à l’origine,
tout
est dialogue avec les forces naturelles qu’il faut séduire tout en le
275
gue avec les forces naturelles qu’il faut séduire
tout
en leur obéissant. D’où « l’inadaptation » que notre esprit rationnel
276
t conduire qu’à la condamnation et à l’abandon de
toute
espèce d’effort technique. Devant cette même Nature désormais réprouv
277
descendons maintenant au présent de notre siècle.
Toute
magie expulsée de la Nature, la technique est en train de la domestiq
278
vaincus.) D’autre part, nous nous découvrons les
tout
premiers contemporains de la machine. Inventée par le siècle dernier,
279
isfaire » des besoins que personne n’éprouvait du
tout
. On n’a pas inventé l’auto parce que l’homme en avait besoin, mais c’
280
nt crevé de misère autour de leurs usines pendant
tout
le siècle dernier, dépasse sans doute celui des tués des camps nazis,
281
acité humaine de faire du mal plutôt que du bien,
tout
en séparant l’homme des rythmes naturels, considérés sous leur seul a
282
d’Hiroshima : « La Bombe n’est pas dangereuse du
tout
. C’est un objet. Ce qui est horriblement dangereux, c’est l’homme. C’
283
omme des Comités pour la retenir ! C’est comme si
tout
d’un coup on se jetait sur une chaise pour l’empêcher d’aller casser
284
la politique des jacobins et des totalitaires de
toute
couleur. Il s’agit pratiquement de se maintenir au pouvoir, ou de con
285
e travail » ; et qu’enfin la guerre atomique peut
tout
compromettre dans l’œuf. Mais l’œuf est là, portant son germe et notr
286
elque utopie qui pourrait amuser nos descendants.
Tout
peut changer radicalement et d’ici peu, bien moins par suite de facte
287
et les foyers de culture locaux se généralisent ;
toute
la peinture mondiale peut venir sur nos murs sous forme de reproducti
288
sous forme de reproductions « à s’y méprendre » ;
toute
la musique nous vient à domicile par la radio et par le disque ; des
289
nul ne saurait en préjuger : je dis seulement que
tout
y mène pour le meilleur et pour le pire. C’est dire que tout nous mèn
290
pour le meilleur et pour le pire. C’est dire que
tout
nous mène vers une ère religieuse. Car la culture n’est en fin de com
291
oisir. Et quant à la mystique, elle suppose avant
tout
la connaissance précise du dogme. Le « mystique à l’état sauvage » —
292
ccident, une courbe régulière se dessine, reliant
toute
une série de points remarquables : mort de Staline, liquidation de Be
293
cendante, ou l’inverse, car elles sont illusoires
toutes
les deux. Mais l’illusion d’un retour à la démocratie comble nos vœux
294
sion d’un retour à la démocratie comble nos vœux,
tout
concourt à l’accréditer : qu’il s’agisse du besoin d’avoir moins peur
295
C’est justifier Vichy et, du même coup, condamner
toute
espèce de Résistance : à bon entendeur, salut ! Et c’est aussi contra
296
ves aussi rigoureusement conditionnés. 10. Enfin,
tout
étant dit, K. reste en place, omettant de tirer les conclusions concr
297
difficile à défendre, mais qu’il faut maintenir à
tout
prix. Sacrifier post mortem le seul Staline, ce n’est rien sacrifier
298
ortem le seul Staline, ce n’est rien sacrifier du
tout
, mais c’est détourner l’attention du fait même de la dictature, cause
299
Staline illustraient trop clairement les vices de
tout
système dictatorial. Que faire pour donner le change, quand on ne veu
300
t la forme politique de la démence paranoïaque. «
Toute
collectivité régie par un chef souverain qui n’est comptable à person
301
e pareille imposture, la brutalité de l’outrage à
toute
honnêteté de pensée comme à toute dignité humaine, peuvent déshonorer
302
de l’outrage à toute honnêteté de pensée comme à
toute
dignité humaine, peuvent déshonorer K. devant les siècles, mais assur
303
on n’a rien vu. Voilà bien son calcul méprisant.
Tout
se passe comme si rien d’insolite ne venait de se passer sous nos yeu
304
ment un régime et les idéaux qu’il proclame, mais
toutes
les relations humaines dans une époque. Cet exemple donné de très hau
305
permet de le condamner. Qui a tué Staline ?
Tout
cela tendrait-il à prouver qu’il n’y a pas eu « déstalinisation » ? N
306
e serait-il pas plus simple de le dire ? Non, car
tout
se compliquerait aussitôt. Si Staline et le stalinisme n’étaient pas
307
re de dénoncer ses crimes, mais non son héritage.
Tout
le reste est conjectures, affirmations sans preuves, alibis transpare
308
cessité » aurait le grand avantage de rendre vain
toute
espèce de jugement moral, actuel ou rétroactif, et de ridiculiser d’a
309
actuel ou rétroactif, et de ridiculiser d’avance
toute
demande de comptes s’adressant non seulement aux acteurs du drame (qu
310
mmuniste militant ? C’est un homme qui s’oppose à
toutes
les tyrannies quel qu’en soit le prétexte allégué. Cette attitude le
311
itude le rend suspect aux yeux des adversaires de
toutes
les tyrannies sauf une. S’il est aussi contre celle-là, disent-ils, c
312
fait. Dans un système totalitaire, par définition
tout
se tient. Il est parfaitement stupide, ou d’une insigne mauvaise foi,
313
nt très bien, puisque, en effet, ils justifiaient
toute
action de Staline en tant que seul juge de la Ligne et porteur du mou
314
voquait des guerres, dites « locales », empêchait
tout
désarmement et retardait ainsi le progrès économique ; 8. que le nive
315
re, stakhanovistes de la servilité ; 10. qu’enfin
tout
cela résultait normalement de la doctrine marxiste-léniniste, incarné
316
ar les procommunistes eux-mêmes, qui justifiaient
tout
cela par le Diamat. Parce que nous disions cela, les communistes nou
317
os dénonciations du communisme — stalinien durant
toute
cette période — étaient de « mauvaise foi », inventées, mensongères,
318
s, ou confessions, de Pierre Hervé. Non seulement
toutes
ces choses ne sont plus niées (les camps, la folie de Staline, son in
319
servilité des écrivains staliniens), mais encore
toutes
ces choses sont dénoncées par les chefs mêmes du communisme, comme au
320
autant de scandales ou de trahisons, en sorte que
toutes
les justifications qu’en donnaient nos intellectuels, acrobates de la
321
te de l’expression. Quant au point 10, qui résume
tout
, sa vérité résulte des points qui le précèdent, et sa confirmation hé
322
frapper la poitrine ? Avaler leur stylo ? Rien de
tout
cela, jusqu’ici. Mais deux arguments misérables, au hasard d’une pani
323
e panique croissante. Premier argument : Puisque
tout
ce que vous condamniez a été « supprimé » avec le stalinisme, vous n’
324
s de raisons de vous méfier de l’URSS. Réponse :
Tout
n’est pas condamné, loin de là, et ce n’est point par hasard que ces
325
l’être. Rien ne prouve que les motifs justifiant
toutes
ces choses dans l’esprit des chefs russes et le vôtre aient changé. R
326
être aussi bien asservir davantage. Je reviendrai
tout
à l’heure sur ce point : c’est le nœud des sophismes de K. Second ar
327
e cette cause unique qu’ils justifiaient l’URSS à
tout
coup. Justification erronée : les moyens employés par Staline, qui fu
328
les moyens employés par Staline, qui fut pendant
tout
le temps de notre débat l’incarnation incontestée du communisme, n’ét
329
. l’affirme) ; ils étaient les moyens généraux de
tout
système totalitaire, ou les moyens particuliers d’un impérialisme nat
330
t servir la justice et approuvaient régulièrement
toute
injustice, pour peu qu’elle fût commise au nom de l’URSS. Ils croyaie
331
superstitieux de ce culte. Leur discipline exclut
toute
distinction morale entre la vérité et le mensonge. La bonne foi, c’es
332
r un supplément d’information ; et qu’elle exclut
tout
geste de fair-play à l’adresse d’adversaires intellectuels. Il s’agit
333
ses successeurs ; attribuer du jour au lendemain
tout
le mal qui s’est fait sous Staline à un « culte de l’homme » qu’on se
334
on reçoit, en plus, l’ordre d’être autonome ! car
tout
change aussitôt, du seul fait que la question n’est plus simplement d
335
l faut se laver, si l’on veut être libre. Refuser
toute
espèce de couleur. Telle est la seule révolution qui compte, la seule
336
r tous les PC, coïncide actuellement avec le vrai
tout
court, voilà qui est loin de prouver que K. et les PC aient rejoint l
337
qui détermine la « vérité ». Le rapport K. remet
tout
en question. En effet, regretter, comme le font nos PC, que la presse
338
problème, et les risques sont graves. Car ou bien
tout
se défait ; ou les « crimes de Staline » apparaissent comme le fait d
339
e Staline » apparaissent comme le fait du système
tout
entier. Une analyse marxiste des crimes de Staline est-elle possible
340
ion stupéfiante de la part d’un marxiste pour qui
toute
déviation, opposition ou trahison, ne saurait être motivée que par le
341
t pour effet de le réhabiliter, mais d’incriminer
tout
le système — soit que la méthode elle-même ne vaut rien dans ce cas ;
342
lles font voir à quel point le PC se distingue de
tout
autre parti totalitaire, limité à une seule nation et privé de doctri
343
mlin souhaite vraiment retenir ses PC étrangers ?
Tout
indique, au contraire, qu’il les pousse prudemment vers un statut d’é
344
La Mecque des communistes, mais deviendrait avant
tout
la capitale d’un État désireux de se stabiliser, d’élever son niveau
345
nnocent Lewis Carroll, dont l’humour consistait à
tout
prendre à la lettre. A et B, tous deux hommes politiques, se rencontr
346
uet, une philosophie de requin, mais le secret de
toute
création. Au total, le gagnant serait la paix, pour l’ensemble d’un O
347
rsonne ». Étrange erreur, venant d’un philosophe.
Toute
dictature, en effet, implique le culte de la personnalité, mais le mé
348
des compères »57. Préfiguration de Bandung, avant
toute
entreprise « colonialiste ». Mais, en fait, l’islam est tourné. Aussi
349
de son pays, mais bien celle de l’indépendance de
toute
l’Europe. La vraie réponse ne sera donc pas de forcer militairement l
350
stion ! Jusqu’à l’Ukraine ou à l’Oural, ou pas du
tout
? B. Hannibal est aux portes, l’union nous sauverait tous, et vous de
351
ce que pour sauver l’objet de notre dialogue — et
tout
dialogue, peut-être. De celle où vous êtes né comme moi, si je ne me
352
us sommes seuls à relever un défi qui s’adresse à
tout
l’Occident. B. Vous êtes seuls — et l’on sait pourquoi — à proclamer
353
des permissions. Mais si vous ne pouvez rien sans
toute
l’Europe, faites-la ! S. Comment va votre Europe, cet automne ? B.
354
a votre Europe, cet automne ? B. Et vous ? merci.
Tout
germe et tout bourgeonne. On se croirait au printemps ! Voici les fai
355
, cet automne ? B. Et vous ? merci. Tout germe et
tout
bourgeonne. On se croirait au printemps ! Voici les faits. Adenauer,
356
s ! Voici les faits. Adenauer, à Bruxelles, a dit
tout
l’essentiel : que l’Europe peut se faire demain et qu’elle le doit, n
357
rope que vous dites vaticane n’a jamais existé du
tout
. Il y avait les trois Grands. Ils ont fait la CECA, aussitôt accusée
358
ôt accusée de dirigisme. Puis on a tué la CED, et
toute
la presse a récité que l’idée européenne était bien morte. Voilà qui
359
de signe dialectique qui est le réflexe normal de
tout
bon communiste. « Je vous assure, docteur ! » Les événements ré
360
ée par le tour de poitrine vaut un vison. « C’est
tout
naturel » m’assure-t-on. Voilà qui juge une société. Car il n’y a rie
361
Car il n’y a rien de naturel ni de raisonnable en
tout
cela. On voulait dire sans doute que « cela s’explique » ? Mais expli
362
’hui que l’Europe ait découvert les Amériques, et
toute
la Terre, dans le seul dessein de satisfaire les viles passions qui c
363
litaires, nos descendants nous attribueront-ils ?
Tout
dépend de ce que nous trouverons sur notre route : on dira que nous é
364
La découverte de l’antineutron va plus loin que
toutes
celles que l’homme a jamais faites par le moyen des sciences physique
365
en creux », n’en va-t-il pas de même pour l’atome
tout
entier, par suite pour la matière formée d’atomes, finalement pour no
366
l’antimonde, un court-circuit définitif effacera
tout
en un clin d’œil, — « en un atome de temps, comme l’écrivait saint Pa
367
seulement à ceux qui se trompaient et voulaient à
tout
prix nous tromper depuis dix ans : il fallait « essayer de comprendre
368
quidés, Perón chassé — et les autres chancellent.
Toutes
les dictatures finissent mal. Avions-nous vraiment oublié cette leçon
369
, éviter la honte éternelle qui accable désormais
toute
cette génération, la Hongrie massacrée sous les yeux de l’Occident, h
370
les intellectuels soviétiques. Refuser désormais
tout
dialogue avec eux, je ne vois aucun autre moyen de leur faire prendre
371
ils, à la seule condition d’avoir été complice de
tout
ce qui le préparait. Jeudi 8 novembre 1956, à Ferney Rentré hie
372
a foule pendant une heure, avançant lentement sur
toute
la largeur de la rue, sans un cri, sans un mot, et peu n’ont pas pleu
373
que la honte que nous éprouvions tous ait empêché
toute
description du phénomène. Ce qui vient de se produire dans la conscie
374
pas : et Berlin ? Et Poznań ? Et le peuple, après
tout
, de la Sainte Russie colonisée par un parti impérialiste ?) Je réprou
375
Cela traduit simplement le fait qu’on ne peut pas
tout
dire en un cri. Lundi 3 décembre 1956 C’est la Hongrie qui fera
376
e a gagné. Nos gouvernants calculent et perdent à
tout
coup. Que l’énergie magyare passe dans notre sang ! J’ai vu se lever,
377
les jeux de Ferney. Le souvenir de Voltaire anime
toute
la région ; il ne vit pas seulement dans les mémoires : ces maisons,
378
jardins de Candide et cette Bourse des valeurs de
toute
l’Europe qui fait sa rumeur à Genève. Le tout survolé trente fois par
379
de toute l’Europe qui fait sa rumeur à Genève. Le
tout
survolé trente fois par jour par des avions de New York, de l’Inde ou
380
de l’Afrique. Ils vont se poser derrière le bois
tout
proche, qui assourdit tout d’un coup leur grondement. Vous voyez que
381
poser derrière le bois tout proche, qui assourdit
tout
d’un coup leur grondement. Vous voyez que ce pays est le centre du mo
382
nlassable escrime contre les jésuites fanatiques.
Tout
est démodé dans ce pamphlet, si l’on s’en tient à son prétexte et à s
383
si l’on s’en tient à son prétexte et à sa lettre.
Tout
redevient actuel si l’on remplace les jésuites par les communistes, l
384
toire ?) Voici enfin sur le Socialisme qui excuse
tout
, y compris le massacre des ouvriers : « Vous répondez que la différen
385
« Vous répondez que la différence est grande, que
toutes
les religions (lisez les partis) sont les ouvrages des hommes, et que
386
éaliser, c’est-à-dire pour rallier d’un seul coup
toutes
les forces encore hésitantes, l’abandon de l’alliance atlantique… Tel
387
eutralité, et tend à faire de cette devise d’État
tout
autre chose que n’avaient prévu ses garants : une essence, une vertu
388
it leur guerre civile. Qu’en est-il aujourd’hui ?
Tout
est changé. La notion d’équilibre européen a vécu. Les conflits qui m
389
s opposer les voisins de la Suisse, mais l’Europe
tout
entière à ce qui n’est pas l’Europe. Si la Suisse, prétextant de sa n
390
cadre européen de son statut, mais partout et en
toute
circonstance, d’une manière absolue, sans révision possible, la sage
391
916-1917 et dès 1942) 4°) enfin, s’il a renoncé à
tout
esprit de conquête, parce qu’il est satisfait de son sort. Dans ce de
392
de son sort. Dans ce dernier cas, il se refuse à
toute
alliance militaire, craignant de se voir entraîné dans le jeu d’ambit
393
ance. Il doit alors se mettre en mesure d’assurer
tout
seul sa défense. Au total : une neutralité limitée au plan militaire,
394
humaine, et compensant le renoncement définitif à
toute
agression par la volonté inconditionnelle de se défendre. Quant aux o
395
tien d’une armée défensive. Rien de glorieux dans
tout
cela, peu d’idéal, beaucoup de raison pratique et de prudents calculs
396
Indépendance et neutralité L’idée d’étendre à
toute
l’Europe une neutralité « à la Suisse » se nourrit à la fois du désir
397
groupe d’États, satisfait de son sort, renonce à
toute
idée de conquête ou d’extension, et prétend assurer seul, et sans all
398
aujourd’hui, et Bevan le rejoint dans L’Express.
Tout
arrive. Du point de vue militaire, je ne puis juger l’idée. Du point
399
Soviétiques et rassurer peut-être les Américains (
tout
en gagnant des voix aux élections anglaises) reviendrait en effet à s
400
s ne seront pas si bêtes que de nous décourager :
tout
ce qui peut faire obstacle à notre union les sert. Mais on ne peut es
401
ur la neutralité européenne (fin) (mai 1957)ah
Tout
ce qui précède64 a consisté, en somme, dans une approche sans parti p
402
i signalé que cette neutralité européenne — comme
toute
neutralité moralement acceptable — se devrait et devrait au monde d’ê
403
Mais, une fois l’Est inclus dans l’Union neutre,
toute
intervention russe chez un ex-satellite devient une violation de notr
404
ue se reforme automatiquement. Elle englobe alors
toute
l’Europe, dont l’OTAN n’englobait qu’une moitié. Et l’URSS y regarde
405
rer la communauté occidentale ; — ou bien, contre
toute
attente, c’est l’URSS qui gagne, non sans avoir reçu des coups très r
406
u plus correctement, mais, au contraire, faute de
toute
analyse des concepts qui se trouvent en jeu neutralisme, neutralité,
407
esprit d’aventure correspond à un moindre mal que
toute
guerre, « gagnée » ou « perdue ». On voit donc mal les contre-indicat
408
véler fausse. Ce qu’en revanche on ne voit pas du
tout
, c’est l’intérêt de jouer avec l’idée d’une neutralité de l’Europe si
409
ocialisme. Le Socialisme se voit donc substitué à
toute
autre fin politique, sociale, morale ou religieuse au nom de laquelle
410
es moyens au nom de sa fin, tandis qu’on apprécie
toutes
les autres entreprises sur ce qu’elles ignorent, sur ce qu’elles négl
411
roche de la mauvaise foi, suffit pour « apprécier
toutes
les autres entreprises ». Mais qu’est-ce que le Socialisme ? Toutes s
412
entreprises ». Mais qu’est-ce que le Socialisme ?
Toutes
ses formes existantes sont condamnées sans exception par Sartre : com
413
que trois petits articles qui font douze pages en
tout
. Si c’est être abondant, il n’y a pas de mot pour Sartre qui a donné
414
t d’être touché, les réflexes sont plus forts que
tout
, le cri part, et l’on s’est trahi… Fort brillamment écrit d’un bout à
415
le. La forme dialoguée permet de mettre en relief
toutes
les objections naturelles qui se présentent à l’esprit d’un libéral,
416
au moins autant que l’homme de la rue. En effet,
toutes
les politiques, dès la fin du xviiie siècle, ont été idéologiques, p
417
urope unie, c’est un problème qui intéresse avant
tout
les intellectuels, et laisse les masses indifférentes. » On entend su
418
nouée l’idée d’une fédération libre, mettant fin
tout
d’abord aux aventures des États-nations déchaînés. Que des intellectu
419
ent né de la masse qui ait réussi au xxe siècle.
Tout
ce qui a marqué, pour le meilleur et pour le pire, est sorti de petit
420
et vérifier qu’elle ne le trompait pas. Rien dans
tout
cela qui rapproche les peuples : tout confirme, au contraire, les pré
421
. Rien dans tout cela qui rapproche les peuples :
tout
confirme, au contraire, les préjugés symbolisant leurs différences à
422
icée à la bombe atomique, l’homme européen, somme
toute
, a peu changé. » On donne cette phrase, inventée de toutes pièces, co
423
peu changé. » On donne cette phrase, inventée de
toutes
pièces, comme justifiant la thèse du livre aux yeux de l’auteur, qui
424
aliniens est un jeu dont Boris Souvarine a montré
toute
la vanité. Que le régime soviétique soit en crise, on le savait. Tout
425
le régime soviétique soit en crise, on le savait.
Toute
dictature est un régime de crise, un moyen de gouverner sans résoudre
426
ouvent sans défense contre lui. Ce sont peut-être
toutes
les sociétés humaines, à l’exception, partielle seulement, de la nôtr
427
plus sensibles que sensés, et moins réalistes que
tout
cela, enfin les slogans à la craie, trop facilement contradictoires,
428
re la gravité de la situation : ils ont été somme
toute
les premiers à le faire, et les seuls jusqu’ici, autant que je sache.
429
e foi. Réfutant à la fois, et sans le chercher du
tout
, les points de vue partisans de la gauche et de la droite, les ignora
430
es fascistes et communistes, ce petit ouvrage met
tout
au point — au point tragique. La France, dit-on, est un procès perpét
431
lgérien. Mais l’affaire a mûri, dans les esprits,
tout
en se détériorant dans les rues et les douars, et dans l’opinion vagu
432
deuxième acte annoncé : c’est la France comme un
tout
qui va voir son procès intenté par les Nations unies. Bandung, Moscou
433
olonialistes attardés ni les anticolonialistes de
toutes
tendances (idéalistes ou revendicateurs) n’ont vraiment abordé, jusqu
434
se en cause, mais bien la civilisation européenne
tout
entière, dans ses rapports inévitables et imprévus avec les peuples n
435
ble, elle exige que les représentants de l’Europe
tout
entière, culturelle et technique, et de l’Afrique du Nord, politique
436
ong terme. Mais voici l’échéance de septembre. Et
tout
peut être compromis. Il se trouve que la France, une fois de plus dan
437
vait laisser se poser et comme s’exemplifier dans
toutes
ses vraies complexités humaines. L’Amérique saura-t-elle comprendre q
438
vitalement, étant celui de l’aventure occidentale
tout
entière ? Et les autres pays de l’Europe verront-ils que la France n’
439
n : nul ne sera contraint d’entrer, et nul exclu.
Tout
dépendra des libres décisions que leur peuple seul imposera aux États
440
ont rien sans nous et les fonctionnaires gâteront
tout
si l’idée fédérale ne devient pas vivante dans nos existences personn
441
oir retirer leur permis de voyager. Ils salissent
tout
. Mais notez que les pigeons qu’ils aiment photographier ne laissent p
442
ous sur cette place. L’éducation des masses exige
tout
autre chose que le simple déplacement physique en masse. Je demande q
443
pas une affaire de classe, notez-le bien. Presque
toutes
les mondaines se verront recalées. A. — La prétention révèle un manqu
444
t au monde. C’est un mensonge que de l’invoquer à
tout
propos, pour éviter de faire face aux réalités. Quant à ceux qui vien
445
ent de l’étymologie. Ils entendent par démocratie
tout
autre chose. R. — Quoi, selon vous ? A. — Eh bien, l’égalité d’abord,
446
romotion des classes inférieures, ils ont réalisé
tout
cela bien mieux que nous, car nous sommes restés à mi-chemin, en marc
447
Démocratie, qui sait ? car ce genre de mot sert à
tout
, et cela peut rassurer les vieux routiers de la gauche, comme cette p
448
eur de calcul peut faire éclater la bombe H. A. —
Tout
cela vous mène irrésistiblement à concevoir un régime dominé par la s
449
revendiquer, désormais, laissant tomber en chemin
tout
recours paresseux à l’argument démocratique, c’est que les « informat
450
ue sont éteints. Les pigeons dorment aux façades.
Tout
au fond de la Place désertée, un orchestre attaque l’ouverture du « G
451
nique ? Je viens de passer quelques mois à Paris.
Tout
ce que j’entends et tout ce que je lis, politique et littérature, don
452
r quelques mois à Paris. Tout ce que j’entends et
tout
ce que je lis, politique et littérature, donne la même impression gén
453
l’avez pas volé, et cela vous apprendra à croire
tout
ce qu’on vous dit et tout ce que vous lisez ! A. — Mais que croire, s
454
vous apprendra à croire tout ce qu’on vous dit et
tout
ce que vous lisez ! A. — Mais que croire, si tout ce qu’on me raconte
455
tout ce que vous lisez ! A. — Mais que croire, si
tout
ce qu’on me raconte et tout ce qu’on me donne à lire m’égare ? R. — R
456
— Mais que croire, si tout ce qu’on me raconte et
tout
ce qu’on me donne à lire m’égare ? R. — Regardez ce que l’on fait, to
457
lite française fait ses délices. À les en croire,
tout
se décompose : la société, le régime, l’homme lui-même. Les uns dénon
458
on du seul Kipling peut-être, tous les auteurs de
toute
l’Europe depuis un siècle sont d’accord pour trouver que notre café f
459
’ils allaient, les trouveraient révoltantes ou en
tout
cas pointless. N’allez pas me parler surtout d’une querelle de généra
460
uccès parce qu’elle met le cynisme à la portée de
toutes
les bourses. Nous la tenons pour typiquement française en Amérique… R
461
que tout le monde a vues, je ne les trouve pas du
tout
moins cyniques dans leur genre. Et Monsieur Ouine, c’est pire que Bar
462
es écrivains fameux, qui auraient leur place dans
toutes
les listes, s’il s’agissait d’un palmarès. J’ai choisi quelques noms
463
hoisi quelques noms qui vous décrivent une France
tout
dans la critique morale et l’invention lyrique, la chronique incisive
464
éâtre et aux poètes la qualité de créateurs. R. —
Toute
l’histoire littéraire de la France, des Serments de Strasbourg aux Fl
465
ans la fosse aux lions de la polémique politique,
tout
frémissant de juvéniles indignations, qui sont le contraire du cynism
466
qui n’est pas démocratique. — C’est vous qui avez
tout
fait pour empêcher les masses d’y participer ! répond Spaak. Tandis q
467
Philip ajoute qu’on qualifie d’antidémocratique «
toute
mesure approuvée par les trois quarts d’un peuple, mais refusée par l
468
n écart, par libéralisme sans doute, puisqu’après
tout
c’était un communiste. Certain libéralisme revient en fait à laisser
469
Rencontres, obsédés par les seuls « dangers » de
toute
forme d’union qu’on leur offre, j’aurais eu trois questions à poser :
470
La moitié de ces nations ont moins de cent ans et
toutes
se proclament éternelles. C’est peu croyable. Les maladies aussi exis
471
ls. L’Europe que nous aimons n’est-elle pas avant
tout
un grand fait de culture, une civilisation ? C’est cela qu’il faut sa
472
qui n’est pas rationnelle. Les parlements peuvent
tout
, y compris décréter que les États-nations ont fait leur temps. Mais l
473
de chaque branche répondront qu’on ne peut faire
tout
à la fois. Je voudrais qu’ils se demandent un instant ce qu’on peut f
474
n’est pas ma faute : j’en parlais ici même il y a
tout
juste un an68. C’est votre inattention qui m’a surpris, et l’ampleur
475
us grands du siècle qui se voit le mieux servi de
toute
l’histoire à cet égard. On a beau dire que le fait de devancer les Ét
476
, elle devient proprement irrépressible et balaye
tout
. Les Soviets avaient bien calculé le raz de marée de sympathie que le
477
s derniers bourgeois indécis. Sur l’absence de
toute
politique en Occident. — Ces effets de propagande sont infaillibles.
478
un exemple précis. Si l’on avait fait attention,
tout
simplement, quand les Russes annoncèrent partout leur intention de la
479
fusée de lancement. Il eût fallu multiplier, dans
toute
la presse occidentale, depuis un an, des articles obéissant au plan s
480
ue l’on croit ; b) révélations sur les buts avant
tout
militaires des programmes de fusées américains et russes, qui peuvent
481
la radio des pays libres mais irresponsables ont
tout
fait pour nous aveugler depuis un an. Les voici qui nous jettent d’un
482
r succès financier. Eux aussi jouent et gagnent à
tout
coup sur l’ignorance et la puérilité d’une opinion qu’ils ne savent p
483
Le programme militaire des fusées n’explique pas
tout
. La science-fiction, poème du siècle, a remplacé l’Éternel féminin :
484
tonner ? Lorsque je vins déranger Marcel Duchamp,
tout
absorbé par un problème d’échecs, pour lui annoncer la bombe d’Hirosh
485
illement : « Qu’est-ce que cela prouve ? On avait
tout
arrangé pour ça. » Sur l’avenir de l’URSS. — Depuis le XXe Congrès
486
faux, pour être trahi par les siens. Mais presque
toutes
les trahisons qu’on vient de rappeler, objectives quoique dissimulées
487
ue seconde d’un temps théoriquement simultané sur
toute
la Terre un nombre immense de naissances et de morts, de projets et d
488
à-dire pratiquement la presse et la radio, à quoi
tout
se réduit au bout du compte. Car c’est bien compte tenu de ces inform
489
rine et un programme précis, d’où devait résulter
toute
l’action ultérieure pour la fédération de l’Europe. Rien, ou presque
490
i de leur satellite. Le fait est là. On lui donne
toute
sa place, qui pour une fois n’est pas volée. La presse américaine rép
491
nements de tous les ordres qu’on peut connaître à
tout
instant, seuls des cerveaux électroniques seraient capables de dégage
492
es des cours de lecture des journaux. Proposition
toute
naturelle d’ailleurs, si l’on veut bien se rappeler qu’apprendre à li
493
et français ». Voilà cinq chiffres différents — à
tout
le moins cités différemment — et qui peut me dire d’abord lesquels so
494
urer. Au-dessous, la Terre, proche et amie ; mais
tout
près de nos têtes, les grands espaces noirs ouvrent les dimensions in
495
et s’annulent dans ce recoin perdu de l’univers.
Tout
s’est tu dans notre cabine. Si l’avion continuait vers l’espace infin
496
nètes les plus proches. La Terre sera entourée de
toute
une famille de satellites artificiels, de toutes tailles, de toutes a
497
e toute une famille de satellites artificiels, de
toutes
tailles, de toutes altitudes et de toutes nationalités, répondant à d
498
de satellites artificiels, de toutes tailles, de
toutes
altitudes et de toutes nationalités, répondant à des besoins différen
499
els, de toutes tailles, de toutes altitudes et de
toutes
nationalités, répondant à des besoins différents. Il y aura une série
500
n’en sera pas moins son fait, au bout de compte,
tout
comme le fut la découverte de la Terre et pour les mêmes raisons prof
501
es mêmes raisons profondes. Ce sont ses rêves que
toute
l’humanité rejoint par sa technique et grâce à son génie. Il est vrai
502
d’Europe — Nietzsche l’avait fort bien vu — comme
tout
ce qui la supplie de ne pas lancer trop vite vers d’improbables Vénus
503
e, mis au défi et dépassé. Ce n’est plus drôle du
tout
. Il faut faire attention. Car la science a déjà devancé nos poètes. «
504
nt encore nos écrits et nos livres ? Perdront-ils
toute
espèce d’intérêt, tout pouvoir d’émotion et toute utilité ? Il est tr
505
nos livres ? Perdront-ils toute espèce d’intérêt,
tout
pouvoir d’émotion et toute utilité ? Il est trop facile de répondre q
506
toute espèce d’intérêt, tout pouvoir d’émotion et
toute
utilité ? Il est trop facile de répondre que les modifications introd
507
un groupe ou d’une culture en plein essor. Elle a
toutes
chances de se manifester chez ceux qui en sont réduits à commenter le
508
c d’une seule partie à quoi l’on tenait plus qu’à
toute
autre, qu’il s’agisse d’une culture, d’une cause ou d’une vie individ
509
ler ses styles et les hypothèses de ses sciences,
tout
en conservant son passé, et le laboratoire du xxe siècle (par quoi j
510
xviiie tant vanté. Perte de rayonnement ? C’est
tout
le contraire. Car si l’Europe n’imite aucune autre culture, même pas
511
ture, même pas le passé de la sienne, nous voyons
toute
la Terre imiter ses techniques, ses formes de gouvernement, ses arts,
512
ne tendaient qu’à nous convaincre de la vanité de
toute
intervention, en nous livrant à des fatalités imaginaires. Mais avant
513
aïvement pour universelle — comme elles le firent
toutes
jusqu’ici — prouverait par là qu’elle ne l’est pas et qu’elle a très
514
chacun. Son idée de la personne en puissance dans
tout
homme, son idée de l’amour du prochain, son antiracisme foncier et so
515
ter et de réinterpréter dans une synthèse ouverte
tout
ce que l’homme d’autres temps et d’autres lieux a pu concevoir et cré
516
nion de l’Europe, question de vie ou de mort pour
toute
une civilisation, n’intéresse le Souverain moyen que si quelque anecd
517
e est égale à celle de la planète : littéralement
tout
englobante. Cependant, les raisons qu’on invoque sont toutes plus ou
518
obante. Cependant, les raisons qu’on invoque sont
toutes
plus ou moins raisonnables, et voilà leur faiblesse commune. Car si l
519
itale un centre universel. Ainsi Paris, centre de
tout
, en France : la mode en vit, mais les provinces en meurent70. Nous ne
520
ient pour l’Europe Luxembourg ou Strasbourg. Mais
tout
cela sent un peu son xixe , les hôtels démodés, l’absence d’aérodrome
521
emi‑milliard d’habitants, qu’on prenne la Suisse,
tout
équipée pour cette fonction désignée par sa neutralité traditionnelle
522
de Centre appartient au trésor des archétypes de
toute
humanité, et l’homme moderne autant qu’un autre tend à « réaliser les
523
l’examen d’un grand nombre d’exemples puisés dans
toutes
les traditions de la Terre : « Chaque habitation, par le paradoxe de
524
n, se voit transformée en un centre. De sorte que
toutes
les maisons — comme tous les temples, les palais, les cités — se trou
525
s’en rend compte, d’un espace transcendant, d’une
tout
autre structure que l’espace profane, compatible avec une multiplicit
526
té et même avec une infinité de centres. » Comme
tout
ce qui tient au sacré, le Centre ainsi déterminé doit satisfaire à de
527
milier. Attirant et redoutable. En un mot qui dit
tout
: prestigieux. Sur le centre géométrique de l’humanité Dans le
528
étrique de l’humanité Dans le domaine du sacré
tout
est sens, mais dans la vie publique de notre temps, on n’ose guère in
529
un peu, de Londres ou de Paris. Il est clair, en
tout
cas, que le centre du monde tombe quelque part en plein milieu de not
530
des lignes intercontinentales et régionales ; et
tout
près de là, le Centre européen de la recherche nucléaire, haut lieu d
531
l, et la pédagogie nouvelle ont rayonné de là sur
toute
l’Europe moderne. Et la proximité des principales institutions mondia
532
rs l’universel. En fouillant le sol de ce plateau
tout
agricole encore, on trouverait les ossements mêlés des Ibères, des Li
533
ceci : qu’ils ne pourraient trouver de solutions
tout
à la fois durables et compatibles entre elles que dans un système féd
534
t pour rejeter au nom de leurs traditions sacrées
toute
tentative de libérer la République de ce qui la tue, après l’avoir fa
535
nts de l’attitude et de la pratique fédéralistes.
Tout
ceci me conduirait à douter de l’opportunité de définir cette attitud
536
ération comme « l’union entre plusieurs États qui
tout
en gardant une certaine autonomie, s’associent pour former un seul Ét
537
des différences qui existent en fait, le refus de
toute
solution fédéraliste interne, enfin la croyance à la vertu suffisante
538
x de la masse : il l’empêche en effet de déployer
toutes
ses virtualités, qui sont totalitaires. Chaque parti, s’il est né d’u
539
e contenteront jamais d’une vérité moyenne. C’est
tout
ou rien. Que la victoire reste indécise, comme il advient neuf fois s
540
uatrième La politique consistait à préjuger de
tout
au nom de la doctrine d’un parti. On rencontrait chaque jour des gens
541
nte, le simple fait d’appliquer cette idéologie à
toute
situation nouvelle et imprévue impliquait une erreur systématique, ou
542
ir être efficaces, et à qualifier de « trahison »
toute
tentative d’arrangement praticable, toute décision politique au sens
543
hison » toute tentative d’arrangement praticable,
toute
décision politique au sens propre. Nul besoin pour ce faire d’une ana
544
lle ne voyait en lui que le dernier refuge contre
toute
décision proprement politique. Elle fut donc elle-même renversée, en
545
iquement à ne vouloir aucune chose, à neutraliser
tout
vouloir, donc à se livrer à la première pression même modérée que l’o
546
e Magicien. Les partis dans une fédération
Tout
cela n’est pas imaginable dans un régime fédéraliste, qui est politiq
547
iticien. Le Parlement, dans une fédération, tient
toute
son existence des États membres et de quelques partis représentant de
548
oyal m’a convaincu qu’on peut faire dire aux mots
tout
ce que l’on veut, « à condition d’en avertir ». On croyait jusqu’ici
549
apparent pléonasme (puisque demos égale populus),
tout
régime imposé à la nation entière par une infime minorité, pourvu qu’
550
qui ne signifie plus rien puisqu’on l’applique à
tout
? On se verrait contraint de définir les oppositions véritables et de
551
les polémiques contemporaines, vous verrez comme
tout
est plus net ! Sur une phrase insensée. — Jean-Paul Sartre est une
552
ont étendu leur ressentiment à l’espèce entière :
tout
ce qui est humain leur fait horreur, elles aiment les chiens et les s
553
rojections publiques d’une attitude qui échappe à
tout
jugement moral. C’est la politique œdipienne qui tombe seule sous le
554
ique. Elle procède d’une révolte affective contre
toute
forme d’autorité personnifiée. Devant l’image du Père, elle ne peut c
555
est une attitude réfléchie, librement consentie,
tout
bien pesé… « Je ne crois pas en Dieu, insiste Sartre — mais si dans c
556
mite son pouvoir : il sera donc dictateur absolu.
Tout
pouvoir, dans un monde sans Dieu, devient fatalement abusif. En fait,
557
s sur le rite catholique, ont été renversées dans
toute
l’Europe par un anticléricalisme intransigeant. En revanche, les pays
558
usqu’ici, de passion qui s’enflamme pour un objet
tout
proche, aisément accessible et moralement permis, ou généralement tol
559
concevable ou déclarée en fait, dans un monde où
tout
est permis. Car la passion suppose toujours, entre le sujet et l’obje
560
n sommes-nous pas au point de notre évolution où,
tout
étant réduit, « ramené à » comme on dit, profané, décapé des illusion
561
tes aux règles de l’hygiène et de la sociologie —
tout
nous semble permis de ce qui ne nuirait pas à la santé et à la produc
562
ne nuirait pas à la santé et à la productivité ? (
Tout
le reste étant, d’ailleurs, de mieux en mieux prescrit.) J’entrevoyai
563
ification de mon essai ? Mythe passionnel à part,
tout
distingue les trois œuvres que je considère dans ces pages. Et l’on n
564
i que l’incongruité d’une telle comparaison fasse
tout
son prix. D’autant plus différents à tous égards, sauf à un seul, ser
565
t il fuit avec elle, de motel en hôtel, à travers
tout
le continent américain qu’il découvre et décrit ainsi mieux que perso
566
ilé de l’intérieur, comme je suis devenu un exilé
tout
court.72 Boris Pasternak. — J’aime passionnément ma Russie et je vo
567
’est un paysage, c’est un pays, c’est une société
tout
entière qui transparaît, se recompose, et envahit tout le tableau. Vo
568
entière qui transparaît, se recompose, et envahit
tout
le tableau. Vous reprenez votre lecture et, non, c’était vraiment une
569
une femme… Qu’est-ce que l’auteur a voulu dire ?
Tout
ce que nous voyons là, sans doute, et plus encore. S’il avait pu le d
570
uïté, qu’il nous propose malgré lui, n’est pas du
tout
accidentelle. Elle ne résulte pas, j’y insiste, de quelque hésitation
571
lles « justifiaient »74 au nom de ce nouvel Amour
toute
une série d’actions tenues pour crimes : astuce blasphématoire de l’o
572
oliques, faux serments, sorcellerie, magie noire.
Tout
cela sur un fond d’hérésie bien plus dangereuse alors que ne le sont
573
e transe de la scène des aveux dans Tristan, mais
toute
la description du lieu vise précisément à le désenchanter. L’épisode
574
contre le mariage au nom de l’amour-passion anime
tout
le récit. Comme dans Tristan, l’on sent que l’auteur n’est pas intére
575
t dans le grand livre de Musil, comme on le verra
tout
à l’heure. Mais l’absence, ici très frappante, non seulement de toute
576
s l’absence, ici très frappante, non seulement de
toute
espèce d’impureté sentimentale mais aussi de tout horizon spirituel r
577
oute espèce d’impureté sentimentale mais aussi de
tout
horizon spirituel réduit le roman aux dimensions d’un tableau de mœur
578
donc point de passion… Peut-être le livre, après
tout
, n’est-il vraiment vicieux que par ce cercle. III. Robert Musil et
579
à vivre, Robert Musil est mort à peu près ignoré,
tout
près de ce lieu où j’écris, — j’étais alors en Amérique — et son œuvr
580
attribuer à la logique du Mythe, en l’absence de
tout
autre élément qui autorise la comparaison de deux œuvres à ce point i
581
té et la camaraderie ? — Cela ne s’accorde pas du
tout
! s’écria Ulrich en riant. On voit que l’amour-passion est seul en j
582
ion avec un partenaire muet et caché…77 C’est une
tout
autre attitude, avec de tout autres suites ! Et, comme il sent encor
583
t caché…77 C’est une tout autre attitude, avec de
tout
autres suites ! Et, comme il sent encore une sorte de réprobation, j
584
s révélateurs dans le contexte de notre analyse :
tout
y passerait ! Non seulement ces deux pages se trouvent préfigurer une
585
plus fortes sont liées à des expériences qui sont
toutes
d’une manière ou d’une autre impossibles, refuse les expériences poss
586
e, et le devoir d’aimer le prochain, fondement de
toute
société. Avec une objectivité relative, il s’avoua que les relations
587
moment négateur du monde et du social, inhérent à
toute
vraie passion, n’apparaît cependant, aux yeux des passionnés, que com
588
nnui qu’il s’agit de bannir de leurs rapports par
toute
espèce de variantes physiques ou psychiques. Mais le besoin de passi
589
plus entre eux qu’une seule certitude : c’est que
tout
était décidé et que tous les interdits, maintenant, leur étaient indi
590
os de Musil en parlent avec une sorte de lucidité
toute
goethéenne, voire un peu didactique par endroit : Dire : je t’aime,
591
ble de l’autre sexe qui nous ressemble absolument
tout
en étant un autre, d’une créature magique qui soit nous tout en possé
592
nt un autre, d’une créature magique qui soit nous
tout
en possédant l’avantage, sur toutes nos imaginations, d’une existence
593
e qui soit nous tout en possédant l’avantage, sur
toutes
nos imaginations, d’une existence autonome… on en retrouve des traces
594
es plus banales de l’amour : dans l’attrait lié à
tout
changement, à tout travesti, comme dans l’importance de l’unisson et
595
l’amour : dans l’attrait lié à tout changement, à
tout
travesti, comme dans l’importance de l’unisson et de la répétition de
596
grandes, les implacables passions amoureuses sont
toutes
liées au fait qu’un être s’imagine voir son moi le plus secret l’épie
597
La nuit brillante enferme en ses bras maternels
toutes
les contradictions, et sur son cœur, il n’est plus de parole vraie ou
598
es… Avec les formes limitatives s’étaient perdues
toutes
les limites et, comme ils ne percevaient plus aucune séparation, ni e
599
olition du social, dévoile l’échec fondamental de
toute
passion : Entre deux êtres isolés, il n’y a pas d’amour possible, re
600
bien allocentrique : « N’avoir plus de centre du
tout
, participer au monde sans réserve, sans rien garder pour soi, au somm
601
l’amour sororal n’aurait-il pas été le travesti —
tout
à fait inconscient, j’en suis sûr — d’un amour trop réel pour oser di
602
utable, aux yeux de l’écrivain et du lecteur, que
toute
espèce d’inceste ou de passion maudite ? L’érotique du mariage est un
603
e cas du Docteur Jivago. Mais cela n’explique pas
tout
, même si c’est vrai, ce dont je doute. Pourquoi l’enquête est-elle mu
604
les luttes des années héroïques, jusqu’à la NEP,
tout
cela sans prendre parti pour les vertus des Rouges contre les vices d
605
RSS et lettres de cosaques zaporogues au Kremlin,
tout
est scandaleusement normal, jusque-là. Mais voici l’insolite : les au
606
s cent premières pages du roman, je me disais : —
Tout
se passe comme si cet homme était retenu dans son pays par une passio
607
te et sans doute interdite ; comme s’il préférait
tout
, y compris le reniement, à se voir séparé de l’objet de son amour, dû
608
vec mon existence même, qui est devenue la clé de
toutes
les portes du monde, grâce à toi. Une fois de plus, la passion sépar
609
e prête. C’est une soirée de printemps. L’air est
tout
piqué de sons. Les voix des enfants qui jouent sont éparpillées un pe
610
e leur dire à elles, et en face. Oui, Lara, c’est
tout
cela. Puisqu’on ne peut communiquer par la parole avec ces forces cac
611
e Lara et de la Russie est expressément déclarée,
tout
s’éclaire de ce qui vient de se passer dans la vie de Boris Pasternak
612
re question. » Mais il ajoute un peu plus tard :
Tout
est déjà entre vos mains. Il est probable qu’un jour, à bout de force
613
is jouer la comédie… V. Passion et Société
Toute
passion se nourrit de négation, parce qu’elle assume et souffre l’exc
614
vit. Elle le destine à contester comme il respire
tout
ce qui règle officiellement la vie sociale. D’où la présence continue
615
Amour et l’Occident comment cet état préexiste à
tout
objet déterminé, comment il crée son objet idéal avant de l’identifie
616
draient se maintenir une fois qu’ils l’ont connu,
tout
en sachant que l’on ne peut y vivre, est décrit par eux tous comme in
617
tat d’être amoureux. La passion amoureuse est, de
toutes
, celle qui se prête le mieux au récit. La sexualité pure et l’amour d
618
ue dans l’élan lyrique de son récit. Lié plus que
tout
autre à la littérature par une complicité d’origine et d’essence, l’a
619
tes. C’est que la nature des obstacles diffère du
tout
dans les deux cas. Politique et sociale en URSS, donc extérieure, plu
620
ance paradoxale au sein même du mariage accepté ?
Tout
Autre n’est-il pas l’inaccessible, et toute femme aimée une Iseut, mê
621
epté ? Tout Autre n’est-il pas l’inaccessible, et
toute
femme aimée une Iseut, même si nul interdit moral ou nul tabou ne vie
622
est mort à Genève, dans la misère, en 1942. 73.
Toute
cette partie « géographique » du livre évoque une parodie du voyage d
623
ttés. Mais songez qu’on n’enseigne pas l’histoire
toute
récente dans les écoles. J’ai dû expliquer l’autre jour encore à une
624
s un dictateur et je l’encourage dans cette idée,
tout
en le poussant à étudier la biographie de feu Staline — celui que vou
625
tout de même plus sérieux : je ne le crois pas du
tout
naïf et vous ne l’accuserez pas d’hypocrisie. Mais alors de qui parle
626
aites encore. Ce premier objectif est atteint. Un
tout
autre problème a surgi : celui du rôle et de la fonction de l’Europe
627
écarts de plume pour lesquels on vous aime aussi,
tout
en demandant au Ciel « que ces erreurs ne fassent point nos calamités
628
pinion publique qui a le droit d’être informée de
tout
. Admettons que ces exigences expliquent que l’on en vienne à « transm
629
l’instant précis où se croisent les deux séries,
tout
devient d’un seul coup absurde et révoltant, tout sens humain éclate
630
tout devient d’un seul coup absurde et révoltant,
tout
sens humain éclate comme une ampoule de flash. L’exécution devient ig
631
evait rester profane est sacralisé par l’horreur.
Tout
est faux, insondablement faux, perd son sens et tourne au cauchemar,
632
ssurance, mais par manie, au nom d’une mode. Ici,
tout
au contraire, la force simplificatrice, l’intolérance instantanée à l
633
le de Kierkegaard, sa pensée paraît réfractaire à
toute
description, car elle opère sur des mythes concrets plutôt que sur de
634
andeur parce qu’il possède la mesure au sein d’un
tout
fini : « Famille, dieux, nature, tout lui commande d’être grand. Gran
635
u sein d’un tout fini : « Famille, dieux, nature,
tout
lui commande d’être grand. Grand pour la loi, grand pour le Tout. » I
636
de d’être grand. Grand pour la loi, grand pour le
Tout
. » Il ne se recherche pas soi-même, il vise à la plénitude élémentair
637
idées et des combinaisons d’idées : mais créer de
tout
son être spirituel des faits nouveaux et vrais, dans un certain style
638
èmes dans nos catégories psychologiques. Il prend
tout
par des biais qui nous sont peu familiers. Et puis enfin, voilà une p
639
omplexe : « Les bavards ne tirent pas d’eux-mêmes
toutes
les paroles qu’ils profèrent ; ils les reçoivent des prophètes ; s’il
640
e, s’exerçant sur les mythes de l’âme. Je parlais
tout
à l’heure d’ellipses « saisissantes » et c’était au sens littéral, no
641
and nombre d’autres, et qu’on nous fait découvrir
tout
d’un coup ce que nous ne pouvions espérer qu’après une grande lecture
642
ore avec l’idée que cette relation devait exclure
tout
bavardage et comporter quelque cérémonial : seul devant lui, se taire
643
rdonique ou d’un subit changement de sujet. Après
tout
, n’était-ce pas ce que j’attendais ? Il parlait à bâtons rompus sur l
644
assner cela surtout qu’il a si bien su taire dans
toute
son œuvre : cette manière discrètement ascétique, ou pour mieux dire
645
deux mots accolés me rappellent son ton de voix),
tout
en lui, l’œuvre et l’homme, évoquait la présence d’une maîtrise achev
646
ette mort. Dès le premier de ces essais, Kassner,
tout
en mettant le Poète au plus haut comme pur lyrique sans faille et san
647
… Le zen suppose la dissolution, l’éclatement de
tout
le conceptuel. Le point noir qu’atteint la flèche du tireur aux yeux
648
ro de la cible, le Néant qui est en même temps le
Tout
… Que signifie encore le zen, sinon l’élimination de la fortune, au se
649
la forme, où il voit un équivalent de l’unité du
Tout
et du Rien, maintenus ensemble et assumés par la seule force de l’Ima
650
ne le nie pas au nom du rationalisme, oh ! pas du
tout
, mais en vertu de son idée de l’Infini, du trans-conceptuel, de l’inc
651
prit que cette Einbildungskraft 87, qui joue dans
toute
son œuvre un rôle aussi fondamental que la libido chez un Freud, pour
652
question que le 23e des Sonnets à Orphée pose, ou
tout
au moins, comme il convient à Rilke, tient cachée : C’est lorsqu’un
653
nt dix ans, deviens bambou toi-même, puis, oublie
tout
et peins. » (Problème de la limite entre existence et art, ou de l’ar
654
ncore : La Grande Doctrine du tir à l’arc ignore
tout
d’une cible dressée, à une distance déterminée ; elle ne connaît que
655
les deux à la fois ? Ou bien ni l’un ni l’autre ?
Toutes
ces choses, arc, flèche, moi, s’amalgament tellement que je ne suis p
656
es parce qu’elles renvoient toujours ailleurs, au
tout
unique, à l’infini, où se rejoignent d’un seul coup, dans l’illuminat
657
er) du satori (disent les bouddhistes) l’Un et le
Tout
, l’individu et le sens final91. J’en reviens donc à l’homme que j’ess
658
’auteur incomparable. Et de même, son œuvre défie
toute
espèce de catégorie. Ni philosophe professionnel, ni romancier, ni dr
659
t au monde que les boucles : Mon oncle s’agitait
tout
particulièrement et s’abandonnait à de sombres pensées lorsqu’il lui
660
ond pouvait, à partir de ces boutons, penser dans
toutes
les directions, jusqu’à Dieu ; il fallait donc considérer comme un gr
661
s. Ce journaliste-là, préoccupé d’une immortalité
tout
à fait impossible, est indiscret, l’autre ne fait que son devoir. »
662
cile de comparer. Chez l’un et l’autre, et malgré
toutes
les différences imaginables, on retrouve la même conviction que la Ru
663
isible vieillesse… du droit de l’homme à créer en
toute
liberté dans l’intérêt du peuple. » À ce niveau d’idéal, il est clair
664
urs peu différents de part et d’autre, renoncer à
toute
interférence dans les affaires intérieures du voisin, s’en remettre à
665
du régime soviétique… c’est qu’il constitue avant
tout
une société orientée vers un but et dans laquelle l’énergie des citoy
666
se, de sens de la vie. Comme si la richesse était
tout
. Comme si le vrai but était le bonheur tout fait né de l’abondance de
667
était tout. Comme si le vrai but était le bonheur
tout
fait né de l’abondance des biens produits. On ne voit là ni grande id
668
s s’inquiètent de ne plus savoir pourquoi c’était
tout
à l’heure impensable… Que K. se soit assez bien entendu avec les gran
669
nt destinés à se ressembler de plus en plus, dans
toute
la mesure où ils se rapprocheront de leurs buts, dans la mesure donc
670
r, François Bondy posait ici même la question que
tout
Européen doit se poser désormais, la question de l’absence de l’Europ
671
ublement de la lutte idéologique… On nous a dit :
tout
est changé, tout doit changer, les vieux problèmes sont dépassés. Mai
672
tte idéologique… On nous a dit : tout est changé,
tout
doit changer, les vieux problèmes sont dépassés. Mais je ne vois enco
673
, notre seule raison d’être, et notre profession.
Tout
était donc permis pour nous disqualifier, et même obligatoire. Aragon
674
Quelques années plus tard, la consigne changeait.
Tout
refus motivé de leur idéologie devenait un acte de « guerre froide ».
675
’ils y croyaient : ils avaient à le dire et c’est
tout
. Or, si nous nous trouvions être « anticommunistes », c’est-à-dire dé
676
nt que nos caricatures. (C’est irritant de redire
tout
cela, n’est-ce pas ? Ceux de ma génération en ont assez. Les plus jeu
677
it compatible avec la coexistence pacifique, mais
toute
riposte du côté occidental serait encore un acte de guerre froide. No
678
pères. Et l’oncle subversif, du côté maternel, a
toutes
chances de prestige, selon les sociologues. Mais notre mère à tous, n
679
que ce problème numéro 1 de notre siècle déborde
toute
capacité individuelle et qu’il exige un vaste effort d’équipes confro
680
uérir chaque jour et sans relâche, sur nous-mêmes
tout
d’abord, et pour les autres. Mais comment fait-on cela ? Revendiquer
681
civilisation occidentale propage aveuglément sur
toute
la terre, et qui, sous les meilleurs prétextes, comme celui de nourri
682
s de millions d’êtres humains qui souffrent avant
tout
de ne pas trouver un sens à leur vie individuelle. L’absence de sens,
683
cuper. C’est ici qu’intervient la Culture, ou, en
tout
cas, qu’elle doit et peut intervenir. Vous avez lu et entendu depuis
684
onnent un sens à notre vie. Car la culture, c’est
tout
d’abord : transmettre des recettes de vie, des connaissances et des s
685
tère de sa personne. Telle est la fin dernière de
toute
communauté, et la seule mesure qui permette de juger qu’une forme de
686
ncontre de trois routes suffit à donner son nom à
tout
ce que craint un solitaire : la trivialité, combien plus triviale enc
687
t bien ainsi : huit routes et quelle solitude ! …
Tout
près de là, un bosquet fermé de haies, porte le nom d’« Enclos fatal
688
écu plus seul encore, et guère moins chaste, mais
toute
son œuvre mène le train d’enfer d’un « Don Juan de la connaissance »,
689
langage des sens, mais le sens de l’ouïe plus que
tout
autre est « déterminé par l’esprit ». La musique, au surplus, est, ap
690
Don Juan est conçu musicalement, j’entends en lui
tout
l’infini, mais aussi la puissance infinie de la passion, à laquelle r
691
t, après le dernier ricochet. Irresponsable comme
toute
force naturelle, Don Juan incarne donc, si l’on ose dire, l’absolu ni
692
a seule énergie du désir. Je ne l’imagine pas du
tout
comme quelqu’un qui forme ses projets sournoisement, et calcule avec
693
c’est ce qui inspire cette pudeur qui caractérise
tout
amour grec »98. Il s’oppose plus encore à l’amour courtois, essentiel
694
son parfait médium. Pour Don Juan, « la féminité
tout
à fait abstraite est l’essentiel », l’individualité n’existe pas : il
695
voir et l’aimer sont une seule chose… et aussitôt
tout
est fini, puis cela se répète à l’infini. » Sans passé, sans mémoire
696
e, il fut Tristan. Cependant, je n’ai trouvé dans
toute
son œuvre que de rares allusions à l’Hamlet de Shakespeare, et pas un
697
laît, riche et oisif, brillant esprit, curieux de
tout
, mais en même temps de complexion plutôt malingre (« Qu’on me donne u
698
ivain et sa vocation religieuse ? Don Juan est de
toute
évidence la figure de lui-même qui le tente le plus : c’est son moi p
699
e la « seconde fois » n’est rien… Une fois est le
tout
absolu, et la seconde fois la ruine absolue de tout.103 Certes, le
700
ut absolu, et la seconde fois la ruine absolue de
tout
.103 Certes, le Jeune Homme d’« In Vino Veritas », qui n’a jamais en
701
de jeu : L’amour et l’inclination amoureuse sont
tout
à fait spontanés, le mariage est une décision ; vouloir se marier, ce
702
doit pas arriver par-derrière à pas de loup : le
tout
doit avoir lieu simultanément. Suivent cent pages au cours desquelle
703
t qu’il va tenter d’expliquer, de justifier, dans
tout
le reste de son œuvre. Admettons que l’amour vrai soit la passion uni
704
i, laquelle est un mouvement de passion, un saut.
Toute
communication directe de Dieu à l’homme tuerait l’homme, c’est-à-dire
705
s le couvert de ses pseudonymes, et de lui dédier
toutes
ses œuvres, comme autant de justifications de la rupture et d’assuran
706
derait à déceler aucun sens vérifiable. En effet,
tout
homme pensant dispose d’un système, plus ou moins « original » mais t
707
oujours unique, d’appréhension de la réalité sous
toutes
ses formes. Ce système définit son individualité. Or je ne regarde ic
708
sait aussi, nous l’avons vu, le fondement même de
toute
éthique existentielle. Mais voici que cette décision échappe à l’homm
709
pour la vie. Mais l’existence l’énonce autrement.
Tout
cela signifie donc que c’est dans un rapport négatif que la femme ren
710
dire de piètres partenaires. Mais le paroxysme de
toute
passion est toujours de vouloir sa propre perte… C’est là le paradoxe
711
r que de loin, dans la perte, choisie par lui, de
toute
présence autre que nostalgique. (Et déjà, durant les fiançailles, il
712
r s’excuser d’un rendez-vous manqué : il est allé
tout
seul à la campagne, ce jour-là, « à Fredensborg où souvenir et nostal
713
t être à son tour que l’expression de l’esprit en
tout
homme. Seul donc celui qui s’est connu et accepté en tant qu’esprit,
714
bataires maladifs, chastes sans vœux, frustrés de
toute
tendresse quotidienne, souffrant tous les tourments de la passion poé
715
tion a conféré à l’amour une noblesse supérieure.
Toutes
les institutions qui ont concédé à une passion la croyance en la duré
716
tale : Le philosophe a horreur du mariage, et de
tout
ce qui pourrait l’y conduire, — du mariage en tant qu’obstacle fatal
717
ît plus naturellement misogyne que Kierkegaard :
Toutes
les grandes choses qui ont été faites par l’humanité antique tiraient
718
de la morale et de la civilisation, Nietzsche met
tout
l’accent non sur l’ascèse mais sur la maîtrise des instincts : La ci
719
mage du monde en raccourci » et, sans le mythe, «
toute
culture est dépossédée de sa force naturelle, saine et créatrice ; se
720
ées à jamais impuissantes à l’atteindre. Et c’est
tout
spécialement par l’effet de la musique que le spectateur de la Tragéd
721
moins de suffoquer sous la tension convulsive de
toutes
les fibres de son âme ». Cet ouvrage de jeunesse marque l’apogée de l
722
! » Que s’est-il passé entre-temps ? Sur la scène
tout
au moins — et l’on veut dire : dans ce que Nietzsche exprime consciem
723
mment —, Tristan s’est évanoui et Don Juan domine
tout
. Wagner n’est plus « mon noble compagnon d’armes » mais « l’asphyxie
724
n d’armes » mais « l’asphyxie par le rabâchage de
toutes
les absurdités morales et religieuses ». Loin de Bâle, loin de Triebs
725
e ce chaos de rochers près de Gênes, où je vivais
tout
seul, en une familière intimité avec la mer. »117 Il vit aussi à Sils
726
t. Peut-être qu’elle aussi le désappointera comme
tout
ce qu’il a connu ! Alors il lui faudra s’arrêter pour toute l’éternit
727
u’il a connu ! Alors il lui faudra s’arrêter pour
toute
l’éternité, cloué à la déception et devenu lui-même l’hôte de pierre,
728
ui tombera en partage ! — Car le monde des choses
tout
entier ne trouvera plus une bouchée à donner à cet affamé.121 Le ry
729
qu’une autre paraît plus excitante pour l’esprit,
tout
cela domine les recueils d’aphorismes, d’Humain, trop humain au Gai s
730
is pour nous autant de charme et nous est devenue
tout
aussi indispensable que ne l’est, pour l’amoureux, l’amour malheureux
731
la peine : La douleur dit : Passe et finis ! Mais
toute
joie veut l’éternité, Veut la profonde, profonde éternité ! La voici
732
cette passion puissante, qui prime pour nous sur
toute
autre passion ? Pourquoi ce vol éperdu dans cette même direction, ver
733
. Généalogie de la morale, « Quel est le sens de
tout
idéal ascétique ? », 7. 112. La Naissance de la philosophie, à l’ép
734
ne vertu qui transcende le monde de la Loi. Enfin
tout
se ramène à cette opposition : Don Juan est le démon de l’immanence p
735
rincipe les deux mythes. En fait, elle exige qu’à
tout
le moins, si l’un des deux prétend faire valoir sa vertu, ce soit au
736
un Tristan coureur.) Enfin, pour la Psychologie,
toute
apparition de l’un des mythes au niveau de la conscience individuelle
737
t ne sera plus jamais aussi nettement distinct de
tout
autre douleur ou joie. Le sentiment qu’expriment les troubadours est
738
agissant dans l’ombre quand l’autre agit au jour.
Tout
diagnostic d’une situation, tout pronostic sur son évolution, devront
739
re agit au jour. Tout diagnostic d’une situation,
tout
pronostic sur son évolution, devront donc s’établir sur cette base. I
740
, le bonheur, la liberté, l’amour. La durée. —
Tout
homme qui obtient ce qu’il désire, ou qui va l’obtenir, veut la durée
741
satisfaire seulement le plaisir de ses sens »128.
Toute
magie sexuelle mise à part, le « divin » ramené à l’humain, et l’âme
742
ssion, qui implique échange et don, entre humains
tout
au moins, et l’on n’en finit pas si vite ! Il n’est que juste d’obser
743
vit encore, dure encore, et demeure lui-même avec
tout
ce que cela peut comporter de gênant ou d’insupportable, après l’acco
744
, qui modifient, distinguent et séparent — « mais
toute
joie veut l’éternité, veut la profonde éternité ». Telle est la forme
745
e propage la contagion dans un organe. Mais après
tout
, qu’est-ce qu’un virus ? Voilà le point. Un virus est un composé de s
746
me qu’un seul des acides nucléiques. À cela tient
toute
sa nocivité. (Notons aussi que le virus ne peut se propager et se rep
747
ucune espèce d’opposition. Ce qui le distingue de
tout
autre régime — quelles que soient ses ressemblances avec plusieurs d’
748
us sommes maintenant dans le palais.) Brusquement
tout
s’arrête à l’entrée du Trio. Quelques accords puissants, un échange d
749
nts, un échange de saluts comme on croise l’épée,
toutes
forces en alerte, et Don Juan s’écrie d’une voix forte : « Que ce lie
750
tous ! Vive la liberté ! » Et voici l’étonnant :
toutes
les voix relèvent ce défi, et chacune le reprend dans son registre !
751
clament ensemble et revendiquent leur liberté, et
toutes
ces libertés se contredisent, et toutes, à des degrés divers, ne font
752
berté, et toutes ces libertés se contredisent, et
toutes
, à des degrés divers, ne font que servir l’ordre assigné à chacun ! E
753
l’ordre assigné à chacun ! En somme, elles crient
toutes
: Vive la Loi ! Seule la liberté de Don Juan, qui d’ailleurs mène le
754
ie liberté serait-elle dans le défi du Libertin à
tout
ce que le commun des hommes tient pour vrai, nécessaire et sacré ? L
755
ositaires de cet ultime secret : Rien n’est vrai,
tout
est permis. C’était là de la vraie liberté d’esprit, une parole qui m
756
érité. Comme Nietzsche l’indique — pour l’oublier
tout
aussitôt lorsqu’il attaque l’esprit chrétien, métaphysique et ascétiq
757
faitalisme » scientifique — le « Rien n’est vrai,
tout
est permis » est une connaissance réservée, un savoir religieux et un
758
ée, un savoir religieux et un symbole mystique. «
Tout
est permis », déclare saint Paul. « Aime et fais ce que tu veux », di
759
ct, et si ce moi doit s’abîmer dans l’inconscient
tout
englobant, il n’y a plus d’objet, ni de prochain. Il n’y a plus que l
760
st la condition de l’amour d’un autre, et donc de
tout
amour réel : car sans prochain, l’amour ne sait plus où se prendre. T
761
ans prochain, l’amour ne sait plus où se prendre.
Tout
amour véritable est relation réciproque. Cette relation s’établit tou
762
est relation réciproque. Cette relation s’établit
tout
d’abord à l’intérieur de chaque personne, entre l’individu, qui est l
763
par les Nations unies, dont l’URSS est membre : «
Toute
personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien. » Dans s
764
t membre : « Toute personne a le droit de quitter
tout
pays, y compris le sien. » Dans ses notes aux puissances occidentales
765
htchev déclare que « le régime socioéconomique de
tout
État ne regarde que son peuple et personne d’autre ». Cette déclarati
766
un avenir plus libre. Priver un peuple entier de
tout
espoir n’est pas « consolider la paix ». Nous demandons à M. Khroucht
767
énéralement, donnent les noms d’auteurs, et c’est
tout
. (À la Cour, on ne rencontrait que des personnes qui avaient été « pr
768
. Bref, Esprit du 1er décembre 1962 nous laisse
tout
ignorer de M. Paul Dehem, qui écrit longuement sur le mur de Berlin.
769
non moins de vigilance par la bonne conscience de
toute
une société qui chérissait ce mur avant qu’il existât et qui lui voue
770
ge, un fertile terrain d’action aux profiteurs de
tout
poil, et à la presse la source inépuisable d’alléchantes manchettes »
771
« une nécessité vitale ». Car il fallait retenir
toute
une jeunesse impatientée par « une propagande officielle monotone et
772
ser en principe et d’une manière systématique que
toute
erreur ou crime de l’Est incrimine l’Ouest, et lui seul. Mauvaise foi
773
on oiseuse ainsi posée en termes de personnes par
toute
la presse, et par cette opinion publique qui n’est rien d’autre que c
774
indre afin de mieux dissimuler, au lieu de croire
tout
simplement ce qu’ont déclaré les protagonistes du drame. Depuis des a
775
où l’Angleterre le refusait, puis s’y opposait de
toutes
ses forces. En revanche, dès le 11 mai 1962, Paul Henri Spaak déclara
776
itique et la suppose, mais ne la préfigure pas du
tout
. Prolongée sur le plan politique, sans intervention créatrice, elle c
777
uméro d’Encounter, sir Stephen King-Hall écrit en
toute
candeur : « Malgré tout, je suis favorable à l’entrée dans le Marché
778
nt que l’intérêt de l’Angleterre serait d’exciter
toute
mésentente possible entre les Six. De Gaulle aura raison tant qu’une
779
e notre planète en mutation. C’est l’Europe qui a
tout
déclenché, et son rôle reste décisif. C’est elle qui a créé la notion
780
efois — sont petites au regard des empires neufs.
Toute
la question se ramène alors à savoir quelles formes d’union les Europ
781
e, n’arriveraient pas à imposer cette unification
tout
extérieure aux dépens de l’union réelle. Toutefois, une unité économi
782
’âme, autant dire pour bien peu de temps. Broyant
toutes
nos diversités traditionnelles, elle causerait à court terme une chut
783
était certes importante au temps des diligences.
Tout
a changé avec l’avion. Avant 1848, un député de Genève ou des Grisons
784
’étaient entre les cantons suisses avant 1848 ; à
tout
le moins ne sont-elles pas d’une autre essence. Si l’on admet que l’a
785
ion de l’Europe, méritent une place de choix dans
toute
anthologie de l’idée européenne. C’est en Suisse que Mazzini publie e
786
e prennent pour thème « l’esprit européen ». Mais
tout
cela, c’est la suisse idéale, réputée « microcosme de l’Europe », et
787
itionnel ?) qui tendait à paralyser non seulement
toute
initiative de la Suisse, mais aussi l’imagination et la faculté de pr
788
prolongement politique » — pour rester neutres à
tout
prix — serait « illusoire140 ». « La situation internationale actuell
789
l’Histoire, en quelque sorte, elle n’est plus du
tout
celle que les puissances garantirent en 1815, elle a perdu ses bases
790
loir « mêler les peuples d’Europe ». Je rappelais
tout
à l’heure l’afflux des travailleurs étrangers en Suisse (Italiens, Al
791
auteur de la déclaration que j’ai citée n’est pas
tout
à fait étranger. S’il croit vraiment que le mélange des peuples est u
792
s deux côtés une sorte de gêne empêche d’aller en
toute
franchise au bout des arguments, au fond des choses. Elle s’explique
793
voudraient que la Suisse renonce sans condition à
toute
idée de neutralité. Mon idéal très clair — mon utopie — est que la Su
794
s. Mais quant aux chances que nous le proposions…
Tout
le débat sur l’idée européenne paraît tourner, dans notre presse, aut
795
xposé lassant des raisons de notre réserve devant
tout
ce que d’autres entreprennent, mais un plan d’union qui nous convienn
796
destinées de notre pays. J’en donnerai un exemple
tout
récent : je le trouve dans les journaux de ce matin, 13 avril 1964. U
797
se trouve être aujourd’hui le frein automatique à
toute
initiative capable de sauver notre régime fédéraliste en le faisant a
798
audiovisuelle planétaire, pouvant être captée par
tout
individu muni d’un récepteur de poche. Bi ou trilinguisme généralisé.
799
oyers d’émission ou de condensation d’énergies de
toute
nature composeront les cartes nouvelles, selon la formule médiévale d
800
structures des relations politiques et sociales. (
Tout
cela, presque inconcevable et parfaitement abstrait pour un esprit di
801
nérations formées par la technologie.) C’est dire
tout
l’avantage et l’avance effective d’une communauté du type suisse sur
802
Au moment où le principe des nationalités domine
toute
la scène européenne comme une puissance satanique, au moment où les c
803
les avantages du « petit » État, unité de base de
toute
fédération, ont de grandes chances d’être confirmées — et sans doute
804
redécouvre la méthode du fédéralisme authentique.
Toute
l’évolution prévisible de nos sociétés va dans ce sens. L’un des thèm
805
rc national, ou District fédéral de l’Europe ?
Toutes
ces raisons font objectivement de la Suisse une sorte de pays pilote
806
nde de demain, elle serait donc désignée plus que
tout
autre pour jouer le rôle d’initiatrice de l’union fédérale du contine
807
e Gothard. Des dispositions spéciales préviennent
toute
ingérence particulière des affaires suisses dans les affaires fédéral
808
tralité, son inviolabilité et son indépendance de
toute
influence étrangère sont reconnues solennellement, pour des motifs no
809
ristiques nationales. Ce serait vouloir soumettre
toute
l’Europe à la Suisse. Allez donc en parler à Berne, vous serez bien r
810
ite dans la patrie du Ranz des vaches… Mais après
tout
, si notre capitale n’est pas retenue, au bout du compte, plutôt que d
811
place. Nos dirigeants se refusent expressément à
toute
espèce de programme politique, autant dire à toute politique qui ne s
812
oute espèce de programme politique, autant dire à
toute
politique qui ne se résume pas à faire valoir nos bonnes raisons de n
813
somme qu’une seule initiative, qui mettrait fin à
toute
nécessité d’en prendre d’autres plus risquées, sur le plan internatio
814
devenant d’une certaine manière le bien commun de
toute
l’Europe, que perdons-nous ? Les seuls droits dont nous refusions obs
815
es prés et des bois secrets. Les quais de gare où
toutes
les races du monde se mêlent à nos derniers paysans dans une odeur de
816
rdeur, de brusquerie, d’accents qui ont fait rire
toute
la France (mais par Grock et Michel Simon), et souvent, chez un homme
817
rté cette sage mesure symbolique, qui reprendrait
toute
sa force dans le cas que j’examine. bi. Rougemont Denis de, « Un di
818
longue aliénation parfois libératrice, il a fallu
tout
cela pour que celui qui avait été l’un des « phares » baudelairiens d
819
mouvements personnalistes où je militais, cessât
tout
d’un coup d’être un mythe pour devenir du même coup mon ami, après un
820
entends au mieux avec tel homme, telle femme dont
tout
me sépare en fait, ou avec qui j’ai rompu sans retour. Ce soir-là, au
821
aître ces prochains jours. C’est que Breton, pour
toute
la haine vigilante qu’il n’a cessé de vouer, sa vie durant, aux manif
822
, et il poursuit : « À travers leurs outrances et
tout
ce qui procède chez eux de la griserie imaginative, on ne peut refuse
823
e passer devant le tribunal du Groupe. Mais après
tout
, je n’avais jamais été surréaliste d’observance, comment m’exclure ?
824
très en retard, comme prévu, et comprend vite que
tout
s’est arrangé. Puisque Marcel, infaillible à ses yeux, semble m’absou
825
ichrétienne athée, faut-il le répéter ?) et c’est
tout
dire. La grande contradiction qui a tendu l’arc d’une existence poéti
826
t exemplaire à tant d’égards, c’est qu’il voulait
tout
à la fois changer la vie par une sédition passionnelle (« La beauté s
827
yrol, ou les lacs italiens. — C’est un lac, quoi,
tout
se ressemble. C’est très bien. » Il va donc rester quelques jours. No
828
e, et dont elle décrète les prétendues lois. Mais
tout
l’effort de l’avenir sera d’inventer, par réaction à ce qui se passe
829
Aujourd’hui, on nous traque. — Oui, dis-je, mais
tout
dépend des vrais désirs des hommes : c’est ce qu’il s’agit de bien vo
830
oduire la moindre fée. Quant à Duchamp, il balaie
toute
la science et les exemples du docteur : ils révèlent une fois de plus
831
s dépendent de leurs conventions. Tautologies que
tout
cela ! On en revient donc évidemment aux mythes. Je le prévoyais. Pre
832
a tiré l’idée de Dieu, considéré comme modèle de
toute
cause. Si l’on ne croit pas en Dieu, l’idée de cause n’a plus de sens
833
nos normes rationnelles, infiniment plus fou que
tout
ce que nous pouvons imaginer de lui… Avant d’aller se coucher, je lui
834
en me rendant le livre. Je crois que je comprends
tout
, ou presque tout, à part épistémologie, j’ai oublié et le mot m’agace
835
livre. Je crois que je comprends tout, ou presque
tout
, à part épistémologie, j’ai oublié et le mot m’agace … Inanité par co
836
pendant une expression que je ne comprends pas du
tout
, c’est mouvement. Qu’est-ce qu’il appelle mouvement, votre type ? S’i
837
ythe. En fait, dit-il au déjeuner sur la galerie,
tout
se passe anarchiquement dans le monde. Les lois ne servent que de pré
838
ser. Si l’on supprimait l’argent, je suis sûr que
tout
irait aussi bien, et beaucoup plus facilement. Le boulanger continuer
839
Il n’y a pas d’achat ni de transactions légales.
Tout
se passe librement, entre père et fils, on s’arrange, il y en a pour
840
bourrer l’estomac d’une sorte de caoutchouc « Et
tout
ce temps qu’on passe à aller chercher les provisions, puis à faire la
841
e ses plus grands triomphes en Amérique. — Pas du
tout
! s’écrie-t-il avec une nuance d’indignation amusée. Je n’ai pas reno
842
pas renoncé par attitude. Je n’ai rien décidé du
tout
! J’attends simplement d’avoir des idées… J’ai eu trente-trois idées,
843
e. Depuis la création d’un marché de la peinture,
tout
a été radicalement changé dans le domaine de l’art. Regardez comme il
844
cinquante fois, cent fois la même chose ? Pas du
tout
, ils ne font même pas des tableaux, ils font des chèques. Il se lève,
845
ante francs est à l’ordre d’un dentiste de Paris.
Tout
est parfaitement imité. Seules les dimensions sont inusitées. — Et vo
846
s cloute presbyte ? Tenez, je vous donne celle-là
toute
fraîche, une théorie-minute qui me vient à l’instant : les presbytes
847
monde. Le dire tout de suite, le dire partout, et
toutes
affaires cessantes — si l’on veut simplement qu’elles durent147. 9 ao
848
urnal du village, et je l’ai lu presque en entier
tout
en marchant, malgré les petites mouches harcelantes qui volent devant
849
— La belle preuve, répliqua le peintre. On avait
tout
arrangé pour cela ! Quant au jeune poète dont vous avez lu les premie
850
e explosion de l’Histoire n’ait pas été provoquée
tout
bêtement par la plus grande masse d’explosif jamais réunie dans l’His
851
indres gestes, ses abstentions, ses échecs, même.
Tout
cela gentiment. Mine de rien. 147. Voir mes Lettres sur la bombe a
852
des années, je me sens enclin à croire que, oui,
tout
est sorti du congrès de La Haye en mai 1948 : les premières instituti
853
culture. Ce qu’il m’importe de rendre ici, c’est
tout
ce que l’étude objective des rapports et des résolutions ne pourra ré
854
re cause comme pour mieux l’étouffer qui a ramené
toutes
choses au niveau du « possible », où l’on peut être sûr qu’il n’y aur
855
ntais pris de court. Je n’avais pas encore défait
toutes
mes valises… Avant de me donner la parole en public, il fallait me la
856
au, dans un hall du Montreux-Palace, et m’a dit. “
Tout
cela est bel et bon, mais maintenant il nous faut travailler.” C’est
857
ris. Je n’étais pas encore engagé dans l’affaire.
Tout
se passait comme si j’avais jugé que le fait de prononcer un keynote
858
train : les « importantes déclarations » c’était
tout
simplement… les miennes ! Pluie dans le soleil bas près d’Aigle, beau
859
Vingt ans plus tard, il m’apparaît clairement que
toutes
les difficultés et frustrations qu’allait subir au cours des trois an
860
st préconisée avec insistance, comme condition de
toute
organisation européenne, tandis qu’ailleurs on parle de « mise en com
861
lus précises que les motions finales. Le cadre de
toute
l’action ultérieure est posé, le but ultime bien indiqué : « L’Europe
862
et dans l’espace : à la fin de l’été et en Suisse
toutes
les trois. Il y avait eu d’abord, fin août, à Hertenstein, près de L
863
remières Rencontres internationales. En dehors de
toute
préoccupation politique, elles avaient posé d’une manière mémorable l
864
n gendre Duncan Sandys représentait à Montreux. À
tout
cela venait s’ajouter une quatrième composante : il y avait eu à Lond
865
lle il était venu à Montreux. Je devais découvrir
tout
cela, par bribes, au cours de ce congrès et des mois qui le suivirent
866
’Europe fédérale. Mais tandis que l’UEF imaginait
tout
cela, les observateurs des mouvements européens non fédéralistes, pré
867
lais et le comité français aient chacun une voix,
tout
comme la Ligue économique et l’UEF, cette dernière se trouve seule co
868
créer du possible, ce qui est l’acte essentiel de
toute
révolution politique ou spirituelle. Je pense plutôt que l’UEF gardai
869
devait assumer le rôle décisif de dire le sens de
toute
l’entreprise et des suites qu’on en attendait. 2° Afin de prouver qu’
870
après le Congrès et doit devenir le manifeste de
tout
le Mouvement européen. Nous devons tenter de réunir des millions de s
871
t traverses sculptées, soutenant un toit immense,
tout
là-haut, j’ai rêvé un instant qu’enfants, nous sautions d’une poutre
872
? Dans un rêve ? Que se passe-t-il ? « Churchill,
tout
près de moi, parle dans un micro, et la voix me revient de la salle :
873
t que je faisais depuis vingt ans. « Devant nous,
tout
autour de nous, dans cette grande salle des Chevaliers, qui est celle
874
mune les conformistes et les non-conformistes…) «
Tout
à l’heure, présidents et rapporteurs, nous avons traversé la salle en
875
comme « antichrétien ». Enfin, Bertrand Russell,
tout
en relevant qu’« il n’y a pas de raison de proclamer la supériorité d
876
leurs points de vue respectifs »159. Finalement,
tout
le contenu positif du Rapport passera dans la résolution votée à l’un
877
puissent en appeler personnes et collectivités ».
Tout
cela verra le jour à partir de 1950, en application des résolutions d
878
écisions qu’on apporte à l’idée d’union indiquent
toutes
une forme d’union fédérale, j’entends non unitaire, limitée et réelle
879
mblée… où soient représentées les forces vives de
toutes
nos nations », thèse des fédéralistes intégraux. En fait, le Mouvemen
880
t minime et décisif qui devait couper les ailes à
tout
espoir d’action « révolutionnaire » du congrès de La Haye. Le Messag
881
ient le document, lequel circulerait ensuite dans
toute
l’Europe pour récolter des millions de signatures et devenir l’instru
882
sait baisser et s’éteindre pour quelques secondes
toutes
les lumières. Au fond de la salle, près de l’entrée principale, je tr
883
s l’enthousiasme, mais il venait de tuer en germe
tout
espoir d’une campagne populaire élargissant son retentissement dans l
884
ée par Salvador de Madariaga, reprit et développa
toutes
les suggestions même implicites des textes de La Haye. Elle vota ving
885
atière grise » qu’étaient alors en train de subir
toutes
nos nations, trop pauvres pour s’offrir un si grand appareil. Ainsi l
886
r leur but spécifique était, précisément, de lier
toutes
les activités européennes en une vivante interaction organisée d’unio
887
ancer que step by step, il répliquait : « On peut
tout
faire en deux pas, sauf franchir un fossé. » Plus tard, les fédéralis
888
tacle apparemment insurmontable à cette union que
tout
indique, que tout exige, que tout le monde admet qu’il faut faire — e
889
insurmontable à cette union que tout indique, que
tout
exige, que tout le monde admet qu’il faut faire — et que pourtant per
890
sait, rien n’est moins mystérieux : l’obstacle à
toute
union possible de l’Europe (donc à toute union fédérale) n’est autre
891
stacle à toute union possible de l’Europe (donc à
toute
union fédérale) n’est autre que l’État-nation, tel que Napoléon en a
892
, grands et petits, ont imité l’un après l’autre,
tout
au long du xixe siècle, suivis de nos jours par le reste du monde, n
893
mme qu’instituer un État-nation ? C’est soumettre
toute
une nation, ou un groupe de nations conquises par l’une d’entre elles
894
e barbelés électrifiés. C’est livrer sans recours
toute
l’existence humaine aux seules décisions de bureaux installés dans un
895
x installés dans une seule capitale, et interdire
toute
allégeance des citoyens à des entités plus petites (comme les régions
896
e ses frontières, qu’il déclare naturelles contre
toute
évidence164, l’État-nation n’admet aucune autonomie, aucune diversité
897
aucune diversité réelle. À l’extérieur, il refuse
toute
union, alléguant une indépendance et une souveraineté absolues aussi
898
ait au xxe siècle. Rien, donc, de plus hostile à
toute
espèce d’union tant soit peu sérieuse ou sincère, que cet État-nation
899
ire : c’est sur la base de cet obstacle radical à
toute
union que l’on s’efforce depuis vingt-cinq ans d’unir l’Europe ! Voil
900
plans en conséquence. Voulons-nous par exemple à
tout
prix élever notre niveau de vie, quantitatif — ou plutôt voulons-nous
901
de de vie, qualitatif ? Voulons-nous contribuer à
tout
prix à l’accroissement indéfini du PNB (Produit national brut) — ou p
902
iberté des personnes. Il nous faut le décider, en
toute
conscience, et vite ; car le choix de la fin implique évidemment celu
903
aire de nos États autant de départements. Il faut
tout
unifier par des lois inflexibles, sans égard aux diversités ethniques
904
ttre en commun à l’échelle fédérale continentale,
tout
ce qui est nécessaire pour garantir les autonomies de tous ordres, ré
905
our fin réelle la puissance ; et je vois bien que
toutes
les civilisations que nous connaissons ont choisi la puissance comme
906
res, doublement déficient, est caractéristique de
tout
ce qui touche à l’État-nation : néfaste dans la mesure où il est enco
907
des manuels scolaires, il n’y a que des divisions
tout
arbitraires opérées après coup dans l’ensemble vivant de la culture e
908
ment nous ferons l’Europe, et nous la ferons pour
toute
l’humanité, nous lui devons cela ! Une Europe qui ne sera pas nécessa