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u’on imagine un personnage de tableau se mettre à
décrire
ce qu’il voit autour de lui — et l’étonnement indigné du spectateur.
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nces matérielles. Ce n’est plus l’élan pur que je
décris
: c’est un élan freiné dans mon esprit, c’est le frein lui-même, bien
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a, transfiguré par un souffle épique, en train de
décrire
à Blaise Cendrars, son voisin de table, l’arrivée des Mongols dans Pa
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ours, des circonstances d’une humble vie. Il faut
décrire
ces éléments de sa « personne » en termes d’apparence paradoxale : le
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’ira, car elle n’est plus. Paysages évoqués — non
décrits
et pour cause — par quelques épithètes des plus générales : belle, je
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temps ponctuel. Mais Hölderlin, ses grands hymnes
décrivent
toutes les dimensions de l’absence, de l’éloignement dans le temps, d