1 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
1 uve en moi (sentiments, idées, souvenirs, désirs, élans , hésitations, obscurités, etc.). Supposons que j’éprouve un désir d’a
2 upposons que j’éprouve un désir d’action vive, un élan vers certain but précis. Ou bien j’aurais juste le temps de le noter
3 tes, en conséquences matérielles. Ce n’est plus l’ élan pur que je décris : c’est un élan freiné dans mon esprit, c’est le fr
4 Ce n’est plus l’élan pur que je décris : c’est un élan freiné dans mon esprit, c’est le frein lui-même, bientôt — par un mou
5 quelque chose qui m’a retenu d’accomplir ce que l’ élan appelait.   Second exemple. — J’éprouve le besoin de faire le point 
6 vu à l’envers le film de mon passé : ce qui était élan devient recul, et l’évocation de mes désirs anciens ne me restitue qu
7 découvre c’est ce « merveilleux contraire » de l’ élan vital qu’il nomme élan mortel — générateur de l’incurable tristesse q
8 rveilleux contraire » de l’élan vital qu’il nomme élan mortel — générateur de l’incurable tristesse qui rôde dans certaine l
9 est se porter à l’extrême pointe de soi, et, d’un élan , se dépasser ; c’est créer une différence. Pourquoi les romanciers mo
10 ment. (Il faut, pour sauter, une confiance dans l’ élan qui échappe à toute analyse préalable et sans quoi le saut paraît imp
11 veux être !… 1. La véritable description de l’ élan supposé dans le premier exemple, ce serait le récit des gestes qu’il
2 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Lettre du survivant (février 1927)
12 vous appelait, assourdissant mes pensées ; et ces élans réticents, maladroits, contradictoires… Un autobus de luxe s’était ar
3 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927)
13 un état de sincérité perpétuelle envers tous mes élans , accueillant avec un enthousiasme juvénile, c’est-à-dire cynique, tou
4 1968, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Hölderlin dans le souvenir des noms splendides (1968)
14  ? Je ne gardais de Hölderlin que des souvenirs d’ élans ou d’amples chutes, de rythmes brisés, de noms grecs, d’éclats de lum
15 rlin, c’était revenir à la genèse du poème dans l’ élan de sa nostalgie fondamentale. D’une poésie dont le mouvement profond