1
revue. Mais nous savons, tout comme M. Coué, que
ce
serait de mauvaise méthode. Et, comme M. Coué, nous nous persuadons q
2
ns doute, les différences s’accusent : mais n’est-
ce
pas la meilleure raison pour nos aînés de chercher plus patiemment en
3
après tant d’autres, avant tant d’autres. « Amis,
ce
sont les jeunes qui passent… » Pas question de les saluer ni d’emboît
4
« Après moi, le déluge ! », et de se détourner de
ce
qu’on a coutume d’appeler notre « désordre ». Mais on est toujours le
5
voyons un mythe prendre corps parmi les ruines de
ce
temps. Il fallait bien tirer quelque vertu d’une anarchie dont on ne
6
gine un personnage de tableau se mettre à décrire
ce
qu’il voit autour de lui — et l’étonnement indigné du spectateur. Pou
7
ateur. Pour parler avec un peu de clairvoyance de
ce
dont nous avons vécu jusqu’à tel jour de notre jeunesse, il faudrait
8
dans une certaine mesure — parce que nécessaire —
ce
qu’il y a de déplaisant dans l’effort d’un esprit pour se dégager de
9
ent : sincérité = spontanéité. Mais la morale est
ce
qui s’oppose en premier lieu à la spontanéité. C’est pourquoi Gide éc
10
ait pas qu’il allait faire école. Le fait est que
ce
geste symbolique a déclenché tout un mouvement littéraire, celui-là m
11
gratuit une valeur morale en disant qu’il révèle
ce
qu’il y a de plus secret dans la personnalité. Ce serait un moyen de
12
ce qu’il y a de plus secret dans la personnalité.
Ce
serait un moyen de connaissance plus intégrale de soi. Mais pour être
13
au, je prends une feuille blanche, je vais écrire
ce
que je trouve en moi (sentiments, idées, souvenirs, désirs, élans, hé
14
délivrer en gestes, en conséquences matérielles.
Ce
n’est plus l’élan pur que je décris : c’est un élan freiné dans mon e
15
t à la découverte d’une faiblesse que j’aboutis :
ce
quelque chose qui m’a retenu d’accomplir ce que l’élan appelait. S
16
tis : ce quelque chose qui m’a retenu d’accomplir
ce
que l’élan appelait. Second exemple. — J’éprouve le besoin de fair
17
classique et irréfutable à toute introspection :
ce
daltonisme du souvenir. Si l’un de ces deux procédés peut m’apprendr
18
est un cas-limite, j’en conviens. Pourtant, n’est-
ce
pas le schéma de tout un genre littéraire moderne, cette espèce de co
19
éant. J’ai revu à l’envers le film de mon passé :
ce
qui était élan devient recul, et l’évocation de mes désirs anciens ne
20
nnée comme raison d’une perpétuelle attente »), —
ce
que l’auteur découvre c’est ce « merveilleux contraire » de l’élan vi
21
elle attente »), — ce que l’auteur découvre c’est
ce
« merveilleux contraire » de l’élan vital qu’il nomme élan mortel — g
22
t du jour où je me suis avisé que l’homme éprouve
ce
qu’il imagine d’éprouver. » Non. Car à supposer que l’analyse nous cr
23
t tout un moyen de se connaître. Cependant, n’est-
ce
pas lui-même qui ajoutait que l’homme sincère « en vient à ne plus po
24
e plus pouvoir même souhaiter d’être différent »,
ce
qui est la négation de tout progrès moral. De la sincérité envisagée
25
nce, le cas extrême d’un Crevel nous montre assez
ce
qu’il faut penser2. Il ne s’en suit pas que contenue dans des limites
26
orte de sincérité les retient d’imposer aux héros
ce
rythme volontaire par lequel un Balzac les fait vivre. Ce serait faus
27
e volontaire par lequel un Balzac les fait vivre.
Ce
serait fausser quelque chose à leurs yeux. Le cas des Faux-Monnayeurs
28
un Rivière n’a plus rien de spontané. En quoi est-
ce
encore de la sincérité ? Trop sincère, pas sincère. Ou bien si l’on p
29
ère). Mais on ne peut se maintenir dans cet état.
Ce
« mensonge », ce choix faux mais bon, nécessaire à la vie, n’est-ce p
30
peut se maintenir dans cet état. Ce « mensonge »,
ce
choix faux mais bon, nécessaire à la vie, n’est-ce pas être sincère a
31
e choix faux mais bon, nécessaire à la vie, n’est-
ce
pas être sincère aussi que de s’y prêter ? Or, il vous tire aussitôt
32
» est de l’homme même J’en étais à peu près à
ce
point de mes notes — à ce point de mon dégoût pour ce que beaucoup co
33
J’en étais à peu près à ce point de mes notes — à
ce
point de mon dégoût pour ce que beaucoup continuaient d’appeler sincé
34
oint de mes notes — à ce point de mon dégoût pour
ce
que beaucoup continuaient d’appeler sincérité et qui me devenait inin
35
e leur propre témoin, intelligent mais immobile :
ce
sont les mêmes qui s’ignorent en tant que personnes. Comment se trouv
36
e d’entretenir sur lui-même. (Marcel Jouhandeau.)
Ce
qu’on appelle une œuvre sincère est celle qui est douée d’assez de fo
37
ec l’homme même. (André Maurois.) (Quel effroi,
ce
jour de l’adolescence où l’on soupçonne pour la première fois que cer
38
Si j’en crois l’intensité d’un sentiment intime,
ce
moi idéal que j’appelle en chaque minute de ma joie est plus réel que
39
ne analyse désolée s’imaginait retenir. Dès lors,
ce
n’est pas lâcher la proie pour l’ombre que de tendre vers ce modèle.
40
s lâcher la proie pour l’ombre que de tendre vers
ce
modèle. Dirais-je que c’est ma sincérité d’y aller par les moyens les
41
lle m’ouvrait, avec tant de rires amis, vers tout
ce
que momentanément je choisissais de laisser — et des baisers à tous l
42
d’attribuer comme objet à ma jubilation, non pas
ce
but peut-être dérisoire vers quoi je me portais, mais bien ces figura
43
lus réelle de l’individu — en dehors du corps. Et
ce
ne sont point là jeux d’idées et jongleries verbales. Regards au-dess
44
être plus réelle que l’autre. Et l’on conçoit que
ce
constant et secret assujettissement au moi idéal exige une politique
45
ter pour être efficace — qui m’interdit de nommer
ce
dont je ne veux plus souffrir. (Car il n’est peut-être qu’une espèce
46
c’est celle qu’on tire de soi-même.) Hypocrisie,
ce
sourire des sphinx ; hypocrisie, masque ambigu d’une liberté plus pré
47
que toute certitude… Ô vérité, ma vérité, non pas
ce
que je suis, mais ce que de toute mon âme je veux être !… 1. La vé
48
Ô vérité, ma vérité, non pas ce que je suis, mais
ce
que de toute mon âme je veux être !… 1. La véritable description d
49
iption de l’élan supposé dans le premier exemple,
ce
serait le récit des gestes qu’il m’aurait fait commettre. Manifester
50
plus le courage de les dire. Enfin, avant-hier, à
ce
bal. J’avais demandé à un de mes amis, qui vous connaît4, de me prés
51
er… (Froid aux genoux, odeur de vieille fumée, et
ce
refus au sommeil qui meurtrit jusqu’à l’âme.) Convulsions d’oriflamme
52
te rue et qui avait votre démarche. Mais, pendant
ce
temps, vous pouviez paraître enfin où mon désir surmené vous appelait
53
, les jambes fatiguées, les paupières lourdes, et
ce
chant désespéré qui vous appelait, assourdissant mes pensées ; et ces
54
it tout son empire à ma timidité. Peut-être était-
ce
vous. Je ne saurai jamais. À l’arrêt de la Place Saint-Michel, elle s
55
-être ne vous ai-je pas vraiment aimée, mais bien
ce
goût profond de ma destruction, ce rongement, cette sournoise recherc
56
mée, mais bien ce goût profond de ma destruction,
ce
rongement, cette sournoise recherche de tout ce qui me navre au plus
57
, ce rongement, cette sournoise recherche de tout
ce
qui me navre au plus intime de mon être… Le revolver est chargé, sur
58
e le caresse, entre deux phrases.) Mais voici que
ce
geste de ma mort aussi me lasse, l’image que je m’en forme… Je ne com
59
pourquoi je devrais me tuer, pourquoi je souffre,
ce
que c’est que la souffrance, ce que c’est que ma vie, ma mort. Mon Di
60
rquoi je souffre, ce que c’est que la souffrance,
ce
que c’est que ma vie, ma mort. Mon Dieu, il n’y a plus qu’un glisseme
61
qu’il n’y a pas un seul symbole dans la pièce. »
Ce
qui me gêne pourtant, c’est d’y découvrir possibles deux interprétati
62
e : « Madame Eurydice Reviendra Des Enfers. » — «
Ce
n’est pas une phrase, s’écrie-t-il, c’est un poème, un poème du rêve,
63
se-trappes, cette habileté surtout. Je ne sais si
ce
malicieux Gagnebin (non pas Elie) pensait à quelqu’un lorsqu’il écriv
64
. Il semble que Cocteau ait réalisé là exactement
ce
qu’il voulait. Et pourtant cette admirable machine ne m’inquiète guèr
65
r l’auteur : il l’a trop bien organisé. En somme,
ce
qu’il faut reprocher à Cocteau, c’est d’avoir réussi complètement une
66
ême s’il se nomme Mossoul. Pourtant, au milieu de
ce
paludesque et stérile consistoire, une idée de génie vint s’asseoir c
67
t peu de chose, il faut transplanter. Max Jacob.
Ce
soir-là, le programme comprenait : un film d’avant-guerre ; un film j
68
éclatement des têtes de poupées, à la conclusion.
Ce
n’est pas le bon rire de cinéma. Quand la danseuse paraît, ils n’atte
69
moins, c’est le fait d’un art à sa maturité. Mais
ce
sont là critiques de style. D’ores et déjà, il faut admirer dans les
70
chose qui ne serait étonnante que dans le réel ;
ce
n’est pas encore un miracle de ciné. Et les fées paraissent vieux jeu
71
alors quoi de plus surréaliste que le film 1905.
Ce
n’est peut-être qu’une question d’imagination ; il reste qu’un film c
72
r d’une conférence sur le Salut de l’humanité.)
Ce
soir en moi trépigne une rage. Sur quelles épaules jeter ce manteau d
73
moi trépigne une rage. Sur quelles épaules jeter
ce
manteau de flammes, puis à qui dédier l’ennui de ma révolte ? Aragon
74
porte ferme bien sur l’infini. Rien à craindre de
ce
côté. Retournez à vos amours. .......................................
75
’un prophète qui rapprenne comment aimer un Dieu.
Ce
n’est pas à genoux qu’on attendra : pour que cela eût un sens, il fau
76
messages égarés de l’infini… Un tel homme, — est-
ce
encore Aragon, sinon qui ? — sa grandeur, c’est qu’il lui faut attein
77
arrivé, ajoutant foi, dans tous les sens qu’admet
ce
terme, à des exaltations que leur lyrisme rendait seules contagieuses
78
s une manière de prophète un brin janséniste chez
ce
poète. Aujourd’hui, je le verrais plutôt comme un Musset10 plus vérit
79
ande race des torrents. » Une belle phrase, n’est-
ce
pas ? Je ne sais qu’un Montherlant qui pourrait l’oser dire comme Ara
80
urrait l’oser dire comme Aragon sans ridicule. Et
ce
que je prenais pour le ton prophétique, ne serait-ce pas plutôt une s
81
que je prenais pour le ton prophétique, ne serait-
ce
pas plutôt une sorte de donquichottisme assez fréquent dans les cafés
82
s une certaine rhétorique — mais la plus belle, —
ce
qui tressaille et m’atteint au vif, c’est tout de même un désespoir e
83
s assez basses, nous le savons… Mais pour Aragon,
ce
n’est point façon de parler. Son « nulle part » est sans dérobade pos
84
e par sous-entendu. Pas plus « ailleurs » que sur
ce
« globe d’attente » comme dit Crevel. Pourtant, le plus irrévocable d
85
e même moins misérable que Clément Vautel — et si
ce
nom revient sous ma plume, comme une mouche qu’on n’a jamais fini de
86
essé notre orgueilleuse raison à nous tromper sur
ce
qu’il y a de profond en nous, et elle ne manque guère à ce devoir sac
87
y a de profond en nous, et elle ne manque guère à
ce
devoir sacré. » (Edmond Jaloux.) Entre un monsieur en noir : Permett
88
trop d’êtres et de choses à aimer, et vous savez
ce
que cela suppose. Comprenez-moi : submergés, absolument… Le Sens Cri
89
éprenne ! Les œuvres les plus significatives de
ce
siècle sont écrites en haine de l’époque12. Le reproche d’obscurité q
90
littérature moderne n’est qu’une manifestation de
ce
divorce radical entre l’époque et les quelques centaines (?) d’indivi
91
ept de l’esprit celui de Révolution. Et j’entends
ce
mot dans son sens le plus vaste. Il y a eu quatre-vingt-treize, la Ré
92
gne, Descartes, Schiller, Voltaire, etc., et tout
ce
qui leur correspond dans l’ordre politique par exemple. Parce que c’e
93
s, une révolution en fonction du capitalisme. Est-
ce
que vraiment vous ne pouvez vous libérer de cette manie française, la
94
e votre mépris, en prenant le contre-pied de tout
ce
qu’il inspire ? Alors que cette réaction même est ce qu’il y a de plu
95
qu’il inspire ? Alors que cette réaction même est
ce
qu’il y a de plus français ; que c’est elle qui donne au surréalisme
96
rançais ; que c’est elle qui donne au surréalisme
ce
petit côté jacobin si authentiquement, si déplorablement français. Et
97
ançais. Et puisque nous en sommes au surréalisme,
ce
produit parisien qui, comme tout ce qui est parisien, hait Paris mais
98
surréalisme, ce produit parisien qui, comme tout
ce
qui est parisien, hait Paris mais ne saurait vivre ailleurs… Mais non
99
pétuelle une perpétuelle insurrection contre tout
ce
qui prétendait nous empêcher de vivre, de rêver et de souffrir : cult
100
ur la gloire et la sénilité, etc., etc. Et certes
ce
n’étaient pas des êtres, mais leurs abstractions que nous haïssions.
101
re haine de certaine morale ne venait-elle pas de
ce
qu’en son nom l’on mesurait odieusement une sympathie humaine pour no
102
le révolution — la russe, par exemple — parce que
ce
n’est pas encore assez révolution ; parce que cette révolution ne dem
103
e : Nous avons tous fait ça Plus ou moins, n’est-
ce
pas ? Et puis l’aiguille divague vers des souvenirs, quand nous alli
104
vous de nous faire la jambe, pardon escuses, avec
ce
thème à condamnations par contumace. Il y a encore des gens pour qui
105
uoi il n’arrive pas à se contenter13 ». Acculés à
ce
choix : inconscience de ruminants ou neurasthénie, est-ce que vraimen
106
: inconscience de ruminants ou neurasthénie, est-
ce
que vraiment vous vous êtes tellement amusés avec vos chers principes
107
ent amusés avec vos chers principes. Révolution,
ce
n’est plus détruire, ce n’est plus combattre, c’est l’épanouissement
108
s principes. Révolution, ce n’est plus détruire,
ce
n’est plus combattre, c’est l’épanouissement violent d’une immense fl
109
ve. Le rêve, c’est la tyrannie des souvenirs ; et
ce
n’est pas se libérer que de brasser ces chaînes sonores. 9. Lettre à
110
nt près de lui le sourire d’amitié mortel de tout
ce
qui n’arrive jamais. Il s’est trompé, ce n’est pas elle. Il pensa que
111
de tout ce qui n’arrive jamais. Il s’est trompé,
ce
n’est pas elle. Il pensa que c’était un ange, de ceux qui vont à la r
112
plaisir. » Le duc paya et s’enfuit en disant que
ce
n’était pas lui. L’enterrement aura lieu sans suite. Suicide du Ma
113
ur la mort. » Il fait assez beau pour que s’ouvre
ce
cœur de l’après-midi, comme un camélia de tendre orgueil. Il respire
114
En un quart d’heure, je connaissais l’amour dans
ce
qu’il a de plus étrangement prosaïque à la fois et bêtement heureux.
115
tais dans une direction quelconque. Il advint que
ce
fut celle de l’Italie. La lumière, mon pays natal ! — Je vécus d’arti
116
’est-à-dire cynique, toutes les offres du hasard,
ce
poète immoral et malicieux. » Je ne sais dans quel rapide de l’Europe
117
sans capitalistes et sans gendarmes. Je sais bien
ce
que vous me direz : Les millions que je pourrais leur soustraire ne c
118
cette escroquerie morale dont je fus la victime,
ce
vol de quelques joies parfaites de ma jeunesse… Mais il est trop tard
119
velle, et non dénuée d’ironie, de mon mépris pour
ce
qu’ils appellent, ridiculement, les fondements mêmes de la société. »
120
t-Julien. Vous n’ignorez point que l’on considère
ce
saint comme le patron des voyageurs… » Saint-Julien parut satisfait d
121
— dit-il, lâchant tout de suite ses compliments,
ce
qui est de mauvaise politique, — c’est l’extraordinaire netteté de vo
122
je suis ici à vous écouter, c’est que je cherche
ce
qu’on est convenu d’appeler — pardonnez la lourdeur de l’expression —
123
ion — une règle de vie. Mais, je vous l’avouerai,
ce
qui me retient de tirer de votre conduite les conclusions morales qu’
124
nclusions morales qu’elle paraît impliquer, c’est
ce
caractère de, comment dirai-je…, de juvénile insouciance, pour ne pas
125
désir d’avoir raison. Je sens aussi bien que vous
ce
que mes principes peuvent avoir de « bien jeune », de banal presque,
126
tiré d’un livre récent sur Aloysius Bertrand. Est-
ce
vraiment aux romantiques de 1830 que ces reproches s’adressent, ou bi
127
d tu seras au bout de la 20e ligne de 200 mètres,
ce
qui représente quatre kilomètres de plantation, le siècle ne sera plu
128
naturellement chez des jeunes « et qui pensent »
ce
goût de l’évasion caractéristique de tous les « vices romantiques ».
129
! — Mon Dieu, que dire… Il y aurait, par exemple,
ce
fait du triomphe de la Machine ; ce fait de la révolution russe… cet
130
par exemple, ce fait du triomphe de la Machine ;
ce
fait de la révolution russe… cet autre fait de la guerre… et puis, te
131
se… cet autre fait de la guerre… et puis, tenez !
ce
fait surtout de la sacro-sainte Raison utilitaire au service des sacr
132
à nos yeux sacro-sainte : la liberté. Alors n’est-
ce
pas, merci du conseil, Monsieur Y. Z., de ce conseil que vous avouez
133
’est-ce pas, merci du conseil, Monsieur Y. Z., de
ce
conseil que vous avouez modestement n’être pas inédit. Mais point n’e
134
votre bouche, une injure de pythie. Vous dites de
ce
conte : c’est trop écrit. Vous dites de ce roman : c’est trop agréabl
135
tes de ce conte : c’est trop écrit. Vous dites de
ce
roman : c’est trop agréable. Vous dites d’un goût qu’on aurait pour N
136
ue part. Voyez ma franchise. Un peu grosse, n’est-
ce
pas ? D’autres prennent soin que leurs sincérités gardent au moins l’
137
L’autre jour au Grand Écart… », dit quelqu’un. À
ce
coup, l’évocation de Cocteau fait fleurir sur vos lèvres le mot de Ca
138
res le mot de Cambronne : hommage à Louis Aragon.
Ce
cristal est une citation de Valéry, cette œillade se souvient d’un ve
139
nation, quand il m’échappe une citation. Seraient-
ce
les guillemets qui vous choquent ? La vie ! — proclamiez-vous… Soit
140
en nous (dangereuse tant que vous voudrez). Mais
ce
refus n’est pas seulement comme vous pensez, d’une ingratitude saluta
141
lez pas me surprendre par-derrière. Une fois — et
ce
n’est pas que je m’en vante, — j’ai tué un amour naissant, à force de
142
ition, s’il vous plaît. Il est temps de sortir de
ce
café et de ces jeux, simulacres de vie, qui sont à la vraie vie ce qu
143
jeux, simulacres de vie, qui sont à la vraie vie
ce
que le flirt est à l’amour. II Sur l’insuffisance de la littératur
144
ature On reconnaît un écrivain, aujourd’hui, à
ce
qu’il ne tolère pas qu’on lui parle littérature. Mais il y a des mépr
145
our ses réalisations actuelles donne la mesure de
ce
que vous attendez d’elle. Pour dire le fond de ma pensée, je crois ce
146
d’elle. Pour dire le fond de ma pensée, je crois
ce
mépris et cette attente également exagérés. Vous savez bien que nous
147
nulle poésie même ne peut dire, parce que rien de
ce
qui nous importe véritablement n’est dicible. (Depuis le temps qu’on
148
le. (Depuis le temps qu’on sait que la lettre tue
ce
qu’elle prétend exprimer ; depuis le temps qu’on l’oublie.) Vous me d
149
z en liberté, par haine de cette esthétique ou de
ce
sens social, — et voilà qu’ils perdent même la problématique utilité
150
était leur excuse dernière. Avouons-le : rien de
ce
qu’on peut exprimer n’a d’importance véritable. Alors, cessons de nou
151
ttérature : un vice ? Peut-être. Ou une maladie ?
Ce
n’est pas en l’ignorant par attitude que vous la guérirez. Au contrai
152
aise des chers confrères. Ils ne pardonnent pas à
ce
toréador ses familiarités avec une Muse qu’ils n’ont pas coutume d’ab
153
s ! Ah ! cher ami, nous ne sommes pas tant, n’est-
ce
pas, à poursuivre une quête de l’esprit. Et vous savez ce qu’elle nou
154
à poursuivre une quête de l’esprit. Et vous savez
ce
qu’elle nous vaut : les mépris, les haines douloureuses ou grossières
155
ement à m’en guérir. Vous me demanderez « alors »
ce
que j’attends de ma vie. Je serais tenté de vous répondre, comme ce s
156
e ma vie. Je serais tenté de vous répondre, comme
ce
sympathique Philippe Soupault, que « ceci, c’est une autre histoire,
157
ition — en ceci au moins. Nous nous retirons : et
ce
n’est pas que nous ayons brûlé toutes nos cartouches. Ni que l’indign
158
ous souciez vraiment trop peu des conséquences de
ce
que vous écrivez ! ») En définitive, il semble que certains n’attend
159
ent en état de grâce ou de blasphème, selon. Mais
ce
qui importe d’abord, n’est-ce point de se livrer, purement et simplem
160
sphème, selon. Mais ce qui importe d’abord, n’est-
ce
point de se livrer, purement et simplement. 7. (Secret). y. Rougem
161
e si la perspective manque souvent à ces récits :
ce
n’est point un paysage d’âme qu’on y cherche, mais l’anecdote bien to
162
comme tout cela manque de chair. Et de rêve. Est-
ce
qu’en ce temps-là on ne se nourrissait vraiment que de petits mots d’
163
ut cela manque de chair. Et de rêve. Est-ce qu’en
ce
temps-là on ne se nourrissait vraiment que de petits mots d’esprit et
164
l’état normal, qui est pédestre. Mais à partir de
ce
jour, on lui fit sentir qu’il était devenu beaucoup moins intéressant
165
ener seul la nuit dans une ville étrangère, n’est-
ce
point la définition même de la luxure ? Quand je vais à pied, j’oubli
166
e distante avec les personnes qui ont dit, ne fût-
ce
qu’une fois en leur vie : « J’ai horreur de la sentimentalité ».) Nou
167
u village où je suis né, qui n’est pas ma patrie.
Ce
soir-là, le fantôme ayant envie de manger ferme a donné au chauffeur
168
ne sais pas que j’ai si grand désir d’aller… Est-
ce
ici ? Je regarde autour de moi : des murs sans yeux dominent des bara
169
ce sans bouger les jambes. Nous suivons à tâtons.
Ce
que je pressentais ne tarde pas à se produire : des aboiements fous e
170
rougeoyante, campagnarde. ⁂ La sauce est au rôti
ce
que le style à la pensée. Il arrive qu’on parle, en art culinaire, du
171
éales. Hoffmann n’est pas là, mais bien Dollonne,
ce
qui revient au même. Une femme fatale et un grand incompris sont là.
172
bellettriens célèbrent les rites du Sapin vert. À
ce
moment apparaît Charles Du Bos, en kimono de soie « capstan ». Il ouv
173
d et fiévreux, mais comme abandonné par la grâce.
Ce
vagabondage désespéré dura plusieurs semaines, au terme desquelles, é
174
es touffes de gamins qui regardent avec la bouche
ce
qui se passe à l’intérieur d’une enceinte de toiles tendues au-devant
175
mais aériennes, des chansons populaires qui sont
ce
que je connais de plus indiciblement nostalgique. Und solltest du im
176
ie ingénue, à la fois drue et délicate comme tout
ce
qui est vraiment « naïf ». La fleur qui croît en plein cœur de celui
177
ide encore cette main déjà experte et malicieuse.
Ce
que j’aime ici, c’est un ravissant concours d’ingénuité et d’observat
178
allégories barbares d’un ciel bon enfant, et dans
ce
truculent petit monde, Marcel North et l’escholier François s’entende
179
fruit vert, mais on n’ose reprocher à ces images
ce
qu’elles ont d’un peu grêle : leur jeunesse… Et si la composition s’a
180
dans les coins, bonshommes, fleurettes drôles, et
ce
violoneux qui tire son archet sur des rayons de soleil… Bravo, Marcel
181
la réponse serait sage, si seulement vous saviez
ce
que vous dites. Mais, en vérité, que signifient pour vous le beau tem
182
nifient pour vous le beau temps et la pluie ? Est-
ce
que c’est rire et pleurer ? Est-ce que c’est le bonheur et la tristes
183
la pluie ? Est-ce que c’est rire et pleurer ? Est-
ce
que c’est le bonheur et la tristesse ? Est-ce que vous préférez l’un
184
Est-ce que c’est le bonheur et la tristesse ? Est-
ce
que vous préférez l’un à l’autre ? Sonnette. — Petite leçon de météo
185
« mauvais » temps, et vous n’avez jamais cherché
ce
que doit être le « bon » temps, ni si les tempêtes sont « belles ». C
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sont toujours religieux, alors que les femmes de
ce
temps sont seulement sournoises. Sonnette. — Lord Artur, vous m’amus
187
’amusez beaucoup. Vraiment vous devez être jaloux
ce
soir. Quand vous cédez à votre manie de remuer des métaphysiques à pr
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qu’il faut être chrétien pour comprendre quoi que
ce
soit à la pluie et au beau temps. Lord Artur. — J’ai toujours estimé
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païenne ou si vous étiez chrétienne, vous sauriez
ce
que c’est que le beau temps. Si vous étiez païenne et que vous adorie
190
d tu connaîtras où se situe leur lieu, établis en
ce
lieu la demeure de tes pensées. Ainsi, nous dit la Fable, fit Myscil
191
tra en Italie une courtisane qui pleurait ; et en
ce
lieu bâtit la ville de Crotone. Sonnette. — J’aime vos histoires, L
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vous ? Lord Artur. — … Le beau mot : courtisane…
Ce
n’est pas qu’elle soit belle, peut-être, mais qu’elle pleure, qui me
193
e crains… 1. S’il n’y a pas de vérité absolue, en
ce
sens que tout jugement tenu pour vrai peut être modifié ou complété,
194
t jugée par une réalité qui juge la logique même.
Ce
sont les conditions actuelles de la vérité qui nous posent un problè
195
des sciences, durant quelques années encore. Mais
ce
n’est pas, comme certains le répètent, d’une dogmatique que nous avon
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répètent, d’une dogmatique que nous avons besoin.
Ce
n’est pas d’une systématique, d’ailleurs déduite a posteriori. Ce n’e
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ne systématique, d’ailleurs déduite a posteriori.
Ce
n’est pas d’une méthode de correction, ou d’assurances contre les par
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d’assurances contre les paradoxes de l’existence.
Ce
que nous demandons à la philosophie, c’est de mettre en forme une pro
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de mathématiciens et de logisticiens ; et pendant
ce
temps, c’est à la théologie que nous irons demander de la pensée, c’e
200
es et de ces formules, toutes les idolâtries, que
ce
soit la croyance antique et païenne à la « vertu », à la sagesse et a
201
ensée, nous demandons passionnément et lourdement
ce
que cela peut bien signifier au concret. Ce que cela veut dire. C’est
202
ement ce que cela peut bien signifier au concret.
Ce
que cela veut dire. C’est une des leçons de la guerre. Notre refus es
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chose que l’Évangile ? ou bien si, au contraire,
ce
n’était rien que l’Évangile ? Peine perdue ? — Grosses questions, que
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osses, dira-t-on. Dans une époque comme la nôtre,
ce
sont celles qu’il faut poser si l’on veut réellement se tirer hors d’
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faite d’intellectuel en action, d’homme qui pense
ce
qu’il fait, qui fait ce qu’il pense. Nous manquons terriblement de te
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action, d’homme qui pense ce qu’il fait, qui fait
ce
qu’il pense. Nous manquons terriblement de tels hommes, en Suisse rom
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en Suisse romande. Nous manquons terriblement de
ce
sens de la culture qu’incarnait à mes yeux René Guisan, lorsque je le
208
e-Neuchâtel-Genève-Fribourg, 1935, p. 25-26. ai.
Ce
double numéro, appartenant à la série annuelle 1932-1933, a de fait p
209
’un noble sera puni plus sévèrement que n’eût été
ce
noble assassinant un serf. Même l’indulgence pour les riches a cessé
210
ine. Tout homme en vaut un autre, dit la loi ; et
ce
respect vulgarisé touche au mépris. De là vient que le meurtrier tant
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à un vilain, il faut que le barde chante jusqu’à
ce
qu’il n’en puisse plus… Je répondais à mon ami : — À chacun selon sa
212
e : « Nous avons le plaisir de publier en tête de
ce
numéro une page inédite de Denis de Rougemont, qu’il a bien voulu ext
213
e souvenir des noms splendides (1968)al Qu’est-
ce
qui persiste du poème qu’un jour ou l’autre nuit nous avons lu puis o
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tout autre désir auparavant connu de le revivre,
ce
poème, de le relire en sa mémoire, de le recomposer contre l’oubli co
215
l’expression et la permet. La poésie serait-elle
ce
qui subsiste quand on a tout perdu sauf certains mots ? Ce qui émeut
216
bsiste quand on a tout perdu sauf certains mots ?
Ce
qui émeut quand plus rien n’est là ? Je ne gardais de Hölderlin que d
217
es pour essayer d’en retrouver le complément, fût-
ce
par la suggestion de l’arrangement graphique. Ainsi quelques départs
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och weh mir !..... Zum Parnassos will ich... ou
ce
cri eschylien : Alter Dämon !.. herab Oder sende Einen Helden Oder D
219
s du signe23, tirets qui jalonnent un silence, et
ce
n’est pas seulement absence du son, du sens, mais sourde pulsation d’
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sourde pulsation d’un blanc, d’un vide. « Énigme,
ce
qui naît d’un jaillissement pur ! Et par le chant lui-même à peine dé
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a poésie devenait-elle pour moi, dans la mémoire,
ce
que la Grèce avait été pour lui dans la distance et dans le temps du
222
s sous-marins25. En cherchant à les compléter par
ce
qu’ils devaient évoquer, je ne faisais pas autre chose que le poète à
223
te Palmyre en ruine « aux plaines du désert », et
ce
Gothard d’où partent les grands fleuves, le Rhin allemand, mais aussi
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ure et l’art tels qu’il les a connus autrefois ».
Ce
n’est pas un langage imposé par le social impersonnel, tel que certai
225
1803. 23. « Par le fait que (le poète) me nomme
ce
signe, il emprunte à mon monde sa matière, il me détermine à transfér