1
nos forces. Quand nous les aurons mesurées, nous
verrons
que l’avenir et le progrès sont de notre côté. Et alors, nous voudron
2
lutôt de l’en féliciter. Si cette jeunesse, qui a
vu
les camps comme résultat des idéologies, et qui a vu les pires tyrann
3
les camps comme résultat des idéologies, et qui a
vu
les pires tyrannies comme traduction des mystiques libertaires, n’ava
4
doit aujourd’hui se réjouir d’un tel scepticisme,
voir
en lui son meilleur allié contre les mystifications totalitaires, con
5
aventure, de créer par sa vie ce qu’on n’a jamais
vu
, et d’accomplir ainsi, en secret bien souvent, une vocation qui n’a p
6
i les sauver en décidant de les répandre. Si nous
voyons
les faits, et savons les faire voir, nous aurons du même coup repris
7
re. Si nous voyons les faits, et savons les faire
voir
, nous aurons du même coup repris l’initiative. C’est l’autre camp qui
8
ation commune à tous nos peuples, le monde entier
verra
que l’Europe c’est l’espoir, qu’elle a pris sur les autres toute l’av
9
e par exemple : — « Après tout, soyons objectif !
Voyons
les deux côtés de la question. Ce loup ne pense pas à mal, il a grand
10
plaudissements et toute la presse pour vous. J’ai
vu
cela ce printemps à Bombay, et ne m’en suis pas trop étonné. Mais pou
11
— il n’y a pas l’ombre d’une raison. Mais chacun
voit
qu’il y a deux circonstances atténuantes : un proverbe et un préjugé,
12
ses héritiers, mais par ceux qui la vivent. On ne
voit
pas de précédent à l’entreprise, dans l’ère moderne. Mais on songe au
13
utre paralogisme de ce siècle : jamais on n’avait
vu
pareille liberté de recherche et de formulation, jamais moins de scru
14
, sera « rééduqué » pour l’avenir collectif. Nous
voyons
au contraire l’homme d’Europe chercher l’originalité, et presque tout
15
ts — et les nécessités de la concurrence. Nous le
voyons
chercher sa voie selon ses goûts, ses croyances qui diffèrent (ou du
16
de la liberté démocratique. Je tenterai de faire
voir
, maintenant, comment l’idée du moi distinct, de la personne — à la fo
17
e culture, en Europe, le non-conformiste est bien
vu
, tandis que la banalité disqualifie. Tout l’effort de l’artiste europ
18
impunément dans les États totalitaires, où il se
voit
réduit à la plus stricte clandestinité. Et c’est pourquoi, enfin, les
19
de prendre distance par rapport à ce que l’on se
voit
être. Dans l’humour, c’est donc la personne qui juge son propre indiv
20
i nous ont découverts. C’est nous qui avons été y
voir
. Mais il y a plus. Nous avons en Europe des sinologues, des hindouist
21
l arrive, pour une entreprise culturelle. J’allai
voir
un industriel qui fabrique d’énormes turbines. Il m’écouta, distrait
22
esprit créateur reste notre apanage, l’esprit qui
voit
au-delà des faits et peut les transformer puisqu’il les a produits, l
23
e d’une part un prestige suspect, d’autre part se
voit
accusé de n’être rien qu’un « instrument de la guerre froide ». Devan
24
se présente ainsi aux yeux des Américains.) J’ai
vu
des comités, placés devant le choix de plusieurs thèmes d’activité, r
25
ues, qui avaient loué ses premières œuvres, il se
vit
abandonné dans la plus complète solitude qu’ait jamais connue un gran
26
asser pour un dangereux exalté. Finalement, il se
voit
contraint, par des circonstances fortuites, de réaliser l’acte unique
27
nt, prompt à l’ironie et aux métaphores baroques.
Voyons
maintenant dans quels termes Kierkegaard lui-même s’est décrit. Lui a
28
l’Évangile. La tâche apparaît surhumaine. Et nous
voyons
les deux héros gémir sous le faix qui leur est imposé : « L’époque es
29
donnés, la mission définie dès le début du drame,
voyons
maintenant le progrès de l’action. Il faut relever d’abord le rôle qu
30
femme, l’amour et le mariage. Or tous les deux se
voient
contraints d’y renoncer, à cause de leur mission, de leur secret — pe
31
rs à un héros tout théorique qu’il imagine : « Je
vois
que l’idée de mon existence fait naufrage sur cette jeune fille, ergo
32
perte passe ma route vers un grand but. » Et nous
voyons
Hamlet, comme Kierkegaard, se noircir aux yeux de la jeune fille, pré
33
hez Kierkegaard, l’ambiguïté subsiste. Nous avons
vu
que sa mélancolie profonde le sépare des autres et, dès l’enfance, fa
34
que, d’entrée de jeu, tout comme Hamlet, il avait
vu
clairement l’acte historique qu’il était chargé d’accomplir. Mais les
35
en. Mais accepter l’invraisemblable, il faut bien
voir
que c’est renoncer non seulement aux recettes communes du succès, mai
36
, mais c’est le difficile qui est le chemin. » On
voit
ici que la notion de vocation, chez Kierkegaard, s’oppose diamétralem
37
Unesco, les milieux proprement culturels. Nous ne
voyons
, pour notre part, aucune raison d’affecter la pudeur dans ce domaine.
38
n comme annexe d’une politique. Et nous venons de
voir
pourquoi c’est impossible : non point à cause d’une mauvaise volonté
39
leur dignité d’hommes. C’était ignoble, mais nous
voyons
bien pire. Il était réservé au régime communiste de faire ce métier-l
40
ne contre le fascisme et les provocateurs. Qui ne
voit
aujourd’hui quels furent à Berlin-Est ces « provocateurs étrangers »
41
t la Renaissance, au xviie siècle français, on a
vu
la peinture, la poésie, la musique et la danse prospérer sous toutes
42
oriser sa vraie mission libératrice ? Ensuite, je
vois
le problème des applications de la science. Lorsque Einstein écrivit
43
salut prochain. C’est ainsi, j’imagine, que l’on
voyait
les choses dans les milieux du Conseil de l’Europe où germa, voici qu
44
té d’un savant humaniste, M. Löfstedt. Nous avons
vu
se dessiner l’extraordinaire aventure collective de l’Occident : la n
45
otre domination retournés contre nous. Nous avons
vu
clairement que nos pays n’avaient plus d’autre issue pratique, d’autr
46
ns pas de temps à perdre. » Pourtant, chacun peut
voir
que nous perdons du temps. Quelles sont donc les causes intérieures q
47
tude d’esprit nécessaire pour penser l’Europe.
Voir
l’Europe dans le Monde. — Dès que l’on parle du destin commun de nos
48
s n’ont pas encore su dépasser dans leur cœur. On
voit
bien où le bât les blesse. D’autres parlent d’humilité, et battent la
49
t le délire nationaliste qui a fait tout cela. Et
voyez
: c’est au nom du même nationalisme — appuyé par les communistes — qu
50
, ni d’orgueil, ni d’humilité : il s’agit de nous
voir
responsables d’une culture bien particulière, dont les principes nous
51
re et la principale raison d’unir l’Europe, je la
vois
moins dans nos querelles internes que dans le jeu des forces mondiale
52
me prétexte à refuser les évidences européennes ?
Voyons
le concret. La souveraineté nationale n’est exercée en fait que par l
53
le droit applicable à chaque domaine ». Or on ne
voit
plus aucun État européen qui ait conservé la faculté d’agir à sa guis
54
guère d’autre existence que psychologique. Où la
voit
-on à l’œuvre ? Non pas dans les faits mais dans les discours des dépu
55
doit rassurer ceux qui tremblent, disent-ils, de
voir
leur patrie « se perdre dans la masse informe d’une Europe unie ». Le
56
Dès les derniers jours, à Berlin, Molotov a bien
vu
que l’Europe s’unirait d’autant mieux qu’il s’attaquerait de front à
57
ccident, désormais, joue perdant. Le monde entier
verra
nos défaites militaires et l’insolence des envoyés de l’Asie rouge. E
58
» dans le Sud-Est de l’Asie, puisque celle-ci se
verrait
ouverte à l’expansion russe et chinoise. Mais assurer la paix définit
59
lvérulent, apparaît simplement démente, si l’on a
vu
la situation mondiale — et si l’on n’est pas communiste. Seule une pr
60
upe des Six, mais il ne fut qu’une amitié : je ne
vois
rien d’autre qui rapproche un Honegger et un Poulenc. Il y eut les do
61
oute œuvre tonale, jugée « réactionnaire ». Je ne
vois
pas deux compositeurs du xviie du xviiie ou du romantisme, dont les
62
urs auteurs, ce n’est pas cette génération qui le
verra
. Car le style d’une époque est très rarement sensible aux gens qui vi
63
ieux communs du temps, et c’est pourquoi nous les
voyons
chercher la naïveté comme une vertu de l’art. Combien de fois n’ai-je
64
Gasperi voulait l’Europe unie parce qu’en elle il
voyait
le gage d’une paix féconde entre la foi, la liberté, et le civisme mi
65
les problèmes fondamentaux mis en question. Je le
voyais
écrire sans cesse, résumant certaines déclarations, formulant son pro
66
un Adenauer, par un Schuman, et par lui-même, se
voyait
subitement compromise. Bien plus qu’à sa retraite de la vie politique
67
ison cette calomnie forgée par des néo-fascistes (
voir
Preuves , n° 39, p. 64). t. Rougemont Denis de, « De Gasperi l’Eur
68
ique ? Naguère, on préférait crâner. C’était bien
vu
. L’aveu de la peur n’était permis qu’à l’esprit qui la maîtrisait : «
69
raverti. » Tout le contraire de Staline, comme on
voit
. En 1927, M. Bevan écrivait dans son journal intime : « Staline est-i
70
is fois sur trois, les gens du MRP, etc., avaient
vu
juste. Il ne reste à Esprit qu’à répéter la leçon connue : le réarmem
71
n établissant le bilan de ses effets, par où l’on
voit
qu’elle met en déficit la liberté ; enfin parler de la nation non poi
72
ur au love interest des films de Hollywood, on ne
verra
qu’une longue décadence, une vulgarisation au double sens du mot ; po
73
assion « naquit » avec la poésie des troubadours,
voit
un premier retour de l’individualisme dans l’Occident christianisé. I
74
forme religieuse du phénomène et de son mythe. On
voit
l’homme et la femme entrer dans la passion comme ils entreraient en r
75
ui que sa foi délivre de la loi : ama et fac quod
vis
! La passion de Tristan ne pouvait se déclarer dans sa grandeur tragi
76
notre expérience salutaire ? Certes, mais il faut
voir
qu’un tel échec demeure spécifiquement occidental, encore qu’il soit
77
istes » à l’égard des pouvoirs établis. On ne les
voit
pas s’en prendre au régime impérial ni à l’institution de l’esclavage
78
foi, cette « ferme assurance des choses qu’on ne
voit
pas ». Le Parti au contraire est aux ordres d’un chef dont la présenc
79
nom de tous contre une moitié du peuple, le Parti
vit
dans l’obsession des « ennemis de la liberté », appelant ainsi ceux q
80
s depuis l’apparition du christianisme. L’État se
voit
donc contraint de renforcer la police, de centraliser tous les élémen
81
caractère, mais c’est son esprit national. » (On
voit
que nation et Patrie diffèrent pour lui comme esprit et nature.) Cet
82
lklore, ou même leur langue : c’est ainsi qu’on a
vu
dans notre siècle la Norvège, la Turquie, l’Irlande et Israël restaur
83
nalisme pouvait être mortelle à l’Occident, et je
vois
deux raisons considérables pour le craindre. La première, c’est que l
84
ruits.) À cette même crainte se rattache celle de
voir
s’évanouir, avec l’Europe, la meilleure chance d’un vrai dialogue ill
85
es propagandistes de Moscou. C’est ainsi que nous
voyons
la Chine s’occidentaliser dans le pire sens du terme, au lendemain d’
86
rdeur l’anime, le même élan de foi, mais il croit
voir
soudain le but tout proche : il le touche de ses mains, il l’embrasse
87
tort la « dé-christianisation de l’Occident ». On
voit
maintenant qu’il n’en est rien. L’Occident comme ensemble historique
88
Orient leur dénie par principe. Enfin, nous avons
vu
que la foi met un terme à la magie, aux mythes, aux religions naturel
89
si longtemps que les aspects contradictoires sont
vus
séparément par des esprits divers, il n’y a, dans l’ensemble d’une cu
90
vres de Dieu sont dignes d’être contemplées. » Ne
voir
là qu’une phrase « édifiante » interdirait de comprendre le motif pri
91
la réalité du corps et de la matière. On vient de
voir
, au surplus, comment la science est liée à l’attitude et à la dialect
92
us la forme d’un manichéisme inversé, comme on le
voit
par l’exemple de Marx. Pourtant, chez les savants qui acceptèrent son
93
s que nous croyons « observer » ou calculer… Nous
verrons
tout à l’heure que cela n’affecte en rien la dialectique transcendanc
94
ent « en faveur » du Credo de Nicée… Mais il faut
voir
tout de suite que cela ruine à jamais les « certitudes » de la pensée
95
trés par la Science », au lieu que le médiéval se
voyait
obligé de « croire aveuglément » ce que lui imposaient des autorités
96
ir au même point. Essayez de penser cela, et vous
verrez
bientôt que la question d’un au-delà ne se pose plus. Dans l’univers
97
aines fixent à 2 milliards d’années au plus… 21.
Voir
là-dessus la critique décisive de Karl Barth dans sa Dogmatik, tome I
98
ung von der Materie », in Merkur, n° 60, 1953. On
voit
qu’à l’intérieur de son domaine, Schrödinger adopte une attitude docé
99
es peuples et des individus ? Si peu que rien. On
voit
très bien que l’introduction de la charrue chez les Mayas eût modifié
100
révolutionné tout leur régime social. Mais on ne
voit
pas que nos conquêtes techniques aient bouleversé aussi radicalement
101
temps plus que la réalité. L’homme primitif — qui
vit
encore en chacun de nous — a-t-il vraiment rêvé de dominer la Nature
102
sécheresses. Elle le tue, mais c’est d’elle qu’il
vit
. Tout cela est accepté comme allant de soi, comme « naturel » précisé
103
artir au hasard sur les routes qu’est née l’auto.
Voir
l’autobiographie de Henry Ford. On sait que ce rêveur incurable, bric
104
is et son miroir. Il ne sait pas encore qu’il n’y
voit
que ses songes, et que les âmes des choses sont les reflets de son âm
105
projette les angoisses de son cœur, il finira par
voir
en elle le Mal lui-même. Suivons ce procès. Lorsque l’ensemble des ri
106
, une meilleure protection contre l’imprévisible,
voir
du pays, cultiver librement tel petit délire personnel… (Et non pas «
107
la réaction pessimiste : « Quelle humiliation de
voir
, en face de la machine, l’homme tombé si bas ! Le cœur se serre quand
108
rais tristement ; il m’était impossible de ne pas
voir
en même temps ces pitoyables visages d’hommes, ces jeunes filles fané
109
. Cet homme, dit-on, est l’esclave de sa voiture.
Voyez
les soins dont il l’entoure ! Il voyage à cause d’elle, il se ruine p
110
âme de l’uniformité et de la série. Il faut bien
voir
que cela concerne en fait les ouvriers « taylorisés » (moins nombreux
111
la technique. La jeunesse campeuse d’aujourd’hui
vit
aussi nue que les Polynésiens de Gauguin. C’est le Moyen Âge qui étai
112
mais l’homme qui parle ainsi. Ernst Jünger a bien
vu
que la technique tend alors vers une morale nihiliste, sa maxime étan
113
s yeux, depuis près d’un demi-siècle. On vient de
voir
comment la technique y contribue, non certes par elle-même, mais bien
114
par la technique elle-même est-elle une utopie ?
Voyons
d’abord dans quelle mesure elle est déjà réalisée. Le niveau de vie m
115
e il court depuis un siècle et demi ? On vient de
voir
qu’en réalité la distance entre les moyens de la technique et l’un de
116
nsports, habitation, hygiène, et distractions. Je
vois
bien l’aspect théorique de ces calculs ; qu’ils supposent une distrib
117
e la technique ? Il s’agit cette fois-ci de mieux
voir
les problèmes au lieu de les refouler parce qu’ils donnent le vertige
118
x de la vie. (Elle l’a toujours été, mais cela se
verra
). Jusqu’ici, c’était le travail qui occupait l’essentiel de nos jours
119
e. L’expérience des vacances payées nous l’a fait
voir
à une échelle réduite, mais dans un temps trop court pour qu’on disti
120
ion à la vérité, et peu importent les moyens.) On
voit
donc mal, à première vue, comment une ère technique conduirait aux re
121
ession que Claudel appliquait au cas de Rimbaud —
vit
simplement sur les reflets épars du dogme et de la liturgie dans la c
122
Et je ne dis pas qu’elles s’en priveront. Mais je
vois
aussi que la culture répand déjà, dans un public naguère totalement i
123
altonisme provoqué par cette illusion, pour mieux
voir
ce qui se passe, voyons ce qui ne se passe pas. 1. Les circonstance
124
cette illusion, pour mieux voir ce qui se passe,
voyons
ce qui ne se passe pas. 1. Les circonstances de la mort de Staline
125
lable, et parce qu’on n’ose y croire, on n’a rien
vu
. Voilà bien son calcul méprisant. Tout se passe comme si rien d’insol
126
nts — qui furent en vigueur sous son règne, ne se
voient
dénoncés que des lèvres, et à seule fin d’exonérer le groupe qui ente
127
nt dépassé — par ceux-là mêmes en qui Sartre veut
voir
les meneurs du mouvement de l’Histoire qui les mène. (« … ils la font
128
es siens viennent d’en condamner en URSS même, on
voit
mal ce qu’il peut en rester qui ait pu se livrer à l’autosuppression,
129
utre que le bolchévisme, lequel dure, comme on le
voit
, sous l’administration des hommes que Staline a formés ; et qu’enfin
130
persévérance ou vigilance dans sa critique, il se
verra
bientôt stigmatisé sous le nom d’anticommuniste systématique. C’est m
131
et porteur du mouvement de l’Histoire ! D’où l’on
voit
qu’un anticommuniste qui se veut « non systématique » n’est finalemen
132
line terroriste. Mais il était plus surprenant de
voir
les simples AAC et PPC (les anti-anticommunistes et les pro-parti com
133
nnent raison aux anticommunistes. Sur le point 9,
voir
les révélations précises, ou confessions, de Pierre Hervé. Non seulem
134
K. détruise la base de mes convictions ? J’ai cru
voir
, au contraire, qu’il la consolidait, en lui apportant une éclatante i
135
u niaient leur existence, ou les deux, cela s’est
vu
. Leurs mandarins disaient : « Taisons-nous sur les camps : nous ferio
136
comme « complément » de l’internationalisme ; de
voir
dans Jaspers un nazi, dans Staline un penseur, et dans Stil quelque c
137
de leur retourner tant d’insultes outrées dont on
voit
la fonction sans doute nécessaire dans leur cas, cherchons à comprend
138
s courants d’assouplissement de l’échine, on en a
vu
bien d’autres. Plus ennuyeux, déjà, ce procédé de K. invoquant la ter
139
s non pas dans l’histoire des Églises. Elles font
voir
à quel point le PC se distingue de tout autre parti totalitaire, limi
140
insurmontables, non seulement en logique (on l’a
vu
), mais peut-être aussi en pratique. La crise est telle, au moment où
141
mble d’un Occident auquel l’URSS, par là même, se
verrait
intégrée. Encore faut-il vouloir une paix vraiment vivante, j’entends
142
personne. 46. « Plus on est de fous, moins ça se
voit
», pourrait au mieux me répondre K. 47. « Avec la démocratie intérie
143
cidentale exige qu’on riposte à Hitler quand elle
voit
se dresser Nasser. Au vrai, ces hommes n’ont en commun que les réacti
144
slam relève la tête, aussitôt le canal de Suez se
voit
de nouveau menacé d’ensablement. Telles sont les données millénaires
145
, et vous demandez une bonne définition ! Je vous
vois
venir. A. J’y viens ! Serait-elle de gauche ou de droite ? Dominée pa
146
on d’éducation. S. Il y faudra vingt ans. B. Vous
voyez
donc qu’il n’y a plus une minute à perdre. Sur l’esclavage et la s
147
basilique de Venise. Il a soixante-quinze ans. Il
vit
en Amérique. Il a demandé et obtenu un cachet « digne », pour une foi
148
en mesure de découvrir Colomb58. Lisez-le : Vous
verrez
que nos amers masochistes, calomniant à longueur de journée l’Occiden
149
utres astres. Nous avons simplement envie d’aller
voir
je ne sais quoi, — d’aller voir. Au-delà de nos vieilles rages politi
150
ent envie d’aller voir je ne sais quoi, — d’aller
voir
. Au-delà de nos vieilles rages politiques. Sur la pluralité des sa
151
ger la durée de la vie, tuer ses ennemis sans les
voir
, disposer d’esclaves mécaniques, lire les pensées… Demain nous irons
152
ormée d’atomes, finalement pour notre cosmos ? On
voit
le danger : le jour où notre monde touchera son reflet, l’antimonde,
153
d’âme. Et chacun dans sa langue nous enseigne que
voir
son Double, c’est mourir. Je n’en dirai pas plus aujourd’hui, laisse
154
cle et de sa morne dialectique des classes : il a
vu
son Double effrayant dans les rues de Poznań et de Budapest. 58. S
155
hristophe Colomb, Paris, Calmann-Lévy, 1952. 59.
Voir
l’article de Charles-Noël Martin dans le Figaro Littéraire du 22 sept
156
seraient-ils ? — la révolte n’est pas écrasée. Ne
voit
-on ces choses-là qu’en rêve ? Ces triomphes du juste et du vrai ? Pou
157
. Refuser désormais tout dialogue avec eux, je ne
vois
aucun autre moyen de leur faire prendre conscience de ce qui vient de
158
otif sans précédent. Quand la vague retombera, on
verra
l’Europe nue se lever lentement, mesurer le péril à la grandeur de no
159
ue l’énergie magyare passe dans notre sang ! J’ai
vu
se lever, depuis quelques semaines, une génération qui a compris. C’e
160
ouvenir de Voltaire anime toute la région ; il ne
vit
pas seulement dans les mémoires : ces maisons, ces fabriques, ces all
161
ui assourdit tout d’un coup leur grondement. Vous
voyez
que ce pays est le centre du monde. C’est ce que l’on pense toujours
162
commenceront-ils à redevenir des fascistes et se
verront
-ils exclus du mouvement de l’Histoire ?) Voici enfin sur le Socialism
163
erait encore contre les Russes. Enfin, l’on a cru
voir
dans le geste de Nagy, proclamant (sans succès d’ailleurs) la neutral
164
s donc ces mystères de la mauvaise conscience, et
voyons
le cas illustre d’une « conscience », le Premier ministre Nehru. Lors
165
les criminels et les cris de leurs victimes. On a
vu
ce jour-là que cette neutralité se réduit à la mauvaise foi. Mais s’a
166
efuse à toute alliance militaire, craignant de se
voir
entraîné dans le jeu d’ambitions étrangères, au détriment de son indé
167
épendant pourrait être absolument neutre. Je n’en
vois
guère que deux qui soient dans ce cas. Quasiment autarciques, plus pu
168
lisme », comme étant insensée ou de mauvaise foi,
voyons
si les motifs d’une vraie neutralité (donc limitée et contingente, co
169
aucun doute. Quant aux Russes, enchantés de nous
voir
jouer leur jeu, ils ne seront pas si bêtes que de nous décourager : t
170
indiscutables) par la tragédie de Budapest : ils
verraient
dans une vraie neutralité l’occasion de se refaire une vertu sans cha
171
es combinaisons et ouvertures. (À suivre.) 63.
Voir
son interview dans L’Express du 22 février 1957. ag. Rougemont Deni
172
ision de ces quelques coups élémentaires, et l’on
voit
que mes premiers résultats n’en sont pas moins d’une assez grande com
173
si les difficultés qu’elle a mises en lumière se
voyaient
au moins reconnues tant par les partisans que par les adversaires à p
174
al que toute guerre, « gagnée » ou « perdue ». On
voit
donc mal les contre-indications de l’idée de neutralité. Mais on n’a
175
othèse se révéler fausse. Ce qu’en revanche on ne
voit
pas du tout, c’est l’intérêt de jouer avec l’idée d’une neutralité de
176
cette union en ralliant les pays de l’Est. 64.
Voir
ma chronique de mars et d’avril. ah. Rougemont Denis de, « Sur la
177
: l’intervention russe à Budapest. « Personne n’a
vu
que l’intervention était l’expression d’une politique », écrit Sartre
178
», écrit Sartre. Admettons que personne ne l’ait
vu
à part lui. L’histoire récente de notre philosophe se résumerait alor
179
ssion de cette politique, et je suis le seul à le
voir
, mais Budapest est une faute grave, donc cette politique était fausse
180
u tort à la cause du Socialisme. Le Socialisme se
voit
donc substitué à toute autre fin politique, sociale, morale ou religi
181
r cette tendance commune à juger des idées sur le
vu
d’un passeport ? Mon point de vue n’est pas national, comme le suggèr
182
de la défense des exploités. En fait, chacun peut
voir
que le Parti communiste est celui des privilégiés dans tous les pays
183
giquement la phrase ne se défend pas, comme on le
voit
en la transposant de cette manière : « Le caractère scientifique du c
184
pathétiquement leurs vrais problèmes. Mais je ne
vois
pas un seul mouvement né de la masse qui ait réussi au xxe siècle. T
185
es. On me dira que tout le monde le sait, mais je
vois
que personne n’y croit chez les soi-disant libéraux, puisqu’ils jette
186
mêlant ? Le pâtre yodleur d’Appenzell n’a jamais
vu
l’industriel racé de Winterthur, ni le banquier anglomane de Genève,
187
à chacun et par chacun à tous. Nous l’avons bien
vu
depuis deux ans à propos du drame algérien. Mais l’affaire a mûri, da
188
te annoncé : c’est la France comme un tout qui va
voir
son procès intenté par les Nations unies. Bandung, Moscou et Washingt
189
ale tout entière ? Et les autres pays de l’Europe
verront
-ils que la France n’est ici que leur avant-garde exposée ? L’échéance
190
se à confronter des expériences vécues et à faire
voir
par quels chemins variés, imprévus et parfois scabreux, des hommes de
191
ébaubi et des jugements réprobateurs devraient se
voir
retirer leur permis de voyager. Ils salissent tout. Mais notez que le
192
mauvais et que la Place n’est pas bien régulière.
Voyez
-vous, c’est l’immense Problème des Loisirs qui défile devant nous sur
193
e, notez-le bien. Presque toutes les mondaines se
verront
recalées. A. — La prétention révèle un manque d’éducation, c’est ente
194
et de ses conditions au xxe siècle qui m’a fait
voir
le mieux que la Démocratie n’est pas le dernier mot de la sagesse pol
195
conduisent logiquement aux dictatures. A. — Je ne
vois
pas à quoi vous tendez et quelle sorte de régime vous paraît bon. R.
196
privilèges héréditaires que l’on confond à tort —
voir
l’étymologie — avec ce régime du bon sens que serait l’Aristocratie66
197
que ? R. — Cette raison ne serait pas suffisante.
Voyons
plutôt le mérite du procédé. Il me paraît fort expédient quand il s’a
198
vous demander. J’ai lu votre avant-garde, et j’ai
vu
les pièces « noires » desquelles l’élite française fait ses délices.
199
telle, la seule sans doute que vous lisiez. Je ne
vois
rien là de particulier à la France, ni même à Paris. Vos romanciers a
200
nt pas mieux, ni la nouvelle génération anglaise,
voir
« Look back in anger », de M. John Osborne. Vous me parliez du théâtr
201
t, Bourgès, Duchet ou Mitterrand, qui ne vont pas
voir
ces pièces ou, s’ils allaient, les trouveraient révoltantes ou en tou
202
ns en moyenne — voilà votre avant-garde. Et je ne
vois
pas grand-chose à signaler au-dessous, Françoise Sagan n’étant jusqu’
203
rs autre chose, et chacun pense ainsi de soi-même
vu
par d’autres. Vous me disiez que « mon » avant-garde n’est guère fran
204
se, mais je vous conseille de laisser cela qui se
voit
et se discute à Paris, et que l’on y « présente » aux visiteurs. La v
205
ite liste qui compte huit à dix noms. A. — Faites
voir
: « Simone Weil, Teilhard de Chardin, Saint-John Perse, Jean Paulhan,
206
comprends pas. Je connais ces auteurs. Je ne leur
vois
rien de commun. Deux sont morts et pas un n’est un « jeune »… R. — Ma
207
es écrivains français qui vaut que l’on s’étonne.
Voyez
Paulhan, rien n’est plus jeune que sa manière de provoquer les lieux
208
deux à leur vrai sens, par un paradoxe au carré.
Voyez
Breton qui ne se lassera jamais de découvrir mages et mystiques de to
209
ages et mystiques de tous les temps mis au futur.
Voyez
Mauriac entrer dans la fosse aux lions de la polémique politique, tou
210
s indignations, qui sont le contraire du cynisme.
Voyez
Morand, voyez Giono, qui s’étaient illustrés en créant leur manière,
211
, qui sont le contraire du cynisme. Voyez Morand,
voyez
Giono, qui s’étaient illustrés en créant leur manière, la quitter sub
212
pour rénover la maîtrise des conteurs classiques.
Voyez
Malraux passer du tragique militant à la métaphysique de l’art. Et Sa
213
uvelle aventure au-delà des bonheurs assurés. J’y
vois
un signe de civilisation bien imprégnée, autant que de vitalité. Chez
214
redoutables préjugés. J’ai pris le temps d’aller
voir
, de temps à autre, les progrès du dépeçage de ce thème pour lequel on
215
année qui commettrait une erreur si grossière se
verrait
recalé sans merci. Mais la passion de ne pas sauver l’Europe est aveu
216
ue les parlements les votent bien vite, sans trop
voir
ce qui est engagé. — Oui, mais la France a rejeté la CED, et depuis l
217
sûr encore, mais suffit-il vraiment d’avoir bien
vu
l’urgence pour aller vite, et pour en trouver les moyens intellectuel
218
hissement : l’un des plus grands du siècle qui se
voit
le mieux servi de toute l’histoire à cet égard. On a beau dire que le
219
ière l’élimination terrestre du régime, auquel on
verra
se convertir aussitôt les derniers bourgeois indécis. Sur l’absenc
220
été alertée en temps utile. Et l’Europe eût mieux
vu
que ses divisions stupides la mettent seules hors de coup, bien qu’el
221
référant frapper l’esprit des foules, « car on ne
vit
pas de pain seulement »… Chacun récolte donc ce qu’il a semé, et qui
222
rs attitrés de l’actualité politique. Mais je les
vois
trop souvent légers ou sans scrupules, dès qu’il s’agit de quelque pr
223
it certain de savoir ce qu’il en est. Mais je les
vois
presque tous juger selon leurs « croyances », comme si les faits ne c
224
parler de chiffres quand il s’agit de morale ? On
voit
bien votre jeu, monsieur. Vous essayez de détourner l’attention de la
225
sont pas éloquentes. Et ceux qui les cultivent se
voient
bientôt conduits dans un ordre d’action où ce n’est plus la dent dure
226
où l’individu s’écarte de son groupe natal, ou le
voit
attaqué et spolié. Comme la conscience, il naît d’une perte, subie ou
227
cience est d’Europe — Nietzsche l’avait fort bien
vu
— comme tout ce qui la supplie de ne pas lancer trop vite vers d’impr
228
me un système sans avenir. Car ainsi que l’a bien
vu
Toynbee, les utopies sont en réalité « des programmes d’action déguis
229
H. G. Wells. La plupart sont Anglais, il faudrait
voir
pourquoi. Les Français inaugurent un genre nouveau avec Cyrano de Ber
230
de son côté, la fabrication des surhommes. On ne
voit
guère de motifs d’en douter. Appréhension Dans l’univers du xxi
231
modifiés, ou devenus cent fois plus intelligents,
verront
-ils autre chose dans nos œuvres que des erreurs maniaques, des fixati
232
tre culture, même pas le passé de la sienne, nous
voyons
toute la Terre imiter ses techniques, ses formes de gouvernement, ses
233
, et ses manies les plus grotesques. En revanche,
voit
-on les masses occidentales adopter le tao, l’hindouisme, l’islam ou l
234
ment pour des raisons « sacrées », comme on va le
voir
. Fausses analogies Si l’on pense automatiquement que l’Europe d
235
nsi Paris, centre de tout, en France : la mode en
vit
, mais les provinces en meurent70. Nous ne mangerons pas de ce sacré‑l
236
on de l’espace et par le rite de construction, se
voit
transformée en un centre. De sorte que toutes les maisons — comme tou
237
phère principal. Mais au sud‑est de Nantes, on ne
voit
rien, et autour de Berlin, des Russes. On cherche donc, plus près du
238
x ! C’est normal, ce n’est pas enchanteur. 70.
Voir
Paris et le désert français, livre fameux de Jean-François Gravier.
239
elle passe, ce sera que l’électeur n’y aura rien
vu
, dans l’ignorance où il est des premiers rudiments de l’attitude et d
240
sons Littré, qui sur ce mot n’a rien d’actuel, et
voyons
ce que l’époque entend ou malentend par le terme d’intégration, lié d
241
st tantôt nationaliste, tantôt fédéraliste. Qu’on
vit
tantôt dans le xixe siècle, tantôt dans le xxe . Que 2 et 2 font 4 o
242
une manière extrême et quasi délirante, lorsqu’on
voyait
deux ou trois partis naître par scissiparité d’un parti plus ancien,
243
dans ce cas elle l’eût aussitôt renversé. Elle ne
voyait
en lui que le dernier refuge contre toute décision proprement politiq
244
une fédération, un parti de doctrine générale se
verrait
condamné à rester faible, manquant de racines dans chaque région, tan
245
ue » aux partis d’une nation centralisée, qui n’y
voient
guère qu’un pis-aller en temps de crise, tandis qu’on n’aura pas à l’
246
pas à l’imposer aux partis d’une fédération, qui
voient
en elle la condition de leur succès. L’exécutif exécuté À Stras
247
très loin, le grondement du peuple qui dit Non. »
Voyons
les faits. Sans grondement, le peuple a dit Oui. C’est donc qu’il n’é
248
fie plus rien puisqu’on l’applique à tout ? On se
verrait
contraint de définir les oppositions véritables et de remplacer la di
249
démocratie » les polémiques contemporaines, vous
verrez
comme tout est plus net ! Sur une phrase insensée. — Jean-Paul Sar
250
pas homogènes quant aux motifs. Mais a-t-on bien
vu
que les non ne pouvaient l’être davantage ? Isorni, Mendès et Duclos
251
coutumier, voire politique) à tel point qu’on le
voit
se confondre à la limite avec la Société elle-même, encore qu’il soit
252
t d’autre propos que d’illustrer un thème dont on
verra
bientôt que je ne suis pas le dernier à subir les prestiges et le cha
253
i mieux que personne, dans le même temps qu’il se
voit
rejeté par le milieu social, ses lois et ses coutumes. Abandonné par
254
t-ce que l’auteur a voulu dire ? Tout ce que nous
voyons
là, sans doute, et plus encore. S’il avait pu le dire autrement, il l
255
vain ne suffit pas, bien que sincère. Car il faut
voir
que cette ambiguïté, qu’il nous propose malgré lui, n’est pas du tout
256
cte l’objet ou fournit le prétexte. Comme le fera
voir
l’application aux trois romans de l’analyse mythologique proposée par
257
ours seraient-ils contraires à la nature ? On les
voit
largement pratiqués dans le monde animal et dans la grande majorité d
258
passent dans le grand livre de Musil, comme on le
verra
tout à l’heure. Mais l’absence, ici très frappante, non seulement de
259
ur passionné pour une enfant, mais surtout veut y
voir
une préfiguration de l’amour interdit qui unira ses héros : Ulrich et
260
ccorde pas du tout ! s’écria Ulrich en riant. On
voit
que l’amour-passion est seul en jeu, et que le seul exemple qu’en tro
261
es sont toutes liées au fait qu’un être s’imagine
voir
son moi le plus secret l’épier derrière le rideau des yeux d’un autre
262
: elle m’en paraît d’autant plus surprenante. Je
vois
bien qu’on peut l’attribuer à des motifs accidentels et différents, s
263
cialiste », d’où l’amour-passion est exclu. Or je
vois
triompher dans ce même public deux romans de l’amour-passion. Dira-t-
264
ui est sûr, c’est que l’amour-passion demeure mal
vu
, mais n’en fascine que mieux l’homme et la femme du xxe siècle améri
265
plus d’un lecteur sera sincèrement choqué de m’en
voir
parler comme d’un roman d’amour. À vrai dire, ma thèse va plus loin :
266
e j’interprète comme une affaire d’amour-passion.
Voyons
les faits. Pasternak écrit un énorme roman (dont une partie seulement
267
s’il préférait tout, y compris le reniement, à se
voir
séparé de l’objet de son amour, dût-il vivre auprès de lui dans un si
268
e ». Le docteur réussit à rejoindre Moscou, où il
vit
misérable et caché. Il épouse sans amour une jeune fille qui s’occupa
269
s derniers rayons. C’est cette image qui lui fait
voir
« dans la nature, dans le couchant, dans tout le monde visible le vis
270
kierkegaardien du terme. Elle exile celui qui la
vit
. Elle le destine à contester comme il respire tout ce qui règle offic
271
r le sacré féodal, devient traître et félon et se
voit
exilé de la communauté des preux, non point parce qu’il approuve quel
272
igine et d’essence, l’amour-passion, nous l’avons
vu
, n’est guère moins dépendant de cette société qu’il récuse : c’est el
273
s scrupules par les élites des deux partis. Je ne
vois
guère d’autres interdits vraiment redoutables, aux yeux de l’homme du
274
sentiment qui entraîne le choix d’un tel objet. »
Voir
ma remarque sur le cercle vicieux de Lolita. ax. Rougemont Denis de
275
d’un officier retour d’Algérie, où il avait aussi
vu
des croix gammées) qui fut Goering : elle ne connaissait pas ce nom-l
276
nt curieusement, s’agissant au contraire de faire
voir
, d’exhiber — les exécutions qui ont suivi la prise du pouvoir par Fid
277
ien au contraire, l’homme qui doit être surpassé,
vit
dans la démesure, et lorsqu’il « veut prendre mesure de lui-même, il
278
tique. Telle fut ma première impression. Je la
vois
aujourd’hui confirmée par un commerce rarement interrompu avec une œu
279
a coutume sépare, non seulement elle oblige à les
voir
d’un œil neuf, mais encore elle excite à découvrir l’angle particulie
280
écouvrir l’angle particulier sous lequel a pu les
voir
, proches ou confondues, son auteur. (Cet angle de vision étant son vr
281
pensée, c’est lorsqu’on dit une chose qui en fait
voir
un grand nombre d’autres, et qu’on nous fait découvrir tout d’un coup
282
cial. S’agirait-il d’une théologie ? Kassner veut
voir
. D’une gnose, alors ? On pourrait le penser. De poésie ? Très certain
283
i ne pouvait ni ne devait l’être autrement, je le
voyais
bien, je jouais encore avec l’idée que cette relation devait exclure
284
randeur. Relisons les essais qui suivent : nous y
voyons
que pour Kassner, Rilke appartient décidément au monde du Père, « mon
285
parviendraient à ceci : atteindre le but sans le
voir
, placer la flèche au centre de la cible, les yeux fermés… Je pressent
286
à plus d’un demi-siècle. Atteindre le but sans le
voir
(blind), celui qui peut cela ne doit-il pas avoir le but en lui-même
287
sur le tireur aveugle qui l’atteint, qui, sans le
voir
, l’atteint. Dans les deux cas, il s’agit du concept, de l’idée et de
288
absorption totale du contenu dans la forme, où il
voit
un équivalent de l’unité du Tout et du Rien, maintenus ensemble et as
289
du personnel ? Ou plutôt, saurez-vous nous faire
voir
l’unité finale des deux voies ? Nul autre mieux que vous, vous seul s
290
comme un grand bonheur pour lui qu’il eût pu les
voir
. 78. Les Éléments de la grandeur humaine, NRF, 1931 ; Le Livre d
291
ste-léniniste, et n’a fait en pratique, selon K ?
Voyons
ce que disent là-dessus Américains et Russes. Deux articles. — Dan
292
er entre les buts des systèmes en présence. On ne
voit
plus en quoi la victoire idéologique du communisme différerait des ré
293
a pas là de quoi se battre… À ceux qui croyaient
voir
quelque contradiction entre la politique de coexistence (ou de « comp
294
iant et résolu que nous sommes en réalité. Je ne
vois
guère moins de sophisme dans cet argument que dans ceux de K. ; guère
295
sinon de devenir le but des pauvres ? Lippmann ne
voit
rien au-delà, n’a rien à proposer (qu’une reprise de confiance dont i
296
fait né de l’abondance des biens produits. On ne
voit
là ni grande idée ni possibilité de « lutte idéologique ». Le dict
297
er, les vieux problèmes sont dépassés. Mais je ne
vois
encore qu’une vaste confusion. Admettons que je voie mal, et que les
298
autres choses, pour eux, n’existaient pas, ils ne
voyaient
en nous que leur image inversée, inexplicablement perverse et révolta
299
ant notre titre : Congrès, Liberté, Culture. Vous
verrez
à quel point ces trois termes s’appellent et s’impliquent mutuellemen
300
, bien qu’il soit le mot capital. Car la liberté,
voyez
-vous, ce n’est pas quelque chose dont nous devons parler, mais quelqu
301
berté d’esprit, — et nous l’avons fait. Mais nous
voyons
bien, aujourd’hui, que les menaces contre les libertés ne viennent pa
302
ts définissant la conception de la culture que je
vois
pratiquée par ce Congrès. Le pire danger, c’est donc l’absence de sen
303
pénétrante du regard, situant en vérité celui qui
voit
, il arrive qu’on pressente l’invite d’une étape significative, — et «
304
sans histoire, « car le temps lui manque ». « La
voir
et l’aimer sont une seule chose… et aussitôt tout est fini, puis cela
305
iser. En l’écartant de soi, en le refusant, il le
voit
et le définit mieux que personne ; du même coup il se définit, contre
306
d dans sa vie et son œuvre indissociables ; et je
vois
qu’elle est disposée de telle manière que « l’esthétique » et le « re
307
ondant le mariage symbolisait aussi, nous l’avons
vu
, le fondement même de toute éthique existentielle. Mais voici que cet
308
arrivera jamais avec une morale sans passion. Je
vois
enfin que la personne de Kierkegaard est ce système qui se définit pa
309
109 Comme pour le Mari des Étapes, qui voulait
voir
dans la synthèse d’une décision et d’une inclination le plus haut ris
310
raduire l’essence de la musique, en laquelle l’un
voit
l’expression de la spontanéité sensuelle, et l’autre l’expression de
311
entre la musique et le drame parfait. » Nietzsche
voit
dans le mythe en général « le but réel de la science », s’il est vrai
312
sima… — loin du Nord désormais détesté, Nietzsche
vit
à Gênes, et il écrit Aurore. « Presque chaque phrase de ce livre a ét
313
l, en une familière intimité avec la mer. »117 Il
vit
aussi à Sils-Maria, dans l’air sec et la limpidezza des hauteurs, et
314
d est le monde Et plus profond que le jour ne l’a
vu
. Profonde est sa douleur — Mais la joie plus profonde encore que la p
315
) 99. Ou bien… ou bien, ibid. 100. Kierkegaard
voit
très bien la parenté des mythes de Faust et de Don Juan. (Cf. notamme
316
e pour trouver goût à la violer. Tristan, lui, se
voit
libéré du jeu des règles, des péchés et des vertus, par la grâce d’un
317
qu’à l’approche de la mort lumineuse. Je ne leur
vois
qu’un trait commun : tous deux ont l’épée à la main.123 Ou simpleme
318
as concevable sans Tristan, et sans lui n’eût pas
vu
le jour. Mais ce lien de genèse réciproque ne saurait s’exprimer de l
319
tzsche, pendant le siècle des Lumières. Comme on
voit
, en fermant les yeux, une statue noire à la place de la blanche que l
320
i cueilli une pomme ; je l’ai trouvée bonne. J’en
vois
une autre : rien de plus raisonnable que de la cueillir aussi. » Il e
321
chouent devant la constatation que l’objet humain
vit
encore, dure encore, et demeure lui-même avec tout ce que cela peut c
322
emands à une doctrine évidemment démente : « J’ai
vu
certains de mes étudiants devenir nazis. J’ai vu qu’ils changeaient p
323
vu certains de mes étudiants devenir nazis. J’ai
vu
qu’ils changeaient physiquement. Ils prenaient ce type dur, ce regard
324
it pas trouver le chemin qui conduit à son idéal,
vit
de façon plus frivole, plus insolente, que l’être sans idéal », obser
325
Don Juan prêt à s’enfuir, un peu trop vite. Je ne
vois
pas Casanova « trahi » de la sorte. Il a mieux aimé ses conquêtes et
326
il encourt en exigeant ce traité de paix, dont il
voit
comme chacun que la seule annonce rend la guerre atomique soudain pos
327
ands de l’Est en fermant la dernière issue qu’ils
voient
encore vers un avenir plus libre. Priver un peuple entier de tout esp
328
Le mur de Berlin
vu
par Esprit (février 1963)bg On ne sait pas toujours qui sont ceux
329
ur. bg. Rougemont Denis de, « Le mur de Berlin
vu
par Esprit », Preuves, Paris, février 1963, p. 92-93.
330
anvier, risquait fort d’impliquer, on vient de le
voir
, l’abandon de l’union politique, qui est supranationale ou n’est rien
331
action », au surplus « antidémocratique ». 135.
Voir
son interview dans Le Nouveau Candide du 31 janvier. bh. Rougemont
332
ier mouvement de militants fédéralistes européens
voit
le jour : l’Europa-Union. Et c’est sur sa convocation qu’au lendemain
333
’incendie, entre le microbe et la maladie ! On ne
voit
guère quelles considérations philanthropiques pourraient être opposée
334
ans ses grandes lignes et dans son ensemble », se
voit
répondre par le Collège exécutif : 1°) « Dans un pays comme le nôtre,
335
Saint-Empire, de même la Confédération suisse se
voit
dotée d’un statut spécial, d’une sorte d’immédiateté fédérale, en dev
336
éennes146. La Suisse, qui n’inquiète personne, se
voit
ainsi réinstallée et confirmée dans son statut traditionnel : sa neut
337
parler à Berne, vous serez bien reçu ! Etc. Je ne
vois
rien de consistant ni de raisonnable dans aucun de ces arguments, qui
338
ce pays un musée. Il est modeste, sans excès. Je
vois
en revanche beaucoup de motifs d’angoisse pour l’avenir prochain de l
339
urope, comme elle fut jadis terre d’Empire, je ne
vois
pas de motifs de craindre qu’il y ait plus d’« étrangers envahissants
340
étude, d’éloignement, de retours étonnés, pour me
voir
contraint de l’admettre. Saura-t-elle un jour s’exprimer par le verbe
341
ot. Mais encore faut-il qu’elle le dise. 136.
Voir
l’Extrait du projet de paix perpétuelle, publié en 1761, et le Jugeme
342
bénéficient de ses recherches n’aurait l’idée de
voir
dans cette mise en commun une diminution quelconque de leur indépenda
343
que de l’univers ». Après tant d’années sans nous
voir
, Dieu sait pourquoi, j’ai retrouvé ce soir une ombre amie à l’orée de
344
iératique… C’est un rêve de compensation, si l’on
voit
dans quel cadre nous sommes en train de causer. Trente machines à écr
345
Breton ne les avait pas admis et célébrés !) J’ai
vu
plus d’une scène de ce genre aux réunions du groupe, d’ailleurs varia
346
uchamp, père du Pop Art vingt ans plus tard. On y
voyait
aussi quelques poètes, des ethnographes, et quelques jeunes femmes as
347
sa femme en ayant lu quelques chapitres, il avait
vu
que le livre était « dangereux ». Comme je feignais de ne pas compren
348
grave, peut-être même impardonnable. Et lorsqu’il
vit
que je ne me défendais pas, je suis certain que l’idée le traversa de
349
désirs des hommes : c’est ce qu’il s’agit de bien
voir
et surtout d’accepter. Le reste est beaucoup plus facile. À nous de c
350
nfin, ce soir : — Vous me disiez qu’on n’a jamais
vu
vivre un groupe humain dans l’anarchie telle que je la préconise. Pou
351
er lui-même. Vous allez sentir cela bientôt, vous
verrez
… — En somme, vers quarante ans, il faut devenir son propre père ? 6 a
352
De ma table de travail, par la porte ouverte, je
vois
une partie de sa chambre. Duchamp est allongé sur son lit, son petit
353
is trois ou quatre fois plus grand que ceux qu’on
voit
. — Je l’ai fait entièrement de ma main, sauf le papier. — Même ce fon
354
Avez-vous remarqué, dit Duchamp, que je puis vous
voir
regarder, vous voir voir, mais que je ne puis pas vous entendre enten
355
dit Duchamp, que je puis vous voir regarder, vous
voir
voir, mais que je ne puis pas vous entendre entendre, ni vous goûter
356
uchamp, que je puis vous voir regarder, vous voir
voir
, mais que je ne puis pas vous entendre entendre, ni vous goûter goûta
357
, même. Tout cela gentiment. Mine de rien. 147.
Voir
mes Lettres sur la bombe atomique , commencées ce jour-là, et publié
358
car c’est seulement dans le détail concret qu’on
voit
jouer ce qu’on appellera, pour faire court, les « ressorts de l’histo
359
s inaugural, en essuyant une larme de l’index, on
voit
Raoul Dautry et Paul Ramadier, anciens ministres ; Joseph Retinger, q
360
et le reste suivraient.) Dilemme classique on le
voit
, que celui qui s’énonce en termes de maxima contradictoires dont il s
361
assagir » ou à les berner plus tard), ou bien se
voyaient
contraints de renchérir sur les conditions réelles d’union et d’accep
362
verainetés nationales absolues. De son côté l’UEF
voyait
venir à elle le mouvement démo-chrétien des Nouvelles équipes interna
363
, puis Joseph Retinger, le 25 février, vinrent me
voir
à Genève et à Ferney pour me demander de m’engager à fond dans le mou
364
salle du palais de la Chambre des communes, je me
vis
en présence d’un groupe presque purement britannique, qui feignit le
365
n appeler personnes et collectivités ». Tout cela
verra
le jour à partir de 1950, en application des résolutions de La Haye16
366
, on vint me chercher : Duncan Sandys désirait me
voir
d’urgence dans la salle des Chevaliers, où la séance plénière de la s
367
plénière de la section économique prenait fin. Je
vis
Churchill debout devant le micro, les mains sur les revers de sa redi
368
Beaucoup de choses se faisaient en Europe, on l’a
vu
, mais sans liens organiques, sans politique d’ensemble. À qui la faut
369
ope, Mouvement européen et groupe de Bilderberg —
voir
la brochure, intitulée Hommage à un grand Européen, J. H. Retinger, C
370
ur la première fois dans son histoire, l’homme se
voit
aujourd’hui en situation de choisir librement son avenir. Jusqu’à nou
371
s d’influence plus idéologiques que commerciales (
voir
le Vietnam) et l’on travaille pour le profit, qui est en somme du sup
372
toujours eu pour fin réelle la puissance ; et je
vois
bien que toutes les civilisations que nous connaissons ont choisi la
373
, ou pure et simple captatio démagogique. Mais je
vois
aussi que seuls des Européens, rares mais exemplaires, ont osé procla
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s airs, et de ne pas perdre une occasion de faire
voir
à quel point elles sont absurdes. Elles sont encore efficaces, il est
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e fera pas l’Europe sans casser des œufs, nous le
voyons
depuis vingt-cinq ans. Mais il l’est moins parce qu’il demande qu’on