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tés, suffisent à ranimer la gloire heureuse. Et l’
émotion
soudaine, submergeante, emplissait tout l’espace invoqué. D’un seul c
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en était-il de la substance des grands poèmes ? L’
émotion
rénovée par ces fragments — départs, invocations, noms sacrés de l’Io
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plendides villes »), Apollinaire hante la marge d’
émotion
entre le souvenir de naguère et sa restitution dans un présent d’ubiq