1
et le progrès sont de notre côté. Et alors, nous
voudrons
sauver notre présent ! Nos forces réelles sont immenses. La première,
2
aginé une seule liberté que les Européens n’aient
voulu
vivre. À des degrés divers, parfois jusqu’à l’excès, nous avons tous
3
n’en choisir aucune ; droit d’élire ceux que nous
voulons
et de les traiter ensuite de scélérats ; droit de protester, d’écrire
4
t d’aimer et de haïr, le droit d’épouser qui l’on
veut
… Il n’est pas un seul de ces droits que les dictatures n’aient attaq
5
doctrine du salut, comme les partis totalitaires
voudraient
le devenir à bon marché. L’Occident est une somme immense de réalités
6
ler ailleurs fascisme ou phalangisme, ou ce qu’on
voudra
; mais dont les effets sont les mêmes puisqu’elle aboutit toujours à
7
question ? (mai 1952)f Plus nombreux qu’ils ne
voudraient
le croire sont ceux qui nous répètent, depuis vingt ans, que l’état d
8
t même. Cet objet, c’est peut-être la modernité —
voulue
, créée et ressentie comme telle. Une passion d’expérimenter à tous ri
9
ù l’homme, sans relâche, se remet en question, et
veut
changer le monde de telle manière que sa vie personnelle y prenne un
10
stinct, des individus, des personnes, de ceux qui
veulent
se rendre compte de leur vie pour leur propre compte, et qui ont là-d
11
aintenant : quelle est donc cette Europe que vous
voulez
unir pour la sauver ? Je réponds que ce n’est pas celle des turbines,
12
certains Européens des habitudes de parasites. On
veut
bien faire état d’une culture supérieure et de ses antiques tradition
13
fait-il dire à l’un de ses pseudonymes. Lui aussi
voudrait
« retourner à Wittenberg », c’est-à-dire s’abandonner à son génie dia
14
— pour intéresser tout en inquiétant dans le sens
voulu
, pour suggérer le secret sans le dire, enfin pour forcer le public ou
15
ntifs » malgré eux. (Mundus vult decipi, le monde
veut
être trompé, constate Kierkegaard à plusieurs reprises.) Mais à ce je
16
e son étrange vocation. Peut-on se marier si l’on
veut
être un témoin de la vérité ? Un soldat à la frontière devrait-il êtr
17
lors de leur séparation : « Elle me demanda : Ne
veux
-tu donc jamais te marier ? Je répondis : Oui, dans dix ans, quand le
18
a tout fait pour que Régine ne souffre pas, il a
voulu
prendre sur lui tout le drame, et il y a réussi, puisqu’il peut écrir
19
aire la culture, ou faire de la culture. L’Unesco
veut
aider la culture, et plus encore aider les peuples à se cultiver, non
20
ont indignes, et qui le prouvent par là même, ont
voulu
qualifier de décadente ». L’année prochaine, à Rome, une autre confér
21
us l’avons fait pour deux grandes raisons, que je
voudrais
commenter brièvement. Voici notre première raison : La science nous a
22
nts de départ d’interventions virtuelles… Je m’en
voudrais
pourtant de les développer ici sans avoir retracé d’abord la courbe g
23
as soi-même ou que de ne l’être que jusqu’où l’on
veut
», remarque Valéry. Je dirai maintenant les réflexions qui se formaie
24
munistes — que vous attaquez aujourd’hui ceux qui
veulent
mettre fin à la cause de ces maux, ceux qui entendent sauver par la f
25
s souverainetés doivent être abandonnées, si l’on
veut
faire l’Europe ? Est-il vrai qu’il y ait là un obstacle à l’union ? C
26
termes et une tension féconde dans les réalités,
veulent
supprimer la seconde parce que la première blesse leur logique. Il re
27
e Russes rétablissant d’un seul coup la balance ?
Voulait
-il suggérer que le cauchemar du « tête-à-tête avec l’Allemagne » s’év
28
ommes, et c’est pire. Car une absurde conjoncture
veut
que les décisions vitales du pays dont dépend toute l’union de l’Euro
29
d’une seule ? C’est aux Français, d’abord, qu’on
voudrait
s’adresser, à ceux qui sentiront l’amitié d’un appel trop angoissé po
30
stes, mais justement ils n’ont rien de commun, ne
veulent
rien garder de commun avec les autres musiciens de l’époque. La célèb
31
cette époque, et ceci pour les mêmes raisons qui
veulent
qu’un psychanalyste soit incapable de s’analyser lui-même. Le style s
32
et qui était un peu différent. Aujourd’hui, l’on
voudrait
commencer par le stade de maîtrise de soi et de ses moyens personnels
33
il y a que Denis de Rougemont, dans ses ouvrages,
veux
-je dire, a eu un vif commerce avec le diable. Et que le diable, qui d
34
ital de civilisation. Ayant redressé l’Italie, il
voulait
la conduire à l’Europe, à la fois fille de Rome et mère de nos nation
35
le sort qu’ils ont subi, bien au contraire : ils
veulent
la paix avec l’ancien ennemi, qu’ils ont compris de l’intérieur. Homm
36
les lendemains humiliés que l’on sait. De Gasperi
voulait
l’Europe unie parce qu’en elle il voyait le gage d’une paix féconde e
37
de l’Europe ». De Gasperi savait que le réalisme
veut
que notre union se fonde dans les esprits, non sur des textes marchan
38
aine à toutes les autres femmes ? » Jamais il n’a
voulu
parler de la « grandeur » de l’Italie, mais il s’est contenté de rest
39
mme nouveau » plus libre ou plus heureux. Si l’on
veut
rendre compte à la fois de ces coïncidences et de ces contradictions,
40
se de persécution, la paranoïa de l’Occident. Qui
voudrait
condamner l’élan communautaire générateur de nos révolutions jugerait
41
ique. Ils rêvaient d’une communauté, sans oser la
vouloir
vraiment, faisant leurs dieux de ceux qui en dictaient les formules d
42
e de la nation est par essence conquérante : elle
veut
apporter la Liberté aux autres peuples, sous la contrainte des baïonn
43
le commandement remplaçant toute la Loi, et l’on
voudrait
mais on ne peut pas s’y conformer ; pourtant le besoin subsiste de se
44
conflits ? N’est-elle pas englobée par ce qu’elle
veut
nier ? La seule question sérieuse reste alors de savoir de quelle man
45
me Descartes cèdent à cette impulsion grecque qui
veut
à tout prix établir une forme close, paralysant ainsi la science. Ent
46
tièrement différente est l’impulsion moderne, qui
veut
que l’on reste ouvert sans réserve au tout de la réalité créée. La co
47
du monde. Ce Dieu qui exige la vérité absolue ne
veut
pas qu’on le saisisse à l’aide d’illusions. Il rejette les théologien
48
De même, toute recherche scientifique authentique
veut
que le chercheur lutte contre ses propres souhaits, ses propres prévi
49
nacé d’abord par une hérésie toute contraire : je
veux
parler du docétisme, qui tenait le corps du Christ pour une simple ap
50
avait permis de valoriser chair et matière. Il se
voulait
moniste, mais né d’un Occident profondément marqué au signe de la cro
51
ini), vous iriez aussi loin et longtemps que vous
voulez
, droit devant vous, pour revenir au même point. Essayez de penser cel
52
par le VIe concile de Constantinople. 20. Je ne
veux
parler ici que d’incompatibles réels. Certains incompatibles aujourd’
53
ue les peuples d’Occident aient jamais cherché et
voulu
ce qu’ils reçoivent aujourd’hui comme leur dû. Que veulent en général
54
e qu’ils reçoivent aujourd’hui comme leur dû. Que
veulent
en général les hommes occidentaux ? La santé, un meilleur salaire, un
55
mblent aller d’eux-mêmes, ont l’air de penser, de
vouloir
, tandis que l’homme, faible et pâle, est l’humble serviteur de ces gé
56
atomique. Malédiction sur l’invention ! Mais que
veut
-on dire ? Imagine-t-on quelque invention qui ne pourrait être utilisé
57
du diable : elle priverait l’homme de sa liberté,
voulue
par Dieu. Le vrai problème La grande plainte du xxe siècle con
58
a technocratie. L’homme qui cesse de sentir et de
vouloir
les buts derniers de son existence se met fatalement à parler des « e
59
er à la manie d’historiser le présent, et de n’en
vouloir
juger — si l’on peut dire encore — qu’au nom de ce qu’en va faire le
60
ial. Que faire pour donner le change, quand on ne
veut
rien changer ? Exactement ce qu’a fait le rapport de K. Au sujet de l
61
du mouvement de l’Histoire, entraînant au moment
voulu
la mort naturelle d’un Staline qui se trouvait avoir fait son temps.
62
plement dépassé — par ceux-là mêmes en qui Sartre
veut
voir les meneurs du mouvement de l’Histoire qui les mène. (« … ils la
63
tion de Staline ait été une phase « nécessaire » (
voulue
par le mouvement de l’Histoire) du bolchévisme ; rien ne prouve donc
64
alectique justifiante de l’Histoire (ainsi que le
veulent
Deutscher et Sartre), dialectique dont la « nécessité » aurait le gra
65
oire ! D’où l’on voit qu’un anticommuniste qui se
veut
« non systématique » n’est finalement qu’un anticommuniste inconséque
66
istes nous accusaient de « mépriser l’homme », de
vouloir
l’injustice sociale, de servir un impérialisme, de favoriser le fasci
67
mouvement de l’Histoire, espiègle pour une fois,
veut
que nos deux grands PC soient contraints d’illustrer chacun l’une de
68
volera de nos propres ailes » ? Non, car l’ordre
voulait
qu’on se déclare autonome en reniant le nom de Staline, mais qu’on se
69
enus libres ? Réponse : Il faut se laver, si l’on
veut
être libre. Refuser toute espèce de couleur. Telle est la seule révol
70
par là même, se verrait intégrée. Encore faut-il
vouloir
une paix vraiment vivante, j’entends une paix qui ne résulte pas du c
71
s ? Il nous faudra donc le créer. 44. Comme le
veut
J.-P. Sartre, Les Temps modernes, n° 123, p. 1524. 45. N’est-ce pas
72
est vrai dans le cas du bolchévisme russe, qui se
veut
essentiellement « monolithique », ainsi que K. ne cesse de le répéter
73
faire mesurer les ravages, dans un esprit qui se
veut
honnête, de l’anti-anticommunisme. 51. François Fejtö, article cité.
74
us me jetez dans les bras de Khrouchtchev ! Je ne
veux
pas de conditions politiques. B. Je n’en ai pas parlé. J’allais dire
75
oyens. A. Je les aurai demain, à Moscou, si je le
veux
. B. Mais à quelles conditions politiques ? A. Vous vous mêlez de nouv
76
L’URSS entre deux politiques Quand la Russie
veut
se rapprocher de l’Occident, elle déplace sa capitale vers la mer. Qu
77
rance ? Le Vatican ou le Musée de l’Homme ? B. Je
voudrais
d’abord qu’elle survive. On choisirait ensuite les étiquettes. A. Mai
78
it-on aux intellectuels communistes. Mais de quoi
veut
-on que nous nous libérions ? Jamais je ne me suis senti si libre ! »
79
(décembre 1956)ac Erreur sur les rêves On
veut
aujourd’hui que l’Europe ait découvert les Amériques, et toute la Ter
80
éan, mais nos moralistes le condamnent pour avoir
voulu
consciemment servir les desseins de Wall Street. À supposer que la dé
81
ns ! Et pas seulement à ceux qui se trompaient et
voulaient
à tout prix nous tromper depuis dix ans : il fallait « essayer de com
82
micile, qui est à Ferney-Voltaire, dans l’Ain : «
Veuillez
épeler », dit la téléphoniste. C’est trop long. Donnez-moi Ferney com
83
le fois, et montrez ensuite vos jambes à qui vous
voudrez
. » À ses amis de Paris : « On fabrique ici beaucoup mieux qu’à Genève
84
tants qui se sont disputés devant lui : « Si vous
voulez
qu’on tolère ici votre doctrine, commencez par n’être pas intolérants
85
grondant chez les pions et chez les fous. Nous ne
voulons
plus servir au jeu des Grands, disent-ils, ils sont capables de nous
86
« pourront d’ailleurs rester communistes s’ils le
veulent
», ajoute-t-il sans rougir au lendemain de Budapest !) voilà le plan
87
ec l’idée d’une neutralité de l’Europe si l’on ne
veut
pas d’abord son union fédérale, incluant les pays de l’Est, et garant
88
contre les Russes. En effet, écrit-il, « qu’on le
veuille
ou non, l’édification socialiste est privilégiée en ceci qu’on doit,
89
, on juge de ce qu’elle fait au nom de ce qu’elle
veut
, de ses moyens au nom de sa fin, tandis qu’on apprécie toutes les aut
90
l’on jugeait le PC au nom de ses fins — comme le
veut
Sartre — il faudrait l’interdire au nom des nôtres. En effet, le 2e c
91
e d’être inefficace. On nous rappelle qu’Hitler a
voulu
faire l’Europe, et Napoléon avant lui. Où prend-on cela ? Ces dictate
92
d’annexer l’Europe à leurs fiefs. Les Soviets le
voudraient
aussi. Quoi de commun entre cette volonté impérialiste d’un État s’im
93
de tous nos peuples ? Si Napoléon avait vraiment
voulu
créer les États-Unis d’Europe, il l’aurait dit avant Sainte-Hélène. E
94
op nombreux d’ailleurs — aient été les premiers à
vouloir
notre union prouve en faveur de leur lucidité ; qu’un Poujade intéres
95
ous, comme le prétend la théorie. Car le bon sens
voudrait
que le libéralisme utilise la contrainte contre ses ennemis, dans l’e
96
t non pas la soif d’inconnu. Le touriste moyen ne
veut
pas découvrir, mais seulement rejoindre une image et vérifier qu’elle
97
éduquée, insuffisamment éduquée, que vous semblez
vouloir
condamner. R. — Oh ! je ne la condamne pas ! Je la crois dépassée. On
98
va me couper la tête, mais cela ne résoudra rien.
Voulez
-vous que je devienne bien sérieux ? Je vous confierai que c’est l’exa
99
dans son cas, s’il est vraiment quelqu’un et s’il
veut
le prouver. Éduquer, c’est apprendre à distinguer. C’est apprendre à
100
opie démocratique à ses conséquences fatales. Ils
voulaient
un peuple unanime, monolithique comme on dit à Moscou, et ils l’ont e
101
ier, il n’est plus question de voter. Personne ne
veut
élire au suffrage universel un joueur de football, un cycliste ou une
102
une fausse étiquette, sans nul doute. Le malheur
veut
qu’elles aboutissent le plus souvent à des dictatures criminelles, ju
103
. Que faites-vous de Céline le Cynique ? R. — Que
voulez
-vous que j’en fasse ? Céline est le modèle de votre Henry Miller, qui
104
les « idées ». Simplifions par Céline et Miller,
voulez
-vous ? Je n’ai pas cité bien d’autres écrivains fameux, qui auraient
105
guerre et chacun sait qu’aucun de nos pays ne la
veut
. — Je suis heureux de vous l’entendre dire ! interrompt le communiste
106
luttons depuis dix ans. Mais quelle autre Europe
voulez
-vous ? Et qu’êtes-vous prêts à faire pour elle ? N’êtes-vous pas des
107
irment que la masse ne les suivrait pas, celle-ci
veut
attendre qu’ils bougent ; la gauche dit que c’est la droite, la droit
108
n » C’est la phylogénie de l’européisme que je
voudrais
indiquer ici : la liste des stades successifs qu’a parcourus l’idée f
109
utions qu’elle a fait naître, le problème qu’elle
voulait
résoudre est dépassé. Le charbon et l’acier étant mis en commun, sans
110
répondront qu’on ne peut faire tout à la fois. Je
voudrais
qu’ils se demandent un instant ce qu’on peut faire de sérieux sans fé
111
uérilité d’une opinion qu’ils ne savent pas et ne
veulent
pas former. Eppur, se muove ! — Des amis me retiennent par la ma
112
n-être général, et que la Russie « matérialiste »
veut
surtout gouverner les esprits. On a donc réparti les budgets conformé
113
. Proposition toute naturelle d’ailleurs, si l’on
veut
bien se rappeler qu’apprendre à lire à tous ne sert qu’à préparer des
114
agit de quelque problème brûlant que leur journal
veut
qu’ils tranchent sur l’heure, quand leur fonction pédagogique voudrai
115
hent sur l’heure, quand leur fonction pédagogique
voudrait
plutôt qu’ils suspendent leur jugement et nous conseillent d’en faire
116
à nous ne sommes plus en Utopie : la prévision se
veut
scientifique, comme elle le sera chez un Jules Verne, si la psycholog
117
D’une part, le christianisme dès sa naissance se
veut
salut pour tous et pour chacun. Son idée de la personne en puissance
118
ence. D’autre part, la science née de l’Europe se
veut
exacte en tous lieux et tous temps et fonde mieux que la raison class
119
L’élite niçoise parle de Nice, et tous les Belges
veulent
Bruxelles. Et chacun démontre à l’envi que la ville de son choix est
120
st partout et la frontière nulle part. Ou si l’on
veut
parler de sa circonférence (l’aire du rayonnement de sa culture) mett
121
les, et voilà leur faiblesse commune. Car si l’on
veut
que l’Europe unie soit dotée d’une capitale, c’est justement pour des
122
ion qu’il nous faut refuser d’entrée de jeu. Nous
voulons
une Europe fédérale. Le sacré national, ce culte jacobin dont Hegel e
123
centralisante aurait tôt fait de la dénaturer. On
voudrait
y mettre à la fois le Marché commun et l’Université européenne, les d
124
ure, la cour de justice et la mode. Or si l’on ne
veut
penser qu’un « Paris » transposé, qu’on aille donc au vrai, car on n’
125
vrai, car on n’en fera pas d’autre. Mais si l’on
veut
vraiment un district fédéral à la mesure de l’Europe entière et de so
126
uvernement ne s’y transporta qu’en 1800. Pourquoi
veut
‑on que le choix de notre capitale précède l’instauration d’un État fé
127
désire seulement les apparences de l’union, sans
vouloir
en payer le prix ? Ou que l’on s’amuse à discuter la reliure de cette
128
éalité nos imaginations et nos désirs ; mais nous
voulons
trouver dans des faits mesurables les justifications de nos actes et
129
seraient bien en peine de dire en quoi ce qu’ils
veulent
diffère d’une simple alliance de type classique. La préférence pour c
130
concrètes radicalement incompatibles. On ne peut
vouloir
à la fois l’absolu national et la fédération supranationale. On ne pe
131
ional et la fédération supranationale. On ne peut
vouloir
à la fois l’intégration de l’Algérie à la France et l’intégration de
132
as faire quelque chose équivaut pratiquement à ne
vouloir
aucune chose, à neutraliser tout vouloir, donc à se livrer à la premi
133
ent à ne vouloir aucune chose, à neutraliser tout
vouloir
, donc à se livrer à la première pression même modérée que l’on subit
134
es : je n’en jugerai pas dans cette chronique. Je
voudrais
seulement signaler des difficultés sémantiques et suggérer leur solut
135
u qu’on peut faire dire aux mots tout ce que l’on
veut
, « à condition d’en avertir ». On croyait jusqu’ici que le peuple sig
136
masses », qui sont une part de ce 20 % dont on ne
veut
à aucun prix être coupé, sont les électeurs communistes, soutenus dan
137
que la grande masse amorphe ce que celle-ci doit
vouloir
pour son bien : ce serait une aristocratie, au sens littéral de ce te
138
s chiens et les surhommes. » Si donc les Français
veulent
un roi, c’est qu’ils cèdent au mirage du « Grand Un », à l’attrait du
139
e serait condamnée par la Vérité même que le chef
veut
servir. Les crimes d’Hitler et de Staline étaient légitimés, bien au
140
l’amour qui refuse l’immédiat, fuit le prochain,
veut
la distance et l’invente au besoin, pour mieux se ressentir et s’exal
141
e qui m’irrite en elle, et en dépit de ce qu’elle
veut
être et croit qu’elle est. Son immaturité perverse me fascine. Le sca
142
interdit » par la morale. Aimant sa sœur, Ulrich
veut
toucher l’interdit et posséder l’inaccessible, qui est le plus vrai,
143
Pasternak. — J’aime passionnément ma Russie et je
voudrais
en être aimé, comme le docteur Jivago aime Lara et en est aimé. Mais,
144
ma vie n’a pas de sens, c’est près d’elle que je
veux
me taire. Ainsi réduits à leur diagramme mythique — on aura reconnu
145
e l’amour passionné pour une enfant, mais surtout
veut
y voir une préfiguration de l’amour interdit qui unira ses héros : Ul
146
ssionnés, que comme un contrecoup accidentel. Ils
veulent
brûler. Et ils croient découvrir, aux époques les plus différentes, q
147
tique, des « révolutions de la vie sexuelle », et
veulent
aider les hommes à être mariés, et néanmoins contents. L’homme et la
148
xtrême. Le monde est fugace, fluide : fais ce que
veux
… Un homme ne va jamais si loin que lorsqu’il ne sait pas où il va… Il
149
octeur Jivago était un acte politique, comme on a
voulu
le croire de part et d’autre. Sensible à la présence cachée d’une log
150
les vrais amants, poètes, mystiques et créateurs,
voudraient
se maintenir une fois qu’ils l’ont connu, tout en sachant que l’on ne
151
croisés pour tenter de cerner cet indicible qu’on
voudrait
mais qu’on ne peut communiquer. De là que la forme de passion la plus
152
raient faire prononcer par l’État. La passion qui
voudrait
les violer ne serait plus condamnée, mais simplement soignée, aux fra
153
re surpassé, vit dans la démesure, et lorsqu’il «
veut
prendre mesure de lui-même, il se sent aussitôt incomplet et coupable
154
e crucial. S’agirait-il d’une théologie ? Kassner
veut
voir. D’une gnose, alors ? On pourrait le penser. De poésie ? Très ce
155
! Et n’avais-je pas cédé à l’illusion banale qui
veut
que l’auteur et l’œuvre soient pareils, alors qu’ils sont toujours en
156
épétées à la technique du zen-bouddhisme — que je
voudrais
maintenant expliciter. Kassner, Rilke et le zen Une amitié des
157
e saurait croire un seul instant qu’il ait jamais
voulu
donner un enseignement bouddhiste, ni se présenter après coup « comme
158
empire devait « faire mieux que l’Occident », il
voulut
étudier nos secrets et s’engagea comme ouvrier aux chantiers maritime
159
sse que l’Occident est promis à la décadence. Que
veut
-il donc rejoindre et dépasser de cet Occident condamné ? Vouloir fair
160
rejoindre et dépasser de cet Occident condamné ?
Vouloir
faire mieux que l’Amérique, c’est admettre que l’Amérique a bien fait
161
litiques importantes. Cet angle de vision, que K.
veut
imposer, a pour effets de situer la Russie au centre du monde, dans u
162
connaissent de l’URSS que Lunik III. Mais si l’on
veut
aller plus loin, et il le faut, un peu de clarté crue sur les données
163
n simple rassemblement d’hommes de culture qui se
veulent
à la fois libres et responsables devant eux-mêmes et devant la sociét
164
ues et localisées, contre les idéologies qu’elles
voulaient
imposer, et contre le défaitisme fataliste qui préparait leur lit dan
165
sse insiste, et les interviewers insistent : tous
veulent
absolument que nous soyons politiques, que nous soyons d’abord anti-c
166
tuant le Congrès comme je viens de le faire, j’ai
voulu
vous montrer qu’il n’agit pas au niveau de la politique proprement di
167
alheureuses ; chose étrange, c’est là ce qu’elles
veulent
, et celle qui ne rêverait pas de devenir malheureuse pour avoir été u
168
estigieux, désiré, mais qu’il ne peut et qu’il ne
veut
actualiser. En l’écartant de soi, en le refusant, il le voit et le dé
169
’efforce de dépasser vers l’absolu, vers ce qu’il
veut
devenir selon l’esprit. Si tel est bien son mythe, son Éros virtuel,
170
l aime, et dans chaque femme réelle, c’est ce qui
veut
être séduit et qui ne peut l’être qu’une fois. Au contraire, le Mari
171
t à fait spontanés, le mariage est une décision ;
vouloir
se marier, cela veut dire que ce qu’il y a de plus spontané doit être
172
qu’il posséda, car il n’en posséda aucune, et ne
voulut
en posséder qu’une seule, qu’il n’obtint pas, de même que tous les au
173
ais le paroxysme de toute passion est toujours de
vouloir
sa propre perte… C’est là le paradoxe suprême de la pensée, que de vo
174
C’est là le paradoxe suprême de la pensée, que de
vouloir
découvrir quelque chose qu’elle-même ne puisse penser. Et plus loin
175
rui, mais quand sa passion paradoxale culmine, il
veut
précisément sa propre perte. C’est ce que veut aussi l’amour, ainsi c
176
il veut précisément sa propre perte. C’est ce que
veut
aussi l’amour, ainsi ces deux puissances s’entendent dans la passion
177
nouveau…109 Comme pour le Mari des Étapes, qui
voulait
voir dans la synthèse d’une décision et d’une inclination le plus hau
178
t unique de la spontanéité passionnée, l’autre ne
veut
prendre à témoin que le seul Tristan de Wagner, comme expression exem
179
? « Insouciant et railleur, violent — ainsi nous
veut
la sagesse. Elle est femme… » Que dit Aurore ? « Il n’y a encore d’ef
180
’est pas dans le droit fil du personnage. Ou bien
veut
-il aller plus outre dans son sens, emporté par sa frénésie de découve
181
La douleur dit : Passe et finis ! Mais toute joie
veut
l’éternité, Veut la profonde, profonde éternité ! La voici, la « nou
182
Passe et finis ! Mais toute joie veut l’éternité,
Veut
la profonde, profonde éternité ! La voici, la « nouvelle passion » q
183
pression. Dans Aurore, je relis : « Que celui qui
veut
tuer son adversaire considère si ce ne serait pas là une façon de l’é
184
dernier aphorisme d’Aurore se termine ainsi : Où
voulons
-nous aller ? Voulons-nous donc franchir la mer ? Où nous entraîne cet
185
urore se termine ainsi : Où voulons-nous aller ?
Voulons
-nous donc franchir la mer ? Où nous entraîne cette passion puissante,
186
l’intuition musicale de Kierkegaard, que celui-ci
voulait
attribuer à « la sûreté omniprésente du regard spéculatif ». 102. É
187
alité d’Étranger. À la question d’une femme qu’il
veut
séduire : « Ah ciel ! Homme, qui es-tu ? » le Don Juan de Tirso de Mo
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es pousse à le dépasser, l’autre à le miner. L’un
veut
plus, infiniment plus, en direction du sentiment devenu passion : il
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qui obtient ce qu’il désire, ou qui va l’obtenir,
veut
la durée : rien de plus naturel que les serments prodigués par les am
190
s prodigués par les amoureux. Le bonheur spontané
veut
la durée. Mais de la durée naît l’ennui : c’est pourquoi beaucoup les
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ranscender la durée, l’autre en faire fi. L’un se
voudra
Tristan, l’autre Don Juan. Don Juan nous chante qu’il n’est heureux q
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e qu’une femme n’est pas une pomme. Et qu’elle en
voudra
mortellement à celui qui ne l’aura pas « prise », s’étant contenté de
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tuer avant l’aube ses amants d’une nuit. Tristan
veut
au contraire l’éternité, car il veut échapper à la souffrance, et la
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uit. Tristan veut au contraire l’éternité, car il
veut
échapper à la souffrance, et la souffrance est liée au temps et à l’e
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ient, distinguent et séparent — « mais toute joie
veut
l’éternité, veut la profonde éternité ». Telle est la forme de son év
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et séparent — « mais toute joie veut l’éternité,
veut
la profonde éternité ». Telle est la forme de son évasion, de son ref
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on évasion, de son refus de la durée incarnée. Il
veut
plus, et non moins que le mariage ; plus, et non moins que la possess
198
i d’ailleurs mène le chœur, fait exception : elle
veut
braver le destin, mais elle y succombera. Or cette liberté seule nous
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au vérifiable. Pourtant, la liberté que Nietzsche
veut
aimer cessera vite d’être désirable quand il aura tué la vérité elle-
200
s », déclare saint Paul. « Aime et fais ce que tu
veux
», dit Augustin. L’Orient hindouiste et bouddhiste n’a pas dit autre
201
n. Libération est la voie de Tristan. Sa passion
veut
aimer sans limites, au-delà des formes et du temps, au-delà du moi di
202
-delà de tous les attachements terrestres, — elle
veut
ce ciel où l’amant et l’aimée se confondent en un seul être, dans le
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e ramène à ceci qu’un régime qui se dit populaire
veut
empêcher son peuple de le fuir. À travers Berlin, chaque jour et depu
204
Nous lui demandons en retour, avec tous ceux qui
veulent
la paix : « Pourquoi tuer deux-cents-millions d’hommes et détruire en
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de choisir leur régime et d’aller vivre où ils le
veulent
, et comme ils veulent, qu’il y a un problème de Berlin et que la paix
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et d’aller vivre où ils le veulent, et comme ils
veulent
, qu’il y a un problème de Berlin et que la paix est ébranlée. Nous de
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l, dans l’espoir. Ceux qui retrouvent l’espoir ne
veulent
plus que la paix, et cette volonté populaire, mieux que tous les trai
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réalités l’image commode qu’on s’en faisait ; on
voulait
pouvoir s’imaginer au-delà de la ligne de démarcation un monde tellem
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ait quelque chose dont la majorité d’entre eux ne
voulaient
pas ou pas encore… selon les derniers sondages d’opinion133. Tous les
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deux politiques s’affrontaient à Bruxelles. L’une
voulait
que le Marché commun soit l’amorce d’une union politique, condition d
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ne autonomie de l’Europe au plan mondial. L’autre
voulait
que le Marché commun, à mi-chemin de son évolution, s’ouvre sur une u
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nées, en effet, le général de Gaulle répète qu’il
veut
une Europe forte et autonome, donc unie. Il n’a jamais parlé d’une «
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à une Europe uniforme et centralisée dont nul ne
veut
. À l’inverse, l’Europe des patries ne tendrait qu’à la renaissance de
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car la Suisse fait partie de l’Europe, qu’elle le
veuille
ou non ; et rester neutre entre l’Europe et ses ennemis, ce serait vo
215
r neutre entre l’Europe et ses ennemis, ce serait
vouloir
rester neutre entre nos ennemis et nous-mêmes. Neutres entre le pompi
216
suisses accuse « la politique d’unification » de
vouloir
« mêler les peuples d’Europe ». Je rappelais tout à l’heure l’afflux
217
ni avec ceux (beaucoup plus rares d’ailleurs) qui
voudraient
que la Suisse renonce sans condition à toute idée de neutralité. Mon
218
icultés que rencontrerait le Conseil fédéral s’il
voulait
tracer, même à grands traits, un programme d’action pour l’année ou l
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diévale des portulans, compliqués autant que l’on
voudra
. On peut imaginer que les corps politiques à structures très complexe
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ux conseils les plus simples. À une Suisse qui ne
veut
ou ne peut assumer ni son avenir ni son passé, que peut-on conseiller
221
eurs, amélioré, dénaturé, réinventé tant que l’on
voudra
, mais indéniable — ou c’est qu’il n’y aura plus d’Europe. À mi-chemin
222
i le principe très simple. Les mêmes raisons qui
veulent
qu’une fédération soit gouvernée par un collège, et non par un seul h
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uvernée par un collège, et non par un seul homme,
veulent
que son centre ne soit pas une capitale, mais bien un District fédéra
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nce et ses caractéristiques nationales. Ce serait
vouloir
soumettre toute l’Europe à la Suisse. Allez donc en parler à Berne, v
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çons. Mais ils vont peut-être un peu fort. Ils ne
voulaient
rien être dans l’union, les voilà qui se proposent comme pays-capital
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mais nous pousse en même temps et nous oblige, je
veux
le croire avec Victor Hugo : La Suisse, dans l’Histoire, aura le der
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peu religieux qu’il le dénigrait sans relâche. Il
voulait
un rituel, des mystères, une adoration fascinée, une rébellion furieu
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voir été, de ses amis, le seul qui s’avouât et se
voulût
« chrétien ». Cette inconcevable anomalie l’inquiétait fort et parfoi
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hautement exemplaire à tant d’égards, c’est qu’il
voulait
tout à la fois changer la vie par une sédition passionnelle (« La bea
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e liberté que nous nous accordons par convention.
Voulons
-nous susciter les fées du bruit et de la vitesse, ou celles de la len
231
ois idées, j’ai fait trente-trois tableaux. Je ne
veux
pas me copier, comme tous les autres. Vous comprenez, être peintre, c
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le, les deux odeurs s’épousent par infra-mince. »
Voudriez
-vous nous donner d’autres exemples ? — En effet, on ne peut guère en
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e partout, et toutes affaires cessantes — si l’on
veut
simplement qu’elles durent147. 9 août. Commencer par raconter l’entré
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plexus solaire… Il va se venger ! » Enfin Duchamp
voulut
bien s’interrompre dans un problème d’échecs, pour remarquer que la b
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alors qu’il eût été possible de le déclencher. Je
voudrais
fixer quelques points dont l’historien futur devra tenir compte. Poin
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r faire court, les « ressorts de l’histoire ». Je
voudrais
illustrer ainsi la réalité de l’engagement intellectuel en politique,
237
ne de ceux qui nous laissaient la chose148. Et je
voudrais
enfin rappeler que le mouvement personnaliste des années 1930 s’est c
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t elle qu’il s’agirait de rendre sensible si l’on
voulait
décrire la réalité psychologique et historique de la campagne des con
239
t rendre justice à l’action qu’elle a exercée. Je
voudrais
comparer cette action non pas à celle d’un général qui conquiert une
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nce ou des gouvernements en exil à Londres : tous
veulent
l’Europe unie, me dit-il, vous avez donné ce soir la doctrine, il res
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», disaient les uns… « Mais les gouvernements ne
veulent
rien faire, répliquaient les autres. À nous de montrer le but, et apr
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grès, la Britannique. Le romancier Charles Morgan
veut
qu’on s’en remette pour la culture aux gouvernements (ceux du Pacte d
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qui s’y opposeront, à cause de la phrase : “Nous
voulons
une défense commune”. » Sandys ajouta : « Cette phrase n’a pas été di
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« peuple européen » d’une Assemblée, mais ils la
voudraient
constituante. Or il est clair qu’une Assemblée ne saurait innover, im
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ntre elles, aux pouvoirs absolus de l’État. C’est
vouloir
faire coïncider sur un même territoire, défini par le sort des guerre
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de notre vie et de la vie en société, ce que nous
voulons
réellement, principalement, et contraints de tirer des plans en consé
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et contraints de tirer des plans en conséquence.
Voulons
-nous par exemple à tout prix élever notre niveau de vie, quantitatif
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ever notre niveau de vie, quantitatif — ou plutôt
voulons
-nous sauvegarder un certain mode de vie, qualitatif ? Voulons-nous co
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sauvegarder un certain mode de vie, qualitatif ?
Voulons
-nous contribuer à tout prix à l’accroissement indéfini du PNB (Produi
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ns, ils risquent bien de vous conduire où vous ne
vouliez
pas aller… Voici donc le dilemme présent : si nous attribuons pour fi
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mesure où il est encore réel, inexistant quand on
voudrait
compter sur lui. Je ne sais, n’étant pas économiste, si nos États-nat
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’on me dit maintenant que c’est une utopie que de
vouloir
dépasser l’État-nation, je réponds que c’est au contraire la grande t