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es éparses à se fédérer solidement, non point à s’
unifier
mais à se fédérer dans leurs différences essentielles. Si demain notr
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re position dans le monde ; la montée des empires
unifiés
, devant nos divisions sanglantes ; la crise de nos idéaux, devant la
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’une Europe continentale qui serait moins unie qu’
unifiée
. Or c’est précisément l’analogie entre l’Europe et la nation qu’il no
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cantons apparaît décisif à cet égard. b) L’Europe
unifiée
à l’image de l’État français, c’est-à-dire culturellement uniformisée
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nie qu’il appelle de ses vœux ne serait nullement
unifiée
par un despote ou par une idéologie : elle devrait être une Europe de
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pe suisse sur des entités politiques trop vastes,
unifiées
par leur cadre plutôt que structurées de l’intérieur. 2°) Les avantag
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de nos États autant de départements. Il faut tout
unifier
par des lois inflexibles, sans égard aux diversités ethniques et régi