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es plus sincères sont aussi les moins calculés »,
écrit
Gide. D’où l’on peut tirer par une sorte de passage à la limite que l
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remier lieu à la spontanéité. C’est pourquoi Gide
écrit
ailleurs : « En chaque être, le pire instinct me paraissait le plus s
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on bureau, je prends une feuille blanche, je vais
écrire
ce que je trouve en moi (sentiments, idées, souvenirs, désirs, élans,
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ures, personne ne sait la richesse de ta vie…). J’
écris
ces choses. Puis, dans un ancien carnet de notes, je retrouve un être
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ue je m’excuse : c’est un peu prétentieux de vous
écrire
au moment où je vais me suicider, d’autant plus que vous n’y croirez
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ausée. Je rentrai seul. Voici quelques mots que j’
écrivis
à ma table en désordre où je venais de jeter mon col de smoking et un
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itable symbole n’est jamais prévu par l’auteur »,
écrivait
Cocteau dans la préface des Mariés de la tour Eiffel. Et une note d’O
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« vouloir faire admettre que la poésie consiste à
écrire
une phrase ». Et cette phrase, c’est un cheval savant qui la lui a di
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ebin (non pas Elie) pensait à quelqu’un lorsqu’il
écrivit
certains vers qu’on peut lire plus haut : Les anges véritables qui c
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i cela doit m’anéantir. Hoffmann. I (Notes
écrites
en décembre 1925, au sortir d’une conférence sur le Salut de l’humani
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vembre 1926. Je viens de retrouver quelques pages
écrites
il y a un an, tel soir de colère où le thermomètre eût indiqué 39° se
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œuvres les plus significatives de ce siècle sont
écrites
en haine de l’époque12. Le reproche d’obscurité que l’on fait à la li
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er l’Internationale dans les rues, faire la noce,
écrire
un livre de tendances très modernes. Et des gens pour se gausser quan
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modernes. Et des gens pour se gausser quand nous
écrivons
Révolution, et nous offrir un billet (simple course) pour Moscou, ou
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e. Une demi-heure plus tard, j’étais à la gare, j’
écrivais
un mot d’adieu à ma maîtresse d’une nuit et je partais dans une direc
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Journal de Genève sur « La maladie du siècle »,
écrit
: « Plante des pommes de terre, jeune homme ! Quand tu seras au bout
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re de pythie. Vous dites de ce conte : c’est trop
écrit
. Vous dites de ce roman : c’est trop agréable. Vous dites d’un goût q
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crète du monde. Mais c’est à condition qu’on ne l’
écrive
pas, même en pensée. La poésie pure écrite est inconcevable : cela co
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n ne l’écrive pas, même en pensée. La poésie pure
écrite
est inconcevable : cela consisterait dans l’expression directe de la
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s plus qu’un autre : et qu’un beau soir il faille
écrire
pour vivre, possible ; mais, pour sûr, jamais vivre pour écrire16. De
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ils en sont tout fiers : « Il n’y a plus qu’à les
écrire
». v. Rougemont Denis de, « La part du feu. Lettres sur le mépris d
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vraiment trop peu des conséquences de ce que vous
écrivez
! ») En définitive, il semble que certains n’attendent de nous que d
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ueux. Il aima l’héroïne, mais sans espoir. Il lui
écrivit
, en sortant de là, dans une crèmerie pleine de couples à la mode. Mai
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ttention de la femme blonde — sans résultat —, il
écrivit
une adresse réelle, et mit la lettre dans la première boîte venue. Le
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quelles, épuisé de corps et d’âme, et n’ayant pas
écrit
une seule note, il se retrouva aux portes de Naples, d’où il n’eut qu
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il se précipita dans sa chambre où il s’enferma,
écrivit
dans une grande fièvre tout le Stabat Mater, sa plus belle œuvre, sur
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ecomposer contre l’oubli comme son auteur l’avait
écrit
contre l’absence, — car elle seule attend l’expression et la permet.
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rmine à transférer cette matière dans le signe »,
écrit
Hölderlin dans son grand essai sur la démarche poétique, au chapitre