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n d’être nous-mêmes. Et, disons-le tout de suite,
c’est
en cela uniquement — être nous-mêmes — que consistera notre programme
2
les modestes… Être nous-mêmes, avons-nous dit,
c’est
à la fois notre but et notre excuse en publiant cette revue. Nous ne
3
Que sommes-nous donc ? Le plus qu’on puisse dire,
c’est
que vous le saurez un peu mieux quand vous aurez lu nos huit numéros.
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provisoirement — que satisfaisante pour l’esprit.
C’est
ainsi que nous trompant nous-mêmes, sous le prétexte toujours de prob
5
ce qui s’oppose en premier lieu à la spontanéité.
C’est
pourquoi Gide écrit ailleurs : « En chaque être, le pire instinct me
6
e meilleur moyen de se livrer à ses déterminants,
c’est
de mener la vie gratuite que réclament les surréalistes. Le contraire
7
rielles. Ce n’est plus l’élan pur que je décris :
c’est
un élan freiné dans mon esprit, c’est le frein lui-même, bientôt — pa
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je décris : c’est un élan freiné dans mon esprit,
c’est
le frein lui-même, bientôt — par un mouvement normal de l’attention —
9
n mouvement normal de l’attention — et fatalement
c’est
à la découverte d’une faiblesse que j’aboutis : ce quelque chose qui
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ngez l’éclairage, et la chaumière devient palais.
C’est
l’objection classique et irréfutable à toute introspection : ce dalto
11
ces deux procédés peut m’apprendre quelque chose,
c’est
bien le second. La qualité des souvenirs qu’il me livre me renseigne
12
t de la méthode indiquée dans le premier exemple.
C’est
un cas-limite, j’en conviens. Pourtant, n’est-ce pas le schéma de tou
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folle, puis tout finit dans un râle, brusquement
c’est
le vide. Centre de soi, l’aspiration du néant. J’ai revu à l’envers l
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t, j’ai pu soupçonner des profondeurs ; mais déjà
c’est
le chaos. Mon corps et moi, le livre si poignant de René Crevel, est
15
erpétuelle attente »), — ce que l’auteur découvre
c’est
ce « merveilleux contraire » de l’élan vital qu’il nomme élan mortel
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d’aujourd’hui. J’ai dit : ravages du sincérisme.
C’est
plus exactement faillite qu’il faudrait. Faillite de toute introspect
17
composer ; impuissance à inventer. Car inventer,
c’est
se porter à l’extrême pointe de soi, et, d’un élan, se dépasser ; c’e
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trême pointe de soi, et, d’un élan, se dépasser ;
c’est
créer une différence. Pourquoi les romanciers modernes ont-ils tant d
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nes ont-ils tant de mal à créer des personnages ?
C’est
parce qu’une sorte de sincérité les retient d’imposer aux héros ce ry
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est pas menteur », dit Max Jacob. « Être sincère,
c’est
avoir toutes les pensées » (Rivière). Mais on ne peut se maintenir da
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à faire le saut dans le vide qu’exige toute foi ;
c’est
la volonté de sincérité, c’est-à-dire une sincérité tournée au vice,
22
ombre que de tendre vers ce modèle. Dirais-je que
c’est
ma sincérité d’y aller par les moyens les plus efficaces ? Mais on no
23
que je me conciliais pour des retours possibles.
C’est
ainsi que fidèle à soi-même au plus profond de l’être, on entretient
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quelles merveilleuses duperies cela suppose. Mais
c’est
une honnêteté peut-être plus réelle que l’autre. Et l’on conçoit que
25
uction dans les salons. Constater une faiblesse,
c’est
toujours un peu en prendre son parti. La sincérité crée en nous un fa
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espèce de souffrance véritablement insupportable,
c’est
celle qu’on tire de soi-même.) Hypocrisie, ce sourire des sphinx ; hy
27
les régions de chasse gardée du ci-devant soleil.
C’est
là qu’Urbain, premier du nom dans sa famille, laquelle n’avait compté
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ur poste dans l’éternité. « Éternité désaffectée,
c’est
bien dommage, dit-il en s’étirant ; le printemps désormais rendra le
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llence M. Diamanty, ministre de Roumanie à Paris.
C’est
encore mieux dans le style. h. Rougemont Denis de, « Dans le style
30
Mademoiselle, Il faut d’abord que je m’excuse :
c’est
un peu prétentieux de vous écrire au moment où je vais me suicider, d
31
ux de plaisir, comme on dit, sans doute parce que
c’est
là que se nouent les douleurs les plus atrocement inutiles. La premiè
32
i oubliée. Puis je vous ai revue, aux courses, et
c’est
là que j’ai découvert que vous existiez en moi, à certain désagrément
33
i je devrais me tuer, pourquoi je souffre, ce que
c’est
que la souffrance, ce que c’est que ma vie, ma mort. Mon Dieu, il n’y
34
e souffre, ce que c’est que la souffrance, ce que
c’est
que ma vie, ma mort. Mon Dieu, il n’y a plus qu’un glissement gris, s
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symbole dans la pièce. » Ce qui me gêne pourtant,
c’est
d’y découvrir possibles deux interprétations symboliques au moins ; d
36
consiste à écrire une phrase ». Et cette phrase,
c’est
un cheval savant qui la lui a dictée : « Madame Eurydice Reviendra De
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ers. » — « Ce n’est pas une phrase, s’écrie-t-il,
c’est
un poème, un poème du rêve, une fleur du fond de la mort. » Or, on dé
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mort. » Or, on découvre à la fin de la pièce que
c’est
une anagramme un peu ordurière. Ainsi les rêves publiés par les surré
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isé. En somme, ce qu’il faut reprocher à Cocteau,
c’est
d’avoir réussi complètement une pièce, prouvant une fois de plus que
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plus banale que nature, très bien photographiée.
C’est
le film du type « Jeux de soleil dans les jardins, complets variés, ç
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fond de boulevards et parmi les toits flottants,
c’est
assez tragique. Mitrailleuse de phares d’auto, les 100 000 yeux de la
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et lui-même. ⁂ Le tout ne dure pas 20 minutes. Et
c’est
heureux. Nous manquons d’entraînement dans le domaine du merveilleux
43
nt où ils pourront se pousser en disant : « C’que
c’est
cochon ! » Mais le moment ne vient pas, ils sont déçus. Enfin, mon vo
44
t avec la naïveté qu’il faut, approuve et dit : «
C’est
bien ça, c’est comme quand on rêve. » Un des défauts d’Entr’acte, c’e
45
té qu’il faut, approuve et dit : « C’est bien ça,
c’est
comme quand on rêve. » Un des défauts d’Entr’acte, c’est la fantaisie
46
omme quand on rêve. » Un des défauts d’Entr’acte,
c’est
la fantaisie recherchée de certaines scènes (l’enterrement). Cela fai
47
ébut, et Entr’acte mérite d’être ainsi qualifié :
c’est
peut-être le premier film où l’on a fait du ciné avec des moyens prop
48
sans cesse envie de crier : « Trop de gestes ! »
C’est
une question d’épuration des moyens. Rendre le plus par le moins, c’e
49
puration des moyens. Rendre le plus par le moins,
c’est
le fait d’un art à sa maturité. Mais ce sont là critiques de style. D
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mme en chien, cela n’a rien d’étonnant au cinéma.
C’est
la photographie d’une chose qui ne serait étonnante que dans le réel
51
urnant un commutateur. Le vrai miracle du cinéma,
c’est
, par exemple, l’éclosion d’une rose, un homme qui court au ralenti, c
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au ralenti, certaines coïncidences de mouvements…
C’est
une réalité quotidienne dans une lumière qui la métamorphose ; c’est
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uotidienne dans une lumière qui la métamorphose ;
c’est
un temps nouveau, et l’espace en relation se modifie pour maintenir j
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odifie pour maintenir je ne sais quelle harmonie…
C’est
une réalité aussi réelle que celle dont nous avons convenu et que nou
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gineux du Silence. On nous montre des Dieux, mais
c’est
pour détourner nos regards de cela qu’il faut bien nommer le Vide. Ta
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s à peine parfumés, les vices enlacés aux vertus,
c’est
un ricanement splendide comme un éclat de rire de condamné à mort et
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dit : « Je ne comprends pas », et l’on pense : «
C’est
donc incompréhensible ». On dit : « C’est incompréhensible ! » — et l
58
nse : « C’est donc incompréhensible ». On dit : «
C’est
incompréhensible ! » — et l’on est enfin rassuré. C’est incompréhens
59
ncompréhensible ! » — et l’on est enfin rassuré.
C’est
incompréhensible !, trois mots dont l’un savant. Je ne connais pas de
60
r remède contre Dieu. Monsieur, vous avez dit : «
C’est
incompréhensible ! » — avec une indignation où j’admire une pointe d’
61
même celui de souffrir. Le dernier rire d’Aragon,
c’est
l’éclat de sa joie brusque d’être seul sur un faux sommet vers quoi d
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met vers quoi des faibles s’efforcent — mais déjà
c’est
de plus loin qu’il les nargue. Il connaît enfin une solitude défendue
63
est-ce encore Aragon, sinon qui ? — sa grandeur,
c’est
qu’il lui faut atteindre Dieu ou n’espérer plus aucun pardon. II
64
ique qu’il trouverait sans doute un peu ridicule.
C’est
ainsi que l’on arrive à croire, pour un autre, que c’est arrivé, ajou
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insi que l’on arrive à croire, pour un autre, que
c’est
arrivé, ajoutant foi, dans tous les sens qu’admet ce terme, à des exa
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e de n’être pas qu’un jeu littéraire. Mais enfin,
c’est
encore un Musset, seulement transposé dans notre siècle et chez qui t
67
s belle, — ce qui tressaille et m’atteint au vif,
c’est
tout de même un désespoir en quoi je ne vais pas m’empêcher de reconn
68
mier coup qu’on se donne la peine de l’écraser, —
c’est
qu’il symbolise tout cet état d’esprit « bien Parisien » dont de réce
69
s être de quelque utilité… Moi. — Ah ! oui, oui…
c’est
cela, utilité,… en effet,… oui, oui, très intéressant. Seulement, mon
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as moyen de causer aujourd’hui… Quoi ?… Bon, bon,
c’est
entendu, on ne peut rien faire sans vous. Mais n’oubliez pas que « l’
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peu de chose s’il ne spéculait sur l’incertain »,
c’est
un académicien qui l’a dit. Voulez-vous me faire quelque chose là-des
72
sse. Mais entre leurs mains qu’est-elle devenue ?
C’est
bien leur faute si elle nous apparaît aujourd’hui comme une vieille c
73
s frontières géographiques à la raison ? Eh bien,
c’est
vous qui l’aurez voulu, mais tant pis, nous serons du Nord. Nous sero
74
individus pour qui l’esprit est la seule réalité.
C’est
pourquoi nous ne pourrons plus séparer du concept de l’esprit celui d
75
re petite révolution à nous, dans tel domaine. Et
c’est
même ceci que je ne puis pardonner aux surréalistes : qu’ils aient vo
76
ême gauche. Je ne dirai pas, comme on a fait, que
c’est
très joli de crier merde pour Horace, Montaigne, Descartes, Schiller,
77
ond dans l’ordre politique par exemple. Parce que
c’est
très beau, ridiculement, spirituellement, juvénilement, incontestable
78
française, la politique, et ne voyez-vous pas que
c’est
faire le jeu de vos ennemis de discuter avec eux dans leur langue et
79
tion même est ce qu’il y a de plus français ; que
c’est
elle qui donne au surréalisme ce petit côté jacobin si authentiquemen
80
eur se rassure. « Il s’y retrouve. » Il pense que
c’est
bien jeune. Et : encore un qui rue dans les brancards, c’est très bel
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jeune. Et : encore un qui rue dans les brancards,
c’est
très bellettrien. Un disque de gramo comme par hasard nasille : Nous
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es affaires plus sérieuses. Et tout est dit. Ah !
c’est
vrai, il allait oublier, il y a encore cette histoire, comment dites-
83
ce n’est plus détruire, ce n’est plus combattre,
c’est
l’épanouissement violent d’une immense fleur palpitante au parfum de
84
e immense fleur palpitante au parfum de passions,
c’est
une atmosphère toute chargée d’éclairs qui nous atteignent sans cesse
85
it Freud « président de la République du Rêve » –
c’est
presque un non-sens de chercher l’absolue liberté dans le rêve. Le rê
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chercher l’absolue liberté dans le rêve. Le rêve,
c’est
la tyrannie des souvenirs ; et ce n’est pas se libérer que de brasser
87
10. Musset de La coupe et les lèvres. Mais oui,
c’est
paradoxal. 11. Les livres les plus répandus à Genève sont Ma vie et
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moins somptueuse. Et bien sûr, je n’ai pas bougé.
C’est
une question d’amitié. Pourtant je suis seul dès cette heure, et mes
89
n s’y maintient cinq ans, dix ans au plus. Après,
c’est
un long adieu et le corps se fige à mesure que l’esprit s’établit sur
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diculement, les fondements mêmes de la société. »
C’est
avec le produit du vol d’un tronc de chapelle que j’édifiai à mes par
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ivures où je vois le véritable intérêt de ma vie.
C’est
vous dire que seule une certaine caresse de l’événement naissant peut
92
e de l’événement naissant peut encore m’émouvoir.
C’est
un plaisir de chaque minute auquel succède immédiatement le sommeil.
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compliments, ce qui est de mauvaise politique, —
c’est
l’extraordinaire netteté de votre vie. Elle est sans bavures, sans ré
94
z-moi. Car, enfin, si je suis ici à vous écouter,
c’est
que je cherche ce qu’on est convenu d’appeler — pardonnez la lourdeur
95
les conclusions morales qu’elle paraît impliquer,
c’est
ce caractère de, comment dirai-je…, de juvénile insouciance, pour ne
96
e, une injure de pythie. Vous dites de ce conte :
c’est
trop écrit. Vous dites de ce roman : c’est trop agréable. Vous dites
97
onte : c’est trop écrit. Vous dites de ce roman :
c’est
trop agréable. Vous dites d’un goût qu’on aurait pour Nietzsche : que
98
dites d’un goût qu’on aurait pour Nietzsche : que
c’est
de la littérature. Alors, quelque paysan du Danube survenant : — Je v
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« fou », « hallucinant » ou « purement gratuit ».
C’est
de la littérature. À force d’avoir mérité ces épithètes, pour nous l
100
t comme vous pensez, d’une ingratitude salutaire,
c’est
refus de limiter le mal. Je vous vois envahi par des démons que vous
101
ains Orientaux cette croyance : nommer une chose,
c’est
avoir puissance sur elle. Images, pensées des autres, je vous ai mis
102
e crier sur les toits. Ainsi, parler littérature,
c’est
faire la part du feu. Je dis ces noms, ces opinions, ces titres de li
103
ns d’amour. Tel qui raille l’Église et les curés,
c’est
qu’il se fait une très haute idée de la religion. Ainsi, de la littér
104
eul moyen de connaissance concrète du monde. Mais
c’est
à condition qu’on ne l’écrive pas, même en pensée. La poésie pure écr
105
plus rarement, de quoi se payer un petit voyage.
C’est
l’aveu d’une faiblesse secrète. Et c’est une réaction de défense. On
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voyage. C’est l’aveu d’une faiblesse secrète. Et
c’est
une réaction de défense. On cherche un mot, une phrase, pour tuer une
107
conversation, au café. Dans un salon, par contre,
c’est
d’un ridicule écrasant : mais rien n’est plus facile que d’y échapper
108
du métier l’on a convenu de passer sous silence.
C’est
assez drôle de voir le malaise des chers confrères. Ils ne pardonnent
109
nt, celui qui rend le mieux compte de la réalité,
c’est
André Breton qui l’a exprimé : « On publie pour chercher des hommes,
110
mme ce sympathique Philippe Soupault, que « ceci,
c’est
une autre histoire, une autre belle histoire, une autre très belle hi
111
« Belles-Lettres,
c’est
la clé des champs… » (janvier 1929)y 1. Belles-Lettres, c’est la c
112
s champs… » (janvier 1929)y 1. Belles-Lettres,
c’est
la clef des champs. 2. L’essence de Belles-Lettres, c’est de l’alcool
113
clef des champs. 2. L’essence de Belles-Lettres,
c’est
de l’alcool à brûler les cervelles et les réputations. 3. Belles-Let
114
e pardon. Car ils ont vu, et s’ils n’ont pas cru,
c’est
qu’ils sont foncièrement mauvais.) 6. Peu de choses dans le monde mod
115
ret). y. Rougemont Denis de, « Belles-Lettres,
c’est
la clef des champs… », Revue de Belles-Lettres, Lausanne-Neuchâtel-Ge
116
aissait à son destin des rayons glissent et rient
c’est
la caresse des anges parmi les formes de l’ombre C’était l’aube et
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toile qui l’accueille au sommet ravi d’un silence
c’est
le miroir d’une absence mais le signe de sa grâce Dans l’or vert év
118
t j’ai eu la sagesse de ne rien tenter au-delà ».
C’est
le comble de l’économie bourgeoise que cette administration exacte d’
119
i d’ailleurs était la bonne, car le grand Remède,
c’est
un Simple. Des hurlements de rage ne tardèrent point à s’élever de to
120
une femme blonde. Je suis noire. Mais je sais qui
c’est
. J’ai fait suivre. Alexandrine un jour m’a laissé entendre qu’elle vo
121
gique ou tout simplement germanique. L’Allemagne,
c’est
la Poésie, et la France c’est la Chambre des Députés, je n’en veux pa
122
nique. L’Allemagne, c’est la Poésie, et la France
c’est
la Chambre des Députés, je n’en veux pas démordre, et la Légion d’hon
123
eur. Quand vous prenez un taxi passé onze heures,
c’est
double tarif, et pourquoi ? Regardez : à côté de vous, si vous êtes s
124
ens pas trop embarrassé ; comme j’habite l’Odéon,
c’est
toujours le fantôme de l’Odéon qui m’accompagne et nous ne disons pre
125
t d’été sous le tilleul où elle n’est pas venue… (
C’est
ici le lieu de l’avouer : je ne saurais entretenir que mes rapports d
126
r ferme a donné au chauffeur l’adresse d’un ogre.
C’est
tout près parce que j’ai peur. En même temps c’est très loin parce qu
127
’est tout près parce que j’ai peur. En même temps
c’est
très loin parce que je me réjouis. La Maison des Ogres est au 53 rue
128
oir au sein de mes erreurs les moins préméditées,
c’est
sans doute celui d’être trouvé. J’ai toujours méprisé le geste de l’h
129
ce Marthaler. Mais ne parlons pas de mangeaille :
c’est
tout de suite écœurant et prétentieux. Je suis de ceux qui mangent sa
130
ais la Barcarolle en descendant le Grand Canal, —
c’est
une romance assez déchirante, à mi-voix… ............................
131
sarde, et qui n’a pas peur… ⁂ Le reste de la vie,
c’est
toujours entre deux voyages d’Allemagne. Cela se passe actuellement d
132
in déjà experte et malicieuse. Ce que j’aime ici,
c’est
un ravissant concours d’ingénuité et d’observation ironique, et cette
133
ucement frémir de rage ; ils aiment s’obstiner et
c’est
pourquoi nous aimons leur échapper. Vous êtes bien injuste avec moi q
134
nte : je suis à peine coquette, et vous savez que
c’est
un plaisir qu’on ne peut pas nous refuser ; du reste, cela me rend pl
135
pluie ou le beau temps ? Sonnette. — Pfi ! comme
c’est
drôle ! C’est moi qui fais la pluie et le beau temps. Lord Artur. —
136
au temps ? Sonnette. — Pfi ! comme c’est drôle !
C’est
moi qui fais la pluie et le beau temps. Lord Artur. — Certes, la rép
137
pour vous le beau temps et la pluie ? Est-ce que
c’est
rire et pleurer ? Est-ce que c’est le bonheur et la tristesse ? Est-c
138
e ? Est-ce que c’est rire et pleurer ? Est-ce que
c’est
le bonheur et la tristesse ? Est-ce que vous préférez l’un à l’autre
139
istesse. Car vous ne savez pas où est votre bien.
C’est
pourquoi les mots vous paraissent simples, évidents et indifférents.
140
ous paraissent simples, évidents et indifférents.
C’est
pourquoi vous admettez que « beau » temps est le contraire de « mauva
141
bon » temps, ni si les tempêtes sont « belles ».
C’est
pourquoi vous pensez encore que le bonheur peut exister en dehors de
142
et même qu’il est le contraire de la souffrance.
C’est
pourquoi vos rêves composent toujours le même paysage de carte postal
143
emuer des métaphysiques à propos de petits riens,
c’est
toujours par dépit amoureux. Si je vous laisse aller, ou si peut-être
144
ou si vous étiez chrétienne, vous sauriez ce que
c’est
que le beau temps. Si vous étiez païenne et que vous adoriez la lumiè
145
xistence. Ce que nous demandons à la philosophie,
c’est
de mettre en forme une problématique réelle, existentielle, la problé
146
ntradictoire pour le mettre aux ordres de la foi.
C’est
une colle de scolastiques ; elle alimentera quelque temps encore les
147
ticiens et de logisticiens ; et pendant ce temps,
c’est
à la théologie que nous irons demander de la pensée, c’est-à-dire de
148
t non pas dans je ne sais quelle « réaction ». Et
c’est
pourquoi nous ne pouvons pas accepter un instant le rapprochement qu’
149
bien signifier au concret. Ce que cela veut dire.
C’est
une des leçons de la guerre. Notre refus est instinctif devant un ave
150
à où la pensée n’a rien osé distinguer de précis,
c’est
là que l’action des hommes devient folle et meurtrière. 4. Il me semb
151
ns trop facilement la culture au nom de l’action.
C’est
sans doute parce que nous avons connu quelques rats de bibliothèque q
152
limites reconnues et acceptées. Il me semble que
c’est
la leçon que nous devons prendre de sa vie : la leçon toute goethéenn
153
oème. S’il s’adresse à un noble, trois poèmes. Si
c’est
à un vilain, il faut que le barde chante jusqu’à ce qu’il n’en puisse
154
on sa faim. Heureux ceux qui ont une grande faim,
c’est
à cause d’eux qu’il y a de grandes œuvres. Car le vilain qui n’a rien
155
ndes œuvres. Car le vilain qui n’a rien à donner,
c’est
lui qui vous donnera la joie du chant, plus précieuse que l’objet de
156
essentielle, celle de l’Un et du Divers. Poésie,
c’est
absence, appel, invocation. Tout bonheur est passé, tout présent est
157
ignes élus, qualifiés par un « ton fondamental ».
C’est
une sorte de code initiatique, le chiffre de sa religion. Noms de fle