1 1951, Preuves, articles (1951–1968). Mesurons nos forces (avril 1951)
1 nos forces. Quand nous les aurons mesurées, nous verrons que l’avenir et le progrès sont de notre côté. Et alors, nous voudron
2 lutôt de l’en féliciter. Si cette jeunesse, qui a vu les camps comme résultat des idéologies, et qui a vu les pires tyrann
3 les camps comme résultat des idéologies, et qui a vu les pires tyrannies comme traduction des mystiques libertaires, n’ava
4 doit aujourd’hui se réjouir d’un tel scepticisme, voir en lui son meilleur allié contre les mystifications totalitaires, con
5 aventure, de créer par sa vie ce qu’on n’a jamais vu , et d’accomplir ainsi, en secret bien souvent, une vocation qui n’a p
6 i les sauver en décidant de les répandre. Si nous voyons les faits, et savons les faire voir, nous aurons du même coup repris
7 re. Si nous voyons les faits, et savons les faire voir , nous aurons du même coup repris l’initiative. C’est l’autre camp qui
8 ation commune à tous nos peuples, le monde entier verra que l’Europe c’est l’espoir, qu’elle a pris sur les autres toute l’av
2 1951, Preuves, articles (1951–1968). Neutralité et neutralisme (mai 1951)
9 e par exemple : — « Après tout, soyons objectif ! Voyons les deux côtés de la question. Ce loup ne pense pas à mal, il a grand
3 1951, Preuves, articles (1951–1968). Culture et famine (novembre 1951)
10 plaudissements et toute la presse pour vous. J’ai vu cela ce printemps à Bombay, et ne m’en suis pas trop étonné. Mais pou
11 — il n’y a pas l’ombre d’une raison. Mais chacun voit qu’il y a deux circonstances atténuantes : un proverbe et un préjugé,
4 1952, Preuves, articles (1951–1968). « L’Œuvre du xxe siècle » : une réponse, ou une question ? (mai 1952)
12 ses héritiers, mais par ceux qui la vivent. On ne voit pas de précédent à l’entreprise, dans l’ère moderne. Mais on songe au
13 utre paralogisme de ce siècle : jamais on n’avait vu pareille liberté de recherche et de formulation, jamais moins de scru
5 1952, Preuves, articles (1951–1968). Le sens de nos vies, ou l’Europe (juin 1952)
14 , sera « rééduqué » pour l’avenir collectif. Nous voyons au contraire l’homme d’Europe chercher l’originalité, et presque tout
15 ts — et les nécessités de la concurrence. Nous le voyons chercher sa voie selon ses goûts, ses croyances qui diffèrent (ou du
16 de la liberté démocratique. Je tenterai de faire voir , maintenant, comment l’idée du moi distinct, de la personne — à la fo
17 e culture, en Europe, le non-conformiste est bien vu , tandis que la banalité disqualifie. Tout l’effort de l’artiste europ
18 impunément dans les États totalitaires, où il se voit réduit à la plus stricte clandestinité. Et c’est pourquoi, enfin, les
19 de prendre distance par rapport à ce que l’on se voit être. Dans l’humour, c’est donc la personne qui juge son propre indiv
20 i nous ont découverts. C’est nous qui avons été y voir . Mais il y a plus. Nous avons en Europe des sinologues, des hindouist
21 l arrive, pour une entreprise culturelle. J’allai voir un industriel qui fabrique d’énormes turbines. Il m’écouta, distrait
22 esprit créateur reste notre apanage, l’esprit qui voit au-delà des faits et peut les transformer puisqu’il les a produits, l
6 1952, Preuves, articles (1951–1968). Le dialogue Europe-Amérique (août-septembre 1952)
23 e d’une part un prestige suspect, d’autre part se voit accusé de n’être rien qu’un « instrument de la guerre froide ». Devan
24 se présente ainsi aux yeux des Américains.) J’ai vu des comités, placés devant le choix de plusieurs thèmes d’activité, r
7 1953, Preuves, articles (1951–1968). Deux princes danois : Kierkegaard et Hamlet (février 1953)
25 ues, qui avaient loué ses premières œuvres, il se vit abandonné dans la plus complète solitude qu’ait jamais connue un gran
26 asser pour un dangereux exalté. Finalement, il se voit contraint, par des circonstances fortuites, de réaliser l’acte unique
27 nt, prompt à l’ironie et aux métaphores baroques. Voyons maintenant dans quels termes Kierkegaard lui-même s’est décrit. Lui a
28 l’Évangile. La tâche apparaît surhumaine. Et nous voyons les deux héros gémir sous le faix qui leur est imposé : « L’époque es
29 donnés, la mission définie dès le début du drame, voyons maintenant le progrès de l’action. Il faut relever d’abord le rôle qu
30 femme, l’amour et le mariage. Or tous les deux se voient contraints d’y renoncer, à cause de leur mission, de leur secret — pe
31 rs à un héros tout théorique qu’il imagine : « Je vois que l’idée de mon existence fait naufrage sur cette jeune fille, ergo
32 perte passe ma route vers un grand but. » Et nous voyons Hamlet, comme Kierkegaard, se noircir aux yeux de la jeune fille, pré
33 hez Kierkegaard, l’ambiguïté subsiste. Nous avons vu que sa mélancolie profonde le sépare des autres et, dès l’enfance, fa
34 que, d’entrée de jeu, tout comme Hamlet, il avait vu clairement l’acte historique qu’il était chargé d’accomplir. Mais les
35 en. Mais accepter l’invraisemblable, il faut bien voir que c’est renoncer non seulement aux recettes communes du succès, mai
36 , mais c’est le difficile qui est le chemin. » On voit ici que la notion de vocation, chez Kierkegaard, s’oppose diamétralem
8 1953, Preuves, articles (1951–1968). À propos de la crise de l’Unesco (mars 1953)
37 Unesco, les milieux proprement culturels. Nous ne voyons , pour notre part, aucune raison d’affecter la pudeur dans ce domaine.
38 n comme annexe d’une politique. Et nous venons de voir pourquoi c’est impossible : non point à cause d’une mauvaise volonté
9 1953, Preuves, articles (1951–1968). « Nous ne sommes pas des esclaves ! » (juillet 1953)
39 leur dignité d’hommes. C’était ignoble, mais nous voyons bien pire. Il était réservé au régime communiste de faire ce métier-l
40 ne contre le fascisme et les provocateurs. Qui ne voit aujourd’hui quels furent à Berlin-Est ces « provocateurs étrangers »
10 1953, Preuves, articles (1951–1968). Les raisons d’être du Congrès (septembre 1953)
41 t la Renaissance, au xviie siècle français, on a vu la peinture, la poésie, la musique et la danse prospérer sous toutes
42 oriser sa vraie mission libératrice ? Ensuite, je vois le problème des applications de la science. Lorsque Einstein écrivit
11 1954, Preuves, articles (1951–1968). La table ronde de l’Europe (janvier 1954)
43 salut prochain. C’est ainsi, j’imagine, que l’on voyait les choses dans les milieux du Conseil de l’Europe où germa, voici qu
44 té d’un savant humaniste, M. Löfstedt. Nous avons vu se dessiner l’extraordinaire aventure collective de l’Occident : la n
45 otre domination retournés contre nous. Nous avons vu clairement que nos pays n’avaient plus d’autre issue pratique, d’autr
46 ns pas de temps à perdre. » Pourtant, chacun peut voir que nous perdons du temps. Quelles sont donc les causes intérieures q
47 tude d’esprit nécessaire pour penser l’Europe.   Voir l’Europe dans le Monde. — Dès que l’on parle du destin commun de nos
48 s n’ont pas encore su dépasser dans leur cœur. On voit bien où le bât les blesse. D’autres parlent d’humilité, et battent la
49 t le délire nationaliste qui a fait tout cela. Et voyez  : c’est au nom du même nationalisme — appuyé par les communistes — qu
50 , ni d’orgueil, ni d’humilité : il s’agit de nous voir responsables d’une culture bien particulière, dont les principes nous
51 re et la principale raison d’unir l’Europe, je la vois moins dans nos querelles internes que dans le jeu des forces mondiale
52 me prétexte à refuser les évidences européennes ? Voyons le concret. La souveraineté nationale n’est exercée en fait que par l
53 le droit applicable à chaque domaine ». Or on ne voit plus aucun État européen qui ait conservé la faculté d’agir à sa guis
54 guère d’autre existence que psychologique. Où la voit -on à l’œuvre ? Non pas dans les faits mais dans les discours des dépu
55 doit rassurer ceux qui tremblent, disent-ils, de voir leur patrie « se perdre dans la masse informe d’une Europe unie ». Le
12 1954, Preuves, articles (1951–1968). Tragédie de l’Europe à Genève (juin 1954)
56 Dès les derniers jours, à Berlin, Molotov a bien vu que l’Europe s’unirait d’autant mieux qu’il s’attaquerait de front à
57 ccident, désormais, joue perdant. Le monde entier verra nos défaites militaires et l’insolence des envoyés de l’Asie rouge. E
58  » dans le Sud-Est de l’Asie, puisque celle-ci se verrait ouverte à l’expansion russe et chinoise. Mais assurer la paix définit
59 lvérulent, apparaît simplement démente, si l’on a vu la situation mondiale — et si l’on n’est pas communiste. Seule une pr
13 1954, Preuves, articles (1951–1968). Il n’y a pas de « musique moderne » (juillet 1954)
60 upe des Six, mais il ne fut qu’une amitié : je ne vois rien d’autre qui rapproche un Honegger et un Poulenc. Il y eut les do
61 oute œuvre tonale, jugée « réactionnaire ». Je ne vois pas deux compositeurs du xviie du xviiie ou du romantisme, dont les
62 urs auteurs, ce n’est pas cette génération qui le verra . Car le style d’une époque est très rarement sensible aux gens qui vi
63 ieux communs du temps, et c’est pourquoi nous les voyons chercher la naïveté comme une vertu de l’art. Combien de fois n’ai-je
14 1954, Preuves, articles (1951–1968). De Gasperi l’Européen (octobre 1954)
64 Gasperi voulait l’Europe unie parce qu’en elle il voyait le gage d’une paix féconde entre la foi, la liberté, et le civisme mi
65 les problèmes fondamentaux mis en question. Je le voyais écrire sans cesse, résumant certaines déclarations, formulant son pro
66 un Adenauer, par un Schuman, et par lui-même, se voyait subitement compromise. Bien plus qu’à sa retraite de la vie politique
67 ison cette calomnie forgée par des néo-fascistes ( voir Preuves , n° 39, p. 64). t. Rougemont Denis de, « De Gasperi l’Eur
15 1954, Preuves, articles (1951–1968). Politique de la peur proclamée (novembre 1954)
68 ique ? Naguère, on préférait crâner. C’était bien vu . L’aveu de la peur n’était permis qu’à l’esprit qui la maîtrisait : «
69 raverti. » Tout le contraire de Staline, comme on voit . En 1927, M. Bevan écrivait dans son journal intime : « Staline est-i
16 1955, Preuves, articles (1951–1968). De gauche à droite (mars 1955)
70 is fois sur trois, les gens du MRP, etc., avaient vu juste. Il ne reste à Esprit qu’à répéter la leçon connue : le réarmem
17 1955, Preuves, articles (1951–1968). Le Château aventureux : passion, révolution, nation (mai 1955)
71 n établissant le bilan de ses effets, par où l’on voit qu’elle met en déficit la liberté ; enfin parler de la nation non poi
72 ur au love interest des films de Hollywood, on ne verra qu’une longue décadence, une vulgarisation au double sens du mot ; po
73 assion « naquit » avec la poésie des troubadours, voit un premier retour de l’individualisme dans l’Occident christianisé. I
74 forme religieuse du phénomène et de son mythe. On voit l’homme et la femme entrer dans la passion comme ils entreraient en r
75 ui que sa foi délivre de la loi : ama et fac quod vis  ! La passion de Tristan ne pouvait se déclarer dans sa grandeur tragi
76 notre expérience salutaire ? Certes, mais il faut voir qu’un tel échec demeure spécifiquement occidental, encore qu’il soit
77 istes » à l’égard des pouvoirs établis. On ne les voit pas s’en prendre au régime impérial ni à l’institution de l’esclavage
78 foi, cette « ferme assurance des choses qu’on ne voit pas ». Le Parti au contraire est aux ordres d’un chef dont la présenc
79 nom de tous contre une moitié du peuple, le Parti vit dans l’obsession des « ennemis de la liberté », appelant ainsi ceux q
80 s depuis l’apparition du christianisme. L’État se voit donc contraint de renforcer la police, de centraliser tous les élémen
81 caractère, mais c’est son esprit national. » (On voit que nation et Patrie diffèrent pour lui comme esprit et nature.) Cet
82 lklore, ou même leur langue : c’est ainsi qu’on a vu dans notre siècle la Norvège, la Turquie, l’Irlande et Israël restaur
83 nalisme pouvait être mortelle à l’Occident, et je vois deux raisons considérables pour le craindre. La première, c’est que l
84 ruits.) À cette même crainte se rattache celle de voir s’évanouir, avec l’Europe, la meilleure chance d’un vrai dialogue ill
85 es propagandistes de Moscou. C’est ainsi que nous voyons la Chine s’occidentaliser dans le pire sens du terme, au lendemain d’
86 rdeur l’anime, le même élan de foi, mais il croit voir soudain le but tout proche : il le touche de ses mains, il l’embrasse
87 tort la « dé-christianisation de l’Occident ». On voit maintenant qu’il n’en est rien. L’Occident comme ensemble historique
18 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure occidentale de l’homme : L’exploration de la matière (août 1955)
88 Orient leur dénie par principe. Enfin, nous avons vu que la foi met un terme à la magie, aux mythes, aux religions naturel
89 si longtemps que les aspects contradictoires sont vus séparément par des esprits divers, il n’y a, dans l’ensemble d’une cu
90 vres de Dieu sont dignes d’être contemplées. » Ne voir là qu’une phrase « édifiante » interdirait de comprendre le motif pri
91 la réalité du corps et de la matière. On vient de voir , au surplus, comment la science est liée à l’attitude et à la dialect
92 us la forme d’un manichéisme inversé, comme on le voit par l’exemple de Marx. Pourtant, chez les savants qui acceptèrent son
93 s que nous croyons « observer » ou calculer… Nous verrons tout à l’heure que cela n’affecte en rien la dialectique transcendanc
94 ent « en faveur » du Credo de Nicée… Mais il faut voir tout de suite que cela ruine à jamais les « certitudes » de la pensée
95 trés par la Science », au lieu que le médiéval se voyait obligé de « croire aveuglément » ce que lui imposaient des autorités
96 ir au même point. Essayez de penser cela, et vous verrez bientôt que la question d’un au-delà ne se pose plus. Dans l’univers
97 aines fixent à 2 milliards d’années au plus… 21. Voir là-dessus la critique décisive de Karl Barth dans sa Dogmatik, tome I
98 ung von der Materie », in Merkur, n° 60, 1953. On voit qu’à l’intérieur de son domaine, Schrödinger adopte une attitude docé
19 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure technique (octobre 1955)
99 es peuples et des individus ? Si peu que rien. On voit très bien que l’introduction de la charrue chez les Mayas eût modifié
100 révolutionné tout leur régime social. Mais on ne voit pas que nos conquêtes techniques aient bouleversé aussi radicalement
101 temps plus que la réalité. L’homme primitif — qui vit encore en chacun de nous — a-t-il vraiment rêvé de dominer la Nature 
102 sécheresses. Elle le tue, mais c’est d’elle qu’il vit . Tout cela est accepté comme allant de soi, comme « naturel » précisé
103 artir au hasard sur les routes qu’est née l’auto. Voir l’autobiographie de Henry Ford. On sait que ce rêveur incurable, bric
104 is et son miroir. Il ne sait pas encore qu’il n’y voit que ses songes, et que les âmes des choses sont les reflets de son âm
105 projette les angoisses de son cœur, il finira par voir en elle le Mal lui-même. Suivons ce procès. Lorsque l’ensemble des ri
106 , une meilleure protection contre l’imprévisible, voir du pays, cultiver librement tel petit délire personnel… (Et non pas «
107 la réaction pessimiste : « Quelle humiliation de voir , en face de la machine, l’homme tombé si bas ! Le cœur se serre quand
108 rais tristement ; il m’était impossible de ne pas voir en même temps ces pitoyables visages d’hommes, ces jeunes filles fané
109 . Cet homme, dit-on, est l’esclave de sa voiture. Voyez les soins dont il l’entoure ! Il voyage à cause d’elle, il se ruine p
110 âme de l’uniformité et de la série. Il faut bien voir que cela concerne en fait les ouvriers « taylorisés » (moins nombreux
111 la technique. La jeunesse campeuse d’aujourd’hui vit aussi nue que les Polynésiens de Gauguin. C’est le Moyen Âge qui étai
112 mais l’homme qui parle ainsi. Ernst Jünger a bien vu que la technique tend alors vers une morale nihiliste, sa maxime étan
113 s yeux, depuis près d’un demi-siècle. On vient de voir comment la technique y contribue, non certes par elle-même, mais bien
114 par la technique elle-même est-elle une utopie ? Voyons d’abord dans quelle mesure elle est déjà réalisée. Le niveau de vie m
115 e il court depuis un siècle et demi ? On vient de voir qu’en réalité la distance entre les moyens de la technique et l’un de
116 nsports, habitation, hygiène, et distractions. Je vois bien l’aspect théorique de ces calculs ; qu’ils supposent une distrib
117 e la technique ? Il s’agit cette fois-ci de mieux voir les problèmes au lieu de les refouler parce qu’ils donnent le vertige
118 x de la vie. (Elle l’a toujours été, mais cela se verra ). Jusqu’ici, c’était le travail qui occupait l’essentiel de nos jours
119 e. L’expérience des vacances payées nous l’a fait voir à une échelle réduite, mais dans un temps trop court pour qu’on disti
120 ion à la vérité, et peu importent les moyens.) On voit donc mal, à première vue, comment une ère technique conduirait aux re
121 ession que Claudel appliquait au cas de Rimbaud — vit simplement sur les reflets épars du dogme et de la liturgie dans la c
122 Et je ne dis pas qu’elles s’en priveront. Mais je vois aussi que la culture répand déjà, dans un public naguère totalement i
20 1956, Preuves, articles (1951–1968). Les joyeux butors du Kremlin (août 1956)
123 altonisme provoqué par cette illusion, pour mieux voir ce qui se passe, voyons ce qui ne se passe pas.   1. Les circonstance
124 cette illusion, pour mieux voir ce qui se passe, voyons ce qui ne se passe pas.   1. Les circonstances de la mort de Staline
125 lable, et parce qu’on n’ose y croire, on n’a rien vu . Voilà bien son calcul méprisant. Tout se passe comme si rien d’insol
126 nts — qui furent en vigueur sous son règne, ne se voient dénoncés que des lèvres, et à seule fin d’exonérer le groupe qui ente
127 nt dépassé — par ceux-là mêmes en qui Sartre veut voir les meneurs du mouvement de l’Histoire qui les mène. (« … ils la font
128 es siens viennent d’en condamner en URSS même, on voit mal ce qu’il peut en rester qui ait pu se livrer à l’autosuppression,
129 utre que le bolchévisme, lequel dure, comme on le voit , sous l’administration des hommes que Staline a formés ; et qu’enfin
130 persévérance ou vigilance dans sa critique, il se verra bientôt stigmatisé sous le nom d’anticommuniste systématique. C’est m
131 et porteur du mouvement de l’Histoire ! D’où l’on voit qu’un anticommuniste qui se veut « non systématique » n’est finalemen
132 line terroriste. Mais il était plus surprenant de voir les simples AAC et PPC (les anti-anticommunistes et les pro-parti com
133 nnent raison aux anticommunistes. Sur le point 9, voir les révélations précises, ou confessions, de Pierre Hervé. Non seulem
134 K. détruise la base de mes convictions ? J’ai cru voir , au contraire, qu’il la consolidait, en lui apportant une éclatante i
135 u niaient leur existence, ou les deux, cela s’est vu . Leurs mandarins disaient : « Taisons-nous sur les camps : nous ferio
136 comme « complément » de l’internationalisme ; de voir dans Jaspers un nazi, dans Staline un penseur, et dans Stil quelque c
137 de leur retourner tant d’insultes outrées dont on voit la fonction sans doute nécessaire dans leur cas, cherchons à comprend
138 s courants d’assouplissement de l’échine, on en a vu bien d’autres. Plus ennuyeux, déjà, ce procédé de K. invoquant la ter
139 s non pas dans l’histoire des Églises. Elles font voir à quel point le PC se distingue de tout autre parti totalitaire, limi
140 insurmontables, non seulement en logique (on l’a vu ), mais peut-être aussi en pratique. La crise est telle, au moment où
141 mble d’un Occident auquel l’URSS, par là même, se verrait intégrée. Encore faut-il vouloir une paix vraiment vivante, j’entends
142 personne. 46. « Plus on est de fous, moins ça se voit  », pourrait au mieux me répondre K. 47. « Avec la démocratie intérie
21 1956, Preuves, articles (1951–1968). Sur Suez et ses environs historiques (octobre 1956)
143 cidentale exige qu’on riposte à Hitler quand elle voit se dresser Nasser. Au vrai, ces hommes n’ont en commun que les réacti
144 slam relève la tête, aussitôt le canal de Suez se voit de nouveau menacé d’ensablement. Telles sont les données millénaires
22 1956, Preuves, articles (1951–1968). Sur l’Europe à faire (novembre 1956)
145 , et vous demandez une bonne définition ! Je vous vois venir. A. J’y viens ! Serait-elle de gauche ou de droite ? Dominée pa
146 on d’éducation. S. Il y faudra vingt ans. B. Vous voyez donc qu’il n’y a plus une minute à perdre. Sur l’esclavage et la s
147 basilique de Venise. Il a soixante-quinze ans. Il vit en Amérique. Il a demandé et obtenu un cachet « digne », pour une foi
23 1956, Preuves, articles (1951–1968). Sur le rêve des sciences (décembre 1956)
148 en mesure de découvrir Colomb58. Lisez-le : Vous verrez que nos amers masochistes, calomniant à longueur de journée l’Occiden
149 utres astres. Nous avons simplement envie d’aller voir je ne sais quoi, — d’aller voir. Au-delà de nos vieilles rages politi
150 ent envie d’aller voir je ne sais quoi, — d’aller voir . Au-delà de nos vieilles rages politiques. Sur la pluralité des sa
151 ger la durée de la vie, tuer ses ennemis sans les voir , disposer d’esclaves mécaniques, lire les pensées… Demain nous irons
152 ormée d’atomes, finalement pour notre cosmos ? On voit  le danger : le jour où notre monde touchera son reflet, l’antimonde,
153 d’âme. Et chacun dans sa langue nous enseigne que voir son Double, c’est mourir. Je n’en dirai pas plus aujourd’hui, laisse
154 cle et de sa morne dialectique des classes : il a vu son Double effrayant dans les rues de Poznań et de Budapest. 58. S
155 hristophe Colomb, Paris, Calmann-Lévy, 1952. 59. Voir l’article de Charles-Noël Martin dans le Figaro Littéraire du 22 sept
24 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la honte et l’espoir de l’Europe (janvier 1957)
156 seraient-ils ? — la révolte n’est pas écrasée. Ne voit -on ces choses-là qu’en rêve ? Ces triomphes du juste et du vrai ? Pou
157 . Refuser désormais tout dialogue avec eux, je ne vois aucun autre moyen de leur faire prendre conscience de ce qui vient de
158 otif sans précédent. Quand la vague retombera, on verra l’Europe nue se lever lentement, mesurer le péril à la grandeur de no
159 ue l’énergie magyare passe dans notre sang ! J’ai vu se lever, depuis quelques semaines, une génération qui a compris. C’e
25 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur Voltaire (février 1957)
160 ouvenir de Voltaire anime toute la région ; il ne vit pas seulement dans les mémoires : ces maisons, ces fabriques, ces all
161 ui assourdit tout d’un coup leur grondement. Vous voyez que ce pays est le centre du monde. C’est ce que l’on pense toujours
162 commenceront-ils à redevenir des fascistes et se verront -ils exclus du mouvement de l’Histoire ?) Voici enfin sur le Socialism
26 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la neutralité européenne (mars 1957)
163 erait encore contre les Russes. Enfin, l’on a cru voir dans le geste de Nagy, proclamant (sans succès d’ailleurs) la neutral
164 s donc ces mystères de la mauvaise conscience, et voyons le cas illustre d’une « conscience », le Premier ministre Nehru. Lors
165 les criminels et les cris de leurs victimes. On a vu ce jour-là que cette neutralité se réduit à la mauvaise foi. Mais s’a
166 efuse à toute alliance militaire, craignant de se voir entraîné dans le jeu d’ambitions étrangères, au détriment de son indé
167 épendant pourrait être absolument neutre. Je n’en vois guère que deux qui soient dans ce cas. Quasiment autarciques, plus pu
27 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la neutralité européenne (II) (avril 1957)
168 lisme », comme étant insensée ou de mauvaise foi, voyons si les motifs d’une vraie neutralité (donc limitée et contingente, co
169 aucun doute. Quant aux Russes, enchantés de nous voir jouer leur jeu, ils ne seront pas si bêtes que de nous décourager : t
170 indiscutables) par la tragédie de Budapest : ils verraient dans une vraie neutralité l’occasion de se refaire une vertu sans cha
171 es combinaisons et ouvertures. (À suivre.) 63. Voir son interview dans L’Express du 22 février 1957. ag. Rougemont Deni
28 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la neutralité européenne (fin) (mai 1957)
172 ision de ces quelques coups élémentaires, et l’on voit que mes premiers résultats n’en sont pas moins d’une assez grande com
173 si les difficultés qu’elle a mises en lumière se voyaient au moins reconnues tant par les partisans que par les adversaires à p
174 al que toute guerre, « gagnée » ou « perdue ». On voit donc mal les contre-indications de l’idée de neutralité. Mais on n’a
175 othèse se révéler fausse. Ce qu’en revanche on ne voit pas du tout, c’est l’intérêt de jouer avec l’idée d’une neutralité de
176 cette union en ralliant les pays de l’Est. 64. Voir ma chronique de mars et d’avril. ah. Rougemont Denis de, « Sur la
29 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur deux écrivains politiques (juin 1957)
177 : l’intervention russe à Budapest. « Personne n’a vu que l’intervention était l’expression d’une politique », écrit Sartre
178  », écrit Sartre. Admettons que personne ne l’ait vu à part lui. L’histoire récente de notre philosophe se résumerait alor
179 ssion de cette politique, et je suis le seul à le voir , mais Budapest est une faute grave, donc cette politique était fausse
180 u tort à la cause du Socialisme. Le Socialisme se voit donc substitué à toute autre fin politique, sociale, morale ou religi
181 r cette tendance commune à juger des idées sur le vu d’un passeport ? Mon point de vue n’est pas national, comme le suggèr
182 de la défense des exploités. En fait, chacun peut voir que le Parti communiste est celui des privilégiés dans tous les pays
30 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur le pouvoir des intellectuels (juillet 1957)
183 giquement la phrase ne se défend pas, comme on le voit en la transposant de cette manière : « Le caractère scientifique du c
184 pathétiquement leurs vrais problèmes. Mais je ne vois pas un seul mouvement né de la masse qui ait réussi au xxe siècle. T
185 es. On me dira que tout le monde le sait, mais je vois que personne n’y croit chez les soi-disant libéraux, puisqu’ils jette
186 mêlant ? Le pâtre yodleur d’Appenzell n’a jamais vu l’industriel racé de Winterthur, ni le banquier anglomane de Genève,
31 1957, Preuves, articles (1951–1968). L’échéance de septembre (septembre 1957)
187 à chacun et par chacun à tous. Nous l’avons bien vu depuis deux ans à propos du drame algérien. Mais l’affaire a mûri, da
188 te annoncé : c’est la France comme un tout qui va voir son procès intenté par les Nations unies. Bandung, Moscou et Washingt
189 ale tout entière ? Et les autres pays de l’Europe verront -ils que la France n’est ici que leur avant-garde exposée ? L’échéance
32 1957, Preuves, articles (1951–1968). Pourquoi je suis Européen (octobre 1957)
190 se à confronter des expériences vécues et à faire voir par quels chemins variés, imprévus et parfois scabreux, des hommes de
33 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur le crépuscule d’un régime (octobre 1957)
191 ébaubi et des jugements réprobateurs devraient se voir retirer leur permis de voyager. Ils salissent tout. Mais notez que le
192 mauvais et que la Place n’est pas bien régulière. Voyez -vous, c’est l’immense Problème des Loisirs qui défile devant nous sur
193 e, notez-le bien. Presque toutes les mondaines se verront recalées. A. — La prétention révèle un manque d’éducation, c’est ente
194 et de ses conditions au xxe siècle qui m’a fait voir le mieux que la Démocratie n’est pas le dernier mot de la sagesse pol
195 conduisent logiquement aux dictatures. A. — Je ne vois pas à quoi vous tendez et quelle sorte de régime vous paraît bon. R.
196 privilèges héréditaires que l’on confond à tort — voir l’étymologie — avec ce régime du bon sens que serait l’Aristocratie66
197 que ? R. — Cette raison ne serait pas suffisante. Voyons plutôt le mérite du procédé. Il me paraît fort expédient quand il s’a
34 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur un certain cynisme (septembre 1957)
198 vous demander. J’ai lu votre avant-garde, et j’ai vu les pièces « noires » desquelles l’élite française fait ses délices.
199 telle, la seule sans doute que vous lisiez. Je ne vois rien là de particulier à la France, ni même à Paris. Vos romanciers a
200 nt pas mieux, ni la nouvelle génération anglaise, voir « Look back in anger », de M. John Osborne. Vous me parliez du théâtr
201 t, Bourgès, Duchet ou Mitterrand, qui ne vont pas voir ces pièces ou, s’ils allaient, les trouveraient révoltantes ou en tou
202 ns en moyenne — voilà votre avant-garde. Et je ne vois pas grand-chose à signaler au-dessous, Françoise Sagan n’étant jusqu’
203 rs autre chose, et chacun pense ainsi de soi-même vu par d’autres. Vous me disiez que « mon » avant-garde n’est guère fran
204 se, mais je vous conseille de laisser cela qui se voit et se discute à Paris, et que l’on y « présente » aux visiteurs. La v
205 ite liste qui compte huit à dix noms. A. — Faites voir  : « Simone Weil, Teilhard de Chardin, Saint-John Perse, Jean Paulhan,
206 comprends pas. Je connais ces auteurs. Je ne leur vois rien de commun. Deux sont morts et pas un n’est un « jeune »… R. — Ma
207 es écrivains français qui vaut que l’on s’étonne. Voyez Paulhan, rien n’est plus jeune que sa manière de provoquer les lieux
208 deux à leur vrai sens, par un paradoxe au carré. Voyez Breton qui ne se lassera jamais de découvrir mages et mystiques de to
209 ages et mystiques de tous les temps mis au futur. Voyez Mauriac entrer dans la fosse aux lions de la polémique politique, tou
210 s indignations, qui sont le contraire du cynisme. Voyez Morand, voyez Giono, qui s’étaient illustrés en créant leur manière,
211 , qui sont le contraire du cynisme. Voyez Morand, voyez Giono, qui s’étaient illustrés en créant leur manière, la quitter sub
212 pour rénover la maîtrise des conteurs classiques. Voyez Malraux passer du tragique militant à la métaphysique de l’art. Et Sa
213 uvelle aventure au-delà des bonheurs assurés. J’y vois un signe de civilisation bien imprégnée, autant que de vitalité. Chez
35 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur l’Europe à faire (novembre 1957)
214 redoutables préjugés. J’ai pris le temps d’aller voir , de temps à autre, les progrès du dépeçage de ce thème pour lequel on
215 année qui commettrait une erreur si grossière se verrait recalé sans merci. Mais la passion de ne pas sauver l’Europe est aveu
216 ue les parlements les votent bien vite, sans trop voir ce qui est engagé. — Oui, mais la France a rejeté la CED, et depuis l
217 sûr encore, mais suffit-il vraiment d’avoir bien vu l’urgence pour aller vite, et pour en trouver les moyens intellectuel
36 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la pluralité des satellites (II) (décembre 1957)
218 hissement : l’un des plus grands du siècle qui se voit le mieux servi de toute l’histoire à cet égard. On a beau dire que le
219 ière l’élimination terrestre du régime, auquel on verra se convertir aussitôt les derniers bourgeois indécis.   Sur l’absenc
220 été alertée en temps utile. Et l’Europe eût mieux vu que ses divisions stupides la mettent seules hors de coup, bien qu’el
221 référant frapper l’esprit des foules, « car on ne vit pas de pain seulement »… Chacun récolte donc ce qu’il a semé, et qui
37 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur la fabrication des nouvelles et des faits (février 1958)
222 rs attitrés de l’actualité politique. Mais je les vois trop souvent légers ou sans scrupules, dès qu’il s’agit de quelque pr
223 it certain de savoir ce qu’il en est. Mais je les vois presque tous juger selon leurs « croyances », comme si les faits ne c
224 parler de chiffres quand il s’agit de morale ? On voit bien votre jeu, monsieur. Vous essayez de détourner l’attention de la
225 sont pas éloquentes. Et ceux qui les cultivent se voient bientôt conduits dans un ordre d’action où ce n’est plus la dent dure
38 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur un patriotisme de la terre (mars 1958)
226 où l’individu s’écarte de son groupe natal, ou le voit attaqué et spolié. Comme la conscience, il naît d’une perte, subie ou
227 cience est d’Europe — Nietzsche l’avait fort bien vu — comme tout ce qui la supplie de ne pas lancer trop vite vers d’impr
228 me un système sans avenir. Car ainsi que l’a bien vu Toynbee, les utopies sont en réalité « des programmes d’action déguis
229 H. G. Wells. La plupart sont Anglais, il faudrait voir pourquoi. Les Français inaugurent un genre nouveau avec Cyrano de Ber
230 de son côté, la fabrication des surhommes. On ne voit guère de motifs d’en douter. Appréhension Dans l’univers du xxi
231 modifiés, ou devenus cent fois plus intelligents, verront -ils autre chose dans nos œuvres que des erreurs maniaques, des fixati
39 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur la prétendue décadence de l’Occident (avril 1958)
232 tre culture, même pas le passé de la sienne, nous voyons toute la Terre imiter ses techniques, ses formes de gouvernement, ses
233 , et ses manies les plus grotesques. En revanche, voit -on les masses occidentales adopter le tao, l’hindouisme, l’islam ou l
40 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur un centre qui doit être partout (mai 1958)
234 ment pour des raisons « sacrées », comme on va le voir . Fausses analogies Si l’on pense automatiquement que l’Europe d
235 nsi Paris, centre de tout, en France : la mode en vit , mais les provinces en meurent70. Nous ne mangerons pas de ce sacré‑l
236 on de l’espace et par le rite de construction, se voit transformée en un centre. De sorte que toutes les maisons — comme tou
237 phère principal. Mais au sud‑est de Nantes, on ne voit rien, et autour de Berlin, des Russes. On cherche donc, plus près du
238 x ! C’est normal, ce n’est pas enchanteur. 70. Voir Paris et le désert français, livre fameux de Jean-François Gravier.
41 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le régime fédéraliste (I) (août 1958)
239 elle passe, ce sera que l’électeur n’y aura rien vu , dans l’ignorance où il est des premiers rudiments de l’attitude et d
240 sons Littré, qui sur ce mot n’a rien d’actuel, et voyons ce que l’époque entend ou malentend par le terme d’intégration, lié d
241 st tantôt nationaliste, tantôt fédéraliste. Qu’on vit tantôt dans le xixe siècle, tantôt dans le xxe . Que 2 et 2 font 4 o
42 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le régime fédéraliste (II) (septembre 1958)
242 une manière extrême et quasi délirante, lorsqu’on voyait deux ou trois partis naître par scissiparité d’un parti plus ancien,
243 dans ce cas elle l’eût aussitôt renversé. Elle ne voyait en lui que le dernier refuge contre toute décision proprement politiq
244 une fédération, un parti de doctrine générale se verrait condamné à rester faible, manquant de racines dans chaque région, tan
245 ue » aux partis d’une nation centralisée, qui n’y voient guère qu’un pis-aller en temps de crise, tandis qu’on n’aura pas à l’
246 pas à l’imposer aux partis d’une fédération, qui voient en elle la condition de leur succès. L’exécutif exécuté À Stras
43 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le vocabulaire politique des Français (novembre 1958)
247 très loin, le grondement du peuple qui dit Non. » Voyons les faits. Sans grondement, le peuple a dit Oui. C’est donc qu’il n’é
248 fie plus rien puisqu’on l’applique à tout ? On se verrait contraint de définir les oppositions véritables et de remplacer la di
249  démocratie » les polémiques contemporaines, vous verrez comme tout est plus net !   Sur une phrase insensée. — Jean-Paul Sar
250 pas homogènes quant aux motifs. Mais a-t-on bien vu que les non ne pouvaient l’être davantage ? Isorni, Mendès et Duclos
44 1959, Preuves, articles (1951–1968). Nouvelles métamorphoses de Tristan (février 1959)
251 coutumier, voire politique) à tel point qu’on le voit se confondre à la limite avec la Société elle-même, encore qu’il soit
252 t d’autre propos que d’illustrer un thème dont on verra bientôt que je ne suis pas le dernier à subir les prestiges et le cha
253 i mieux que personne, dans le même temps qu’il se voit rejeté par le milieu social, ses lois et ses coutumes. Abandonné par
254 t-ce que l’auteur a voulu dire ? Tout ce que nous voyons là, sans doute, et plus encore. S’il avait pu le dire autrement, il l
255 vain ne suffit pas, bien que sincère. Car il faut voir que cette ambiguïté, qu’il nous propose malgré lui, n’est pas du tout
256 cte l’objet ou fournit le prétexte. Comme le fera voir l’application aux trois romans de l’analyse mythologique proposée par
257 ours seraient-ils contraires à la nature ? On les voit largement pratiqués dans le monde animal et dans la grande majorité d
258 passent dans le grand livre de Musil, comme on le verra tout à l’heure. Mais l’absence, ici très frappante, non seulement de
259 ur passionné pour une enfant, mais surtout veut y voir une préfiguration de l’amour interdit qui unira ses héros : Ulrich et
260 ccorde pas du tout ! s’écria Ulrich en riant. On voit que l’amour-passion est seul en jeu, et que le seul exemple qu’en tro
261 es sont toutes liées au fait qu’un être s’imagine voir son moi le plus secret l’épier derrière le rideau des yeux d’un autre
262  : elle m’en paraît d’autant plus surprenante. Je vois bien qu’on peut l’attribuer à des motifs accidentels et différents, s
263 cialiste », d’où l’amour-passion est exclu. Or je vois triompher dans ce même public deux romans de l’amour-passion. Dira-t-
264 ui est sûr, c’est que l’amour-passion demeure mal vu , mais n’en fascine que mieux l’homme et la femme du xxe siècle améri
265 plus d’un lecteur sera sincèrement choqué de m’en voir parler comme d’un roman d’amour. À vrai dire, ma thèse va plus loin :
266 e j’interprète comme une affaire d’amour-passion. Voyons les faits. Pasternak écrit un énorme roman (dont une partie seulement
267 s’il préférait tout, y compris le reniement, à se voir séparé de l’objet de son amour, dût-il vivre auprès de lui dans un si
268 e ». Le docteur réussit à rejoindre Moscou, où il vit misérable et caché. Il épouse sans amour une jeune fille qui s’occupa
269 s derniers rayons. C’est cette image qui lui fait voir « dans la nature, dans le couchant, dans tout le monde visible le vis
270 kierkegaardien du terme. Elle exile celui qui la vit . Elle le destine à contester comme il respire tout ce qui règle offic
271 r le sacré féodal, devient traître et félon et se voit exilé de la communauté des preux, non point parce qu’il approuve quel
272 igine et d’essence, l’amour-passion, nous l’avons vu , n’est guère moins dépendant de cette société qu’il récuse : c’est el
273 s scrupules par les élites des deux partis. Je ne vois guère d’autres interdits vraiment redoutables, aux yeux de l’homme du
274 sentiment qui entraîne le choix d’un tel objet. » Voir ma remarque sur le cercle vicieux de Lolita. ax. Rougemont Denis de
45 1959, Preuves, articles (1951–1968). Sur une phrase du « Bloc-notes » (mars 1959)
275 d’un officier retour d’Algérie, où il avait aussi vu des croix gammées) qui fut Goering : elle ne connaissait pas ce nom-l
276 nt curieusement, s’agissant au contraire de faire voir , d’exhiber — les exécutions qui ont suivi la prise du pouvoir par Fid
46 1959, Preuves, articles (1951–1968). Rudolf Kassner et la grandeur (juin 1959)
277 ien au contraire, l’homme qui doit être surpassé, vit dans la démesure, et lorsqu’il « veut prendre mesure de lui-même, il
278 tique.   Telle fut ma première impression. Je la vois aujourd’hui confirmée par un commerce rarement interrompu avec une œu
279 a coutume sépare, non seulement elle oblige à les voir d’un œil neuf, mais encore elle excite à découvrir l’angle particulie
280 écouvrir l’angle particulier sous lequel a pu les voir , proches ou confondues, son auteur. (Cet angle de vision étant son vr
281 pensée, c’est lorsqu’on dit une chose qui en fait voir un grand nombre d’autres, et qu’on nous fait découvrir tout d’un coup
282 cial. S’agirait-il d’une théologie ? Kassner veut voir . D’une gnose, alors ? On pourrait le penser. De poésie ? Très certain
283 i ne pouvait ni ne devait l’être autrement, je le voyais bien, je jouais encore avec l’idée que cette relation devait exclure
284 randeur. Relisons les essais qui suivent : nous y voyons que pour Kassner, Rilke appartient décidément au monde du Père, « mon
285 parviendraient à ceci : atteindre le but sans le voir , placer la flèche au centre de la cible, les yeux fermés… Je pressent
286 à plus d’un demi-siècle. Atteindre le but sans le voir (blind), celui qui peut cela ne doit-il pas avoir le but en lui-même 
287 sur le tireur aveugle qui l’atteint, qui, sans le voir , l’atteint. Dans les deux cas, il s’agit du concept, de l’idée et de
288 absorption totale du contenu dans la forme, où il voit un équivalent de l’unité du Tout et du Rien, maintenus ensemble et as
289 du personnel ? Ou plutôt, saurez-vous nous faire voir l’unité finale des deux voies ? Nul autre mieux que vous, vous seul s
290 comme un grand bonheur pour lui qu’il eût pu les voir . 78. Les Éléments de la grandeur humaine, NRF, 1931 ; Le Livre d
47 1959, Preuves, articles (1951–1968). Sur un chassé-croisé d’idéaux et de faits (novembre 1959)
291 ste-léniniste, et n’a fait en pratique, selon K ? Voyons ce que disent là-dessus Américains et Russes.   Deux articles. — Dan
292 er entre les buts des systèmes en présence. On ne voit plus en quoi la victoire idéologique du communisme différerait des ré
293 a pas là de quoi se battre… À ceux qui croyaient voir quelque contradiction entre la politique de coexistence (ou de « comp
294 iant et résolu que nous sommes en réalité. Je ne vois guère moins de sophisme dans cet argument que dans ceux de K. ; guère
295 sinon de devenir le but des pauvres ? Lippmann ne voit rien au-delà, n’a rien à proposer (qu’une reprise de confiance dont i
296 fait né de l’abondance des biens produits. On ne voit là ni grande idée ni possibilité de « lutte idéologique ».   Le dict
48 1960, Preuves, articles (1951–1968). Sur la détente et les intellectuels (mars 1960)
297 er, les vieux problèmes sont dépassés. Mais je ne vois encore qu’une vaste confusion. Admettons que je voie mal, et que les
298 autres choses, pour eux, n’existaient pas, ils ne voyaient en nous que leur image inversée, inexplicablement perverse et révolta
49 1960, Preuves, articles (1951–1968). Les incidences du progrès sur les libertés (août 1960)
299 ant notre titre : Congrès, Liberté, Culture. Vous verrez à quel point ces trois termes s’appellent et s’impliquent mutuellemen
300 , bien qu’il soit le mot capital. Car la liberté, voyez -vous, ce n’est pas quelque chose dont nous devons parler, mais quelqu
301 berté d’esprit, — et nous l’avons fait. Mais nous voyons bien, aujourd’hui, que les menaces contre les libertés ne viennent pa
302 ts définissant la conception de la culture que je vois pratiquée par ce Congrès. Le pire danger, c’est donc l’absence de sen
50 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (I) (avril 1961)
303 pénétrante du regard, situant en vérité celui qui voit , il arrive qu’on pressente l’invite d’une étape significative, — et «
304 sans histoire, « car le temps lui manque ». « La voir et l’aimer sont une seule chose… et aussitôt tout est fini, puis cela
305 iser. En l’écartant de soi, en le refusant, il le voit et le définit mieux que personne ; du même coup il se définit, contre
306 d dans sa vie et son œuvre indissociables ; et je vois qu’elle est disposée de telle manière que « l’esthétique » et le « re
307 ondant le mariage symbolisait aussi, nous l’avons vu , le fondement même de toute éthique existentielle. Mais voici que cet
308 arrivera jamais avec une morale sans passion. Je vois enfin que la personne de Kierkegaard est ce système qui se définit pa
309 109 Comme pour le Mari des Étapes, qui voulait voir dans la synthèse d’une décision et d’une inclination le plus haut ris
310 raduire l’essence de la musique, en laquelle l’un voit l’expression de la spontanéité sensuelle, et l’autre l’expression de
311 entre la musique et le drame parfait. » Nietzsche voit dans le mythe en général « le but réel de la science », s’il est vrai
312 sima… — loin du Nord désormais détesté, Nietzsche vit à Gênes, et il écrit Aurore. « Presque chaque phrase de ce livre a ét
313 l, en une familière intimité avec la mer. »117 Il vit aussi à Sils-Maria, dans l’air sec et la limpidezza des hauteurs, et
314 d est le monde Et plus profond que le jour ne l’a vu . Profonde est sa douleur — Mais la joie plus profonde encore que la p
315 ) 99. Ou bien… ou bien, ibid. 100. Kierkegaard voit très bien la parenté des mythes de Faust et de Don Juan. (Cf. notamme
51 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (II) (mai 1961)
316 e pour trouver goût à la violer. Tristan, lui, se voit libéré du jeu des règles, des péchés et des vertus, par la grâce d’un
317 qu’à l’approche de la mort lumineuse. Je ne leur vois qu’un trait commun : tous deux ont l’épée à la main.123 Ou simpleme
318 as concevable sans Tristan, et sans lui n’eût pas vu le jour. Mais ce lien de genèse réciproque ne saurait s’exprimer de l
319 tzsche, pendant le siècle des Lumières. Comme on voit , en fermant les yeux, une statue noire à la place de la blanche que l
320 i cueilli une pomme ; je l’ai trouvée bonne. J’en vois une autre : rien de plus raisonnable que de la cueillir aussi. » Il e
321 chouent devant la constatation que l’objet humain vit encore, dure encore, et demeure lui-même avec tout ce que cela peut c
322 emands à une doctrine évidemment démente : « J’ai vu certains de mes étudiants devenir nazis. J’ai vu qu’ils changeaient p
323 vu certains de mes étudiants devenir nazis. J’ai vu qu’ils changeaient physiquement. Ils prenaient ce type dur, ce regard
324 it pas trouver le chemin qui conduit à son idéal, vit de façon plus frivole, plus insolente, que l’être sans idéal », obser
325 Don Juan prêt à s’enfuir, un peu trop vite. Je ne vois pas Casanova « trahi » de la sorte. Il a mieux aimé ses conquêtes et
52 1961, Preuves, articles (1951–1968). Pour Berlin (septembre 1961)
326 il encourt en exigeant ce traité de paix, dont il voit comme chacun que la seule annonce rend la guerre atomique soudain pos
327 ands de l’Est en fermant la dernière issue qu’ils voient encore vers un avenir plus libre. Priver un peuple entier de tout esp
53 1963, Preuves, articles (1951–1968). Le mur de Berlin vu par Esprit (février 1963)
328 Le mur de Berlin vu par Esprit (février 1963)bg On ne sait pas toujours qui sont ceux
329 ur. bg. Rougemont Denis de, « Le mur de Berlin vu par Esprit  », Preuves, Paris, février 1963, p. 92-93.
54 1963, Preuves, articles (1951–1968). Une journée des dupes et un nouveau départ (mars 1963)
330 anvier, risquait fort d’impliquer, on vient de le voir , l’abandon de l’union politique, qui est supranationale ou n’est rien
331 action », au surplus « antidémocratique ». 135. Voir son interview dans Le Nouveau Candide du 31 janvier. bh. Rougemont
55 1964, Preuves, articles (1951–1968). Un district fédéral pour l’Europe (août 1964)
332 ier mouvement de militants fédéralistes européens voit le jour : l’Europa-Union. Et c’est sur sa convocation qu’au lendemain
333 ’incendie, entre le microbe et la maladie ! On ne voit guère quelles considérations philanthropiques pourraient être opposée
334 ans ses grandes lignes et dans son ensemble », se voit répondre par le Collège exécutif : 1°) « Dans un pays comme le nôtre,
335 Saint-Empire, de même la Confédération suisse se voit dotée d’un statut spécial, d’une sorte d’immédiateté fédérale, en dev
336 éennes146. La Suisse, qui n’inquiète personne, se voit ainsi réinstallée et confirmée dans son statut traditionnel : sa neut
337 parler à Berne, vous serez bien reçu ! Etc. Je ne vois rien de consistant ni de raisonnable dans aucun de ces arguments, qui
338 ce pays un musée. Il est modeste, sans excès. Je vois en revanche beaucoup de motifs d’angoisse pour l’avenir prochain de l
339 urope, comme elle fut jadis terre d’Empire, je ne vois pas de motifs de craindre qu’il y ait plus d’« étrangers envahissants
340 étude, d’éloignement, de retours étonnés, pour me voir contraint de l’admettre. Saura-t-elle un jour s’exprimer par le verbe
341 ot. Mais encore faut-il qu’elle le dise. 136. Voir l’Extrait du projet de paix perpétuelle, publié en 1761, et le Jugeme
342 bénéficient de ses recherches n’aurait l’idée de voir dans cette mise en commun une diminution quelconque de leur indépenda
56 1966, Preuves, articles (1951–1968). André Breton (novembre 1966)
343 que de l’univers ». Après tant d’années sans nous voir , Dieu sait pourquoi, j’ai retrouvé ce soir une ombre amie à l’orée de
344 iératique… C’est un rêve de compensation, si l’on voit dans quel cadre nous sommes en train de causer. Trente machines à écr
345 Breton ne les avait pas admis et célébrés !) J’ai vu plus d’une scène de ce genre aux réunions du groupe, d’ailleurs varia
346 uchamp, père du Pop Art vingt ans plus tard. On y voyait aussi quelques poètes, des ethnographes, et quelques jeunes femmes as
347 sa femme en ayant lu quelques chapitres, il avait vu que le livre était « dangereux ». Comme je feignais de ne pas compren
348 grave, peut-être même impardonnable. Et lorsqu’il vit que je ne me défendais pas, je suis certain que l’idée le traversa de
57 1968, Preuves, articles (1951–1968). Marcel Duchamp mine de rien (février 1968)
349 désirs des hommes : c’est ce qu’il s’agit de bien voir et surtout d’accepter. Le reste est beaucoup plus facile. À nous de c
350 nfin, ce soir : — Vous me disiez qu’on n’a jamais vu vivre un groupe humain dans l’anarchie telle que je la préconise. Pou
351 er lui-même. Vous allez sentir cela bientôt, vous verrez … — En somme, vers quarante ans, il faut devenir son propre père ? 6 a
352 De ma table de travail, par la porte ouverte, je vois une partie de sa chambre. Duchamp est allongé sur son lit, son petit
353 is trois ou quatre fois plus grand que ceux qu’on voit . — Je l’ai fait entièrement de ma main, sauf le papier. — Même ce fon
354 Avez-vous remarqué, dit Duchamp, que je puis vous voir regarder, vous voir voir, mais que je ne puis pas vous entendre enten
355 dit Duchamp, que je puis vous voir regarder, vous voir voir, mais que je ne puis pas vous entendre entendre, ni vous goûter
356 uchamp, que je puis vous voir regarder, vous voir voir , mais que je ne puis pas vous entendre entendre, ni vous goûter goûta
357 , même. Tout cela gentiment. Mine de rien. 147. Voir mes Lettres sur la bombe atomique , commencées ce jour-là, et publié
58 1968, Preuves, articles (1951–1968). Vingt ans après, ou la campagne des congrès (1947-1949) (octobre 1968)
358 car c’est seulement dans le détail concret qu’on voit jouer ce qu’on appellera, pour faire court, les « ressorts de l’histo
359 s inaugural, en essuyant une larme de l’index, on voit Raoul Dautry et Paul Ramadier, anciens ministres ; Joseph Retinger, q
360 et le reste suivraient.) Dilemme classique on le voit , que celui qui s’énonce en termes de maxima contradictoires dont il s
361  assagir » ou à les berner plus tard), ou bien se voyaient contraints de renchérir sur les conditions réelles d’union et d’accep
362 verainetés nationales absolues. De son côté l’UEF voyait venir à elle le mouvement démo-chrétien des Nouvelles équipes interna
363 , puis Joseph Retinger, le 25 février, vinrent me voir à Genève et à Ferney pour me demander de m’engager à fond dans le mou
364 salle du palais de la Chambre des communes, je me vis en présence d’un groupe presque purement britannique, qui feignit le
365 n appeler personnes et collectivités ». Tout cela verra le jour à partir de 1950, en application des résolutions de La Haye16
366 , on vint me chercher : Duncan Sandys désirait me voir d’urgence dans la salle des Chevaliers, où la séance plénière de la s
367 plénière de la section économique prenait fin. Je vis Churchill debout devant le micro, les mains sur les revers de sa redi
368 Beaucoup de choses se faisaient en Europe, on l’a vu , mais sans liens organiques, sans politique d’ensemble. À qui la faut
369 ope, Mouvement européen et groupe de Bilderberg — voir la brochure, intitulée Hommage à un grand Européen, J. H. Retinger, C
59 1970, Preuves, articles (1951–1968). Dépasser l’État-nation (1970)
370 ur la première fois dans son histoire, l’homme se voit aujourd’hui en situation de choisir librement son avenir. Jusqu’à nou
371 s d’influence plus idéologiques que commerciales ( voir le Vietnam) et l’on travaille pour le profit, qui est en somme du sup
372 toujours eu pour fin réelle la puissance ; et je vois bien que toutes les civilisations que nous connaissons ont choisi la
373 , ou pure et simple captatio démagogique. Mais je vois aussi que seuls des Européens, rares mais exemplaires, ont osé procla
374 s airs, et de ne pas perdre une occasion de faire voir à quel point elles sont absurdes. Elles sont encore efficaces, il est
375 e fera pas l’Europe sans casser des œufs, nous le voyons depuis vingt-cinq ans. Mais il l’est moins parce qu’il demande qu’on