1 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Avant-propos (décembre 1926)
1 Avant-propos (décembre 1926 )a b Une mauvaise humeur qui flotte dans l’air nous proposerait de
2 us le saurez un peu mieux quand vous aurez lu nos huit numéros. Il faut que notre revue reste cette chose unique et indéfini
3 res, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, décembre 1926, p. 3-5. b. Signé : Le Comité central.
2 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
4 Paradoxe de la sincérité (décembre 1926 )c Nous voyons un mythe prendre corps parmi les ruines de ce temps.
5 fin la notion concrète de sincérité s’évanouit en mille définitions tendancieuses et contradictoires. Êtes-vous sincères en a
6 tion : ce daltonisme du souvenir. Si l’un de ces deux procédés peut m’apprendre quelque chose, c’est bien le second. La qua
7 , mais ce que de toute mon âme je veux être !… 1. La véritable description de l’élan supposé dans le premier exemple, c
8 mettre. Manifester est plus sincère qu’analyser. 2. D’ailleurs toute la psychologie moderne souligne la quasi-impossibili
9 namisme directement dans notre langage statique. 3. « Et certes quand il s’agit de parole ou d’écriture, l’affirmation pr
10 res, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, décembre 1926, p. 13-25.
3 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Billets aigres-doux (janvier 1927)
11 Billets aigres-doux (janvier 1927 )d e Pour Harriet V. A.-W. Poste aux amours perdues Sur le
12 tres, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, janvier 1927, p. 40. e. Signé : Julien Domingue.
4 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Conte métaphysique : L’individu atteint de strabisme (janvier 1927)
13 ysique : L’individu atteint de strabisme (janvier 1927 )f g Comme le démiurge venait de peser sur le commutateur des étoil
14 s, tout scintillement pudiquement dissimulé. Vers 1 heure, elle éclaira d’une rose caresse lumineuse la chevelure rouge d
15 tres, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, janvier 1927, p. 54-55. g. Signé : Salomon de Crac.
5 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Dans le Style (janvier 1927)
16 Dans le Style (janvier 1927 )h Nous recevons d’un bellettrien facétieux cet « Hommage à Paul Mo
17 eillant en français, termine : … Irène. (Grasset, 1924 … … y compris la Suède et la Norvège.) On lit dans les Nouvelles li
18 e.) On lit dans les Nouvelles littéraires , du 8 janvier 1927, l’information suivante : Mardi dernier a été célébré en
19 it dans les Nouvelles littéraires , du 8 janvier 1927, l’information suivante : Mardi dernier a été célébré en l’église grec
20 tres, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, janvier 1927, p. 61-62.
6 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Lettre du survivant (février 1927)
21 Lettre du survivant (février 1927 )i j « Triste, mais vrai. » (Les journaux.) Mademoiselle, Il faut
22 allusion de mauvais goût.) Je vous ai rencontrée quatre ou cinq fois dans des lieux de plaisir, comme on dit, sans doute parc
23 de mauvais goût.) Je vous ai rencontrée quatre ou cinq fois dans des lieux de plaisir, comme on dit, sans doute parce que c’
24 passer trop souvent devant les ascenseurs. « Vers 4 heures, me disais-je elle y entrera, et, me glissant auprès d’elle, j
25 is paraître si perdu. Chaque fois qu’un paquet de dix personnes s’engouffrait dans la cage rouge et or et s’élevait, j’épro
26 tre bel ami laqué, souriante… Enfin, un peu après 6 heures, je suis sorti. Il y avait beaucoup de monde dans les rues, so
27 vant de retrouver ma rue. Il doit être maintenant 5 heures du matin. Premiers appels d’autos dans la ville, mais il me se
28 vertigineusement, par cette aube incolore. Il y a vingt-quatre heures donc, j’étais encore au bal. Cette constatation machinale ne c
29 st chargé, sur cette table. (Je le caresse, entre deux phrases.) Mais voici que ce geste de ma mort aussi me lasse, l’image
30 audrait que je dorme : il n’y aurait plus rien. 4. Encore un qui vous aime, je ne vous dirai pas son nom. i. Rougemont
31 tres, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, février 1927, p. 67-72. j. Signé : Arthur.
7 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Orphée sans charme (février 1927)
32 Orphée sans charme (février 1927 )k « Cet âge est sans pitié. » « Le véritable symbole n’est jamai
33 i me gêne pourtant, c’est d’y découvrir possibles deux interprétations symboliques au moins ; de ne pouvoir m’empêcher d’y s
34 is parler de lui autrement que par métaphores.) 5. M. Zimmer, dans la Gazette de Lausanne . Et même il appelait Orphée
35 tres, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, février 1927, p. 85-87.
8 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). L’autre œil (février 1927)
36 L’autre œil (février 1927 )l m Décembre L’époque s’ouvre où l’on attend un miracle pour
37 s, nous ne sommes pas de ces gens qui croient que 2 et 2 font 22, et qui confondent Jérôme et Jean Tharaud ! » Il y a des
38 us ne sommes pas de ces gens qui croient que 2 et 2 font 22, et qui confondent Jérôme et Jean Tharaud ! » Il y a des soir
39 ommes pas de ces gens qui croient que 2 et 2 font 22, et qui confondent Jérôme et Jean Tharaud ! » Il y a des soirs où tout
40 nous. Et nous calculons qu’il s’agit de déranger 5000 personnes en huit soirées, et de les occuper quatre heures durant… Ma
41 culons qu’il s’agit de déranger 5000 personnes en huit soirées, et de les occuper quatre heures durant… Mais la vision, rapi
42 5000 personnes en huit soirées, et de les occuper quatre heures durant… Mais la vision, rapidement entrevue par chacun dans so
43 , à propos d’une apparition La vieille Monture 6 un soir nous apparut, lugubrement fardée, l’haleine mauvaise, édentée
44 nnaître Cinématoma. Naissance de Cinématoma Cinq bellettriens furent commis au soin d’engendrer cet adorable monstre.
45 . Quelquefois, Mossoul amène un scénario né entre deux cafés-nature, et presque sans qu’il s’en soit rendu compte. Clerc ent
46 en soit rendu compte. Clerc entrevoit un projet à deux faces. Lugin, qui est théologien, et de la Tchaux, n’a pas la foi. To
47 ran. Pitoëff avait prêté un accent, Mme d’Assilva deux actrices, M. Grosclaude son fils Lucas Loukitch et une mise en scène
48 que par métaphore. À La Chaux-de-Fonds, il y eut trente membres et cent doigts dans deux lits. Combien cela fait-il de pieds
49 . À La Chaux-de-Fonds, il y eut trente membres et cent doigts dans deux lits. Combien cela fait-il de pieds et d’oreillles ?
50 onds, il y eut trente membres et cent doigts dans deux lits. Combien cela fait-il de pieds et d’oreillles ? À signaler la fu
51 on appelle, sans doute par antiphrase, la vie. 6. Revue ou prologue. l. Rougemont Denis de, « L’autre œil », Revue de
52 tres, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, février 1927, p. 94-95. m. Signé : Topinet.
9 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Entr’acte de René Clair, ou L’éloge du Miracle (mars 1927)
53 r’acte de René Clair, ou L’éloge du Miracle (mars 1927 )n Surprendre est peu de chose, il faut transplanter. Max Jacob.
54 naire, de René Clair. La Mort de Phèdre (environ 1905 ) : quelques acteurs d’une troupe de province s’agitent incompréhensib
55 cipe est simple : « Je vous aime » se traduit par trois ou quatre claques sur la poitrine ; et une crise intérieure par un co
56 simple : « Je vous aime » se traduit par trois ou quatre claques sur la poitrine ; et une crise intérieure par un court accès
57 s gens bien habillés. » Soudain éclate Entr’acte ( 1925 ). « Une étude sur le Monde des Rêves ». Rondes de cheminées dans le c
58 ssez tragique. Mitrailleuse de phares d’auto, les 100  000 yeux de la nuit. Des imprécisions rapides. Un chasseur, toujours
59 tragique. Mitrailleuse de phares d’auto, les 100  000 yeux de la nuit. Des imprécisions rapides. Un chasseur, toujours sur
60 qui s’ouvre pour dégager le mouvement obsédant de deux jambes, l’harmonie de leurs arabesques à trois dimensions mêlées avec
61 de deux jambes, l’harmonie de leurs arabesques à trois dimensions mêlées avec une lenteur et une perfection dont une brève v
62 es personnages et lui-même. ⁂ Le tout ne dure pas 20 minutes. Et c’est heureux. Nous manquons d’entraînement dans le domai
63 il exprime, et se suffit. Mais comme pour le film 1905, on a sans cesse envie de crier : « Trop de gestes ! » C’est une quest
64 l » nous apparaît alors comme l’une seulement des mille figures que peut revêtir une substantia dont nos sens trop faibles —
65 e, car alors quoi de plus surréaliste que le film 1905. Ce n’est peut-être qu’une question d’imagination ; il reste qu’un fil
66 Lettres, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, mars 1927, p. 124-127.
10 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
67 Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927 )o Ah ! je sens qu’une puissance étrangère s’est emparée de mon êt
68 isie, même si cela doit m’anéantir. Hoffmann. I (Notes écrites en décembre 1925, au sortir d’une conférence sur le
69 ir. Hoffmann. I (Notes écrites en décembre 1925, au sortir d’une conférence sur le Salut de l’humanité.)   Ce soir en
70 ’on est enfin rassuré. C’est incompréhensible !, trois mots dont l’un savant. Je ne connais pas de meilleur remède contre Di
71 éprouvées par le repas dont vous sortez, que ces trois mots où se résume la défense de la loi sociale, patriotique, religieu
72 protège votre paresse à concevoir en esprit. Ces trois mots vous ont délivré du plus absurde malaise, et vous rallumez votre
73 atteindre Dieu ou n’espérer plus aucun pardon. II Novembre 1926. Je viens de retrouver quelques pages écrites il y a
74 ou n’espérer plus aucun pardon. II Novembre 1926. Je viens de retrouver quelques pages écrites il y a un an, tel soir d
75 tel soir de colère où le thermomètre eût indiqué 39° selon toute vraisemblance. Et voici Aragon revêtu d’une dignité tragi
76 un Musset triple-sec). Au lieu du cynisme verbeux 1830, une théorie du scandale pour le scandale qui a le mérite de n’être pa
77 dont il serait le premier à s’amuser ?   Février 1927. Relu Une vague de rêves et la préface de Libertinage. Sous une certai
78 est encore qu’un appel à la foi la plus haute.   1er mai 1927. Mieux vaut pécher par ridicule que par scepticisme ; par ex
79 re qu’un appel à la foi la plus haute.   1er mai 1927. Mieux vaut pécher par ridicule que par scepticisme ; par excès que pa
80 f. certaines remarques — pas toutes — de novembre 1926.   2 mai 1927. « Nous avons dressé notre orgueilleuse raison à nous tr
81 ines remarques — pas toutes — de novembre 1926.   2 mai 1927. « Nous avons dressé notre orgueilleuse raison à nous trompe
82 emarques — pas toutes — de novembre 1926.   2 mai 1927. « Nous avons dressé notre orgueilleuse raison à nous tromper sur ce q
83 errière un rideau). — J’attends votre plaisir… III Il y a des gens qui croient avoir tout dit quand ils ont montré à
84 ce divorce radical entre l’époque et les quelques centaines (?) d’individus pour qui l’esprit est la seule réalité. C’est pourquo
85 nds ce mot dans son sens le plus vaste. Il y a eu quatre-vingt-treize , la Réforme, Karl Marx, la préface de Cromwell. Mais il ne s’agit pas
86 as s’acoquiner avec des gens qui ont fait, il y a 10 ans, une révolution en fonction du capitalisme. Est-ce que vraiment v
87 vague vers des souvenirs, quand nous allions tous deux , ces bonnes farces, et aussi pourtant des histoires de copains qui on
88 omment dites-vous, surréalisme ? — Baptisé il y a cinq ou six ans et mort des suites. Quand cesserez-vous de nous faire la j
89 ites-vous, surréalisme ? — Baptisé il y a cinq ou six ans et mort des suites. Quand cesserez-vous de nous faire la jambe, p
90 rsuasive : nous sommes prêts à les accueillir. 7. Une vague de rêves (dans Commerce). 8. Et malgré certaines théories
91 illir. 7. Une vague de rêves (dans Commerce). 8. Et malgré certaines théories bien superficielles et hâtives, comme ce
92 s se libérer que de brasser ces chaînes sonores. 9. Lettre à Paul Claudel. 10. Musset de La coupe et les lèvres. Mais ou
93 ces chaînes sonores. 9. Lettre à Paul Claudel. 10. Musset de La coupe et les lèvres. Mais oui, c’est paradoxal. 11. Les
94 coupe et les lèvres. Mais oui, c’est paradoxal. 11. Les livres les plus répandus à Genève sont Ma vie et mon œuvre de For
95 in derrière viennent des France et des Bordeaux. 12. Proust excepté, et dans un domaine plus étroit, quelques esthètes du
96 ne plus étroit, quelques esthètes du machinisme. 13. Le Paysan de Paris. o. Rougemont Denis de, « Louis Aragon, le beau
97 ettres, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, avril 1927, p. 131-144. p. On a conservé la graphie de l’original, sans doute vo
11 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Quatre incidents (avril 1927)
98 Quatre incidents (avril 1927)q r La maîtresse d’École Au printemps p
99 Quatre incidents (avril 1927 )q r La maîtresse d’École Au printemps pur comme une joue, Éco
100 Même, on en pleure. q. Rougemont Denis de, «  Quatre incidents », Revue de Belles-Lettres, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribo
101 ettres, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, avril 1927, p. 151-153. r. Signé : Salomon de Crac.
12 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927)
102 Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927 )s t … et je jure par Mercure, dieu du commerce, qu’on m’a appris
103 st l’âge où l’on atteint la vie. On s’y maintient cinq ans, dix ans au plus. Après, c’est un long adieu et le corps se fige
104 ù l’on atteint la vie. On s’y maintient cinq ans, dix ans au plus. Après, c’est un long adieu et le corps se fige à mesure
105 rit s’établit sur ses positions. Or donc, j’avais vingt ans. Je vivais chez mes parents, comme tant d’autres à cet âge, logé,
106 me en bleu dansait en regardant au plafond. Après deux tangos, nous montions ensemble dans une chambre d’hôtel où l’on ne vo
107 fut endormie, je me rhabillai. Je ne trouvai que 100 francs dans son sac à main : c’était assez pour me permettre d’entrep
108 endarmes. Je sais bien ce que vous me direz : Les millions que je pourrais leur soustraire ne compenseront jamais cette escroque
109 té naturelle dont il paraissait lui-même gêné. En deux mots, vous ne me trouvez pas sérieux. Le reproche est grave. Je ne sa
110 -Lettres, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, mai 1927, p. 180-185. t. Une note de bas de page indique : « La rédaction rapp
13 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Conseils à la jeunesse (mai 1927)
111 Conseils à la jeunesse (mai 1927 )u « On a reproché bien des choses aux romantiques : le goût du sui
112 sius Bertrand. Est-ce vraiment aux romantiques de 1830 que ces reproches s’adressent, ou bien plutôt — vous alliez le dire —
113 terre, jeune homme ! Quand tu seras au bout de la 20e ligne de 200 mètres, ce qui représente quatre kilomètres de plantatio
114 homme ! Quand tu seras au bout de la 20e ligne de 200 mètres, ce qui représente quatre kilomètres de plantation, le siècle
115 de la 20e ligne de 200 mètres, ce qui représente quatre kilomètres de plantation, le siècle ne sera plus malade, les temps se
116 de Lavaux. » Seulement, il y a tout de même un ou deux petits phénomènes sociaux de notre temps que cette méthode ne suffira
117 -Lettres, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, mai 1927, p. 186-187.
14 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
118 Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927 )v I Parler littérature Si je prononce le nom de tel de vos co
119 le mépris de la littérature (juillet 1927)v I Parler littérature Si je prononce le nom de tel de vos confrères,
120 à la vraie vie ce que le flirt est à l’amour. II Sur l’insuffisance de la littérature On reconnaît un écrivain, auj
121 mais rien n’est plus facile que d’y échapper. III Sur l’utilité de la littérature Montherlant me paraît être le moin
122 t, allons ailleurs ; il y a trop de monde ici. 14. Paul Morand, auteur d’Ouvert et de Fermé la nuit, titres également sc
123 nuit très en vogue à Paris. Cambronne (général), 1770-1842. Louis Aragon et Paul Éluard, hommes de lettres et poètes surréalistes
124 ’agit d’une erreur ou d’une volonté de l’auteur. 15. Variante : des puissances d’action. 16. J’en vois certains qui arran
125 auteur. 15. Variante : des puissances d’action. 16. J’en vois certains qui arrangent leur vie de telle sorte que leurs mé
126 tres, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, juillet 1927, p. 231-238.
15 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les derniers jours (juillet 1927)
127 Les derniers jours (juillet 1927 )w Ces « cahiers politiques et littéraires »17, rédigés par Drieu l
128 927)w Ces « cahiers politiques et littéraires » 17, rédigés par Drieu la Rochelle et Emmanuel Berl, sont — avec la Revue
129 ui nous échappèrent n’avaient pas d’autre sens. 17. 20, rue Chalgrin, Paris 16e. w. Rougemont Denis de, « Les derniers
130 ous échappèrent n’avaient pas d’autre sens. 17. 20, rue Chalgrin, Paris 16e. w. Rougemont Denis de, « Les derniers jour
131 t pas d’autre sens. 17. 20, rue Chalgrin, Paris 16e . w. Rougemont Denis de, « Les derniers jours », Revue de Belles-Let
132 tres, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, juillet 1927, p. 249-250.
16 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Adieu au lecteur (juillet 1927)
133 Adieu au lecteur (juillet 1927 )x Nous passons la main au central de Genève, fidèles à la traditio
134 es additionnons : ils s’annulent. Il reste à dire deux mots sur la paradoxale situation intellectuelle d’une revue d’étudian
135 ous parvient un signe d’amitié qui ne trompe pas. Deux ou trois mots, on s’est compris. Que pouvions-nous espérer d’autre ?
136 ient un signe d’amitié qui ne trompe pas. Deux ou trois mots, on s’est compris. Que pouvions-nous espérer d’autre ? Il y eut
137 tres, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, juillet 1927, p. 256-258.
17 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). « Belles-Lettres, c’est la clé des champs… » (janvier 1929)
138 lles-Lettres, c’est la clé des champs… » (janvier 1929 )y 1. Belles-Lettres, c’est la clef des champs. 2. L’essence de Bel
139 es, c’est la clé des champs… » (janvier 1929)y 1. Belles-Lettres, c’est la clef des champs. 2. L’essence de Belles-Lett
140 y 1. Belles-Lettres, c’est la clef des champs. 2. L’essence de Belles-Lettres, c’est de l’alcool à brûler les cervelles
141 lcool à brûler les cervelles et les réputations. 3. Belles-Lettres n’est compréhensible et légitime que dans la mesure où
142 sure où la poésie est compréhensible et légitime. 4. Je suis de sang-froid, je dis : Belles-Lettres est essentiellement un
143 muler cette ivresse ; autrement que par des cris. 5. Avec toutes les erreurs et turpitudes que cela comporte, Belles-Lettr
144 pas cru, c’est qu’ils sont foncièrement mauvais.) 6. Peu de choses dans le monde moderne ont encore une « essence ». Celle
145 st-ce point de se livrer, purement et simplement. 7. (Secret). y. Rougemont Denis de, « Belles-Lettres, c’est la clef d
146 tres, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, janvier 1929, p. 78-79.
18 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Prison. Ailleurs. Étoile de jour (mars 1929)
147 Prison. Ailleurs. Étoile de jour (mars 1929 )z Prison Prisonnier de la nuit mais plus libre qu’un ange pri
148 Lettres, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, mars 1929, p. 168-170.
19 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Souvenirs d’enfance et de jeunesse, par Philippe Godet (avril 1929)
149 enfance et de jeunesse, par Philippe Godet (avril 1929 )aa Quand avec un air fin mais un ton convaincu l’on a répété dans
150 rai, s’y prêtait, peu complexe et comme réduite à deux dimensions ; la conscience ne pouvait y tuer un lyrisme quasi inexist
151 ettres, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, avril 1929, p. 199.
20 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). L’ordre social. Le Libéralisme. L’inspiration (novembre 1929)
152 e social. Le Libéralisme. L’inspiration (novembre 1929 )ab L’ordre social Il y avait une fois un jeune homme comme le
153 res, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, novembre 1929, p. 25-27.
21 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
154 Les soirées du Brambilla-club (mai 1930 )ac Aux Albert Béguin en souvenir de l’ombrelle rouge de Versaille
155 Légion d’honneur. Quand vous prenez un taxi passé onze heures, c’est double tarif, et pourquoi ? Regardez : à côté de vous,
156 entimentalité ».) Nous voici donc en taxi, « nous deux le fantôme » comme on disait au village où je suis né, qui n’est pas
157 rce que je me réjouis. La Maison des Ogres est au 53 rue de Rennes ; je ne vous le confie pas sans un secret tremblement.
158 tit miracle. Jaloux et Dick conversent en danois. Quatre anciens bellettriens célèbrent les rites du Sapin vert. À ce moment a
159 ’Aldébaran. On joue Rose de Tannenbourg, drame en 15 tableaux, un prologue et une conclusion. Le carton des armures sonne
160 défendues par des rosiers sauvages. Laquelle des trois filles est donc la plus jolie ? Sans doute celle qui dort dans la man
161 peur… ⁂ Le reste de la vie, c’est toujours entre deux voyages d’Allemagne. Cela se passe actuellement dans un hôtel tragi-c
162 passe actuellement dans un hôtel tragi-comique en cinq étages et un prologue ou vestibule, plein de bruits de lavabos et de
163 an (xvie siècle) à certains moments.   Paris, le 28 avril. 18. ……………… (N. de la R.) 19. L’auteur nous promet pour le n
164 ècle) à certains moments.   Paris, le 28 avril. 18. ……………… (N. de la R.) 19. L’auteur nous promet pour le numéro 6 de no
165   Paris, le 28 avril. 18. ……………… (N. de la R.) 19. L’auteur nous promet pour le numéro 6 de nouveaux détails apocryphes.
166 e la R.) 19. L’auteur nous promet pour le numéro 6 de nouveaux détails apocryphes. (N. de la R.) ac. Rougemont Denis
167 -Lettres, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, mai 1930, p. 160-168.
22 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Le Grand Testament de Villon, illustré par Marcel North (juin 1930)
168 tament de Villon, illustré par Marcel North (juin 1930 )ad Marcel North a trouvé un style qui ne ressemble qu’à sa fantais
169 Lettres, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, juin 1930, p. 204-205.
23 1932, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La pluie et le beau temps (Dialogue dans une tête) (1932)
170 pluie et le beau temps (Dialogue dans une tête) ( 1932 )ae af Lord Artur. — Vous êtes terriblement jolie aujourd’hui, Ma
171 imentale. Comme vous êtes un profond pédant, dans cinq minutes je ne saurai plus même voir s’il fait beau ou s’il fait vilai
172 isane. Mais vous n’êtes qu’une petite fille.20 20. [Note à l’achevé d’imprimé :] « Relativement à « La pluie et le beau
173 hausen, au bar des Vikings (Paris), fin septembre 1931.  » ae. Rougemont Denis de, « La pluie et le beau temps (Dialogue dan
174 lles-Lettres, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, 1932, p. 56-59. af. Signé : Salomon de Crac.
24 1933, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Petites notes sur les vérités éternelles (1932-1933)
175 Petites notes sur les vérités éternelles ( 1932-1933 )ag La lecture du bel article de M. Arnold Reymond, paru dans votre
176 article de M. Arnold Reymond, paru dans votre n°  1, me met la plume à la main. Voici quelques notes rapidement rédigées d
177 patience du lecteur à mon endroit, je le crains… 1. S’il n’y a pas de vérité absolue, en ce sens que tout jugement tenu p
178 ntielle, la problématique de la vie de l’homme en 1933, assumée dans ses aspects les plus scandaleux, les plus quotidiens, le
179 « mettant les pouces », je me rends à son ordre. 2. On comprend dès lors l’attrait que le thomisme a exercé à un moment d
180 histoire et des méthodes critiques de M. Goguel ? 3. Si notre civilisation chrétienne n’est pas détruite par le bolchévism
181 l’action des hommes devient folle et meurtrière. 4. Il me semble que la tâche de la théologie protestante à l’heure actue
182 lles-Lettres, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, 1932 –1933, p. 55-59.
183 Lettres, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, 1932– 1933, p. 55-59.
25 1935, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). René Guisan : un clerc (1935)
184 René Guisan : un clerc ( 1935 )ah ai Un clerc, un vrai clerc. Non pas cet être détaché, déraciné,
185 lles-Lettres, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, 1935, p. 25-26. ai. Ce double numéro, appartenant à la série annuelle 1932
186 Ce double numéro, appartenant à la série annuelle 1932-1933, a de fait paru en 1935.
187 à la série annuelle 1932-1933, a de fait paru en 1935.
26 1938, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Le Poète et le Vilain (novembre 1938)
188 Le Poète et le Vilain (novembre 1938 )aj ak Le poète disait d’une belle voix d’amertume : — Nous n’avons
189 le prix qu’on doit payer quand on le tue, est de 126 vaches ; et en cas d’insulte, on lui doit une indemnité de 6 vaches e
190 et en cas d’insulte, on lui doit une indemnité de 6 vaches et 20 pièces d’argent. » Ailleurs, on voit que si le barde adr
191 insulte, on lui doit une indemnité de 6 vaches et 20 pièces d’argent. » Ailleurs, on voit que si le barde adresse une requ
192 lui chanter un poème. S’il s’adresse à un noble, trois poèmes. Si c’est à un vilain, il faut que le barde chante jusqu’à ce
193 res, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, novembre 1938, p. 2. ak. Une note introductive précise : « Nous avons le plaisir de
27 1968, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Hölderlin dans le souvenir des noms splendides (1968)
194 Hölderlin dans le souvenir des noms splendides ( 1968 )al Qu’est-ce qui persiste du poème qu’un jour ou l’autre nuit nous
195 eele beginnt. Je retrouvais sans trop de lacunes deux quatrains d’une déchirante simplicité, que j’avais traduits à vingt a
196 une déchirante simplicité, que j’avais traduits à vingt ans : Die Linien des Lebens sind verschieden et Das Angenehme dieser
197 ines coupes du verset, ces attaques identiques de deux des grands poèmes de la folie : Nah ist Und schwer zu fassen der Got
198 itué L’enthousiasme errant, fils de la belle Nuit 24. Nuit blanche, nuit d’un bleu doré lunaire — négatif de cet azur noir
199 de « rappeler la vie perdue à une vie magnifiée » 26, on peut bien dire qu’elle naît d’une nostalgie d’elle-même. Hölderlin
200 inés d’Athènes, « fierté du monde qui n’est plus » 27 — le poète se retournera vers sa vallée natale et sa rivière « avec s
201 champ d’efficacité, il sortirait de sa création » 29. Son langage, il le fait de noms sacrés et de signes élus, qualifiés p
202 eure à jamais, près de vous, noms splendides ! 21. Patmos, 1801-1802. 22. Mnemosyne III, 1803. 23. « Par le fait que
203 , près de vous, noms splendides ! 21. Patmos, 1801-1802. 22. Mnemosyne III, 1803. 23. « Par le fait que (le poète) me nomme
204 us, noms splendides ! 21. Patmos, 1801-1802. 22. Mnemosyne III, 1803. 23. « Par le fait que (le poète) me nomme ce s
205 ! 21. Patmos, 1801-1802. 22. Mnemosyne III, 1803. 23. « Par le fait que (le poète) me nomme ce signe, il emprunte à mo
206 . Patmos, 1801-1802. 22. Mnemosyne III, 1803. 23. « Par le fait que (le poète) me nomme ce signe, il emprunte à mon mon
207 re traitant du langage et de son « efficacité ». 24. André Chénier. 25. Le précieux Hölderlin de la Pléiade, paru en 1967
208 ge et de son « efficacité ». 24. André Chénier. 25. Le précieux Hölderlin de la Pléiade, paru en 1967, supprime par malhe
209 25. Le précieux Hölderlin de la Pléiade, paru en 1967, supprime par malheur ces tirets, que donnent toujours les éditions al
210 s, que donnent toujours les éditions allemandes. 26. Cf. l’essai cité, page 268 éd. de la Pléiade. 27. Le Neckar, Pléiad
211 éditions allemandes. 26. Cf. l’essai cité, page 268 éd. de la Pléiade. 27. Le Neckar, Pléiade, p. 459. 28. Une sorte d
212 6. Cf. l’essai cité, page 268 éd. de la Pléiade. 27. Le Neckar, Pléiade, p. 459. 28. Une sorte de futur, en réalité, com
213 de la Pléiade. 27. Le Neckar, Pléiade, p. 459. 28. Une sorte de futur, en réalité, comme le futur antérieur est une sort
214 comme le futur antérieur est une sorte de passé. 29. Essai cité, Éd. de la Pléiade, p. 630. 30. Je cite l’Archipel dans l
215 ssé. 29. Essai cité, Éd. de la Pléiade, p. 630. 30. Je cite l’Archipel dans la belle adaptation rythmique de Jean Tardieu
216 lles-Lettres, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, 1968, p. 15-19.